WolfgAng AmAdeus mozArT

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WolfgAng AmAdeus mozArT
Les Noces
de Figaro
Wolfgang Amadeus Mozart
Communication / médias
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Les Noces
de Figaro
Wolfgang Amadeus Mozart
Dramma giocoso en quatre actes de Wolfgang Amadeus Mozart, 1786
Livret de Lorenzo Da Ponte d’après La Folle Journée ou Le Mariage de Figaro de P-A C. de Beaumarchais
En langue italienne
Direction musicale
William Christie
Jérémie Rhorer (les 6 et 8 juillet)
Le Comte Almaviva
Markus Werba
Mise en scène
Adrian Noble
Chérubin
Tove Dahlberg
Décors
Figaro
François Lis
Tom Pye
Costumes
Deirde Clancy
Eclairages
La Comtesse Almaviva
Juliane Banse
Suzanne
Sophie Karthäuser
Marceline
Maryline Fallot
Jean Kalman
Bartholo
Antonio Abette
Chorégraphie
Sue Lefton
Don Bazile
Marc Molomot
Don Curzio
Jeroen De Vaal
Antonio
Erick Freulon
Barberine
Claire Debono
Orchestre et chœurs
de l’Opéra de Lyon
Durée
3h45 environ
Tarifs
De 5 à 84E
juin 2007
di 24 16h00
ma 26 20h00
je 28 20h00
sa 30 20h00
juillet 2007
lu 2 20h00
me 4 20h00
ve 6 20h00
di 8 16h00
O1
LES NOCES DE FIGARO
Histoire
Œuvre
Les lettres de Mozart à son père, se rapportant à la
composition des Noces, sont malheureusement perdues, ne
nous laissant que le reflet transmis par Léopold à Nannerl.
L’autre source notoirement suspecte, sont les mémoires de
Da Ponte, écrits vingt ans plus tard. Le librettiste y admet
que l’idée de mettre en musique la pièce de Beaumarchais
Le Mariage de Figaro ou La Folle Journée (1781 – 84)
venait de Mozart ; il ne s’attribue que l’autorisation officielle
de traiter un sujet qui sentait le soufre (le 31 janvier 1785
l’empereur avait interdit à Schikaneder de montrer la pièce
au Kärntnertor Theater, où elle était programmée pour le
3 février). Da Ponte affirme avoir assuré l’empereur que
la pièce fut purgée de tout ce qu’on pouvait y trouver
d’offensant, et que lors d’une audition improvisée Joseph II
en trouva les extraits excellents. L’autre anecdote rapportée
par Da Ponte concerne la danse du IIIème acte que le comte
Orsini-Rosenberg avait utilisée contre Mozart, arguant du
fait que le ballet était interdit au théâtre. Da Ponte dit avoir
organisé une répétition et y avoir convié l’empereur, qui,
voyant les chanteurs procéder à une étrange pantomime (afin
que Suzanne remette son billet au Comte), ordonna aussitôt
de remettre la danse à sa place.
Léopold est informé du projet par une lettre de Wolfgang
datée du 1er novembre 1785. Da Ponte affirme qu’en six
semaines la partition était prête ; hypothèse peu probable :
le catalogue de Mozart met le point final (composition de
l’ouverture, selon son usage) le 29 avril. N’oublions pas, en
outre, qu’en janvier 1786, Mozart avait interrompu Figaro
pour écrire Le Directeur de théâtre, ni que pendant la même
période il composa pas moins de deux concertos pour
piano (n° 23 et 24), tout en organisant la représentation
d’Idoménée chez le prince Auersperg. ( …).
Le choix de la pièce de Beaumarchais est moins surprenant
qu’il n’y paraît : Le Barbier de Séville de Paisiello (1782)
avait d’ores et déjà traversé l’Europe, gardant des fidèles
jusqu’à la première de son concurrent mortel, celui de
Rossini. La suite est sur toutes les lèvres ; même Léopold
Mozart connaît la pièce (il la trouve « laborieuse »…).
L’adaptation de Da Ponte est extrêmement habile et bien
écrite, les faiblesses de construction dramatique résultant
des contingences pratiques : la nécessité de satisfaire les
solistes (airs du Comte, de Marcelline, de Basilio). Pourvu
d’un scénario où les joies de l’action rapide et astucieuse
se le disputent à la subtilité des rapports humains et à la
richesse psychologique, Mozart accomplit un miracle. Gare
cependant à surestimer l’originalité de la comédie, ou de son
jumeau lyrique. Beaumarchais puise à pleines mains dans
les traditions de Commedia dell’arte, affinées par Molière
en France, par Goldoni et Gozzi en Italie, et qui dès le
début se sont implantées dans l’opera buffa, alors que les
variantes sentimentales de ce dernier sont redevables à la
comédie larmoyante (chez Beaumarchais, celle-ci s’incarnera
dans l’ultime et tardif volet de la trilogie, La Mère coupable,
1792). De même, si l’on a pu détecter des éléments des
Noces dans La Finta Giarediniera, ce n’est pas parce que
cette dernière aurait « annoncé » quoi que ce soit, comme
on l’a naïvement affirmé, mais parce que les deux opéras
partagent la même ascendance. Le génie de Beaumarchais
est dans la transformation de types connus en êtres humains ;
celui de Mozart, dans la transfiguration des schémas en
théâtre vivant.
O2
Mille et un opéras
Piotr Kaminski
william christie
Direction musicale
Claveciniste, chef d’orchestre, musicologue
et enseignant, William Christie est l’artisan
de l’une des plus remarquables aventures
musicales de ces vingt-cinq dernières
années : pionnier de la redécouverte, en
France, de la musique baroque, il a révélé à un très large public
le répertoire français des XVIIe et XVIIIe siècles.
La carrière de ce natif de Buffalo (Etat de New York), formé à
Harvard et à Yale, installé en France depuis 1971, a pris un
tournant décisif quand il a fondé en 1979 Les Arts Florissants. À
la tête de cet ensemble instrumental et vocal, William Christie a
imposé très vite, au concert et sur les scènes d’opéra, une griffe
très personnelle de musicien/homme de théâtre, renouvelant
l’interprétation d’un répertoire jusqu’alors largement négligé ou
oublié. C’est en 1987 qu’il a connu une véritable consécration
publique avec la création d’Atys de Lully à l’Opéra-Comique,
production qui a ensuite triomphé sur de nombreuses scènes
internationales.
Sa prédilection pour le baroque français ne s’est jamais
démentie. De Charpentier à Rameau, en passant par Couperin,
Mondonville, Campra ou Montéclair, il est le maître incontesté
de la tragédie-lyrique comme de l’opéra-ballet, du motet
français comme de la musique de cour. Mais son attachement
à la musique française ne l’empêche pas d’explorer d’autres
répertoires européens : nombre de ces interprétations de la
musique italienne (Monteverdi, Rossi, Scarlatti) ont fait date, et
il aborde avec autant de bonheur Purcell et Handel que Mozart
et Haydn.
Son abondante production discographique (plus de 70
enregistrements couronnés de nombreux prix et distinctions
en France et à l’étranger) chez Harmonia Mundi et Warner
Classics/Erato en témoignent. Depuis novembre 2002, William
Christie et Les Arts Florissants enregistrent pour Virgin Classics
dont le premier titre pour ce label est un disque de sonates de
Handel avec Hiro Kurosaki, violon solo des Arts Florissants.
Sa production lyrique se poursuit sur un rythme très soutenu et
ses collaborations avec de grands noms de la mise en scène de
théâtre et d’opéra (Jean-Marie Villégier, Robert Carsen, Alfredo
Arias, Jorge Lavelli, Graham Vick, Adrian Noble, Andrei Serban,
Luc Bondy…) font chaque fois figure d’événement : à l’Opéra
de Paris (Hippolyte et Aricie en 1996, Les Indes galantes,
Alcina en 1999 et Les Boréades en 2003), au théâtre de Caen
(Médée en 1993, Le Retour d’Ulysse en 2002, Les Boréades
en 2003, Serse et Les Paladins en 2004), à l’Opéra du Rhin
(L’Enlèvement au Sérail en 93), au Théâtre du Châtelet (King
Arthur en 1995, Les Paladins en 2004) ou au Festival d’Aixen-Provence, où Les Arts Florissants ont présenté de nombreux
spectacles dont Castor et Pollux (1991), Fairy Queen (1992),
La Flûte enchantée (1994), Orlando (1997) sans oublier un
triomphal Retour d’Ulysse dans sa Patrie de Monteverdi (repris
en 2002) et Hercule (2004).
En tant que chef invité, William Christie répond régulièrement
aux sollicitations de festivals d’art lyrique comme Glyndebourne
(où il a dirigé, à la tête de l’Orchestre de l’Age des Lumières,
Theodora puis Rodelinda, de Handel, qui a été repris en janvier
2002 au Théâtre du Châtelet) ou de maisons d’opéra comme
l’Opernhaus de Zurich —où il a dirigé Iphigénie en Tauride de
Gluck, Les Indes galantes de Rameau, Radamisto et Orlando
de Handel— ou l’Opéra national de Lyon où, après Così fan
tutte en 2005, il s’apprête à diriger Les Noces de Figaro en
juin 2007.
Depuis 2002, il est régulièrement chef invité de l’orchestre
Philharmonique de Berlin.
La formation et l’insertion professionnelle des jeunes artistes sont
également au cœur des préoccupations de William Christie qui
a révélé en vingt-cinq ans d’activités plusieurs générations de
chanteurs et d’instrumentistes. C’est d’ailleurs aux Arts Florissants
que la plupart des directeurs musicaux d’ensembles baroques ont
commencé leur carrière. Professeur au Conservatoire National
Supérieur de Musique de Paris en charge de la classe de
musique ancienne de 1982 à 1995, il est fréquemment invité à
diriger des masterclasses, et des Académies comme celle d’Aixen-Provence ou d’Ambronay.
Soucieux d’approfondir son travail de formateur, il a fondé à
Caen une Académie pour les jeunes chanteurs, Le Jardin des
Voix, dont les deux premières éditions en 2002 et 2005 ont
eu un très large retentissement en France, en Europe et aux
États-Unis.
Il a acquis la nationalité française en 1995. Il est officier dans
l’Ordre de la Légion d’Honneur ainsi que dans l’Ordre des Arts
et des Lettres.
O3
jérémie rorher
Direction musicale
Né en 1973 à Paris, Jérémie Rhorer a été
l’élève d’Emil Tchakarov, lui-même ancien
assistant de Karajan, avant d’entrer au
Conservatoire National Supérieur de
Musique en 1991. À l’issue de ses études
d’analyse, d’écriture, d’orchestration et de
clavecin, il obtiendra quatre Premiers Prix,
dont trois à l’unanimité.
Depuis, Jérémie Rhorer se consacre avec autant d’énergie que
de succès à la direction d’orchestre. C’est en 1994 qu’il choisira
cette voie, après avoir fondé, sur le conseil de Tchakarov, Les
Musiciens de la Prée, un orchestre de chambre qui accorde
une place essentielle à la musique contemporaine. Il dirige
en l’espace de cinq saisons une cinquantaine de concerts et
parvient à attirer l’attention de Marc Minkowski, de William
Christie et de Christopher Hogwood. Par la suite, Jérémie Rhorer
sera invité régulièrement à diriger de nombreux orchestres, parmi
lesquels Les Musiciens du Louvre, l’Ensemble Orchestral de Paris,
l’Orchestre de l’Opéra de Rouen, l’Orchestre National de Lille ou
l’Orchestre symphonique de Caracas. En 2005, il fonde avec le
violoniste Julien Chauvin Le Cercle de l’Harmonie, un orchestre
qui se concentre cette fois sur le répertoire symphonique et lyrique
de l’ère baroque.
O4
En tant qu’assistant de Marc Minkowski, il a dirigé La Flûte
enchantée au Teatro Real de Madrid (production de la RuhrTriennale, 2003), et associé à William Christie Hercules de
Haendel (Arts Florissants, production d’Aix-en-Provence, 2004)
dans le cadre des Wiener Festwochen. Il a également dirigé
Philémon et Baucis de Joseph Haydn (Opéra Bastille, production
de l’Opéra de Lyon 2004), Monsieur Chou-fleuri de Jacques
Offenbach (Opéra de Lyon). A l’Opéra de Lyon, il assiste William
Christie à la direction de Così fan tutte et Don Giovanni (2006),
et dirige Der Jasager de Kurt Weill.
Il a enregistré l’intégrale des Concertos pour orgue de Joseph
Haydn avec Olivier Vernet (Ligia Digital, 2001) et la Missa pro
defunctis de Domenico Cimarosa avec Les Musiciens du Louvre
(2002).
Jérémie Rhorer se consacre également à la composition, domaine
dans lequel il a déjà été plusieurs fois récompensé (Prix de
composition « Pierre Cardin » de l’Académie des Beaux-Arts et
Premier prix du Concours National de Composition de la ville de
Pau pour Rap, danse symphonique).
Adrian noble
Metteur en scène
Elève à la Chichester High School puis à l’Université de Bristol, il débute au London Drama Centre puis dans des groupes
de jeunes créateurs à Birmingham, au Trinity Arts Centre. En 1976, il entre à l’Old Vic de Bristol où il est metteur en scène
en résidence puis metteur en scène associé. En 1980-1981, à la Royal Exchange Theatre Compagny de Manchester,
il monte La Duchesse d’Amalfi (Webster) et Docteur Faustus (Marlowe) avec Ben Kingsley.En 1980, il rejoint la Royal
Shakespeare Company comme metteur en scène assistant puis associé. En 1988, on lui confie la direction artistique
de la saison de Stratford, puis en 1989, celle de la saison londonienne. Parmi ses productions à la Royal Shakespeare
Company : Maison de poupée (Ibsen) ; La Comédie des erreurs, Mesure pour Mesure, Le Roi Lear avec Michael Gambon,
Antoine et Cléopâtre, Le Conte d’hiver, Henry V avec Kenneth Branagh, Comme il vous plaira, Macbeth (Shakespeare).
En 1989, il quitte la Royal Shakespeare Company et suit une carrière indépendante. Il met en scène The Art of Success
(N. Dear) au Manhattan Theater Club et Trois Sœurs (Tchekhov) au Gate Theatre de Dublin puis au Royal Court
Theatre. Il a également mis en scène Don Giovanni (Mozart) au Kent Opera, La Duchesse d’Amalfi (Webster) sous un
chapiteau à Paris, The Fairy Queen (Purcell) au Festival d’Aix-en-Provence et La Nuit des rois (Shakespeare) en japonais.
De 1991 à 2003, il assume la complète responsabilité de la Royal Shakespeare Company comme directeur artistique et
administratif. Il y met notamment en scène : La Cerisaie et La Mouette (Tchekhov), Le Petit Eyolf (Ibsen) ; Roméo et Juliette,
Cymbeline, La Tempête (Shakespeare). En 2000, il a mis en scène Le Retour d’Ulysse dans sa patrie (Monteverdi) au Festival
d’Aix-en-Provence. Sa version filmée du Songe d’une nuit d’été est sortie en 1996. Récemment il a mis en scène The Home
Place (Brian Friel), Brand (Ibsen) avec Ralph Fiennes, Périclès (Shakespeare) et The Secret Garden (F.H. Burnett) à Stratford,
Chitty Chitty Bang au London Palladium et à Broadway, et A Woman Of No Importance (O. Wilde). Professeur à l’University
of the Arts de Londres, il a reçu le titre de Docteur Honoris Causa de quatre universités britaniques, ainsi que la distinction de
membre honoraire du Middle Temple (représentant la magistrature en Grande-Bretagne).
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> Siegfried
Du 18 octobre
au 13 novembre 2007
Direction musicale
Gerard Korsten
Mise en scène
François Girard
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> The Show must go on
Du 18, 19 et 20 septembre 2007
Jérôme Bel
> Soirée William Forsythe
11 au 16 septembre 2007
directeur général
Serge Dorny
Place de la Comédie
69001 Lyon
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> Maria Stuarda
26 et 28 septembre 2007
Direction musicale
Evelino Pido