Procès verbal de l`Assemblée générale ordinaire 2013

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Procès verbal de l`Assemblée générale ordinaire 2013
Procès verbal de l’Assemblée générale ordinaire 2013
1) Rapport d’activité de la présidente
p. 2
2) Présentation des comptes 2012-2013
p. 18
3) Présentation du budget prévisionnel 2013-2014
p. 21
4) Vote sur les points 1, 2 et 3
p. 27
5) Modifications du code de déontologie et du bulletin d’adhésion
p. 27
6) Élection du Conseil d’Administration (CA)
p. 28
Sigles utilisés
p. 29
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Le 19 avril 2013, Ateliers Varan, Paris, 19 h.
Présents : 42 membres de l’association.
Lors des votes : 42 présents + 40 pouvoirs, soit 82 représentés, le quorum étant de 54 (un
quart de 215 adhérents).
1) Rapport d’activité de la présidente, Anaïs Duchet
Je vais commencer par un point rapide en quelques chiffres sur l’ATAA en 2012-2013 :
Statistiques adhérents 2012-2013
215 adhérents en avril 2013
171 renouvellements 2011-2012 (86,7 %) + 8 « anciens » (= anciens adhérents, mais pas
pendant l’exercice précédent)
36 nouveaux adhérents.
C’est un taux de renouvellement légèrement en baisse, mais le nombre d’adhésions est le
plus important depuis la naissance de l’ATAA.
Progression du nombre d’adhésions par rapport à l’AG 2012 : + 8 %
173 adhérents font du sous-titrage (80 %) 2 % de plus que l’an dernier
71 font du doublage (33 %) 5 % de plus que l’an dernier : nette augmentation
134 font du voice-over (62 %) stable
38 font du sous-titrage pour sourds et malentendants (17,5 %) stable
Bilan 2012-2013
Au cours de cet exercice, comme au cours des trois précédents, l’ATAA a continué à
poursuivre ses axes de communication, de visibilité et de pédagogie.
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À DESTINATION DES AUTEURS ET DES ADHÉRENTS
(Unir les traducteurs de l’audiovisuel en promouvant l’échange et le dialogue)
Site et forum : Estelle Renard, Anne-Lise Weidmann, Sylvain Gourgeon,
Myriam Mounard
Site :
Nous avons fait appel aux services d’un informaticien free-lance pour des missions
ponctuelles de maintenance et de modifications du site.
Forum :
Myriam Mounard et Sylvain Gourgeon ont œuvré toute cette année à la modération du
forum, et nous les remercions infiniment de cette tâche parfois ingrate.
Trois réunions publiques : 23 octobre 2012, 29 mars 2013, 19 avril 2013
Le 23 octobre 2012 à la SCAM, il a été question de formation professionnelle continue
(dont je reparlerai tout à l’heure), avec un sondage lancé auprès des auteurs afin de
connaître leurs souhaits en la matière. Nous avons également parlé de la présence de
l’ATAA dans les médias, du Prix du doublage et du projet de revue, qui a vu le jour depuis
(autres points développés plus tard).
Le 29 mars 2013 à la Fémis a eu lieu la remise du 2e Prix du sous-titrage et du 1er Prix
du doublage, dont nous reparlerons aussi dans la partie « à destination des médias et du
grand public ».
Et enfin, à partir de cette année, nous avons souhaité faire de l’AG annuelle une
nouvelle occasion de se rencontrer entre auteurs, en l’organisant en semaine, en soirée,
et en la poursuivant par un moment de convivialité autour d’un cocktail/buffet.
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Et pourquoi pas un pique-nique en juin, comme les années précédentes ?
Traducteurs vers les langues étrangères : Caroline Hartman
Les adaptateurs vers une langue étrangère ont obtenu un rendez-vous avec la SCAM,
dont nous espérons qu’il débouchera sur une ouverture de droits pour les diffusions des
non-fictions traduites vers des langues autres que le français.
Doublage : Anthony Panetto et Thibault Longuet
Redynamisé l’année dernière grâce à l’engagement important de plusieurs auteurs de
doublage au CA, le chantier doublage a poursuivi ses actions cette année :
- d’abord, avec l’organisation et l’animation de réunions avec les auteurs de doublage,
et une rencontre a eu lieu avec les détecteurs confrontés à des difficultés à cause de
l’arrivée des logiciels.
- ensuite, avec la rédaction d’un courrier à destination des sociétés de doublage
pour tenter de nouer un dialogue avec tous les acteurs de la chaîne du doublage, et afin
d’alerter ces sociétés sur la dégradation des conditions de travail, notamment du fait de la
généralisation des logiciels, de la tentative d’imposition aux auteurs de faire leur détection,
et du développement de forfaits détection + adaptation.
Mais le chantier doublage a avant tout été occupé par le lancement du Prix du doublage :
composition du jury, sélection des films, réflexion sur les critères d’évaluation…
Sous-titrage
Un courrier a été adressé à TVS-Titra Film (avec copie au CNC et à la Ficam) suite à
l’envoi d’un e-mail de « mise à jour de la liste d’auteurs » demandant de remplir un tableau
comportant des tarifs et des niveaux de qualité différents. Un autre courrier va être envoyé
prochainement aux clients de TVS et Titra Film pour les alerter de ces pratiques.
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Entre-temps, Titra Film a répondu et souhaite organiser une rencontre avec les
représentants des auteurs.
À
DESTINATION
DE
NOS
CLIENTS
FINAUX,
DES
INSTITUTIONS ET DES INTERLOCUTEURS DE NOS MÉTIERS
(Défendre leurs intérêts économiques et Œuvrer pour la reconnaissance de la profession)
Charte tripartite [auteurs/labos/diffuseurs] au CNC : Sylvestre Meininger,
Anaïs Duchet
Le contact que nous avions au CNC a quitté l’institution et dit que plus personne ne s’y
préoccupe des adaptateurs.
Aucune réunion sur les tarifs. Aucune réponse aux relances, même pour les signatures.
Mauvaise volonté de la Ficam.
Les auteurs ont-ils moyen de communiquer sur le sujet, de harceler le CNC pour que ça
ne reste pas lettre morte ? Il faudrait l’appui de réalisateurs, producteurs, scénaristes...
Idée de rédiger un courrier type que les auteurs enverraient à Éric Garandeau
(président du CNC). Il faudrait coordonner cet envoi pour qu’il ait plus d’impact. Autre
suggestion : une pétition ou lettre ouverte dans la presse spécialisée. Ou lettre au
ministère de la Culture.
Traduction de la brochure vers l’anglais : Sylvestre Meininger, Anaïs
Duchet
Sylvia Smith, traductrice américaine installée en France, qui est associée d’un cabinet de
traduction technique vers l’anglais, SFM Traduction, s’était proposée l’an dernier pour
traduire gracieusement la brochure vers l’anglais. C’est chose faite, et une adhérente de
l’ATAA, Mariette Kelley, a accepté de la relire et de finir de la remanier.
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Sacem
Des avancées ont été faites ces dernières années mais les développements récents,
notamment le courrier du 27 mars, de M. Le Covec, directeur du Service des Sociétaires,
adressé au SNAC, montrent bien qu’il reste encore beaucoup de travail, et que ce
travail ne pourra pas se faire sans une mobilisation massive des auteurs.
1/ Documentation : les auteurs doivent depuis plusieurs années effectuer le travail de
documentation, (c’est-à-dire acheter les programmes télé, les feuilleter avec attention et
relever les dates et horaires de diffusion) en gros faire le travail de la Sacem, chargée de
gérer nos répertoires. La Sacem nous avait assuré que le relevé de diffusion était une
mesure provisoire. Aujourd’hui, elle pérennise les choses en créant une adresse
« [email protected] ».
De plus, quatre jours avant la date limite des envois des tableaux Excel comportant les
détails des diffusions de l’année en cours, un nouveau modèle de tableaux a été envoyé
par Olivier Le Covec alors que la plupart des auteurs avaient quasiment terminé le travail
de documentation et que certains l’avaient déjà envoyé.
2/ Mention « Rectificatif débit » : Nous avons réclamé plusieurs fois la disparition du
système en place, qui consiste à verser aux auteurs de doublage des droits qui incluent la
part due aux auteurs des sous-titres au titre des diffusions de la VM, puis de « débiter »
ces sommes sur les feuillets des auteurs de doublage pour les créditer enfin aux auteurs
des sous-titres. Cette procédure entraîne des erreurs, d’énormes retards de
paiements pour les auteurs de sous-titres et suscite la grogne d’une minorité
d’auteurs de doublage qui croient que les auteurs de sous-titrage leur volent « leurs »
droits.
En octobre, lors d’une réunion à la Sacem, nos interlocuteurs semblaient trouver cette
demande tout à fait légitime. Mais depuis, rien n’a été fait et il est très difficile d’obtenir la
moindre réponse de la part de la Sacem.
3/ Rétroactivité : Après une âpre bataille, les représentants du SNAC ont obtenu que le
Conseil d’Administration de la Sacem examine le paiement des années de diffusion
2007-2008 et 2009 pour les chaînes nationales au mois d’octobre 2013. En février
dernier, le Conseil d’Administration a donné une réponse favorable à notre demande.
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Cependant, M. Le Covec, dans son courrier du 27 mars, demande aux auteurs, qui ont
déjà déposé les diffusions de leurs œuvres à l’époque, de refaire le travail en renouvelant
leurs déclarations de diffusions dans un tableau Excel.
En plus des demandes de rendez-vous et des actions conjointes avec le SNAC, l’ATAA
envisage sérieusement de s’adresser à un juriste afin d’essayer de voir ce qu’il serait
possible de faire pour contraindre la Sacem à remplir ses missions.
Festivals : Carole Remy, Cécile Georgiadès, Jean-François Cornu
Jean-François Cornu, qui est traducteur et chercheur indépendant, et qui connaît bien de
nombreux festivals, s’est joint au chantier pour y apporter son expérience. Il a aidé à
remanier le questionnaire destiné à mener une enquête téléphonique auprès des
responsables de festivals sur leurs pratiques en matière de commande d’adaptation
audiovisuelle. L’idée est de les sensibiliser à l’importance de la qualité et de mieux
comprendre leurs problématiques spécifiques.
SCAM : Christophe Ramage, Carole Remy
Carole Remy a été nommée au poste de suppléante de Christophe Ramage à la
commission audiovisuelle de la SCAM. À ce titre, tous deux assistent aux réunions
mensuelles de la Commission et participent au jury de présélection des Étoiles, un prix
récompensant trente œuvres documentaires chaque année.
En octobre, un siège au Conseil d’Administration va être réservé à un traducteur, et
Christophe va se présenter. Et en juin, pour les élections des représentants de la
commission audiovisuelle, il faudra voter en masse pour Carole, qui se présentera à
l’ancien poste de Christophe. Montrons que les traducteurs se sentent concernés et ont du
poids à la SCAM ! Grâce à la ténacité de Christophe et l’engagement de Carole, c’est en
bonne voie.
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Formation Professionnelle Continue : Estelle Renard, Anthony Panetto
C’est fait, les auteurs cotisent depuis le 1er juillet 2012 à la formation professionnelle, une
avancée importante qui leur donne la possibilité de se perfectionner, d’acquérir de
nouvelles compétences, voire de se reconvertir, et ce depuis le 1er avril 2013. L’Afdas
(Fonds d’assurance formation des secteurs de la culture, de la communication et des
loisirs) a mis en ligne un formulaire de demande de prise en charge de formation et
dispose d’un moteur de recherche pour trouver des formations agréées répondant aux
besoins des auteurs. Vous trouverez plus d’informations sur leur site, et vous pouvez
vous inscrire à leur liste de diffusion pour être tenus informés des nouvelles concernant ce
chantier.
Un conseil de gestion a été composé, c’est une sorte de Conseil d’Administration où deux
membres du SNAC siégeront : Emmanuel de Rengervé et Virginie Augustin, élue du
groupement bande dessinée au SNAC.
Des commissions par secteur seront composées pour choisir les formations. À la
commission audiovisuelle, il y aura 12 sièges, 2 représentants diffuseurs, 10 représentants
auteurs et sociétés d’auteurs. Un siège sera réservé aux auteurs de doublage/sous-titrage
(+ un suppléant). L’ATAA et l’UPAD doivent chacune nommer un représentant avant le 23
avril pour y siéger. Nous pourrons alterner (titulaire/suppléant) d’une année sur l’autre,
mais il faut absolument que nous soyons présents. Estelle Renard se porte candidate pour
l’ATAA.
Le budget dédié aux formations devrait être de 8,5 millions d’euros.
40% du budget seront consacrés aux formations transversales qui concerneront tous les
auteurs, sorte de tronc commun.
60% du budget seront consacrés aux formations spécifiques. Elles doivent être acceptées
et budgétées, donc il faudra en expliquer la nécessité.
L’enquête menée par l’ATAA sera-t-elle exploitable ?
Conditions d’éligibilité : être à jour de cotisation AGESSA et avoir perçu au moins 9 000 €
de droits d’auteur par an sur trois ans.
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Colloque Languages and the Media : Samuel Bréan
L’ATAA a assisté en novembre 2012 au 9e colloque « Languages and the Media », à
Berlin, une rencontre internationale hélas davantage tournée vers l’industrie (avec
une seule session consacrée aux conditions de travail des traducteurs). Ce colloque a
néanmoins donné l’occasion de revoir d’autres représentants d’associations de
traducteurs, dans le cadre de l’AVTE, et de nouer de nouveaux contacts.
À la fin de l’année 2013, l’ATAA sera présente à « Media For All », à Dubrovnik, à
nouveau dans le cadre des réunions de l’AVTE.
AGESSA : Sylvestre Meininger, Anthony Panetto
Sylvestre Meininger et Anthony Panetto sont allés faire une présentation qui a été très
appréciée par l’AGESSA, sur le côté purement technique de la détection et du
repérage, à distinguer strictement du travail d’adaptation. Nous espérons qu’ainsi,
l’AGESSA sera plus à même de faire remonter à l’URSSAF la nécessité de punir les
entreprises facturant les tâches techniques en droits d’auteur, en ayant mieux
connaissance de la chaîne et des spécificités de chaque tâche. Nous avons d’ailleurs
appris que l’URSSAF avait lancé des contrôles dans deux grandes sociétés récemment.
À DESTINATION DES MÉDIAS ET DU GRAND PUBLIC
(Rendre visible l’importance culturelle de la traduction audiovisuelle)
Prix du sous-titrage et du doublage : Sylvestre Meininger, Sabine de
Andria, Anaïs Duchet, Myriam Mounard
La période prise en compte pour la 2e édition du Prix du sous-titrage a couru d’avril 2012
à mars 2013. Supervisé par deux scrutateurs de l’ATAA, Sylvestre Meininger et Anaïs
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Duchet, et une coordinatrice, Sabine de Andria, le jury était composé de six membres :
quatre auteurs de sous-titrage, une directrice technique chez un distributeur et une
productrice. Aucun film sur lequel les membres du jury ou du CA de l’ATAA ont pu
travailler de près ou de loin ne pouvait prétendre à être retenu.
Pour le Prix du doublage, 10 films sortis entre avril et novembre 2012 ont été
sélectionnés par les deux scrutateurs de l’ATAA, Sylvestre Meininger et Myriam Mounard.
Là aussi, le jury comptait six membres : trois auteurs, deux directeurs de plateau, un
distributeur.
Lauréats :
Maï Boiron pour Zero Dark Thirty, de Kathryn Bigelow
Belinda Milosev pour La Parade, de Srdjan Dragojevic
Claire Impens pour Sur la route, de Walter Salles
Bob Yangasa pour Les Pirates ! de Peter Lord
Nombre de présents le 29 mars : 146 (augmentation de 40 % par rapport à l’an dernier),
dont de nombreux auteurs, que nous remercions pour leur présence et leur soutien à cette
initiative.
La 3e session du Prix du sous-titrage a d’ailleurs d’ores déjà démarré, avec un nouveau
jury renouvelé aux deux tiers, composé de 7 jurés dont 5 auteurs, une distributrice et une
productrice. Deux films ont été sélectionnés par l’ATAA pour mars, deux pour avril.
La 2e session du Prix du doublage s’apprête elle aussi à démarrer, avec un jury composé
de 4 auteurs, 2 directeurs de plateau et un distributeur.
Cette année, les prix ont remporté un grand succès et l’enthousiasme des personnes
présentes : auteurs, distributeurs, organismes représentant les traducteurs. Cette action
d’un genre nouveau nous ouvre une porte vers les médias, les professionnels, et des
auteurs que nous avions du mal à toucher jusqu’à présent. Elle permet d’insister sur
l’importance de nos métiers sur un ton positif et fédérateur, dans le but de défendre tous
les auteurs.
Nous réfléchissons à une façon de valoriser et mettre en lumière la traduction de
documentaire, peut-être à l’occasion d’une manifestation ou d’une projection à la SCAM,
et le sous-titrage de séries télévisées, pourquoi pas en relation avec le festival Séries
Mania (Paris).
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Nous en sommes au stade des projets et nous n’avons encore personne pour les
concrétiser, car cela représente un très gros travail.
Présence dans les médias : Christophe Ramage, Juliette de La Cruz,
Anaïs Duchet
Cette année a vu une présence grandissante du sous-titrage et du doublage dans les
médias, même sans sollicitation de la part de l’ATAA, et de plus en plus souvent, on se
tourne vers nous pour avoir notre avis.
Plusieurs articles ont été publiés, parfois après prospection de l’ATAA, parfois non : La
Croix, Les Années Laser, les Cahiers du Cinéma, le site des Inrockuptibles, Télé Loisirs.
Nous avons été invités dans une émission sur France Culture, « Tire Ta Langue », en
juin 2012 : « L’art du sous-titrage et du doublage ».
Un travail de veille et réactions sur les sujets touchant à la traduction audiovisuelle : le
site Arrêt sur Images, et Première, tout récemment, suite à un article sur son site Internet
qui vantait le fansubbing [sous-titrage amateur], en réaction auquel l’ATAA a obtenu un
droit de réponse.
Retombées médiatiques pour les Prix du sous-titrage et Prix du doublage : Anne-Lise
Weidmann a mis à jour le dossier de presse pour les deux Prix. Trois jours après la
remise des Prix, un communiqué de presse a été rédigé et a permis une reprise dans
plusieurs médias, dont le site Internet du Film Français, le site CiNews, La Gazette du
doublage, Les Années Laser.
Le chantier médias a été très dynamique cette année, notamment grâce à l’énergie de
Juliette De La Cruz, et nos démarches commencent à porter leurs fruits. Mais les préjugés
ont encore la vie dure et les professionnels, souvent le mauvais rôle.
Nous allons continuer à prospecter auprès des médias pour obtenir encore plus d’articles,
notamment dans l’espoir de réussir à toucher la TV, et recommencer des interventions
dans des évènements comme les Journées Européennes du Doublage, Séries Mania…
Nous avons toujours besoin d’idées, de volontaires pour écrire, préparer ces interventions,
prospecter, et des contacts, si on connaît untel sur telle chaîne, dans tel journal. Un
contact personnel fonctionnera toujours mieux qu’un envoi anonyme de la part de
l’ATAA.
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Blog : Isabelle Audinot, Anne-Lise Weidmann, Samuel Bréan
31 billets ont été publiés sur le blog entre avril 2012 et avril 2013, soit à peu près autant
qu’en 2011-2012 (33 billets) : entre un et six par mois, avec un creux pendant l’été et un
autre entre novembre 2012 et janvier 2013, ce dernier dû à la préparation du premier
numéro de L’Écran traduit.
Quelques longs textes ont encore été publiés, mais ils seront désormais plutôt réservés à
la revue.
Le blog a continué à relayer les actions de l’ATAA : réunions publiques, sondage sur la
Formation Professionnelle Continue, apparitions dans les médias, participation à des
colloques ou événements publics… Ainsi que les actualités des autres associations de
traducteurs, qu’elles soient françaises (ATLF, SFT) ou étrangères (Allemagne, Finlande…).
De façon générale, il s’est efforcé de fournir des informations aux traducteurs de
l’audiovisuel, soit par des annonces d’événements, soit par des comptes rendus.
Rappelons que toutes les volontés sont les bienvenues pour y participer !
Lancement et premier numéro de la revue L’Écran traduit : Anne-Lise
Weidmann, Samuel Bréan, Jean-François Cornu
Le projet d’une revue en ligne éditée par l’ATAA est né après l’AG 2012 et il a été
présenté à la réunion publique d’octobre, à la SCAM. Après un énorme travail, le
premier numéro de L’Écran traduit est paru en février 2013 et contient, sous sa forme pdf,
120 pages consacrées à la traduction et l’adaptation audiovisuelles (articles de fond,
dossier historique, entretiens, recensions d’ouvrages…). Cette revue entend combler un
vide, puisque aucune autre publication n’est consacrée à la traduction audiovisuelle.
Sa naissance a été largement annoncée auprès d’autres associations de traducteurs (en
France et à l’étranger), de chercheurs et de contributeurs potentiels.
Le prochain numéro de cette revue semestrielle est prévu pour la fin septembre 2013.
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Page Facebook : Anne-Lise Weidmann, Estelle Renard, Anaïs Duchet
Cette page permet de relayer et de faire relayer par les abonnés la mise en ligne des
billets de blog, l’annonce des réunions publiques par le biais de création de pages
Événement, mais aussi d’attirer des adhérents qui ne fréquentent pas ou peu le site et le
blog, et également des non adhérents.
385 abonnés à cette page.
À DESTINATION DES ÉTUDIANTS, DES JEUNES DIPLÔMÉS ET
DU MONDE UNIVERSITAIRE
Formations : Raphaële Houlette, Florence Curet
Comme tous les ans, l’ATAA s’est rendue dans les masters de traduction audiovisuelle de
Lille, Nanterre, Strasbourg et Nice pour rencontrer les étudiants (et nos futurs confrères).
Nouveautés cette année : nous avons repris contact avec l’université de Toulouse II, qui
propose une option de traduction multimédia dans le cadre de son master LEA et y avons
fait une intervention qui est amenée à être renouvelée. Nous avons aussi pris contact avec
un master de Traduction Multimédia qui s’est créé cette année à Dijon. Cette année, il
n’y avait encore qu’un M1, le M2 ouvrira l’année prochaine, et nous y interviendrons.
Colloques universitaires : Samuel Bréan, Jean-François Cornu, AnneLise Weidmann
En juin 2012, à Montpellier, l’ATAA a participé à un intéressant colloque universitaire
sur « La traduction et la réception de films multilingues », dont les actes seront publiés l’an
prochain dans la revue Linguistica Antverpiensia.
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En mars 2013, dans le cadre d’une journée d’étude sur le thème « Traduire pour le
grand public », à Paris, Odile Manforti et Samuel Bréan ont participé à une table ronde
réunissant plusieurs associations de traducteurs.
De façon générale, la présence de l’ATAA dans ces colloques permet de faire connaître
l’association et les professions de la traduction audiovisuelle aux traducteurs et aux
chercheurs.
D’ici la fin de l’année, l’ATAA sera présente dans plusieurs colloques : « Une autre voix,
un autre texte. Histoire et théorie des pratiques de traduction au cinéma et dans d’autres
médias », à Lausanne du 25 au 27 avril; « Multiversions », à Barcelone les 22 et 23 avril.
À DESTINATION DES AUTRES ASSOCIATIONS
AVTE, Association européenne des traducteurs de l’audiovisuel :
Estelle Renard
Il n’y a pas eu d’AG cette année puisque pour l’instant, elle se tient une année sur deux.
Samuel Bréan a rencontré les membres des autres pays à l’occasion de la dernière
conférence de Media Group qui a donné lieu à une réunion informelle. Parmi les projets en
cours : mettre à jour le site, faire un topo sur les pratiques de la traduction
audiovisuelle dans chacun des pays membres de l’AVTE, organiser une conférence qui
ne réunirait que les traducteurs de l’audiovisuel européens (et non les universitaires
et les commerciaux).
Relations inter-associations en France
À l’invitation de l’ATLF, qui organise chaque année une journée des Rencontres
Professionnelles de la Traduction en marge du Salon du Livre, j’ai eu l’honneur de
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représenter l’ATAA à une table ronde intitulée « Traduire l’image », à laquelle une autre
traductrice de l’audiovisuel, Odile Manforti, était également présente.
UNE ACTION TRANSVERSALE : LA PLAQUETTE
La première plaquette de l’ATAA, qui avait été faite artisanalement peu après la
création de l’association, en 2006, n’avait jamais été refaite, et elle n’était donc plus
exploitable en l’état, vu l’évolution et le développement de nos actions depuis.
Mais comment résumer sept ans d’actions, de démarches et d’évolution en une
feuille A4 recto-verso ? La tâche a très longtemps semblé insurmontable, et ce chantier a
maintes fois été repoussé.
Mais le CA a fini par retrousser ses manches aux mois de février-mars, en se donnant
pour objectif que ces plaquettes soient imprimées pour la soirée de remise des Prix
le 29 mars, et grâce à l’impulsion de Juliette De La Cruz, qui s’est démenée pour finaliser
la mise en forme, démarcher des graphistes et suivre le processus jusqu’à son terme, la
mission fut accomplie ! Voici donc ces plaquettes, que nous avons fait imprimer en 2 500
exemplaires. De quoi se laisser du temps avant de devoir la refaire ! Un grand merci à
Juliette et à tout le CA pour ce gros travail.
PERSPECTIVES POUR 2013-2014
- Continuer à rendre le doublage plus présent dans l’association grâce à l’engagement
de plus d’auteurs de doublage au CA
- Constituer un dossier sur l’état de la profession et des formations existantes,
destiné aux rectorats, aux responsables de formation, et pourquoi pas aux SCUIO
- Refaire une enquête sur le devenir des anciens étudiants
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- Faire appel à un juriste pour la question de la VM à la Sacem
- Continuer à augmenter notre visibilité dans les médias
- Organiser une série de rencontres avec des syndicats de producteurs et de
distributeurs, pour tenter d’aborder des difficultés soulevées par les Prix, notamment le
gros problème de la traduction des films non-anglophones (budget alloué à la
traduction insuffisant, trop d’adaptations non signées ou réalisées dans des conditions peu
claires ou à l’étranger).
- Deux points soulevés par Jean-François Cornu :
Législation sur le lieu de réalisation des versions sous-titrées.
Afin de tenter d’endiguer la dégradation des conditions de réalisation et de la qualité des
versions sous-titrées de films, séries télévisées, DVD et autres productions audiovisuelles
diffusées en France, une réglementation semble de plus en plus nécessaire, sous l’égide
du CNC.
Cette réglementation existe déjà pour le doublage et ce, depuis les débuts du cinéma
parlant. Actuellement, un distributeur souhaitant exploiter en France un film étranger
doublé en français doit fournir au CNC une attestation « certifiant que le doublage a été
effectué dans un studio situé sur le territoire français (s’il s’agit d’une œuvre originaire d’un
pays membre de la Communauté Économique Européenne, une attestation justifiant de
l’exécution du doublage dans un pays membre de l’UE). [...] Cette attestation doit
impérativement avoir été délivrée par une entreprise agréée par le CNC travaillant dans un
auditorium lui-même agréé. »
Il s’agirait de proposer une réglementation identique s’appliquant aux prestataires
techniques de sous-titrage et aux adaptateurs.
Relations avec les distributeurs de films, diffuseurs de programmes
audiovisuels, éditeurs de DVD, laboratoires de sous-titrage et studios de doublage.
Afin de tenter de sortir de la confrontation directe (lettre ouverte, grève éventuelle comme
en Finlande) suscitée par la situation que nous connaissons actuellement, il s’agirait de
proposer aux diffuseurs, laboratoires de sous-titrage et studios de doublage soucieux de
qualité et, par conséquent, souhaitant conserver des relations « triangulaires » incluant les
adaptateurs, une coopération définie formellement, sur la base d’un niveau minimum de
qualité (tant pour l’adaptation que pour les processus techniques) qui ne soit pas
exclusivement guidé par un souci d’économie et de rentabilité maximale.
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Au lieu de nous voir imposer des « degrés de qualité » par tel ou tel prestataire, un
« niveau minimum de qualité », nécessairement plus élevé que ce qui est suggéré
actuellement, serait défini de manière collective par toutes les parties prenantes d’un
sous-titrage ou d’un doublage, adaptateurs compris. La répartition des différentes étapes
d’un sous-titrage et d’un doublage entre les parties prenantes serait aussi clairement
définie. Chacune d’elles aurait ainsi la garantie de travailler dans un même esprit quant au
travail fourni, au coût encouru et aux rémunérations perçues.
Si une telle coopération voyait le jour et fonctionnait effectivement, les prestataires
techniques, diffuseurs et adaptateurs refusant de jouer le jeu pourraient se marginaliser
d’eux-mêmes.
Les termes de cette coopération pourraient s’inspirer de ceux de la « charte des bons
usages », signée en 2011, mais en allant plus loin et en trouvant un cadre légal qui
resterait à définir. Une telle coopération serait placée sous l’égide du CNC, ce dernier
pouvant intervenir s’il était saisi de manquements à cet accord.
En outre, pour avoir des chances de réussir, ce projet devrait aussi comporter une
discussion avec les responsables de formations universitaires en traduction audiovisuelle,
afin de limiter le nombre d’étudiants s’engageant dans ces formations et de ne pas
surcharger le métier, tout en garantissant une formation de qualité à celles et ceux qui
souhaitent tenter leur chance dans ce domaine.
Pour conclure, nous adressons un grand merci aux membres du CA de l’exercice
précédent qui nous quittent aujourd’hui : Raphaële, Florence, Myriam, Thibault.
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2) Présentation des comptes 2012-2013, par la trésorière, Raphaële Houlette
Recettes courantes
Adhésions
Report exercice
2011-2012
Dons
Parts Crédit Coop
Dépôt 11 parts
Crédit Coopératif
Total recettes
Dépenses courantes
Frais bancaires
Secrétariat courant
Déplacements dans
les facs
Colloques et
conférences
Frais de réception
PST-PDB
2012-2013
Médias et
communication
Site Internet
Fonctionnement
du CA
Total dépenses
Solde
6 450,00 €
215 adhésions à 30 €
6 551,55 €
536,00 €
4,70 €
(-183)
(non comptabilisé)
13 542,25 €
174,23 €
206,24 €
625,29 €
1 060,51 €
4 216,67 €
859,21 €
2 571,40 €
448,50 €
176,99 €
Crédit Coop. + frais Paypal
Fournitures
Nice, Toulouse, région
parisienne 2012
Montpellier 2012, Berlin
2012
Soirées Scam et Femis
Repas jurys, achat DVD,
récompenses lauréats
Conception & impression
plaquettes
Améliorations site, forum
Petit matériel,
consommations CA en ext.
10 339,04 €
3 203,21 €
Recettes
Cet exercice a été marqué par une augmentation sensible des adhésions, qui sont
passées de 199 à 215. Les dons, eux, sont restés stables.
Pour mémoire, la rubrique « dépôt 11 parts Coopératifs » correspond aux parts souscrites
par l’ATAA lors de l’ouverture du compte. Elles ne sont pas comptabilisées dans les
recettes puisque bloquées sur notre compte ; en revanche, ces parts rapportent chaque
année une somme symbolique à l’association, soit 4,70 € cette année.
18
Dépenses
Cette année, les comptes présentent un excédent qui, s’il n’atteint pas les niveaux de
l’année dernière, est tout de même confortable. Celui-ci s’explique par l’augmentation des
cotisations, bien sûr, mais aussi par le fait que cette année encore, les projets de
consultation d’un juriste pour le dossier Sacem et de réalisation d’un film « didactique et
ludique » n’ont pas été réalisés. Comme vous le savez, le CA a en effet été très pris par
une actualité chargée (baisses des tarifs dans plusieurs labos, réaction à des articles et
communication vers les media, et bien sûr Prix du sous-titrage/Prix du doublage), qui a
malheureusement rendu ces actions moins prioritaires. Le CA a donc puisé dans ces deux
postes afin de se donner les moyens de ses ambitions (sollicitation d’un traiteur pour la
cérémonie des deux prix, financement d’une intervention supplémentaire auprès du
Master de Toulouse), tout en restant prudent et modéré, notamment en ce qui concerne la
montée en puissance des prix.
Les frais bancaires sont en hausse, ce qui s’explique là encore par le nombre plus
important d’adhérents, beaucoup d’entre eux ayant réglé leur cotisation via PayPal. Pour
rappel, ce service donne lieu au prélèvement d’une commission à chaque paiement.
Les frais de secrétariat courant correspondent aux achats de fournitures (ramettes de
papier, enveloppes et timbres, cartouches d’imprimante…) et aux envois postaux.
Déplacements dans les facs : les interventions auprès de nos futur(e)s confrères et
consœurs sont cette année en nette augmentation, et ce malgré le fait que celle de Lille et
Strasbourg soient désormais prises en charge par les universités. C’est dû à l’ajout de
l’intervention à Toulouse. L’investissement en valait largement la peine, car elle a permis
d’établir des contacts très prometteurs avec la responsable ; de plus, cette intervention
sera entièrement prise en charge par l’université dès l’année prochaine.
Colloques et conférence : Samuel s’est déplacé à Montpellier en juin pour un colloque sur
le film multilingue, et à Berlin en novembre pour le colloque « Languages and the Media ».
Frais de réception : cette rubrique correspond aux deux soirées organisées par l’ATAA
pour ses adhérents et aux achats réalisés dans ce cadre (boissons, complément pour le
buffet, fournitures). Ce poste est en forte augmentation, car la cérémonie de remise des
19
Prix a eu beaucoup de succès cette année, et parce que l’association avait décidé de faire
appel à un traiteur.
PST/PDB 2012-2013 : ce poste regroupe toutes les dépenses effectuées tout au long de
l’exercice autour des deux prix : les repas lorsque les jurys se sont réunis, l’achat de DVD
pour visionner et sélectionner les films en lice, les récompenses des lauréats (tirage et
encadrement des prix, champagne). Il est à noter que tous ces frais ont cette année été
multipliés par deux, puisque le Prix du doublage est venu s’ajouter au Prix du sous-titrage.
Médias et de communications : l’acquisition d’un fichier de journalistes à contacter pour les
prix n’a pas été renouvelée, car les responsables du chantier ont estimé que cette
dépense n’était pas nécessaire chaque année. En revanche, c’est grâce ce poste que la
conception et l’impression des nouvelles plaquettes de l’association.
Site Internet : les dépenses qui apparaissent à ce titre correspondent aux honoraires de la
société La Buanderie (« Adrien » sur le forum), que nous avons chargée de régler
différents problèmes et d’effectuer des améliorations sur le forum et le site de l’ATAA.
L’hébergement du site et la prime annuelle d’assurance, en revanche, n’y apparaissent
pas, car les factures ne nous étaient pas encore parvenues au moment de la clôture des
comptes. Ces frais ont bien sûr été provisionnés sur le prochain exercice.
Le poste fonctionnement du CA regroupe le défraiement de ses membres lorsque des
réunions ont dû se tenir à l’extérieur, ainsi que quelques menus frais de fonctionnement,
comme l’achat d’une nouvelle cafetière.
20
3) Présentation du budget prévisionnel 2013-2014
Recettes courantes
Adhésions
Report exercice
2012-2013
Parts Crédit Coop
Dépôt 11 parts
Crédit Coopératif
Total recettes
Dépenses courantes
Frais bancaires
Secrétariat courant
Déplacements dans
les facs
Colloques et
conférences
Frais de réception
PST-PDB
2013-2014
Médias et
communication
Site Internet
Annuaires
professionnels
Assurance
Total dépenses
Solde
5 100,00 €
170 adhésions à 30 €
3 203,21 €
5,00 €
(-183)
(non comptabilisé)
8 308,21 €
175,00 €
210,00 €
300,00 €
1 350,00 €
4 000,00 €
900,00 €
600,00 €
200,00 €
360,00 €
Crédit Coop. + frais Paypal
Fournitures
Nice, Dijon + région
parisienne
Barcelone, Vienne,
Dubrovnik
Deux soirées + retards de
locations Femis et Scam
Repas jurys, DVD,
récompenses
Listing de journalistes pour
promo PST/PDB
Hébergement
Business Guide de
l'Audiovisuel
180,00 €
8 275,00 €
33,21 €
Recettes
La part de recettes basée sur les cotisations a cette année encore été calculée sur une
base « prudente » ; cependant, vu le succès rencontré par notre association pour cet
exercice, je suis passée, avec l’accord du CA, de 130 à 170 adhésions pour cette
estimation. Rappelons que les membres ont tendance à payer leur cotisation un peu tout
au long de l’année, ce qui fait qu’il est difficile de savoir précisément de quel budget nous
allons disposer.
Comme d’habitude aussi, les dons éventuels des adhérents ne sont pas pris en compte,
dans la mesure où ils sont extrêmement variables d’une année sur l’autre.
21
Nous partons donc sur un budget d’un peu plus de 8 300 euros, ce qui est peu au regard
des années précédentes. Cela est notamment dû au fait que le report du solde de
l’exercice précédent est moins important que d’habitude, car ces dernières années, des
investissements importants ont été faits (plaquette, brochure, refonte forum et site
Internet). Néanmoins, ces derniers ne seront pas à renouveler avant plusieurs exercices.
On peut aussi l’expliquer par le fait que l’ATAA n’a bénéficié d’aucune aide ni subvention ;
il serait peut-être bon que le CA consacre du temps à cette question, en créant par
exemple un chantier, ou en désignant une personne pour suivre ce dossier.
Dépenses
Les recettes prévues étant plutôt basses pour l’exercice à venir, une base « prudente »,
qui pourra sembler un peu austère, a là encore été préférée. Les montants constatés en
2012-2013 ont donc été reconduits sur la plupart des postes, ce qui permet de rester en
équilibre. Néanmoins, il semble que l’on peut espérer atteindre à nouveau les
200 adhésions en 2013-2014, et, à nouveau, les dons éventuels n’ont pas été
comptabilisés. Il s’agit donc d’un budget prévisionnel a minima.
Certaines dépenses que nous avions en tête au moment de définir les orientations du
nouvel exercice, comme l’engagement d’un photographe professionnel pour couvrir la
prochaine cérémonie de remise des prix, la réalisation d’un petit film didactique ou le
recours à un juriste pour avancer sur le dossier de la VM, n’apparaissent pas mais
resteront sans doute possibles. Ce sera au CA d’en décider au fil de l’année.
Concernant les postes « habituels », qui ne varient pas beaucoup d’un exercice à l’autre :
- la prévision des frais bancaires a été maintenue, car c’est un poste qui avait déjà
sensiblement augmenté l’année dernière.
- les frais de secrétariat, l’hébergement du site Internet et le montant de la prime
d’assurance ont été reconduits au même niveau que l’an dernier.
- pour l’achat de l’annuaire BGA, la dépense envisagée tient compte de l’achat éventuel
d’un guide papier en plus de l’abonnement en ligne. Comme cela a été développé plus
haut, ces frais ainsi que ceux de l’hébergement du site et de la prime d’assurance sont
doublés, puisque ceux de 2012-13 n’ont pas pu être comptés sur l’exercice précédent.
22
Concernant les autres dépenses : la priorité est donnée au développement des prix et aux
actions prioritaires de l’ATAA, qui conservent le budget nécessaire à leur bon déroulement.
Déplacements dans les facs : Lille, Strasbourg et Toulouse défrayant maintenant nos
intervenants, il ne reste que les déplacements à Nice, Dijon et en région parisienne à
financer. Pour la première fois, une intervention aura donc lieu à Dijon, car nous avons
appris la création là-bas d’un nouveau Master « Traduction Multimédia ». Ce déplacement
supplémentaire, ajouté à la baisse de notre budget, impliquera peut-être de n’envoyer
qu’une seule personne là où il y avait deux intervenants l’exercice passé, mais il nous
semble important de nous rendre dans le plus grand nombre de formations possible, afin
de toucher le maximum d’étudiants et de rester en contact avec les responsables de
Masters.
Colloques et conférences : juste après l’AG, Jean-François Cornu s’est rendu à Barcelone
où il est intervenu dans le cadre du symposium de la FilmoTeca de Catalunya. Estelle
Renard doit également se rendre à Vienne, ainsi qu’à Dubrovnik pour le prochain rendezvous de l’AVTE. Ces déplacements, certes onéreux, sont à notre sens très importants
pour que l’ATAA, et donc ses membres, continuent à être au fait et participer à l’évolution
de la traduction audiovisuelle au niveau européen.
Frais de réception : le budget est reconduit à peu près à l’identique, sachant que nous
avons des locations en retard à payer au moins à la Fémis, qui oublie régulièrement de
nous envoyer sa facture, et peut-être à la SCAM, bien que celle-ci ait apparemment
décidé de nous offrir la location à l’avenir.
23
Prix du sous-titrage et du doublage : le budget est également reconduit à l’identique, ce
qui n’empêchera pas le CA de répartir différemment les dépenses par rapport à l’exercice
passé.
Le budget « médias et communication » (correspondant à l’achat éventuel d’un nouveau
listing de journalistes pour mailings, invitations…) est également reconduit, car
contrairement à l’exercice précédent, cette dépense sera certainement concrétisée.
24
COMPTE DE RÉSULTAT 2012-2013
6270 - Services bancaires et assimilés
174,23 €
TOTAL I
86 Emploi des contributions volontaires en nature
8640 - Bénévolat
10 339,04 €
42 034,34 €
TOTAL II
TOTAL DES CHARGES (Total I + II)
42 034,34 €
52 373,38 €
PRODUITS
75 Autres produits de gestion courante
7560 - Cotisations des adhérents
6 450,00 €
7585 - Produits de gestion courante (dons)
536,00 €
76 Produits financiers
7620 - Produits des autres immobilisations financières
78 Reprises sur amortissements et provisions
7890 - Ressources non utilisées des exercices antérieurs
TOTAL I
87 Contributions volontaires en nature
870 - Bénévolat
4,70 €
6 551,55 €
13 542,25 €
42 034,34 €
TOTAL II
42 034,34 €
TOTAL DES PRODUITS (Total I + II)
55 576,59 €
SOLDE
3 203,21 €
25
CHARGES
60 Achats
6040 - Achat de prestations de services
6050 – Achat de matériel
6064 - Fournitures administratives
960,00 €
75,00 €
152,00 €
61 Services extérieurs
6160 - Primes d'assurances
6181 - Documentation générale
180,00 €
365,00 €
62 Autres services extérieurs
6226 - Honoraires
6251 - Frais de déplacement
6253 - Frais d'hébergement
6257 - Réceptions
6260 - Frais postaux et frais de télécommunications
6270 - Services bancaires et assimilés
TOTAL I
86 Emploi des contributions volontaires en nature
8640 - Bénévolat
0,00
600,00
1 050,00
4 460,00
258,00
175,00
€
€
€
€
€
€
8 275,00 €
42 000,00 €
TOTAL II
42 000,00 €
TOTAL DES CHARGES (Total I + II) 50 275,00 €
PRODUITS
75 Autres produits de gestion courante
7560 - Cotisations des adhérents
5 100,00 €
76 Produits financiers
7620 - Produits des autres immobilisations financières
5,00 €
78 Reprises sur amortissements et provisions
7890 - Report des ressources non utilisées des exercices antérieurs
3 203,21 €
TOTAL I
87 Contributions volontaires en nature
Bénévolat
8 308,21 €
42 000,00 €
TOTAL II
42 000,00 €
TOTAL DES PRODUITS (Total I + II) 50 308,21 €
SOLDE
33,21 €
26
4) Vote sur les points 1, 2 et 3
Le rapport d’activité est approuvé à l’unanimité (0 contre, 0 abstention).
Le rapport financier est approuvé à l’unanimité (0 contre, 0 abstention).
Le budget prévisionnel est approuvé à l’unanimité (0 contre, 0 abstention).
5) Proposition de modifications du code de déontologie et du bulletin d’adhésion
Trois modifications à apporter au code de déontologie ainsi qu’au bulletin d’adhésion sont
soumises au vote de l’AG :
a) Charte de déontologie : ajout à l’article 2, « Il maîtrise parfaitement la langue dans
laquelle il s’exprime (dite langue d’arrivée), qui doit être sa langue maternelle ou une
langue qu’il possède au même degré que sa langue maternelle. Si ce n’est pas le cas, il
s’engage à travailler conjointement avec un locuteur natif de la langue d’arrivée. »
80 voix pour
1 voix contre
1 abstention
b) Ajout d’un article : « Le traducteur s’interdit d’accepter tout travail pouvant nuire à un
confrère. »
56 voix pour
15 voix contre
11 abstentions
c) Sur le bulletin d’adhésion : ajout de la mention « Si vous vivez à l’étranger, nous vous
invitons à vous renseigner sur les tarifs habituellement pratiqués en France. »
81 voix pour
1 voix contre
27
6) Élection du Conseil d’Administration (CA)
Quatre membres du CA sortant ne se représentent pas : Florence Curet, Myriam Mounard.
Trois nouveaux candidats se présentent : Sabine de Andria, Chloé Lamireau, Anne-Lise
Weidmann
Rappel : le nombre de membres du Conseil d’Administration a été fixé à 15 par
l’Assemblée Générale 2008.
Résultats du vote :
Samuel Bréan
82 voix
Sabine de Andria
82 voix
Juliette De La Cruz
79 voix
Anaïs Duchet
78 voix
Caroline Hartman
79 voix
Chloé Lamireau
81 voix
Sylvestre Meininger
73 voix
Anthony Panetto
81 voix
Christophe Ramage
81 voix
Carole Remy
80 voix
Estelle Renard
82 voix
Anne-Lise Weidmann
82 voix
28
Sigles utilisés
Afdas : Fonds d’assurance formation des secteurs de la culture, de la communication et
des loisirs
ATLF : Association des Traducteurs Littéraires de France
AVTE : AudioVisual Translators Europe
CNC : Centre National du Cinéma et de l’image animée
Ficam : Fédération des Industries du Cinéma, de l’Audiovisuel et du Multimédia
Sacem : Société des Auteurs, Compositeurs et Éditeurs de Musique
SCAM : Société Civile des Auteurs Multimédia
SFT : Société Française des Traducteurs
SNAC : Syndicat National des Auteurs et Compositeurs
UPAD : Union Professionnelle des Auteurs de Doublage
VM
: Version Multilingue
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