Ville de renaissance : une à la recherche d`une identité

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Ville de renaissance : une à la recherche d`une identité
Université Mohamed Khider
Faculté des Sciences et de la Technologie
Département d’architecture
Matière:
Histoire de la ville
Cours N° 09
La ville de l'art urbain / la ville classique :


Enseignante responsable de la matière : Dr. S. Bouzaher Lalouani
Option: Projet urbain
Master 1
La ville de l'art urbain / la ville classique :
C’est une partie de ville, imaginaire, qui ressemble à de nombreuses villes italiennes en
style de la renaissance. Créée ex-nihilo, dans un style unique, elle ne porte aucun stigmate
du passé, et est construite de manière très homogène. Rien, ni histoire, ni habitants, ni
aucun autres critère ne vient y déranger l’arrangement mathématique et pictural.
La cité
idéale.
La ville se présente ici comme la scène d’un théâtre attendant ses acteurs. Mais
aussi comme acteur principal elle-même de la toile. Elle y présente tous les
éléments de l’architecture Vitruvienne : symétrie, perspective, ordres, formes…
La cité
idéale.
Elle est dépeinte unitaire dans ses structures, mais variée dans ses
couleurs, chaudes, dans les détails des fenêtres, ouvertes ou fermée, dans la
précision des éléments de décor des façades, dans le rendu des matériaux
qui la composent.
Habituellement habitée, elle se voit ici désertée de ses habitants, pour ne pas distraire l’oeil du
spectateur. La porte du tempietto, au centre du maillage des lignes de construction du
tableau, attire ainsi que le regard du spectateur. Il ne faut pas rechercher de représentation
réaliste, pas encore, mais un " portrait de ville ", une allure, qui diffuse une identité, que
l'image peinte et gravée contribue à consolider. Cette image est représentation et non
photographie
La ville de l'art urbain (classique) :
A l'époque de la renaissance qui s'est étendue du 15ème au 19ème siècle, la ville médiévale a
commencé à connaître ses premières transformations. L'idée qui régnait à l'époque était de
reconsidérer les villes comme des objets d'art, c'est ainsi qu'à côté des nouvelles villes qui
furent crées ex-nihilo (telles que : Versailles et Richelieu en France, Saint Petersbourg en Russie,8],
on s'était mis à remodeler la ville existante.
On est, donc revenu sur les principes de l'époque antique :
l'ordre, les proportions, le rythme, la symétrie… [8], en somme
c'est la redécouverte des qualités visuelles et artistiques de
l'architecture et de la composition des villes.
Dès lors, la ville qui se structurait selon des impératifs d'usages, de fonctionnalité et de
cultures locales, est devenue un espace urbain différencié et surtout ponctué par des espaces
d’exception : des monuments répondant à des ordonnances géométriques.
La production de l'espace qui se faisait par
rapport à un contexte spécifique a désormais
pris des dimensions de répétitions et de
modèles types, il y a eu une séparation entre
l'art et la société.
Ce qui importait désormais s'était
l'aspect et l'apparance des
constructions [8] et non leur
adaptation aux besoins des habitants.
La dimension esthétique a pris, à cette
époque une importante ampleur.
Référence :
BENEVOLO Leonardo (2004) in « Histoire de la ville». Traduit de l’italien par Catherine Peyre
Editions. Parenthèses ,.- 281 p.
MUMFORD L.. La cité à travers l'histoire. Editions Du Seuil. 1964.
NORBERG-SCHULZ Ch. Genius Loci : paysage, ambiance, architecture. Edition Pierre Mardaga.
Liège. 1981.
VON MEISS P. De la forme au lieu. Edition Presses Polytechniques Romandes. Lausanne.1978.

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