soja irrigué
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SOJA IRRIGUE BIO – Résultats techniques 2010 Les avantages du SOJA : - Débouchés : alimentation humaine (protéines> 41%), alimentation animale - Valorise bien l’irrigation - Reliquats azotés 26 agriculteurs ont semé du soja en irrigué en 2010. Cette culture est la deuxième la plus présente (après le blé tendre) et représente 15% de la surface totale, soit 569 ha. Elle totalise également 37 % des surfaces enquêtées en légumineuses. Nombre de situations 32 Surface (ha) Rendement moyen (q/ha) Rendement mini (q/ha) Rendement maxi (q/ha) REPARTITION GEOGRAPHIQUE Département Surface (ha) Rendement moyen (q/ha) Nombre de parcelles 328 129 72 26 14 29 26 28 22 24 17 6 3 3 3 32 31 65 81 82 569 27 19 37 TYPE DE SOL Surface (ha) 250 Les terreforts coteaux sont les sols les plus représentés (244 ha), suivi des terreforts profonds (148 ha), puis des boulbènes (113 ha) et enfin des alluvions (64 ha). 35 Surface Rendement 30 25 200 20 150 15 100 10 50 Rendement (q/ha) 300 En terrefort profond et en alluvions, les rendements sont sensiblement identiques (29 q/ha). Le rendement moyen obtenu sur boulbène n’est que de 24 q/ha. 5 0 0 BOULBENE TERREFORT COTEAUX TERREFORT PROFOND ALLUVIONS TRAVAIL DU SOL 30 Surface (ha) 350 25 300 20 250 200 15 150 10 100 5 50 0 0 LABOUR Surface Rendement NON LABOUR Rendement (q/ha) 400 En 2010, 61 % des terres ont été labourées avant le soja irrigué. Il n’y a pas de différence significative entre la moyenne de rendement après labour ou sans labour. Avec ou sans labour, on a une moyenne de 3 passages superficiels de travail du sol. CONDITIONS DE SEMIS Les semis ont eu lieu du 12 avril au 13 juin. 70 % se sont se sont déroulés entre le 15 et le 30 mai. 40 35 Rendement (q/ha) 30 25 Il est difficile d’observer une réelle corrélation entre le rendement et la date de semis. 20 15 10 5 0 10/04/2010 25/04/2010 10/05/2010 25/05/2010 09/06/2010 La densité moyenne de semis est de 420 000 graines/ha. Date de semis PRECEDENTS 40 200 30 150 20 100 10 50 0 0 Rendement (q/ha) 250 Le précédent le plus rencontré est le blé (45% de la surface), suivi du soja (30%) et du tournesol (7%). Les rendements moyens varient de 20 à 30 q/ha mais malgré le peu d’échantillon pour certains précédents, il est difficile de tirer des conclusions sur le lien précédentrendement. Notons qu’un agriculteur a épandu du fumier (100 uN/ha) et un de la fiente de volailles (120 uN/ha). 500 400 40 Surface Rendement 30 300 20 200 10 100 0 0 SULTANA ISIDOR ECUDOR ASTAFOR SHAMA DEKABIG Rendement (q/ha) VARIETES Surface (ha) Surface (ha) Surface Rendement 5 variétés ont été semées. ISIDOR représente 73 % de la surface (414 ha), suivie d’ASTAFOR (55 ha), d’ECUDOR (44 ha), de DEKABIG (41 ha), de SHAMA (8 ha) et enfin de SULTANA (6 ha). Du fait du manque de représentativité sur certaines variétés, il est difficile de stipuler sur le lien rendement - variété. 50 % des agriculteurs ont semé de la semence fermière et 50 % de la certifiée. Voici un tableau du taux moyen de protéines obtenu par type de variétés. Il est à noter que, excepté ISIDOR, les variétés ne sont présentes que dans 1 à 4 cas. Ainsi, le taux de protéine n’est pas toujours représentatif de la variété. DESHERBAGE La herse étrille, l’écrouteuse et la bineuse ont été utilisées pour désherber. Tous outils confondus, une moyenne de 4 passages ont été passés. Dans 43 % des cas, l’agriculteur a utilisé la herse étrille et la bineuse. Dans 5 cas, uniquement la herse étrille a été utilisée (2 passages), et dans 3 cas, uniquement la bineuse (2 passages). On n’observe pas vraiment d’impact sur le rendement selon le nombre de passages, ou le type d’outil utilisé. Le salissement n’a pas été étudié du fait de son caractère « trop subjectif ». IRRIGATION L’irrigation a permis d’obtenir un rendement moyen supérieur au soja sec (+ 10 q/ha). La quantité d’eau moyenne apportée est de 74 mm (min 25 mm ; max 85 mm), en 4 tours (min 2 tours ; max 10 tours). On ne note pas de corrélation entre la quantité d’eau apportée et le rendement obtenu. Les récoltes se sont déroulées du 3 septembre au 11 novembre 2010. SOJA IRRIGUE BIO – Résultats économiques 2010 MARGE BRUTE (€/ha) minimum de semis à 50 €/ha. Idem pour la colonne « Maxi ». Etant donné qu’il n’y a plus d’aides couplées sur soja et que les DPU ne sont pas pris en compte dans le calcul, la marge brute AVEC aide est la même que la marge brute SANS aide. La marge brute moyenne (1214 €/ha) est supérieure de 134 € comparée à celle de 2009. De plus, cette marge brute est supérieure de 430 € par rapport à la marge brute sur soja sec. La colonne « Mini » correspond au minimum de chaque thématique en ligne. Par exemple le rendement minimum de 9 q/ha n’a pas été obtenu avec la charge Le temps des travaux en culture est de 7,4 h/ha soit 2,5 heures de plus que le soja en sec. Cela est dû à l’irrigation et au temps consacré au désherbage mécanique qui est plus important. INDICATEURS MB MOYENNE AVEC VARIATION DU PRIX DE VENTE PRIX (€/q) 60 65 70 MB MOYENNE (€/ha) 1267 1403 1539 MARGE BRUTE STOCKEUR / NON STOCKEUR Nombre de situations Rendement (q/ha) Prix (€/q) Charges opérationnelles (€/ha) Charges de stockage (€/ha) Total Charges (€/ha) Marge brute (€/ha) Stockeurs Non Stockeurs 15 16 27 26 61 55 391 304 88 0 479 304 1174 1140 Dans 48 % des cas, le soja a été stocké. La marge brute inclut les charges de stockage, calculées sur la base de 7 €/T/mois. Les 6 € en plus du prix moyen du soja stocké permet d’obtenir une marge brute supérieure de +34 €, malgré des charges totales de +175 €. REPARTITION DES CHARGES OPERATIONNELLES La répartition des charges opérationnelles est exactement la même qu’en 2009, avec de 2 à 5 € de moins pour chaque charge. L’inoculum est intégré au semis. Récolte 21% Irrigation 47% Semis 32% MARGE BRUTE SANS AIDES EN FONCTION DU RENDEMENT 2 500 La marge brute est corrélée avec le rendement. Le groupe en rouge se détache de la ligne. Ces 5 agriculteurs ont des MB supérieures à ce qu’on pourrait attendre en observant leur rendement. Ceci est du à des charges de semis, de fertilisation ou d’irrigation très faibles. MB (€/ha) 2 000 R2 = 0,66 1 500 1 000 500 18 20 22 24 26 28 30 32 34 36 38 Rendement (q/ha) MARGE BRUTE EN FONCTION DU PRIX DE VENTE 2 500 € D’après ce graphique, le prix de vente explique à 32% la variabilité de la marge brute. La marge brute est liée au prix de vente (mais moins qu’au rendement). 2 300 € 1 900 € 2 R = 0,3185 1 700 € 1 500 € 1 300 € La disparité des prix s’explique par l’effet « négociation » des stockeurs. 1 100 € 900 € 700 € 500 € 35 € 40 € 45 € 50 € 55 € 60 € 65 € 70 € 75 € Prix de vente (€/q) En ce qui concerne la corrélation prix de vente – taux de protéines, on observe une légère tendance à l’augmentation du prix de vente en fonction du taux de protéines, mais rien de significatif. L’effet stockage va en effet fausser le lien prix – protéines. MARGE BRUTE EN FONCTION DU RENDEMENT ET DU TAUX DE PROTEINES 46 45 1 746 Taux de protéines (%) Marge brute (€/ha) 2 100 € 44 1 304 859 1 686 1 801 43 821 1 375 42 1 432 819 2 329 1 162 1 392 506 41 1 661 1 612 40 772 1 171 1 243 39 10 15 20 25 30 35 40 45 Rendement (q/ha) D’après ce graphique, la marge brute dépend plus du rendement que du taux de protéines. Les marges brutes se trouvant en dessous de la ligne rouge ont des rendements faibles (<25 q/ha), mais également des taux de protéines inférieurs à 44.