Forum 2016

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Forum 2016
Questions pour le débat avec le DIP
Thèmes et problématiques à propos de l'école inclusive
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Moyens: ils manquent; jusqu'à quelle hauteur? Lesquels? Une optimisation des forces actuelles est-elle encore
possible?

Innover, c'est facile: lancer de nouveaux projets n'est pas forcément très compliqué. Il est beaucoup plus ardu
d'étendre les expériences positives à toutes les écoles ou de multiplier les solutions prometteuses dans toutes
les situations qui pourraient en bénéficier. Comment le faire au mieux?

Initier une expérience au travers d'un projet est intéressant, mais il est difficile de maintenir le dynamisme des
dispositifs dans la durée. La SPG en veut pour exemple le REP: le réseau d'enseignement prioritaire a vécu des
conférences, un soutien actif à l'innovation, à la relance perpétuelle, tant qu'un directeur s'occupait de ce
dossier en particulier. Depuis que le département a pris l'option de ne pas maintenir un directeur en charge
spécifiquement du REP, le dynamisme du projet est retombé comme un soufflé! Comment relancer le processus
et le maintenir à long terme?

Articulation OMP et ordinaire: où est l'OMP dans les projets pilotes? Peu lisible. Quelle vision commune OMP et
DGEO sur les projets spécifiques à l'école inclusive? Les collaborations à l'interne des bâtiments ne semblent pas
être si simples et naturelles qu'on pourrait s'y attendre. Quels liens entretenus entre ordinaire et spécialisé
sur les projets de l'école inclusive (RCS, DIAMS, équipes pluridisciplinaires, etc.)? Comment les faire
évoluer? Les permanences: peu satisfaisantes, mais très demandées, parce qu'en dehors de ces
permanences l'enseignant dispose de peu d'aides concrètes pour les situations concernées, mais l'aide
apportée est à côté des besoins de l'enseignant, parce qu'elle relève beaucoup du diagnostic de l'élève.
L'école n'a pas besoin de conseils médicaux. Quels liens avec les antennes de secteur? Peut-on
imaginer une aide de l'enseignement spécialisé dans les écoles où il y a des classes spécialisées, sans
pour autant enlever des forces à ces classes qui en ont bien besoin? Quelles aides à l'enseignant pour
l'inclusion d'élèves à besoins spécifiques?

Regroupement, CMP, quel public pour quelle structure? Les regroupements sont-ils des dispositifs d'inclusion ou
pas? Si oui, à quelles conditions? Faut-il les supprimer ou pas (exemple souvent cité des écoles de Martigny)?
Est-ce que les classes spécialisées sont une simple soupape de l'ordinaire ou pas? Est-ce que le DIAMS est la
solution?
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Tous les enfants à l'école ordinaire? Si non, lesquels peuvent y accéder ou pas? Et ceux qui ne peuvent pas, avec
quel encadrement ? Si on laisse les élèves les plus lourds à gérer pour les CMP, ne faudra-t-il pas revoir
complètement l'encadrement dans ces centres, et avoir quasiment un adulte par jeune ou élève accueilli?
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Discours ambigu, paradoxal: l'élève à besoin spécifique n'est pas le centre de l'école inclusive, puisque l'école
inclusive est l'école pour tous. Ex: quand on lit les mesures à appliquer avec l'élève TSA, on a l'impression de lire
le descriptif de l'activité ordinaire de l'enseignant et pourtant l'élève n'entre pas dans ce qu'on lui propose. Et si
on doit faire la même chose, quels aménagements, quels réponses aux besoins spécifiques de l'élève (partant du
principe qu'on ne peut pas agir auprès de ses élèves de la même manière qu'avec les autres puisqu'ils ont des
besoins spécifiques)? Echec de l'enseignant? Echec des mesures?
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Ecole pour tous, alors qu'on a un système d'évaluation extrêmement sélectif! Le paradoxe n'est pas mince.
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Ecole pour tous, mais diminution drastique dans les années 90 de postes d'appui. Le département essaie de
combler le trou, mais en attendant?! Et ça fait des années que ça dure!
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Mesure d'accompagnement: poudre aux yeux! Plus de paperasserie qu'autre chose, les appuis ne sont pas
toujours possibles, même si souhaités et signalés, faute de bras dans les écoles.
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Etc.
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Action du DIP peu visible pour les collègues

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