Investment Market Update
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Investment Market Update
Investment Market Update France T1 2012 Un marché attentiste 17 Avril 2012 Le début d’année a connu un volume d’investissement moyen avec près er de 2,1 milliards d’euros investis au 1 trimestre 2012 (graphique 1). Sommaire Comme anticipé, l’hypothèse d’une baisse de la part des investisseurs er non domiciliés en zone euro s’est confirmée lors du 1 trimestre 2012. ème Ce phénomène devrait perdurer au 2 trimestre 2012. Executive summary 1 Contexte économique 2-4 Le marché en France 5-7 Le marché en Ile-de-France 8-9 Le marché en régions 10-11 Perspectives 2012 12-13 Transactions significatives 14 Définitions 15 Contacts 16 Auteur Henry-Aurélien Natter Chargé d’études +33 (0)1 49 64 64 07 [email protected] L’aversion au risque des investisseurs existe, mais cette dernière semble s’atténuer avec un fléchissement des ventes dans Paris QCA et un fort dynamisme des zones moins prime comme Paris Sud ou des régions où les conditions de rentabilité semblent plus alléchantes. er Les bureaux ont concentré les ¾ des engagements au 1 trimestre 2012 avec près d’1,6 milliard d’euros investis. En 2012, le marché de l’investissement devrait se situer à mi-chemin entre les performances satisfaisantes de 2011 et celles atones de 2009. Pour l’heure, une hypothèse médiane a été retenue, soit un marché supérieur à 12 milliards d’euros en 2012, sous réserve que l’économie ne dérape pas à nouveau et que la question du financement immobilier et de son refinancement trouve sa réponse. Contacts Delphine Mahé Responsable des Etudes France +33 (0)1 49 64 47 91 [email protected] Magali Marton Head of CEMEA Research +33 (0)1 4964 4954 [email protected] Graphique 1 Forecast du volume des investissements en France Milliards d'€ 30 Forecast 25 20 15 www.dtz.com 5 2012 2011 2010 2009 2008 2007 2006 2005 2004 2003 2002 2001 2000 0 1999 Hans Vrensen Global Head of Research +44 (0)20 3296 2159 [email protected] 10 1998 Tony McGough Global Head of Forecasting & Strategy Research +44 (0)20 3296 2314 [email protected] Source : DTZ Research 1 Investment Market Update France T1 2012 Contexte économique La crise de la dette souveraine européenne a entamé la confiance des marchés. L’immobilier, valeur refuge, attire à nouveau les investisseurs mais la compétition n’en est que plus vive. Graphique 2 PIB en France, en zone euro, aux Etats-Unis et en Chine 15% 12% 9% Aux Etats-Unis, la croissance pourrait être ramollie par différents facteurs : dépenses publiques supérieures à une demande intérieure en berne, taux de chômage atteignant 8,6% et marché du crédit congestionné. Toutefois, à l’horizon 2015, le pays devrait enregistrer de meilleures performances que la zone euro. 6% 3% 0% -3% France Zone Euro Etats-Unis 2015 (p) 2014 (p) 2013 (p) 2012 (p) 2011 2010 2009 2008 2007 -6% 2006 Après avoir été impactée par la crise des subprimes en 2008 et 2009, la conjoncture économique internationale a connu un exercice 2010 de « convalescence ». Mais les économies mondiales traversent aujourd’hui une phase de très fortes turbulences sur fond de crise de la dette souveraine et de chute des valeurs boursières. Ainsi, certaines grandes puissances économiques Etats-Unis et Japon - ont vu la note de leur dette souveraine abaissée par les principales agences de notation en 2011. Chine Source : Oxford Economics Graphique 3 Taux de chômage en France, en zone euro, aux Etats-Unis et en Chine 12% 10% 6% 4% France Zone Euro Etats-Unis 2015 (p) 2014 (p) 2013 (p) 2011 2010 2009 2008 2007 2% 2012 (p) En Europe, les caractéristiques symptomatiques d’une crise systémique se sont accumulées (crise de la dette, risque bancaire), hypothéquant dans le même temps les probabilités de reprise du PIB. Dans ce contexte, la France et d’autres pays d’Europe ont été sanctionnés par la principale agence de notation en révisant leur note à la baisse. Après la Grèce, les craintes des investisseurs se concentrent actuellement sur la situation économique de l’Espagne. Les risques d’éclatement de la zone euro s’éloignent. Toutefois, le marché bancaire toujours fragilisé renforce les probabilités d’une contraction du marché de l’investissement immobilier d’entreprise en Europe en 2012 (graphiques 2, 3 et 4). 8% 2006 En Chine, la croissance du pays a ralenti suite à la crise mondiale. Si le taux de croissance de la Chine est reparti à la hausse en 2010, un risque de surchauffe de l’économie sur fond d’inflation galopante pourrait gripper le moteur de l’un des principaux contributeurs de la croissance mondiale. Chine Source : Oxford Economics Graphique 4 Taux d’inflation en France, en zone euro, aux EtatsUnis et en Chine 6% 4% 2% 0% www.dtz.com France Zone Euro Etats-Unis 2015 (p) 2014 (p) 2013 (p) 2012 (p) 2011 2010 2009 2008 2007 -2% 2006 Les perspectives 2012 de l’économie française ont été revues à la baisse, les économistes tablant sur une croissance nulle et un ralentissement des créations d’emplois en 2012. Le taux d’inflation devrait demeurer sur des niveaux élevés en 2012, ce qui aura pour conséquence le maintien de l’intérêt des investisseurs pour l’immobilier d’entreprise (graphique 2, 3 et 4). Chine Source : Oxford Economics 2 Investment Market Update France T1 2012 Le retour des taux obligataires à des niveaux relativement bas restaure l’attractivité de l’investissement en immobilier d’entreprise. Pour autant, le marché européen reste pénalisé par des perspectives en berne et une croissance très faible des valeurs locatives et en capital. Les investisseurs continuent donc de se focaliser sur les produits prime. 6% 5% 4% 3% 2% 1% 0% EONIA Euribor 3 Months Source : Banque de France Graphique 6 Taux du crédit moyen pour l’activité immobilière (entreprises) en France 5% 4% 3% T1 2012 (2) T4 2011 (2) T3 2011 (2) 2% T2 2011 (2) Dans ce contexte, les tensions se sont accrues sur le marché du financement interbancaire. Le différentiel entre l’Euribor 3 mois et le swap EONIA (Taux interbancaire de l'argent au jour le jour) s’est creusé, passant de 35 bps en moyenne en juin 2011 à 68 bps en mars 2012, signe des difficultés d’accès au financement. Toutefois, ce niveau reste largement en dessous du niveau enregistré en octobre 2008 (132 bps) au moment de la faillite de Lehman Brothers (graphique 5). En raison de la dépendance de l’immobilier tertiaire aux banques en Europe, toute tension trop forte sur le financement interbancaire se traduirait par une diminution des financements immobiliers (cf. 2009). Taux EONIA et Euribor 3 mois T1 2011 Si l’injection de liquidités par la Banque Centrale Européenne (BCE) semble enfin, depuis début 2012, profiter aux dettes souveraines, le marché de la dette interbancaire a traversé un épisode agité. Ainsi, la recapitalisation du secteur bancaire est devenue une évidence ; l’écart des CDS (Credit Default Swap) a rendu le financement plus cher et les banques ont l’obligation de réduire la taille de leur bilan (cf. SOCIETE GENERALE, EUROHYPO, WESTIMMO, etc.), diminuant dans le même temps leurs bénéficies et donc leurs capacités à réinjecter des liquidités. Graphique 5 March 05 June 05 Sept 05 Dec 05 March 06 June 06 Sept 06 Dec 06 March 07 June 07 Sept 07 Dec 07 March 08 June 08 Sept 08 Dec 08 March 09 June 09 Sept 09 Dec 09 March 10 June 10 Sept 10 Dec 10 March 11 June 11 Sept 11 Dec 11 March 12 Le renchérissement du financement bancaire immobilier pourrait gripper le marché de l’investissement en 2012. Evolution du TESE moyen pour l'activité immobilière (1) Evolution du TESE moyen pour l'activité immobilière pour le crédit-bail (1) Hors découverts, crédits permanents et crédit bail (2) Estimation DTZ Research Source : Banque de France et DTZ Research Graphique 7 Spread entre les rendements immobilier prime et obligataire d’Etat à 10 ans, T1 2012 Bonds à 10 ans Allemangne/ Munich Etats-Unis/ New York Chine/ Shanghai France/ Paris QCA Angleterre/ Central London 8% 6% 4% 2% 0% Taux de rendement bureaux prime Sources : Bloomberg, Banque de France et DTZ Research www.dtz.com 3 Investment Market Update France T1 2012 La problématique du financement et du refinancement de la dette immobilière sera un enjeu majeur en 2012. Graphique 8 Taux de change 1,5 $ £ 1,3 $ £ Pour leur plus grande majorité, les investisseurs doivent donc faire face à de multiples difficultés : le risque locatif lié au retournement conjoncturel (baisse de 20% anticipée pour 2012 des prises à bail sur le marché des bureaux en Ile-de-France), le resserrement du crédit et de son renchérissement. 150,0 ¥ 1,0 $ £ 130,0 ¥ 0,83 £ 0,8 $ £ 110,0 ¥ EUR/GBP 2015 (p) 90,0 ¥ 2014 (p) 2013 (p) 2011 2010 2009 2008 EUR/USD T1 2012 103,92 ¥ 0,5 $ £ EUR/JPY Sources : DTZ Research d’après BCE et Oxford Economics Graphique 9 Debt Funding Gap par pays 2012-2014 Reste de l'Europe 14 Allemagne 38 10 Espagne Base France Italie 10 Irelande 12 5 23 27 12 US$bn 34 Angleterre L’arrivée des compagnies d’assurances sur le marché du financement immobilier se précise ; elles apporteront une bouffée d’oxygène à un marché de la dette asphyxié. L’autre possibilité qui s’offre aux acteurs de l’immobilier pour financer ou refinancer leur dette immobilière est de passer par des emprunts obligataires, des augmentations de capital ou des émissions obligataires. Depuis le début de l’année 2012, près de 5,5 milliards d’euros sont en cours de collecte (tableau 1). Pour autant, ce mode de financement est toutefois réservé à quelques très grands investisseurs. 170,0 ¥ 1,31 $ 2007 La problématique du refinancement de la dette immobilière sera également au cœur des enjeux de l’année 2012, de nombreux prêts immobiliers contractés au pic du marché en 2007 arrivant à échéance en 2012. Dans ce contexte, DTZ Research évalue pour la période 2012-2014 les besoins de refinancement de base en France à environ 9 milliards d’euros auquel il convient d’ajouter près de 15 milliards si l’on prend en considération un ratio core tier one de 9% selon le dernier scenario mis en place par l’EBA dans le cadre de la mise en œuvre des règles de Bâle III (graphique 9). Par conséquent, l’écart entre les besoins de financement et de refinancement et les fonds disponibles devrait mécaniquement s’accroître en 2012 et créer des situations propices à des ventes en « distress ». Cours de l’euro par rapport au dollar, à la livre sterling (axe de gauche) et au yen (axe de droite) 2006 Depuis 2007, l’euro s’est déprécié par rapport à la monnaie nippone en raison de l’afflux d'investisseurs en quête de sécurité. A l’inverse, la FED a opté depuis 2010 pour une politique du dollar faible conduisant l’euro à s’apprécier. Pour sa part, la livre sterling est restée assez stable vis-à-vis de l’euro (graphique 8). 5 19 6 Nouvelles exigences en matière de fonds propres (9%) Source : DTZ Research Tableau 1 Les stratégies de refinancement des acteurs de l’immobilier depuis le début de l’année 2012 Acteur Nature du mouvement Montant en MEUR CREDIT FONCIER Emprunt obligataire 2 000 Augmentation de capital 125 - GECINA Emission obligataire 650 7 ans/ 4,75% MERCIALYS Emission obligataire 650 7 ans/ 4,125% RFF Emissions obligataires 650 50 ans/ 4,83% 700 50 ans/ 4,125% UNIBAILRODAMCO Emprunt obligataire 750 7 ans/ 3,06% FONCIERE DES MURS Maturité/ taux 3,5 ans/ 2,25% Source : DTZ Research d’après presse www.dtz.com 4 Investment Market Update France T1 2012 Graphique 10 25 20 15 10 5 T1 T2 T3 2012 2011 2010 2009 0 2008 Après un dernier trimestre 2011 record avec 8 milliards d’euros investis pour profiter des avantages fiscaux liés à l’article 210-E du CGI avant son expiration, le marché revient à un niveau davantage dans la norme de 2010 et 2011 (graphique 10). Milliards d'€ 30 2007 Près de 2,1 milliards d’euros ont été investis en immobilier d’entreprise banalisé (bureaux, entrepôts, er locaux d’activité et commerces) au 1 trimestre 2012, soit un volume en ligne avec celui atteint en 2011. Montant des investissements en France 2006 er Avec un volume de près de 2,1 milliards d’euros au 1 trimestre 2012, le marché tertiaire est sauvé par le dynamisme des régions. 2005 Le marché en France T4 Sources : Immostat / DTZ Research Les investissements en régions, orientés à la baisse depuis 2009, ont connu une belle percée pour er représenter 30% des engagements au 1 trimestre 2012 contre 24% en 2011. Le dynamisme des régions aura permis de sauvé la croissance du marché de l’investissement ce trimestre. er Au 1 trimestre 2012, les acquisitions de portefeuilles nationaux ont représenté environ 35,5 millions, soit 2% des sommes investies. Investissement en France par tranche de montant 100% Millions d'€ 40 80% 30 60% 20 40% 2011 De 10 à 20 millions De 50 à 100 millions Plus de 200 millions T1 2012 Moins de 10 millions De 20 à 50 millions De 100 à 200 millions Taille moyenne des transactions 2010 0 2009 0% 2008 10 2007 20% 2006 L’Ile-de-France demeure le marché privilégié des investisseurs avec près de 70% des engagements au er 1 trimestre 2012 (graphique 12), une proportion en accord avec les performances observées au cours des 10 dernières années. Graphique 11 2005 Avec 5 opérations, le segment des transactions d’un montant compris entre 100 et 200 millions a représenté près de 706 millions d’euros. Cependant, en l’absence de transaction supérieure à 200 millions d’euros, la taille moyenne des investissements a connu un net fléchissement pour se positionner à près de 12 millions er d’euros au 1 trimestre 2012, à comparer à 19 millions d’euros en moyenne sur la période 2008-2011 (graphique 11). Source : DTZ Research Graphique 12 Répartition des investissements en France par localisation au T1 2012 (en valeurs) Portefeuilles nationaux 2% Province 30% Ile-de-France 68% Source : DTZ Research www.dtz.com 5 Investment Market Update France T1 2012 2011 T1 2012 France Allemagne Pays-Bas Fonds paneuropéens Moyen-Orient 2010 2009 2008 2007 0% Etats-Unis Royaume-Uni Espagne Autres pays européens Autres Source : DTZ Research Graphique 14 Investissement net en France par nationalité d’acquéreur au T1 2012 Millions d'€ Investissement net positif Investissement net négatif 42 48 11 9 -25 -158 Acquisitions Fonds paneuropéens Pays-Bas Autres pays européens Etats-Unis -186 Moyen-Orient 300 200 100 0 -100 -200 -300 -400 Espagne Selon la nationalité des investisseurs, les stratégies de diversification des classes d’actif divergent. Ainsi, les investisseurs néerlandais, anglais, allemands et luxembourgeois ont préféré les actifs de bureaux alors que les belges ont opté pour le commerce. A l’inverse, les français, les fonds paneuropéens et les américains ont eu une stratégie davantage diversifiée entre les actifs de bureaux, de commerces et les entrepôts/locaux d’activité ce trimestre (graphique 15). 50% Royaume-Uni Les investisseurs allemands continuent de céder leurs er actifs les plus emblématiques ; ainsi, au 1 trimestre, DEKA a cédé pour 165 millions d’euros AXE France, un immeuble de 22 000 m² situé à Paris Rive Gauche. En face de cette cession, peu d’opérations d’acquisitions ont été enregistrées, révélant ainsi une position de désinvestissement (graphique 14). 100% Allemagne er Au 1 trimestre 2012, les investisseurs français dominent (80%) suivis par les néerlandais (9%), les fonds paneuropéens (3%) et les anglais (1%). Les Etats-Unis sont quasiment absents, représentant moins de 1% des engagements de même que ceux du Moyen-Orient (graphique 13). Investissement en France par nationalité d’acquéreur 2006 Le marché de l’investissement français reste largement dominé par les acteurs domestiques, avec près d’1,7 milliard d’euros engagés ce trimestre. Graphique 13 Autres Les investisseurs français dominent très largement. Les investisseurs internationaux, notamment ceux domiciliés hors zone euro, sont en retrait ce trimestre. Ventes Source : DTZ Research Graphique 15 Montant des investissements par type d’actif selon la nationalité des principaux acquéreurs auT1 2012 France Pays-Bas Fonds paneuropéens 12% Angleterre Allemagne Etats-Unis Angleterre Luxembourg Belgique Bureaux Commerces 84% 100% 88% 100% 100% 82% 100% 100% 100% 16% 9% 18% Entrepôts et Locaux d'activité Source : DTZ Research www.dtz.com 6 Investment Market Update France T1 2012 T1 2012 2011 Investissement net en France par type d’acquéreur au T1 2012 Milliards d'€ 0,5 45 300 488 Institutions Investissement net positif Investissement net négatif Autres fonds d'investissement 1,0 225 0,0 -0,5 -268 -485 -192 -114 Acquisitions Autres foncières Investisseurs privés OPCI / SCPI / OEGF -1,0 er Avec 306 millions d’investissement, soit 15% des engagements, le commerce n’a pas réussi à franchir la er barre des 400 millions d’investissements du 1 trimestre 2011. Cette moindre performance résulte essentiellement d’un manque d’opportunités (graphique 18). 2010 Graphique 17 Forte activité sur les actifs tertiaires : le bureau demeure le grand vainqueur, le commerce se tasse. Les bureaux demeurent largement majoritaires au 1 trimestre 2012 avec 78% des engagements, représentant plus d’1,6 milliard investis, soit une croissance de 9% par rapport à la même période en 2011. Ces acquisitions se sont majoritairement concentrées en Ile-de-France. SIIC OPCI / SCPI / OEGF Soc. d'Invstt immobilier Source : DTZ Research Soc. d'Invstt immobilier Si la recherche d’actifs prime et sécurisés reste le cœur de la stratégie des investisseurs, le marché de la VEFA, avec près de 475 millions d’euros enregistrés ce trimestre, enregistre une performance satisfaisante. Institutions Autres foncières Autres fonds d'investissement Investisseurs privés Autres Si les OPCI et SCPI sont en retrait en ce début d’année, l’actualité semble davantage se situer au niveau des changements dans l’optimisation des véhicules utilisés. Ainsi, suite à la transformation d’une SCPI en OPCI par AMUNDI IMMOBILIER, il n’est pas exclu que d’autres acteurs suivent la même tendance. En effet, l’OPCI permet une plus grande liquidité afin d’assurer une meilleure défense des porteurs de parts. 2009 er Les assureurs ont été largement net acheteurs au 1 trimestre 2012 avec près 490 millions d’euros de solde d’investissement net positif (graphique 17). 3 des 5 opérations d’un montant supérieur à 100 millions d’euros sont à mettre à leur actif. 2008 100% 80% 60% 40% 20% 0% 2007 Au 1 trimestre 2012, les fonds d’investissement (591 millions d’euros), les institutions, essentiellement les assureurs (580 milliards d’euros) et les foncières cotées (241 millions d’euros) ont été les acteurs les plus actifs sur le marché (graphique 16). Investissement en France par type d’acquéreur SIIC er Graphique 16 2006 Les assureurs ont été les acteurs les plus dynamiques en termes d’investissement net. Ventes Source : DTZ Research Graphique 18 Montant des investissements par type d’actif 100% 80% 60% 40% 20% Bureaux Commerces Entrepôts T1 2012 2011 2010 2009 2008 2007 2006 0% 2005 Les entrepôts et les locaux d’activité ont poursuivi sur la lancée observée en 2011, avec une hausse de 6% er par rapport au 1 trimestre 2011, soit près de 150 millions d’euros engagés. Locaux d'activités Source : DTZ Research www.dtz.com 7 Investment Market Update France T1 2012 er Au 1 trimestre 2012, les entrepôts et les locaux d’activité ont enregistré la plus forte chute avec des baisses respectives de 30% et 82%. Sur l’ensemble du er 1 trimestre 2012, les entrepôts et les locaux d’activité n’ont ainsi totalisé que 28 millions d’investissement, soit seulement 2% des investissements totaux en Ile-deFrance, contre 62 millions (4%) il y a un an (graphique 21). 10 5 T1 T2 T3 2012 2011 2010 2009 2008 2007 0 T4 Sources : Immostat / DTZ Research Graphique 20 Investissement en Ile-de-France par tranche de montant 60% 30 40% 20 20% 10 0% 0 Moins de 10 millions De 20 à 50 millions De 100 à 200 millions Taille moyenne des transactions De 10 à 20 millions De 50 à 100 millions Plus de 200 millions T1 2012 40 2011 80% 2010 Millions d'€ 50 2009 100% 2008 Le commerce est en recul d’une année sur l’autre (er 27% pour totaliser 188 millions d’euros au 1 trimestre 2012), et ce malgré plusieurs transactions d’envergure. La principale transaction est l’acquisition par PATRIMOINE ET COMMERCE pour près de 35 millions d’euros du centre commercial situé à La Ville du Bois (Essonne). 15 2007 Le marché francilien reste exclusivement focalisé sur er les actifs tertiaires au 1 trimestre 2012 (90% des investissements en Ile-de-France), qui résistent assez bien en un an (-5,5 %). 20 2006 Le segment des transactions d’un montant supérieur à 100 millions a représenté près de 706 millions d’euros, soit plus de la moitié du volume investi en Ile-de-France au cours du trimestre. Aucune transaction supérieure à 200 millions d’euros n’a été enregistrée durant cette période. Ainsi, la taille d’une transaction moyenne a er fléchi lors du 1 trimestre 2012, pour se positionner à 21 millions d’euros, contre 28 millions d’euros en moyenne sur la période 2008-2011 (graphique 20). Milliards d'€ 25 2006 er Avec plus de 1,4 milliard d’euros engagés au 1 trimestre 2012, le marché de l’investissement francilien a réalisé une performance en baisse de près de 10% er par rapport au 1 trimestre 2011. Toutefois, cette performance demeure dans la moyenne de la période 2008-2011 (graphique 19). Investissement en Ile-de-France 2005 Le marché de l’investissement en Ile-de-France démarre l’année sur un volume moyen de 1,4 milliard d’euros. Graphique 19 2005 Le marché en Ile-de-France Sources : Immostat / DTZ Research Graphique 21 Investissement en Ile-de-France par type d’actif au T1 2012 (en valeurs) Entrepôts 2% Commerces 8% Avec 6 transactions en Ile-de-France, le marché de la er VEFA a enregistré 266 millions d’investissement au 1 trimestre 2012. Les acquisitions d’immeubles en blanc er se sont poursuivies au 1 trimestre avec 2 transactions pour un montant total de près de 200 millions d’euros, ère sur des immeubles à construire en 1 Couronne et dans le Croissant Ouest. Bureaux 90% Sources : Immostat / DTZ Research www.dtz.com 8 Investment Market Update France T1 2012 Graphique 22 Concentration des investissements sur les actifs tertiaires en Ile-de-France ; la Défense et Paris QCA délaissés. Investissement en Ile-de-France par localisation 80% 60% 40% 20% Paris 1ère Couronne La Défense 2ème Couronne T1 2012 2011 2010 2009 0% 2008 La préférence géographique des investisseurs s’est cependant élargie à des actifs neufs ou en développement situés, notamment, dans le Croissant Ouest et en Première et Deuxième Couronne, sur des volumes significatifs, pour un montant total supérieur à er 266 millions d’euros au 1 trimestre 2012. 100% 2007 La recherche d’actifs tertiaires de première qualité a conduit les investisseurs à concentrer plus de la moitié de leurs acquisitions sur le marché parisien (graphique 22). Si peu d’activité a été enregistrée sur Paris QCA (seulement 6% des investissements), Paris Sud a profité de la vente de 2 immeubles de bureaux (« Axe Seine » et le siège de Michelin) et de quelques opérations d’un montant compris entre 20 et 50 millions d’euros. Croissant Ouest Portefeuilles Sources : Immostat / DTZ Research Graphique 23 2016 (p) 2015 (p) 2014 (p) 2013 (p) T1 2012 2011 2010 Paris QCA Paris 12ème et 13ème arrondissements La Défense Croissant Ouest 1ère Couronne 2ème Couronne er Concentrant environ 12% du marché au 1 trimestre 2012, la Deuxième Couronne a été marquée par l’acquisition d’un immeuble de 10 000 m² à SaintQuentin-en-Yvelines par CORUM AM pour environ 40 millions d’euros. 2009 En Première Couronne, près de 120 millions d’euros ont été investis au cours des trois derniers mois, grâce à trois opérations comprises entre 20 et 80 millions d’euros (WERELDHAVE, PRIMONIAL REIM, SCPI ELYSEES PIERRE). 2008 Le marché du Croissant Ouest (28% du marché au 1 trimestre) a été animé par plusieurs transactions supérieures à 100 millions d’euros, dont l’acquisition pour 125 millions d’euros par WERELDHAVE de « Zenora », un immeuble de 22 100 m² de bureaux. 9% 8% 7% 6% 5% 4% 3% 2007 er Taux de rendement prime bureaux en Ile-de-France 2006 er La Défense a été délaissée au 1 trimestre 2012. En effet, aucune transaction n’a été réalisée sur ce secteur au cours des trois derniers mois. Source : DTZ Research L’inflexion des taux de rendement prime bureaux, entamée il y a maintenant près de deux ans, a pris fin en Ile-de-France fin 2011. Les taux se sont stabilisés et devraient se maintenir à ce niveau en 2012. A l’horizon 2014, les taux devraient remonter légèrement, autour de 5,00% à Paris QCA, de 5,40% à La Défense et de 5,65% dans le Croissant Ouest (graphique 23). Les investisseurs trouveront du rendement dans les opérations réalisées en Première et Deuxième Couronne, notamment sur des VEFA en blanc. www.dtz.com 9 Investment Market Update France T1 2012 Le marché en régions Graphique 24 Sur la lancée du dernier trimestre de 2011, le marché er de l’investissement en régions a connu un bon 1 trimestre 2012. Comme en Ile-de-France, la taille moyenne des transactions fléchit. Investissement en régions 3 2 1 T3 2012 2011 2010 2009 2008 T2 T4 Source : DTZ Research Graphique 25 Répartition des investissements en régions par type d’actif au T1 2012 (en valeurs) Locaux d'activités 3% Entrepôts 11% Bureaux 47% Commerces 39% Source : DTZ Research Graphique 26 Marché investissement en régions par tranche de montant et taille moyenne des transactions 100% Millions d'€ 40 80% 30 60% 20 40% Moins de 10 millions De 20 à 50 millions De 100 à 200 millions Taille moyenne T1 2012 2011 0 2010 0% 2009 10 2005 20% 2008 ème Le marché en Rhône-Alpes arrive en 2 position avec près de 112 millions d’euros investis, majoritairement er dans le bureau (64%), au 1 trimestre 2012. L’une des opérations les plus importantes de ce trimestre sur ce marché aura été l’acquisition en sale & lease back, par ème 6 SENS IMMOBILIER, de l’immeuble « Citroën » 31 500 m² de bureaux- pour un montant estimé à 45 millions d’euros. 2007 T1 ère La région PACA arrive en 1 position avec près de 130 millions d’euros d’investissement, essentiellement sur des actifs de bureaux (65%) et de commerces (29%). L’une des opérations les plus importantes du trimestre sur ce marché aura été l’acquisition, par AG2R, du « Balthazar » - 10 500 m² de bureaux - pour 45 millions d’euros. 2006 0 2007 Le nombre de transactions a quasiment doublé entre le er 1 trimestre 2011 (56 transactions pour 496 millions er d’euros) et le 1 trimestre 2012 (104 transactions pour 618 millions d’euros). Si, depuis 2008, la taille moyenne des transactions connaissait une croissance régulière, passant de près de 9 à plus de 10 millions d’euros en er 2011, le 1 trimestre 2012, en raison d’un nombre important de transactions inférieures à 10 millions, a vu la taille moyenne des transactions se positionner sous la barre des 6 millions d’euros (graphique 26). 4 2006 Les bureaux et les commerces concentrent toujours l’essentiel des investissements, avec respectivement 47% et 39% du montant investi (graphique 25). 5 2005 er Avec près de 620 millions d’euros investis au 1 trimestre 2012, le marché de l’investissement en régions affiche une croissance de 25% par rapport à la même période en 2011. Le marché revient donc à un niveau moyen après deux trimestres record avec 1 et 1,5 milliard d’euros engagés (graphique 24). Milliards d'€ 6 De 10 à 20 millions De 50 à 100 millions Plus de 200 millions Source : DTZ Research www.dtz.com 10 Investment Market Update France T1 2012 Graphique 27 Les marchés des régions Languedoc-Roussillon et Lorraine enregistrent de bonnes performances – respectivement 67 et 65 millions d’euros –, notamment grâce à des transactions enregistrées sur des actifs commerciaux. Parmi les principales opérations, citons l’achat par M&G'S EUROPEAN PROPERTY FUND du centre commercial « La Cour des Capucins » à Thionville pour 32 millions d’euros (graphique 27). Classement des investissements en régions au T1 2012 PACA Rhône-Alpes Languedoc-Roussillon Lorraine Nord Pas-de-Calais Aquitaine Les taux de rendement prime semblent achever leur compression sur les marchés les plus établis. Midi-Pyrénées Normandie Pays de la Loire La compression des taux de rendement prime observée depuis mi-2009 sur les marchés les plus établis semble prendre fin. Le taux s’établit ainsi à 6,00% à Lyon ainsi qu’à Marseille et à 6,25% à Bordeaux. Sur d’autres marchés comme Toulon, Besançon ou Nîmes, les taux demeurent élevés (supérieurs à 8%), laissant encore de la marge pour une future compression des taux (graphique 28). Bretagne Centre Poitou-Charentes Champagne-Ardenne Alsace Bourgogne Franche Comté Picardie Limousin Auvergne Millions d'€ 0 40 80 120 Source : DTZ Research Graphique 28 Taux de rendement bureaux prime en régions au T1 2012 10% 9% 8% 7% 6% Amplitude du taux de rendement prime entre 2006 et 2012 Besançon Nîmes Toulon Nancy Rennes Reims Nice-Sophia Montpellier Dijon Toulouse Strasbourg (1) Bordeaux Lyon Marseille-Aix 5% T1 2012 (1) Immeuble urbain BBC au T1 2012 Source : DTZ www.dtz.com 11 Investment Market Update France T1 2012 Perspectives 2012 Pour l’heure, un ralentissement des volumes d’investissement est à envisager pour 2012. Le bilan très positif de l’année 2011, où près de 17 milliards d’euros ont été investis, a été porté par la fin de l’avantage fiscal lié à l’article 210-E du Code Général des Impôts (CGI) et le renforcement de l’immobilier comme valeur refuge dans un contexte de forte volatilité des bourses, de crise de la dette souveraine et de perspectives économiques dégradées. Par conséquent, 2012 ne devrait pas bénéficier du même engouement. L’hypothèse d’une baisse de la part des investisseurs non domiciliés en zone euro doit être envisagée pour le er 1 semestre 2012 dans la mesure où l’économie européenne représente un risque en termes de stabilité et une exposition accrue au risque de change. Le paysage français et européen du financement immobilier est en phase de recomposition sous l’effet des nouvelles normes (Bâle III, Solvency II, stress tests de l’EBA). Une nouvelle augmentation du coût du financement bancaire immobilier est donc à prévoir, alors que les ressources dédiées au financement immobilier sont réduites. Dans le même temps, les banques seront contraintes de céder des actifs immobiliers de qualité, alors que les conditions de marché ne sont pas optimales, pour se conformer au futur ratio « Tier One ». Les compagnies d’assurance devront également anticiper les conséquences de Solvency II. Ainsi, des opportunités d’investissement seront à saisir. En raison d’une pression accrue sur le besoin de liquidités des entreprises en 2012, l’amélioration des ratios financiers passera notamment par un délestage d’actifs prime des patrimoines immobiliers des groupes cotés, à l’image de la vente du siège social de ème MICHELIN à Paris 7 , ou par des opérations de sales & lease back. La poursuite de l’amélioration de la profitabilité des grands groupes pour 2012 est à anticiper dans la mesure où certains acteurs affichent leur volonté de se délester de certains actifs pour générer des liquidités, à l’image de la vente en sales & ème lease back de PSA pour le 2 trimestre. persistantes sur le fait que 3 fonds menacés de liquidation seraient obligés de vendre près de 3 er milliards d’euros d’actifs de première qualité d’ici le 1 semestre 2012. Ces trois fonds totalisaient plus de 16 milliards d’actifs sous gestion en mai 2010 au moment de leur gel. Des cessions ont commencé en France par le biais du fonds SEB IMMOINVEST (vente AXA/NORGES du « Prélude » à Boulogne-Billancourt, ème de « M7 » à Paris 13 et du « 28-32 rue Victor Hugo » ème dans le 16 ), et sont en cours en Angleterre, en Belgique, en Italie, aux Pays-Bas mais aussi aux EtatsUnis. En France, le patrimoine immobilier de ces fonds (SEB IMMOINVEST, KAN AM GRUNDINVEST, CS EUROREAL, UBS) représente environ 1,8 milliard d’euros. Tableau 2 Fonds allemands actuellement fermés pouvant rouvrir en 2012 Taille du portefeuille immobilier (en MEUR) Date limite de réouverture >7 000 Mai 2012 KAN AM GRUNDINVEST >6 000 et <7 000 Juin 2012 CS EUROREAL >6000 et <7000 Mai 2012 >1 000 Octobre 2012 Fonds SEB IMMOINVEST UBS Répartition par zones géographiques (en %) Allemagne 42 % Reste de l’Europe 58 % Europe 76 % Canada 12% Etats-Unis 10 % Autres 2 % Allemagne 25 % Reste de l’Europe 57 % Allemagne 25 % Reste de l’Europe 68 % Etats-Unis 7 % Source : DTZ Research d’après Freshfields Bruckhaus Deringer D’autre part, la liquidation éventuelle de 7 fonds ouverts allemands, totalisant 21,2 milliards d’euros d’actifs en patrimoine, devrait entraîner une mise sur le marché d’actifs de qualité si ces fonds confirment ces ventes forcées (tableau 2). Pour l’heure, des rumeurs se font www.dtz.com 12 Investment Market Update France T1 2012 Milliards d'€ 30 Forecast 25 20 15 10 5 2012 2011 2010 2009 2008 2007 2006 2005 2004 2003 2002 2001 0 2000 Hypothèse intermédiaire (probabilité de réalisation supérieure à 50%). La crise de l’euro et de la dette aura pour effet une réduction du marché de l’investissement immobilier en Europe mais la France bénéficiera de son statut de valeur refuge. Dans cette disposition, le marché pourrait atteindre entre 12 et 14 milliards d’euros. Forecast du volume des investissements en France 1999 Hypothèse haute (probabilité de réalisation supérieure à 30%). Le marché réalise une performance supérieure à celle de 2011. Ce scenario se réalisera si les investisseurs délaissent massivement les autres pays d’Europe pour se concentrer sur des valeurs sûres (France et Allemagne). Dans ce cas, l’afflux de liquidités viendrait dynamiser le marché qui pourrait avoisiner les 15 milliards d’euros d’investissement ; Graphique 29 1998 Dans ce contexte, trois scénarii d’évolution du marché pour 2012 peuvent être identifiés: Source : DTZ Research Hypothèse basse (probabilité de réalisation inférieure à 20%). Dans ce scenario, le marché réaliserait une performance identique à celle de 2009 en raison d’une aggravation de la crise systémique en Europe (éclatement de la zone euro, disparition de la monnaie unique). Dans cette situation, les engagements ne dépasseraient pas les 10 milliards d’euros ; Pour l’heure, le scenario retenu pour 2012 (hypothèse intermédiaire) pour le marché français de l’investissement est celui d’un volume à mi-chemin entre les performances enregistrées en 2011 et celles de 2009, soit un marché supérieur à 12 milliards d’euros (graphique 29). www.dtz.com 13 Investment Market Update France T1 2012 Transactions significatives Tableau 3 er Principales transactions du 1 trimestre 2012 Type d’actif Immeuble / Adresse Ville Vendeur Acquéreur Prix (mn €) DEKA IMMOBILIEN Confidentiel 176 En Ile-de-France Paris 13 ème Bureaux Axe France Bureaux Neuilly Victor Hugo Neuilly-sur-Seine FONCIERE MASSENA ING REAL ESTATE Supérieur à 100 (e) Bureaux Zenora Issy-lesMoulineaux WERELDHAVE BNP PARIBAS IMMOBILIER 125 Bureaux Avenue de BRETEUIL MICHELIN COVEA 110 Paris 7 ème En régions ème Bureaux Rue de l’Université Lyon CITROEN 6 SENS IMMOBILIER 45 (e) Bureaux Balthazar Marseille CAISSE D'EPARGNE PROVENCE ALPES CORSE AG2R 45 Portefeuilles Commerces - Portefeuille Confidentiel UFFI REAL ESTATE ASSET MANAGEMENT (UFFI REAM) 20 (e) Montant estimé Source : DTZ Research www.dtz.com 14 Investment Market Update France T1 2012 Définitions Actif core Actif bénéficiant d'une localisation géographique attrayante et assurant des rendements locatifs sûrs en raison de la qualité des locataires, de la durée des baux, du faible taux de vacance et de peu de rotations. Euribor Euro Interbank Offered Rate - Taux du marché monétaire européen. Il est égal à la moyenne des taux offerts sur le marché bancaire européen pour une échéance déterminée. Il correspond à la cotation fournie quotidiennement par un échantillon de 57 établissements bancaires européens. OAT 10 ans Obligations Assimilables du Trésor - Fonds constituant le support de l'endettement à long terme de l'Etat dont la maturité est de 10 ans. Opération en blanc Projet de construction commencé avant d’avoir trouvé des acquéreurs où des locataires pour un actif immobilier. Taux de rendement prime Ratio entre les loyers hors charges et le prix d'acquisition AEM de l'actif. Rentabilité la plus basse observée au cours d'une période donnée, après élimination des valeurs aberrantes (occurrences inférieures à deux). Taux EONIA (Euro OverNight Index Average) Taux de rémunération des dépôts interbancaires au jour le jour du marché monétaire européen TESE Taux Effectifs au Sens Etroit VEFA Vente en Etat Futur d’Achèvement. www.dtz.com 15 Investment Market Update France T1 2012 Contacts DTZ France Gérard Margiocchi Président de DTZ France +33(0)1 47 48 77 32 [email protected] Investissement Matthieu Garreaud Directeur département Investissement +33(0)1 49 64 47 50 [email protected] Asset Management François Brisset Directeur Général +33(0)1 49 64 49 13 [email protected] Patrice Genre Directeur Général +33(0)1 49 64 49 80 [email protected] Conseil Jean-Philippe Carmarans Président Directeur Général DTZ Eurexi +33(0)1 47 48 77 24 [email protected] Philippe Méjean Directeur Général DTZ Consulting +33(0)1 49 64 49 21 [email protected] Claudia Mansard Directrice DTZ CODes +33(0)1 49 64 46 43 [email protected] Isabelle Caron Directrice Property Management + 33 1 49 64 48 57 [email protected] DTZ Entreprises Thierry Laborderie Directeur du pôle Utilisateurs et de DTZ Entreprises +33(0)1 49 64 64 45 [email protected] Philippe Méjean Directeur Général DTZ Consulting +33(0)1 49 64 49 21 [email protected] Transaction Laurence Escleine-Dumas Directrice Générale Déléguée +33(0)1 49 64 49 04 [email protected] Il ne saurait être initié de transaction, basée sur le présent document, sans l’appui d’un avis professionnel spécifique et de qualité. Bien que les données aient été vérifiées de façon rigoureuse, la responsabilité de DTZ ne saurait être engagée en aucune manière en cas d’erreur ou inexactitude figurant dans le présent document. Toute référence, reproduction ou diffusion, totale ou partielle, du présent document et des informations qui y figurent, est interdite sans accord préalable exprès de DTZ. En tout état de cause, toute référence, reproduction ou diffusion devra en mentionner la source www.dtz.com 16