La fin du monde : un problème éternel
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La fin du monde : un problème éternel
Enseignant Date de diffusion 22/12/2012 Dossier 328 La fin du monde : un problème éternel Niveau avancé / B2 Thème : Croyance Objectifs communicatifs : 1. Résoudre des charades. 2. Comprendre les informations principales et certains détails du reportage. 3. Raconter la fin du monde. Objectifs linguistiques : 1. Voir, approfondir et employer le lexique relatif à la fin du monde. 2. Identifier et justifier l’emploi des modes et des temps. Éducation aux médias : 1. Décrypter les images. 2. Repérer la progression du reportage. Suggestions d’activités pour la classe Suggestion de mise en route/Activité 1 : L’activité 1 permet, grâce à des charades, de découvrir le thème du reportage ainsi que les mots de vocabulaire liés à la prédiction de la fin du monde par les Mayas présents dans le reportage. Former des binômes. Réalisez l’activité 1. Mettre en commun. Pistes de corrections / Corrigés : 1. Mon premier est un symbole de la religion chrétienne. Mon deuxième est un pronom remplaçant un complément de lieu. Mon troisième est composé de 365 jours. Mon quatrième est un adjectif démonstratif. Mon tout peut être foi ou superstition. croix - y - an - ce : croyance 2. Mon premier est un adjectif possessif. Mon second est un « oui » en allemand ou en néerlandais. Mon tout est une ancienne civilisation. ma - ya : maya 3. Mon premier est le lieu où les vaches aiment brouter. Il faut travailler mon second pour devenir un bon comédien. Mon tout peut être prophétique ou non. pré - diction : prédiction 4. Mon premier est la première lettre de l’alphabet. Mon deuxième contient de la confiture. Mon troisième est la 11e lettre. Mon quatrième nous permet de bien nous reposer. Mon cinquième est le contraire de beaucoup. Mon sixième est un adjectif démonstratif. Mon tout est une énorme catastrophe. a – pot – k – lit - peu - ce : apocalypse 5. Mon premier peut être d’orange ou de pomme. J’utilise mon deuxième pour parler de moi. Mon troisième ne dit pas la vérité. Mon quatrième est loin d’être le premier. Mon tout représente le moment où Dieu se prononcera sur le sort de chacun dans la religion chrétienne. jus - je - ment - dernier : jugement dernier Niveau avancé / B2 Auteur : AP Prévost-Wright, AF Bruxelles-Europe 1 Enseignant Suggestion pour l’activité 2 : L’activité 2 permet de sensibiliser les apprenants à la progression du reportage. Former des binômes. Diffuser le reportage sans le son en masquant les sous-titres. Réalisez l’activité 2. Mettre en commun. Pistes de corrections / Corrigés : Les images du début montrent un calendrier maya ainsi que des images représentant cette civilisation comme un temple (Chichen Itza peut-être). Nous savons que la civilisation maya s’est éteinte et dans l’actualité récente, le thème de la prédiction de la fin du monde le 21 décembre 2012 a été fortement médiatisé. Ensuite, ce sont des représentations picturales qui sont montrées mettant en scène l’apocalypse, le jugement dernier. De ce fait, il est possible de comprendre que c’est la vision religieuse de la fin du monde qui entre en scène avec également l’interview de Claire Clivaz et Thomas Römer. La fin de l’humanité est montrée peu après par des peintures médiévales et une gravure. Je crois par exemple reconnaître les quatre cavaliers de l’Apocalypse de Dürer. Le reportage s’attache ensuite aux films réalisés sur le sujet et l’on peut constater une évolution dans le traitement de la fin du monde : le film « 28 jours plus tard » et « je suis une légende » mettent en scène des hommes se retrouvant seuls au monde. Le film « le jour d’après » montre la révolte de la nature, pour finir avec « mélancholia » dans lequel les héros semblent attendre une explosion. Suggestion pour l’activité 3 : L’activité 3 permet aux apprenants de travailler la prise de notes et de repérer des informations précises dans le reportage. Lire les questions de l’activité 3. Diffuser le reportage en masquant les sous-titres. Réalisez l’activité 3. Faire comparer avec un(e) autre apprenant(e). Rediffuser le reportage dans les mêmes conditions. Faire à nouveau comparer puis corriger à l’oral. Pistes de corrections / Corrigés : 1. L’hypothèse de départ est que le 21 décembre 2012 serait le dernier jour de notre ère selon une croyance maya. 2. Parce que depuis la chute de l’Empire romain, c’est la 183 e prédiction de ce genre. L’être humain aime envisager sa fin. 3. Ils sont nés à un moment de pression politique, quand le judaïsme était opprimé par l’Empire grécoromain. Il y avait donc une envie de changement et un langage symbolique, poétique a été utilisé afin de transmettre cette envie. 4. La contradiction réside dans le fait que de nombreux peintres ont représenté la fin du monde mais il y aussi l’espoir d’un monde nouveau grâce à (un) Dieu qui sauverait les justes. 5. Au XXe siècle, la littérature et le cinéma imaginent des survivants dans des villes désertes. Ils ont le devoir de reconstruire et sauver ce qu’ils peuvent. Puis, les films se sont multipliés mettant en scène des apocalypses liées au réchauffement climatique et au nucléaire. 6. Selon Claire Clivaz, la vision de la fin du monde est influencée par la pénurie de réserves naturelles, ce qui est nouveau dans l’histoire des Hommes. Selon Thomas Römer, comme nous traversons une période de crise des valeurs, on ne croit plus aux grandes idéologies des religions, au capitalisme, au communisme. On ne sait plus trop quel sens donner au monde. 7. Ni les scientifiques, ni les spécialistes de la culture maya ne croient en la fin du monde pour le 21 décembre. On peut imaginer la fin d’un cycle et le début d’un autre, mais les cataclysmes et les météorites devraient rester dans le domaine de la fiction. Suggestion pour l’activité 4 : L’activité 4 permet aux apprenants de prendre conscience de l’usage des temps et des modes à travers des extraits du reportage. Les faire observer dans un premier temps, puis diffuser le reportage avec les sous-titres pour aider les apprenants à retrouver les phrases en contexte. Réalisez l’activité 4. Faire comparer avec un(e) autre apprenant(e). Corriger à l’oral. Niveau avancé / B2 Auteur : AP Prévost-Wright, AF Bruxelles-Europe 2 Enseignant Pistes de corrections / Corrigés : 1. le conditionnel : mode permettant d’imaginer une éventualité ou information non vérifiée. 2. le présent du subjonctif + le présent de l’indicatif : Ici on emploie le subjonctif car cette phrase exprime une alternative (soit que …soit que) ; le présent de l’indicatif a ici une valeur de vérité générale. 3. le présent de l’indicatif : valeur de généralité. 4. le présent de l’indicatif + le futur de l’indicatif : contraste entre le moment présent et futur. 5. Le plus-que-parfait de l’indicatif + l’imparfait de l’indicatif : le plus-que-parfait est utilisé pour exprimer l’antériorité ici ; avec la concordance des temps, le présent devient imparfait. 6. l’impératif : ce mode est utilisé ici pour inviter le spectateur à se rassurer. Suggestion pour l’activité 5 : L’activité 5 est une activité d’expression orale qui vise le réemploi des points linguistiques abordés précédemment. Laisser 5 à 10 minutes aux apprenants pour réunir quelques idées et préparer leur récit. Réalisez l’activité 5. Prendre des notes et proposer ensuite un retour linguistique après la discussion. Pistes de corrections / Corrigés : Le film « le jour d’après » met en scène la fin du monde à cause de la bombe nucléaire, ce qui serait tout à fait plausible. Plus jeune, j’étais persuadé qu’un pays déciderait de dévaster les autres pays par ce moyen, comme la ville d’Hiroshima l’avait été en 1945. Le film racontait qu’un climatologue avait prédit un autre âge de glace mais n’avait cependant pas prévu qu’il se produirait si vite. Un changement climatique survient qui génère des réactions en chaîne dans le monde entier. Voyant se dessiner une catastrophe à l’échelle mondiale, le climatologue décide d’intervenir pour faire évacuer la population des États-Unis. Etc. Niveau avancé / B2 Auteur : AP Prévost-Wright, AF Bruxelles-Europe 3