Le Mot du Protocole

Transcription

Le Mot du Protocole
Chers Amis, bonjour
Comme vous le savez tous, nous accueillons ce soir mon PAST GOUVERNEUR
Philippe JEAN qui nous fera une conférence après notre dîner sur les canulars
scientifiques.
Du coup eu égards à notre actualité foisonnante de vrai faux canulars entre la
phobie administrative du Député Laurent THEVENOUD, le MOI PRESIDENT de
François HOLLANDE, et le grand retour de Nicolas SARKHOZY, je me dis qu’il
manque un comique SACARSTIQUE dans cette actualité ……………..c’est
COLUCHE.
Je vais donc vous parler ce soir de COLUCHE.
BIOGRAPHIE :
Michel Colucci, dit Coluche, est comme vous le savez
un humoriste et comédien français, né le 28 octobre 1944 dans à PARIS et
mort le 19 juin 1986 à Opio (Alpes-Maritimes).
Ce n’est qu’en 1974, qu’il devient célèbre en parodiant un jeu télévisé : Le
Schmilblick.
Au Cinéma il occupe des rôles de second plan avant de camper des personnages
plus centraux puis de tenir le haut de l'affiche durant les années 1980,
essentiellement pour des comédies.
En 1984, il obtient un César du meilleur acteur pour son rôle dramatique dans Tchao
pantin.
Tour à tour provocateur ou agitateur par ses prises de position sociales, il se
présente à l'élection présidentielle de 1981avant de se retirer
Devenu très populaire et apprécié du public, il fonde en 1985 l'association Les
Restos du Cœur, relais d'aide aux plus pauvres, quelques mois avant de mourir dans
un accident de moto.
Mais qui était vraiment COLUCHE
Michel Colucci naît le 28 octobre 1944, dans le XIVe arrondissement de Paris d’une
mère, Simone Bouyer dite Monette, employée chez un fleuriste et d’un père,
Honorio Colucci, originaire de la région du Latium en ItalieN 1, qui vend des légumes
sur les marchés.
Son père meurt en 1947 à 31 ans d'une poliomyélite et son épouse doit élever seule
ses deux enfants.
Le travail scolaire de Michel COLUCCI ne le passionne pas et il fait rire ses
camarades de classe, en tenant tête à l’instituteur.
Son parcours scolaire s’arrête au Certificat d'études primaires qu'il rate
volontairement en juin 1958 : ayant fait une seule faute à la dictée le matin et ainsi
avoir selon lui fait ses preuves, il ne juge pas utile d’y retourner l’après-midi.
Quand il n’est pas à l’école, il traîne avec ses copains de la « bande Solo », du nom
de la cité : « la Solidarité
Il cumule les petits larcins et aura régulièrement affaire à la police.
Il s'essaie alors à de petits boulots, qu'il n'arrive pas à garder bien longtemps.
Ainsi, il est tour à tour télégraphiste, céramiste, garçon de café, livreur, apprentiphotographe, sous-préparateur en pharmacie, photostoppeur, aide-pompiste,
assistant de marchand de fruits et légumes ou encore fleuriste
Durant cette période, il s'intéresse à la musique.
Comme beaucoup de jeunes de sa génération, il est fan de rock n'roll, desBeatles,
de Johnny Hallyday, des Chaussettes Noires ou encore d’Elvis Presley.
Toutefois, il voue également une profonde admiration à Georges Brassens.
Le cabaret de la Vieille Grille à Paris
En 1964, il est incorporé dans le 60e régiment d'infanterie de Lons-le-Saunier où il
fait de la prison pour insubordination.
De retour à la vie civile, il travaille comme fleuriste avec sa mère, à la boutique
qu'elle vient d'ouvrir à Paris
Toutefois, il estime ce travail peu intéressant et le quitte brusquement, ce qui lui vaut
de se brouiller provisoirement avec sa mère
À la fin des années 1960, il décide de se lancer dans la musique.
Il se rapproche ensuite du monde des cabarets.
Il y fait la connaissance de Georges Moustaki, lequel l'héberge et le soutient
financièrement.
Il y rencontre également Romain Bouteille, qu'il va présenter toute sa vie comme son
modèle et c’est que démarre vraiment sa carrière d HUMORISTE
Ses débuts d'humoriste….
Avec Romain Bouteille, il est présent dès l'origine du Café de la Gare, inauguré
officiellement le 12 juin 1969.
Ce lieu symbole du café-théâtre réunit une bande de jeunes comédiens d'horizons
différents, dont beaucoup deviendront célèbres, tels que Patrick Dewaere, Henri
Guybet, Miou-Miou, Martin Lamotte…
Parmi les parrains du Café de la Gare on compte également Georges
Moustaki, Raymond Devos, Jean Ferrat, Jacques Brel, Leni Escudero, Pierre
Perret, Jean Yanne et l'équipe de la revue Hara-Kiri.
Plus tard, Gérard Lanvin, Renaud Séchan, Rufus, Diane Kurys,Coline
Serreau, Anémone, Gérard Depardieu, Thierry Lhermitte, Josiane Balasko ou
encore Gérard Jugnot rejoignent la nouvelle troupe ou viennent commettre une
collaboration ponctuelle.
Selon Romain Bouteille, ses problèmes d'alcool le rendent exécrable voire violent
.
Le succès
Son premier sketch, C'est l'histoire d'un mec, tourne en dérision la difficulté de
raconter une histoire drôle.
Ses sketches suivants lui valent rapidement un succès populaire qui ne se démentira
plus : « Il inventait pour les années 1970 une image de pauvre urbain, bonne pâte
mais à court d'idées, empêtré dans les mots, raciste faute de mieux, ballotté par la
publicité et les jeux radiophoniques »
Il revendique sa grossièreté : « Toujours grossier, jamais vulgaire »
IL S ESSAIERA AUSSI à La radio
OU son ton provocateur le fait renvoyer notamment de à RMC
Après sa période d'interdiction d'antenne sur l'ensemble des radios et TV françaises,
Coluche profite de la libéralisation de la bande FM.
Il participe au lancement de la station RFM fondée par le journaliste Patrick Meyer en
juin 1981.
La politique et ses déboires
]
Élection présidentielle
Article détaillé : Candidature de Coluche lors de l'élection présidentielle française de 1981.
Petite voiture promotionnelle durant sa campagne publicitaire.
Le 30 octobre 1980, Coluche organise une conférence de presse où il annonce son
intention de se présenter à l'élection présidentielle de1981, avec des slogans tels
que « Avant moi, la France était coupée en deux.
Maintenant elle sera pliée en quatre » ou encore « Coluche, le seul candidat qui n'a
pas de raison de mentir ».
Certains y voient une blague, pourtant un sondage le crédite de 16 % d'intentions de
vote et il est soutenu par des intellectuels tels que Pierre Bourdieu
Cette candidature inquiète les équipes de campagne des principaux candidats « de
tous bords » comme le déclare l'humoriste lui-même quelques années plus tard.
Parmi ceux-là, François Mitterrand y voit une menace potentielle ; il charge deux
responsables du Parti socialiste, Jean Glavany et Gérard Colé (voire Jacques Pilhan)
de dissuader Coluche de maintenir sa candidature.
À la suite des pressions et de l'assassinat de son régisseur René Gorlin, Coluche
annonce qu'il se retire, le 16 mars 1981.
Après l'élection de François Mitterrand, il animera régulièrement en soirée et pendant
trois mois, à partir d'octobre 1981, une émission de radio d'une heure : « L'humour
continue pendant les travaux », sur la station locale parisienne RFM créée et dirigée
par Patrick Meyer.
Sa Période noire
Son divorce est prononcé le 3 décembre 1981. Lors d'une édition spéciale, il pose en
photo pour le magazine satirique Hara-kiri avec une carabine 22 Long Rifle qu'il offre
ensuite à son meilleur ami, Patrick Dewaere.
Durant cette période d'errance, il vit en Guadeloupe où il s'adonne à sa passion :
fabriquer des chaussures. Il invite Elsa (Élisabeth Malvina Chalier, l'épouse de
Patrick Dewaere, à le rejoindre sur l'île.
Celle-ci quitte alors son mari pour rejoindre Coluche.
Le 16 juillet 1982, Patrick Dewaere, profondément meurtri après le départ de sa
compagne et de sa fille Lola, se suicide en se tirant une balle dans la tête avec la
carabine que Coluche lui a offerte. Coluche sombre de plus en plus dans la
dépression, l'alcool et la drogue .
Après le suicide de Patrick Dewaere, Miou-Miou refuse d'assumer le premier rôle
féminin du film de Bertrand Blier. Le climat doux-amer du film que Coluche tourne
finalement en compagnie d'Isabelle Huppert et de Thierry Lhermitte, laisse
transparaître un certain changement dans le style de jeu de Coluche, préfigurant le
rôle dramatique de Tchao Pantin.
Son retour sur le devant de la scène
Tchao Pantin et les Enfoirés
En tant qu'acteur, la consécration vient avec le film Tchao Pantin (1983) de Claude
Berri dans lequel il joue le rôle dramatique d'un pompiste meurtri par un passé
personnel douloureux, confronté à l'alcool et à la drogue, pas si différent de la vie
que mène alors Coluche, lui-même.
Il obtient le César du meilleur acteur en 1984.
Au-delà de son métier d'humoriste, Coluche veut incarner un agitateur d’idées.
Durant les années 1980, il participe plusieurs fois à l'émission débat de Michel
Polac, Droit de réponse, dont l'une d'entre elles (celle du 18 juin 1983) lui sera
entièrement consacrée et durant laquelle il mime son propre suicide par arme à feu,
à la suite de l'accueil hostile qui lui est fait par certains invités de l'émission.
Après plusieurs années d'errance entre l'élection de Mitterrand (le 10 mai 1981) et
les premières années du septennat (au 15 septembre 1984), Coluche tente de
revenir à une certaine stabilité et revient habiter son domicile parisien, le 16
septembre 1984, dans sa maison rue Gazan.
Ayant été témoin des évènements populaires comme la marche des beurs et
« Convergence 84 », il participe le 15 octobre 1984 avec Harlem Désir, à la création
de SOS Racisme.
En mars 1985, il s'engage également durant quatre mois, contre la famine en
Éthiopie en interprétant avec d'autres artistes, la chanson SOS Éthiopie organisée
par l'association Chanteurs sans frontières avec des chanteurs français célèbres des
années 1980 (Daniel Balavoine, Jean-Jacques Goldman…).
Le 15 juin 1985, il participe et coanime avec Guy Bedos, le concert de SOS
Racisme de la place de la Concorde.
De plus, il organise un gigantesque canular, le 25 septembre 1985 relayé par les
médias français; le mariage de Coluche et de Thierry Le Luron, « pour le meilleur et
pour le rire », parodiant le très coûteux et médiatique mariage d'Yves Mourousi à
travers une vision revisitée et avant-gardiste du mariage homosexuel.
Comme beau-frère de René Metge, ayant retrouvé la santé et la forme il saisit
l'opportunité de s'engager sur le Paris-Dakar, en raison de sa passion pour les sports
mécaniques.
Quelques mois plus tard, il bat le record du monde à moto de vitesse du kilomètre
lancé sur piste, le 29 septembre 1985, atteignant 252,087 km/h sur le circuit
de Nardò, au guidon de la Yamaha 750 OW 31
Il prévoit alors de tenter à nouveau cette compétition pour améliorer son propre
record du monde mais son accident mortel de juin 1986 ne le lui permettra pas.
C’est à ce moment qu’un projet se dessine alors pour lui, celui des Restaurants du
cœur.
Le 26 septembre 1985, il conçoit et lance le projet des Restos du Cœur sur Europe
1 en déclarant : « J'ai une petite idée comme ça, si des fois y a des marques qui
m'entendent, je ferai un peu de pub tous les jours.
C’est donc à cette époque qu’il lance une cantine gratuite à Paris.
La première campagne se déroule du 14 décembre 1985 avec l'ouverture du premier
resto, jusqu'au 21 mars 1986, jour de la fermeture annuelle.
CELA FAIT BIENTOT 20 ANS.
Stèle commémorative près du lieu de l'accident.
Tombe de Coluche, cimetière de Montrouge.
Le 19 juin 1986, Coluche meurt d’un accident de moto à Opio dans les Alpes
maritimes.
Coluche est inhumé le mardi 24 juin 1986 à 10 h 30, au cimetière de Montrouge,, dans
le 14e arrondissement parisien près de la porte d'Orléans.
Travail humanitaire
]
Coluche crée l'association humanitaire des Restos du Cœur en 1985
Célèbre comme humoriste, il est également connu comme le fondateur des Restos
du Cœur. I
ssu d'un milieu défavorisé (« Je ne suis pas un nouveau riche, je suis un ancien
pauvre »), il a pris conscience de grosses défaillances en France, pour l'entraide
envers les plus démunis; cette association étant conçue pour provisoirement pallier
les carences.
Cependant, l'histoire de la misère sociale de la France a rendu son initiative pérenne.
Il est également à l'origine d'une loi dite « Loi Coluche », votée en 1988. Cette loi
permet à un particulier ou à une entreprise qui souhaite faire un don à certains
organismes d’aide aux personnes en difficulté, de déduire, dans une certaine limite,
75 % de la somme donnée de ses impôts.
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