Property Times - Marseille T1 2011
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Property Times - Marseille T1 2011
Property Times Marseille T1 2011 Un début d’année décevant 29 avril 2011 • Après une année 2010 assez dynamique en termes de commercialisations, notamment grâce à un excellent dernier trimestre, le marché marseillais aura connu un 1er trimestre 2011 timide avec seulement 5 900 m² placés. • Les valeurs moyennes baissent légèrement, se positionnant à 151 €/m²/an pour des surfaces anciennes et 161 €/m²/an pour des surfaces de première main. • Bien que certaines transactions puissent se concrétiser au delà de 240 €/m²/an, le loyer prime de référence s’établit à 180 €/m²/an (immeuble restructuré) au 1er trimestre 2011. Selon nos prévisions, cette valeur devrait retrouver une orientation positive dès 2012. • Après s’être résorbée en 2010, l’offre immédiate croît à nouveau (+14% en trois mois) pour s’établir à 123 800 m² au 1er trimestre 2011. • L’offre neuve à venir et les libérations annoncées pour 2011 sont réduites avec seulement 27 900 m² à venir à un an. • Les projets de construction de bureaux prévus à Marseille sont nombreux et l’offre future à l’horizon 2013 atteint un total de plus 200 000 m², dont la moitié est dotée de permis de construire. Le lancement de nouvelles opérations en dehors du périmètre d’Euroméditerranée est conditionné par la résorption de l’offre neuve existante et une amélioration significative et durable du contexte économique. Sommaire Executive Summary Contexte économique Marseille Chiffres clés Définitions Contacts 1 2 3-4 5 6 7 Auteur Simon Laisney Chargé d’études +33 (0)1 49 64 64 46 [email protected] Contacts Delphine Mahé Responsable des Etudes France +33 (0)1 49 64 47 91 [email protected] Magali Marton Head of CEMEA Research +33 (0)1 49 64 49 54 [email protected] Tony McGough Global Head of Forecasting & Strategy Research +44 (0)20 3296 2314 [email protected] Graphique 1 Evolution de la demande placée à Marseille En m² 100 000 Hans Vrensen Global Head of Research +44 (0)20 3296 2159 [email protected] 80 000 60 000 40 000 20 000 0 Moins de 300 m² De 300 à 500 m² De 500 à 1 000 m² Plus de 1 000 m² Source : DTZ www.dtz.com 1 Contexte économique • • Fin mars 2011, un an jour pour jour après le sauvetage de la Grèce, les gouvernements de la zone euro se sont réunis à Bruxelles pour adopter un train de mesures visant à prévenir toute défaillance d’un pays membre. Ainsi, les budgets seront désormais soumis à Bruxelles avant leur présentation aux Parlements nationaux et un mécanisme permanent de sauvetage de 500 milliards d’euros sera mis en place. A la crise des dettes souveraines de la zone euro sont venues s’ajouter des craintes inflationnistes alimentées par l’envolée des cours du pétrole (+38% en un an) consécutive aux révolutions arabes de ce début d’année. Le prix des matières premières explose, à l’image de l’or (+23% en un an) ou du coton (+115% en un an). En conséquence, les banques centrales, au premier titre desquelles la BCE, devraient relever leurs taux directeurs dans les mois à venir, fragilisant d’autant plus des états périphériques ayant déjà difficilement accès aux financements. • En France, l’année 2010 s’est achevée sur une croissance de 1,5% (graphique 2), grâce notamment ème trimestre particulièrement dynamique. La à un 4 consommation des ménages a tiré la croissance ème (+0,4% au 4 trimestre), alors que les investissements des entreprises ont ralenti, passant ème ème de +0,5% au 3 trimestre à +0,3% au 4 . • En 2011, si la consommation des ménages reste sur une tendance positive, en partie grâce aux derniers effets de la prime à la casse, les tensions inflationnistes pèsent sur le moral des ménages qui anticipent une année difficile sur le terrain du pouvoir d’achat. Leurs prévisions en matière d’inflation atteignent des niveaux inobservés depuis 1995. • A l’inverse, le secteur industriel présente des signes évidents de reprise, avec des perspectives de production supérieures à la moyenne de longue période. Ainsi, après 20 mois de hausse ininterrompue de la production manufacturière, et malgré la forte instabilité internationale, le moral des industriels français a atteint en mars son plus haut niveau depuis 2007. • Sur le front de l’emploi, les données communes de l’Insee et du Pôle Emploi indiquent que près de 125 000 emplois salariés ont été créés en 2010. Le secteur tertiaire reste le premier bénéficiaire de cette reprise avec 19 500 créations nettes de postes. A l’inverse, l’industrie continue de détruire des emplois (- 60 700 sur l’année), mais à un rythme qui a été en s’amenuisant au fil de l’année, avec 17 700 ème suppressions de postes au 3 trimestre et ème seulement 2 500 au 4 . • En Provence Alpes Côte d’Azur, les effets de la crise tendent à s’estomper sur le marché du travail. L’emploi a ainsi progressé sur l’ensemble de l’année 2010. Le taux de chômage de la région PACA reste toutefois parmi les plus élevés de France avec 10,8% à fin 2010, contre une moyenne de 9,2% à l’échelle nationale. La légère reprise de l’emploi profite essentiellement au secteur tertiaire (76% des effectifs) et plus précisément au secteur des services. A l’inverse, les pertes d’emplois se poursuivent dans l’industrie, même si un ralentissement de cette tendance a été observé au fil de l’année. Graphique 2 Graphique 3 Croissance : évolution du PIB en région PACA Variation du taux de chômage 4% % 12,0 3% 11,0 2% 10,0 1% 9,0 0% 8,0 -1% 7,0 5% -2% 6,0 -3% France Source : Oxford Economics www.dtz.com Ile-de-France PACA France Ile-de-France PACA Source : Insee, * Prévisions 2 Bureaux – Marseille • • • • • Après une année 2010 marquée par un fort dynamisme au niveau des commercialisations (83 000 m² placés), l’année 2011 démarre doucement, avec seulement 5 900 m² placés au cours des trois derniers mois, soit 65% de moins er qu’au 1 trimestre 2010 (graphique 4). Cette mauvaise performance s’explique essentiellement par l’absence de transactions sur les surfaces supérieures à 1000 m², créneau de surface qui a constitué plus de la moitié du volume commercialisé au cours de l’année 2010. Si le marché en 2010 avait été soutenu par la demande publique, son absence se fait grandement sentir ce premier trimestre. Ainsi, les segments de surfaces inférieures à 300 et comprises entre 500 et 1000 m² ont été les plus dynamiques (78 % des transactions), avec respectivement 2 400 et 2 200 m² de bureaux placés. Sur ces créneaux de surfaces, les volumes commercialisés sont quasi équivalents à ceux du premier trimestre 2010 (tableau 1). Les valeurs locatives, après avoir connu un léger redressement en 2010, repartent à la baisse. Le loyer prime s’établit ainsi à 180 €/m²/an (immeuble er restructuré) au 1 trimestre 2011 soit 16% de moins er qu’au 1 trimestre 2010. Le loyer moyen de première main, enregistré sur des surfaces neuves ou restructurées, s’établit, quant à lui, à 160 €/m²/an, avec une amplitude allant de 130 à 180 €/m²/an selon les prestations des immeubles et leurs localisations. • Le loyer moyen de seconde main se positionne autour de 150 €/m²/an avec là encore une forte dispersion des valeurs locatives selon la localisation et la qualité des immeubles, entre 88 et 250 €/m²/an. • Au 1 trimestre 2011, les entreprises ont préféré des surfaces rénovées bien situées, sur Euroméditerranée en particulier, notamment « Les Docks », à des surfaces neuves moins bien localisées, dans les secteurs Nord ou Est par exemple. er Graphique 4 Evolution de la demande placée à Marseille En m² 100 000 80 000 60 000 40 000 20 000 0 Moins de 300 m² De 300 à 500 m² De 500 à 1 000 m² Plus de 1 000 m² Source : DTZ Tableau 1 Segmentation de la demande placée par tranche de surface Tranche de surface T1 2011 Part Moins de 300 m² 2 400 m² 41% De 300 à 500 m² 1 300 m² 22% De 500 à 1 000 m² 2 200 m² 37% Plus de 1 000 m² - - Surface totale 5 900 m² 100% Source : DTZ Graphique 5 Evolution des valeurs locatives à Marseille En €/m²/an HT-HC 240 220 200 180 160 140 120 100 Loyer prime Loyer moyen 2nde main Loyer moyen 1ère main Source : DTZ www.dtz.com 3 Bureaux – Marseille • • • • • Après s’être réduite fin 2010 à 108 300 m² disponibles, l’offre immédiate à Marseille a cru de 14% er en trois mois et atteint 123 800 m² à la fin du 1 trimestre 2011 (graphique 6). Dans son sillage, le taux de vacance marseillais est passé de 2,7 % fin 2010 à 3% fin mars 2011 (graphique 7). L’offre neuve représente encore une part importante (41%) des disponibilités avec 50 600 m² de bureaux de première main disponibles. Les deux tiers de cette offre sont localisés équitablement entre les secteurs Nord et Est contre moins de 15% sur le secteur d’Euroméditerranée et du Centre-ville, le plus convoité. L’année 2010 a été marquée par un niveau de livraison relativement important (40 000 m²), avec toutefois une part importante d’opérations dédiées. Le ralentissement des mises en chantier observé depuis trois ans se fera pleinement ressentir cette année avec seulement 6 600 m² prévus pour les trois prochains trimestres. L’opération la plus importante ème sera la livraison au 2 trimestre du « Pôle Cézanne » développant 3 000 m² sur le secteur Nord Littoral. L’année 2012 marquera le retour de projets de plus grande envergure, avec quatre programmes développant plus de 5 000 m² de bureaux chacun. Citons, parmi ces projets, les 6 800 m² du « Cœur Capelette » de KAUFMAN, rue Alfred Curtel. On observera que seuls 5 000 m² de bureaux neufs sont attendus sur les 24 prochains mois dans le secteur, pourtant recherché, d’Euroméditerranée. Cet assèchement de l’offre devrait faciliter la commercialisation d’immeubles neufs localisés dans des secteurs moins établis. Notons qu’à l’heure actuelle, outre « Le Balthazar » (10 000 m²), actuellement en cours de construction, plus de 40 000 m² de bureaux livrables en 2013 sont pourvus d’un permis de construire, notamment l’opération Euromedcenter. Graphique 6 Evolution de l’offre immédiate à Marseille En m² 140 000 120 000 100 000 80 000 60 000 40 000 20 000 0 Source : DTZ Graphique 7 Evolution du taux de vacance En % 5 4 3 2 1 0 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 T1 2011 Source : DTZ Graphique 8 Disponibilités de première main (de plus de 5 000 m²) certaines et probables à Marseille En m² 60 000 50 000 40 000 • A l’image du POLE EMPLOI, qui s’est engagé sur 8 500 m² livrables à horizon 2012, rue Alfred Curtel ème dans le 10 arrondissement, les entreprises à la recherche de larges surfaces neuves devront se positionner en amont de ces projets. 30 000 20 000 10 000 0 T2-T4 2011 Centre et Euroméditerranée 2012 Sud 2013 Est Nord Littoral Source : DTZ www.dtz.com 4 Chiffres clés Tableau 2 Marché des bureaux T1 2010 T2 2010 T3 2010 T4 2010 T1 2011 Evol. T/T Evol. A/A Demande placée 17 000 m² 18 000 m² 14 200 m² 33 400 m² 5 900 m² -82% -65% Offre immédiate 125 100 m² 93 800 m² 101 400 m² 108 300 m² 123 800 m² +14% -1% Taux de vacance 3,1% 2,3% 2,5% 2,7% 3,0% +11% -3% Loyer prime 205 € 210 € 210 € 215 € 180 € -16% -12% Perspectives d’évolution Marseille Source : DTZ Tableau 3 Principales transactions du trimestre Adresse Secteur Preneur Surface Etat de locaux Les Docks Atrium 10.5 Centre et Euroméditerranée BCME 805 m² Ancien Les Docks Atrium 10.3 Centre et Euroméditerranée NOTAIRES 700 m² Ancien 4 place Sadi Carnot Centre et Euroméditerranée RTA 689 m² Ancien Source : DTZ www.dtz.com 5 Définitions Demande placée : Ensemble des transactions, à la location ou à la vente, réalisées par des utilisateurs finaux, y compris les précommercialisations, les clés en main et les opérations pour compte-propre, sous réserve de la levée des conditions suspensives. Loyer moyen de 2nde main : Exprimé en euro HT-HC par m² et par an. Le loyer moyen correspond à la moyenne des loyers, pondérée par la surface totale des transactions de seconde main (hors surfaces neuves ou restructurées).. Loyer moyen de 1ère main : Exprimé en euro HT-HC par m² et par an. Le loyer moyen correspond à la moyenne des loyers, pondérée par la surface totale des transactions de première main (surfaces neuves ou restructurées). Loyer prime : Le loyer prime correspond à la moyenne du premier quartile des valeurs les plus élevées après élimination des valeurs aberrantes (occurrences inférieures à deux). Offre immédiate : Ensemble des surfaces vacantes proposées à la commercialisation à un instant T. Sont exclus les recherches de successeur et les congés de bail jusqu'à la sortie effective du locataire. Production neuve : Ensemble des surfaces neuves à construire et en chantier avec ou sans autorisations (PC et agréments) et non encore livrées. Production neuve certaine : Ensemble des opérations mises en chantier à un instant T et non encore livrées. Production neuve probable : Ensemble des opérations non encore mises en chantier à un instant T et ayant obtenu un agrément et/ou un permis de construire. Production neuve potentielle : Ensemble des projets identifiés n'ayant pas encore obtenu d'agrément et/ou de permis de construire. Carte des secteurs de marché www.dtz.com 6 Contacts +33(0)1 47 48 77 32 [email protected] Jean-Philippe Carmarans +33(0)1 47 48 77 24 [email protected] Philippe Méjean +33(0)1 49 64 49 21 [email protected] Claudia Mansard +33(0)1 49 64 46 43 [email protected] +33(0)1 49 64 46 44 [email protected] Lucile de Malet +33(0)4 91 25 46 46 [email protected] Sébastien Schinasi +33(0)4 91 25 46 46 [email protected] Laurence Escleine-Dumas +33(0)1 49 64 49 04 [email protected] Didier Terrier +33(0)4 72 74 14 74 [email protected] +33(0)1 49 64 64 45 [email protected] François Brisset +33(0)1 49 64 49 13 [email protected] Patrice Genre +33(0)1 49 64 49 80 [email protected] Gérard Margiocchi Conseil Investissement Hugues de Bérail Transaction Marseille DTZ Entreprises Thierry Laborderie Asset Management www.dtz.com 7 Il ne saurait être initié de transaction, basée sur le présent document, sans l’appui d’un avis professionnel spécifique et qualité. Bien que les données aient été vérifiées de façon rigoureuse, DTZ décline toute responsabilité sur tout dommage ou perte subi du fait de toute inexactitude involontaire contenue dans le présent document. Toute référence, reproduction ou publication, totale ou partielle, des informations contenues dans le présent document, est interdite sans accord préalable de DTZ. Auquel cas, toute reproduction devra être mise au crédit de DTZ Research. © DTZ Avril 2011 www.dtz.com