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la lettre de l'ADEFIM A ss tallurgie de la Mé s e i r t s u d n I o c i a ti o n de D s Eveloppement des Formations de ADEFIM Haute-Savoie - novembre 2000 - numéro 10 Pour Info L’équipe ADEFIM au grand jour L’ ADEFIM 74 vient de renforcer son équipe avec l’arrivée de Pascale MONSARRAT, qui est chargée du traitement administratif des stages des entreprises de plus de 10 salariés au titre du Plan de Formation et du Capital Temps de formation. Nous profitons de l’occasion pour vous présenter à nouveau l’ensemble de l’équipe ADEFIM 74. ■ De gauche à droite en partant du rang du haut : Jeanine VASER, Anne GODIN, Marie-Noëlle PERETTI, Soline HERPEUX, Pascale MONSARRAT, Gilles RODE, Annie PARADIS. Interview La sérénité en plus Christian BOUCLIER Gérant de BOUCLIER MÉCANIQUE GÉNÉRALE C ette petite entreprise ne s’endort pas sur ses lauriers : en deux ans, chacun des quatre salariés a suivi une formation dans son domaine. L’ADEFIM s’est chargée de trouver des financements adaptés et s’est occupé du traitement des dossiers. Christian BOUCLIER a apprécié : “Nous avons démarré les formations en 1998. J’avais lu le témoignage d’un chef d’entreprise dans la Lettre de l’ADEFIM et trouvé ça intéressant. Nous avons discuté de nos projets avec Jeanine VASER à l’ADEFIM 74. Son appui, sa connaissance des réseaux et la prise en charge partielle de nos actions de formation nous a permis de démarrer tout de suite et sur de bonnes bases.” Comment se sont déroulées ces formations ? “La première action a été mise en place en 1998 pour deux personnes à former sur une nouvelle machine. L’année suivante, j’ai démarré une formation en anglais puis en 2000, deux personnes ont suivi une formation en CFAO.” Au total, un budget de 26 000 F sur deux ans, dont seulement 9 500 ont été à la charge de l’entreprise : “les choses ont été simples, rapides, et l’ADEFIM a été jusqu’au bout notre unique interlocuteur.” ■ Créée en 1992, la société BOUCLIER MÉCANIQUE GÉNÉRALE est installée à Saint-Pierre-en-Faucigny (74) et emploie 4 salariés. Elle fabrique des pièces pour machines outils (neuves ou de réparation) en petites séries (fraisage sur commande numérique) ou en pièce unitaire. Sa clientèle est essentiellement locale. Sommaire page 1 L’équipe ADEFIM au grand jour La sérénité en plus page 2 Le contrat pour la mixité des emplois page 3 Formation continue : nouvelle mesure Capital Temps de Formation : changement des taux de prise en charge Contrats d’alternance et personnes handicapées page 4 Le contrat d’adaptation, pensez-y ! Entreprises de moins de 10 salariés : faites-nous part de vos projets de formation ! Adresses e-mail Dossier Le contrat pour la mixité des emplois Objectifs de la mesure L e contrat pour la mixité des emplois a pour objectif de favoriser la diversification des emplois occupés par les femmes et d’inciter à leur insertion professionnelle dans des qualifications, des métiers où elles sont peu représentées. L’employeur peut bénéficier d’une aide financière afin de faciliter l’embauche. ■ Les bénéficiaires Le contrat pour la mixité des emplois s’adresse désormais aux entreprises dont l’effectif est égal ou inférieur à 600 salariés (au lieu de 200 antérieurement). Le contrat concerne toutes les femmes salariées ou demandeurs d’emplois, sans condition d’âge ni de niveau, dont le contrat de travail est à durée indéterminée. ■ Les modalités du contrat Le contrat apporte une aide financière à l’employeur afin de faciliter l’embauche, la mutation, la promotion d’une femme dans l’entreprise. Le contrat est tripartite : il est signé par l’État, l’employeur et l’intéressée. ■ Les actions de formation Les actions conduites par l’entreprise peuvent prendre plusieurs formes et sont cumulables entre elles. Ce sont des actions de formation : ■ formation de qualification sanctionnée ou non par un diplôme, ■ formation à caractère technique pour accéder au poste de travail. Des actions en matière d’aménagements matériels : ■ aménagements ergonomiques de postes de travail, ■ aménagements de locaux. ■ Les modalités financières L’aide accordée à l’entreprise peut, pour chaque contrat aller jusqu’à : 50 % du coût pédagogique de la formation, ■ 50 % des autres coûts afférents à la promotion professionnelle des femmes (aménagements de postes ou locaux), ■ 30 % du coût des rémunérations pendant la période de formation. ■ Important : différentes actions peuvent figurer dans un même contrat. ■ Les obligations de l’employeur L’employeur est tenu de consulter le comité d’entreprise, ou à défaut les délégués du personnel sur le projet du contrat. Il doit affecter l’intéressée au poste prévu, à la date fixée dans le contrat : ■ à la suite de la formation suivie par l’intéressée ; ■ à la suite des travaux d’aménagements réalisés. Constitution du dossier de demande de contrat ■ La demande de contrat de mixité doit être effectuée par la Direction de l’entreprise. Le contrat doit comporter au maximum les points suivants : ■ identification de la situation actuelle de l’intéressée, identification du poste de travail visé. Descriptif des actions prévues pour permettre l’insertion professionnelle : ■ en matière de formation ; ■ en matière d’aménagements. ■ ■ Suivi et bilan Un bilan quantitatif et qualitatif de la mise en œuvre de cette mesure devra parvenir au service des droits des femmes (Mission pour l’égalité professionnelle) pour le 15 décembre de chaque année. ■ Les contrats État Régions Lorsque le contrat mixité entre dans les objectifs d’un contrat de plan État Région, la procédure d’instruction des dossiers relève d’une négociation du Préfet de Région avec le Conseil régional. Pour plus d’informations, vous pouvez vous adresser dans chaque département : à la Chargée de mission aux droits des femmes, placée auprès du Préfet, ou aux Directions Départementales du Travail, de l’Emploi et de la Formation Professionnelle. ■ Point sur… Formation continue : une nouvelle mesure Les salariés titulaires d’un contrat de travail à durée déterminée peuvent bénéficier d’une nouvelle mesure spécifique. e nouveau dispositif dans la Métallurgie, permet à tout salarié titulaire d’un CDD de droit commun de bénéficier, en dehors du temps de travail effectif : ■ d’une action de bilan de compétences, ■ d’une action de formation qualifiante, sanctionnée par un titre ou un diplôme de l’enseignement technologique ou par un certificat de qualification paritaire de la Métallurgie (CQPM), ■ d’une action de formation en faveur d’un salarié destiné à occuper un poste de travail d’un niveau ou d’un échelon de classification supérieur dans l’entreprise, C ■ de toutes actions de formation professionnelle continue concourant au développement de ses compétences. Sont pris en charge, dans la limite de 15 heures par mois d’exécution du CDD : ■ les coûts pédagogiques, ■ les frais de transports, d’hébergement, et de restauration exposés lors de la réalisation de ces actions (dans la limite définie par le Conseil d’administration de l’OPCAIM), ■ le coût du bilan de compétences dans la limite de 250 F/heure/hors TVA et dans la limite de 6 000 F/an/salarié/hors TVA. Capital Temps de Formation : changement des taux de prise en charge. e dispositif, mis en place notamment par l’accord du 8 novembre 1994 et opérationnel depuis septembre 1996, subit quelques modifications. Compte tenu d’un nombre important de dossiers et suite à la parution du décret du 26 avril 2000 modifiant le calcul des disponibilités excédentaires au titre de la section du Capital Temps de Formation, les partenaires sociaux C En bref sont amenés à modifier les conditions de prise en charge des dépenses de formation demandées par les entreprises dans le cadre de ce dispositif. Le bureau de l’OPCAIM a donc confirmé la proposition du groupe ad hoc de modifier les conditions de prise en charge. A compter du 1er août 2000, les barèmes de prise en charge des dépenses de formation sont de : 50 % (maximum) pour les frais pédagogiques, ■ 35 % (maximum) pour les frais de salaires et de charges (les charges sociales sont remboursées à l’entreprise sur la base réelle, dans la limite d’un plafond correspondant à 47 % du salaire brut), ■ les frais de transports, d’hébergements et de repas ne sont plus pris en charge. ■ ■ Contrats d’alternance et personnes handicapées A fin de développer l’accès des personnes handicapées aux contrats d’insertion en alternance et apprentissage, l’AGEFIPH* a décidé de majorer le montant des aides octroyées. Aides aux contrats de qualification des adultes handicapés Objectif : soutenir l’effort de qualification des personnes handicapées, inciter les entreprises à accueillir des adultes handicapés en qualification. Le contenu ■ pour l’employeur : une subvention forfaitaire de 20 000 F par période entière de six mois. ■ pour la personne handicapée : une subvention forfaitaire de 10 000 F pour les contrats d’au moins douze mois. Aides à la formation en alternance des jeunes handicapés Objectif : encourager les entreprises à poursuivre leurs efforts en faveur de la formation en alternance des jeunes handicapés pour leur permettre d’acquérir une qualification. Le contenu : ■ pour l’employeur : - contrat de qualification jeune, subvention de 10 000 F par période entière de six mois, - contrat d’orientation, subvention de 10 000 F en appui au contrat d’au moins de trois mois, - contrat d’adaptation, subvention de 10 000 F en appui à un contrat d’au moins six mois. ■ pour la personne handicapée : - contrat de qualification jeune et contrat d’adaptation, subvention de 10 000 F pour un contrat d’au moins douze mois. Les bénéficiaires : personnes handicapées bénéficiaires de la loi de 1987. Les modalités : les demandes doivent être présentées simultanément par l’employeur et le salarié sur un dossier de “demande de prime à l’insertion”. La pérennisation : en cas de pérennisation de l’emploi (CDI ou CDD d’au moins douze mois) le second contrat ouvre droit à la prime à l’insertion : 15 000 F pour l’employeur. ■ * fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées On en parle… Le contrat d’adaptation, pensez-y ! ssez méconnu des entreprises, il fait partie des contrats d’insertion par alternance, et pourtant l’essentiel de la formation a généralement lieu dans l’entreprise au poste de travail. A Il favorise l’embauche de jeunes, grâce à une formation complémentaire et permet à l’employeur d’obtenir une indemnisation des heures de formation interne et/ou externe. ■ Objectifs Favoriser l’embauche de jeunes grâce à une formation permettant l’adaptation à un poste de travail. Publics concernés Jeunes demandeurs d’emploi âgés de 16 à 25 ans sans expérience professionnelle pour le poste proposé. Nature et forme Contrat de travail en CDD (6 à 12 mois) ou CDI. Formation Formation interne à l’entreprise d’une durée minimum de 200 heures, possibilité de compléter par une formation externe (avec un organisme). Rémunération Au minimum 80 % du salaire conventionnel correspondant à l’emploi occupé (sans être inférieur au SMIC). Avantages pour l’employeur ■ Procédure Votre conseiller ADEFIM vous aide à monter le dossier et le transmet à la DDTEFP. Financement de la formation par l’ADEFIM 74 sur la base de 50 francs HT par heure (soit 10 000 Francs HT pour 200 heures). ■ Exclusion de l’effectif, sauf tarification AT (jusqu’au terme du CDD ou pendant 2 ans pour un CDI). Pour Info Entreprises de moins de 10 salariés : faites-nous part de vos projets de formation ! @ dresses e-mail A 74 s’est dotée depuis cette année des adresses électroniques suivantes que nous vous incitons à utiliser : DEFIM ■ ADEFIM 74 : [email protected] DEFIM 74 peut vous aider à financer vos stages de formation au moyen de plusieurs dispositifs qui vous sont offerts : dans le cadre de la formation continue moins de 10 (stages classiques), du Capital Temps de Formation (stages longs) ou encore du 0,10 % CDD (stages suivis par les salariés en CDD)… ■ ■ Gilles Rode : [email protected] ■ Annie Paradis : [email protected] ■ Anne Godin : [email protected] ■ Jeanine Vaser : [email protected] ■ Marie-Noëlle Peretti : [email protected] Contactez Jeanine Vaser au 04 50 33 00 61 ou [email protected] ■ Pascale Monsarrat : [email protected] ■ Soline Herpeux : [email protected] A Contact ADEFIM 74 Maison des Entreprises 27, rue Royale - BP 2320 74010 ANNECY cedex tél. : 04 50 33 00 60 - fax : 04 50 51 49 06 e-mail : [email protected] La Lettre de l’Adefim Haute-Savoie est tirée à 1 750 ex Directeur de la publication : Gilles RODE, Directeur Délégué ADEFIM Adefim 74 Maison des Entreprises 27, rue Royale - BP 2320 74010 ANNECY cedex tél. 04 50 33 00 60 fax 04 50 51 49 06 Conception et réalisation : Médianes 04 74 23 61 13