WolfgAng AmAdeus mozArT
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WolfgAng AmAdeus mozArT
Les Noces de Figaro Wolfgang Amadeus Mozart Communication / médias Pierre Collet / William Chatrier Tél. +33 (0) 1 40 26 35 26 Fax + 33 (0) 1 40 28 02 27 [email protected] [email protected] Anastasie Tsangary Tél. +33 (0) 4 72 00 45 82 Fax + 33 (0) 4 72 00 45 39 [email protected] Les Noces de Figaro Wolfgang Amadeus Mozart Dramma giocoso en quatre actes de Wolfgang Amadeus Mozart, 1786 Livret de Lorenzo Da Ponte d’après La Folle Journée ou Le Mariage de Figaro de P-A C. de Beaumarchais En langue italienne Direction musicale William Christie Jérémie Rhorer (les 6 et 8 juillet) Le Comte Almaviva Markus Werba Mise en scène Adrian Noble Chérubin Tove Dahlberg Décors Figaro François Lis Tom Pye Costumes Deirde Clancy Eclairages La Comtesse Almaviva Juliane Banse Suzanne Sophie Karthäuser Marceline Maryline Fallot Jean Kalman Bartholo Antonio Abette Chorégraphie Sue Lefton Don Bazile Marc Molomot Don Curzio Jeroen De Vaal Antonio Erick Freulon Barberine Claire Debono Orchestre et chœurs de l’Opéra de Lyon Durée 3h45 environ Tarifs De 5 à 84E juin 2007 di 24 16h00 ma 26 20h00 je 28 20h00 sa 30 20h00 juillet 2007 lu 2 20h00 me 4 20h00 ve 6 20h00 di 8 16h00 O1 LES NOCES DE FIGARO Histoire Œuvre Les lettres de Mozart à son père, se rapportant à la composition des Noces, sont malheureusement perdues, ne nous laissant que le reflet transmis par Léopold à Nannerl. L’autre source notoirement suspecte, sont les mémoires de Da Ponte, écrits vingt ans plus tard. Le librettiste y admet que l’idée de mettre en musique la pièce de Beaumarchais Le Mariage de Figaro ou La Folle Journée (1781 – 84) venait de Mozart ; il ne s’attribue que l’autorisation officielle de traiter un sujet qui sentait le soufre (le 31 janvier 1785 l’empereur avait interdit à Schikaneder de montrer la pièce au Kärntnertor Theater, où elle était programmée pour le 3 février). Da Ponte affirme avoir assuré l’empereur que la pièce fut purgée de tout ce qu’on pouvait y trouver d’offensant, et que lors d’une audition improvisée Joseph II en trouva les extraits excellents. L’autre anecdote rapportée par Da Ponte concerne la danse du IIIème acte que le comte Orsini-Rosenberg avait utilisée contre Mozart, arguant du fait que le ballet était interdit au théâtre. Da Ponte dit avoir organisé une répétition et y avoir convié l’empereur, qui, voyant les chanteurs procéder à une étrange pantomime (afin que Suzanne remette son billet au Comte), ordonna aussitôt de remettre la danse à sa place. Léopold est informé du projet par une lettre de Wolfgang datée du 1er novembre 1785. Da Ponte affirme qu’en six semaines la partition était prête ; hypothèse peu probable : le catalogue de Mozart met le point final (composition de l’ouverture, selon son usage) le 29 avril. N’oublions pas, en outre, qu’en janvier 1786, Mozart avait interrompu Figaro pour écrire Le Directeur de théâtre, ni que pendant la même période il composa pas moins de deux concertos pour piano (n° 23 et 24), tout en organisant la représentation d’Idoménée chez le prince Auersperg. ( …). Le choix de la pièce de Beaumarchais est moins surprenant qu’il n’y paraît : Le Barbier de Séville de Paisiello (1782) avait d’ores et déjà traversé l’Europe, gardant des fidèles jusqu’à la première de son concurrent mortel, celui de Rossini. La suite est sur toutes les lèvres ; même Léopold Mozart connaît la pièce (il la trouve « laborieuse »…). L’adaptation de Da Ponte est extrêmement habile et bien écrite, les faiblesses de construction dramatique résultant des contingences pratiques : la nécessité de satisfaire les solistes (airs du Comte, de Marcelline, de Basilio). Pourvu d’un scénario où les joies de l’action rapide et astucieuse se le disputent à la subtilité des rapports humains et à la richesse psychologique, Mozart accomplit un miracle. Gare cependant à surestimer l’originalité de la comédie, ou de son jumeau lyrique. Beaumarchais puise à pleines mains dans les traditions de Commedia dell’arte, affinées par Molière en France, par Goldoni et Gozzi en Italie, et qui dès le début se sont implantées dans l’opera buffa, alors que les variantes sentimentales de ce dernier sont redevables à la comédie larmoyante (chez Beaumarchais, celle-ci s’incarnera dans l’ultime et tardif volet de la trilogie, La Mère coupable, 1792). De même, si l’on a pu détecter des éléments des Noces dans La Finta Giarediniera, ce n’est pas parce que cette dernière aurait « annoncé » quoi que ce soit, comme on l’a naïvement affirmé, mais parce que les deux opéras partagent la même ascendance. Le génie de Beaumarchais est dans la transformation de types connus en êtres humains ; celui de Mozart, dans la transfiguration des schémas en théâtre vivant. O2 Mille et un opéras Piotr Kaminski william christie Direction musicale Claveciniste, chef d’orchestre, musicologue et enseignant, William Christie est l’artisan de l’une des plus remarquables aventures musicales de ces vingt-cinq dernières années : pionnier de la redécouverte, en France, de la musique baroque, il a révélé à un très large public le répertoire français des XVIIe et XVIIIe siècles. La carrière de ce natif de Buffalo (Etat de New York), formé à Harvard et à Yale, installé en France depuis 1971, a pris un tournant décisif quand il a fondé en 1979 Les Arts Florissants. À la tête de cet ensemble instrumental et vocal, William Christie a imposé très vite, au concert et sur les scènes d’opéra, une griffe très personnelle de musicien/homme de théâtre, renouvelant l’interprétation d’un répertoire jusqu’alors largement négligé ou oublié. C’est en 1987 qu’il a connu une véritable consécration publique avec la création d’Atys de Lully à l’Opéra-Comique, production qui a ensuite triomphé sur de nombreuses scènes internationales. Sa prédilection pour le baroque français ne s’est jamais démentie. De Charpentier à Rameau, en passant par Couperin, Mondonville, Campra ou Montéclair, il est le maître incontesté de la tragédie-lyrique comme de l’opéra-ballet, du motet français comme de la musique de cour. Mais son attachement à la musique française ne l’empêche pas d’explorer d’autres répertoires européens : nombre de ces interprétations de la musique italienne (Monteverdi, Rossi, Scarlatti) ont fait date, et il aborde avec autant de bonheur Purcell et Handel que Mozart et Haydn. Son abondante production discographique (plus de 70 enregistrements couronnés de nombreux prix et distinctions en France et à l’étranger) chez Harmonia Mundi et Warner Classics/Erato en témoignent. Depuis novembre 2002, William Christie et Les Arts Florissants enregistrent pour Virgin Classics dont le premier titre pour ce label est un disque de sonates de Handel avec Hiro Kurosaki, violon solo des Arts Florissants. Sa production lyrique se poursuit sur un rythme très soutenu et ses collaborations avec de grands noms de la mise en scène de théâtre et d’opéra (Jean-Marie Villégier, Robert Carsen, Alfredo Arias, Jorge Lavelli, Graham Vick, Adrian Noble, Andrei Serban, Luc Bondy…) font chaque fois figure d’événement : à l’Opéra de Paris (Hippolyte et Aricie en 1996, Les Indes galantes, Alcina en 1999 et Les Boréades en 2003), au théâtre de Caen (Médée en 1993, Le Retour d’Ulysse en 2002, Les Boréades en 2003, Serse et Les Paladins en 2004), à l’Opéra du Rhin (L’Enlèvement au Sérail en 93), au Théâtre du Châtelet (King Arthur en 1995, Les Paladins en 2004) ou au Festival d’Aixen-Provence, où Les Arts Florissants ont présenté de nombreux spectacles dont Castor et Pollux (1991), Fairy Queen (1992), La Flûte enchantée (1994), Orlando (1997) sans oublier un triomphal Retour d’Ulysse dans sa Patrie de Monteverdi (repris en 2002) et Hercule (2004). En tant que chef invité, William Christie répond régulièrement aux sollicitations de festivals d’art lyrique comme Glyndebourne (où il a dirigé, à la tête de l’Orchestre de l’Age des Lumières, Theodora puis Rodelinda, de Handel, qui a été repris en janvier 2002 au Théâtre du Châtelet) ou de maisons d’opéra comme l’Opernhaus de Zurich —où il a dirigé Iphigénie en Tauride de Gluck, Les Indes galantes de Rameau, Radamisto et Orlando de Handel— ou l’Opéra national de Lyon où, après Così fan tutte en 2005, il s’apprête à diriger Les Noces de Figaro en juin 2007. Depuis 2002, il est régulièrement chef invité de l’orchestre Philharmonique de Berlin. La formation et l’insertion professionnelle des jeunes artistes sont également au cœur des préoccupations de William Christie qui a révélé en vingt-cinq ans d’activités plusieurs générations de chanteurs et d’instrumentistes. C’est d’ailleurs aux Arts Florissants que la plupart des directeurs musicaux d’ensembles baroques ont commencé leur carrière. Professeur au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris en charge de la classe de musique ancienne de 1982 à 1995, il est fréquemment invité à diriger des masterclasses, et des Académies comme celle d’Aixen-Provence ou d’Ambronay. Soucieux d’approfondir son travail de formateur, il a fondé à Caen une Académie pour les jeunes chanteurs, Le Jardin des Voix, dont les deux premières éditions en 2002 et 2005 ont eu un très large retentissement en France, en Europe et aux États-Unis. Il a acquis la nationalité française en 1995. Il est officier dans l’Ordre de la Légion d’Honneur ainsi que dans l’Ordre des Arts et des Lettres. O3 jérémie rorher Direction musicale Né en 1973 à Paris, Jérémie Rhorer a été l’élève d’Emil Tchakarov, lui-même ancien assistant de Karajan, avant d’entrer au Conservatoire National Supérieur de Musique en 1991. À l’issue de ses études d’analyse, d’écriture, d’orchestration et de clavecin, il obtiendra quatre Premiers Prix, dont trois à l’unanimité. Depuis, Jérémie Rhorer se consacre avec autant d’énergie que de succès à la direction d’orchestre. C’est en 1994 qu’il choisira cette voie, après avoir fondé, sur le conseil de Tchakarov, Les Musiciens de la Prée, un orchestre de chambre qui accorde une place essentielle à la musique contemporaine. Il dirige en l’espace de cinq saisons une cinquantaine de concerts et parvient à attirer l’attention de Marc Minkowski, de William Christie et de Christopher Hogwood. Par la suite, Jérémie Rhorer sera invité régulièrement à diriger de nombreux orchestres, parmi lesquels Les Musiciens du Louvre, l’Ensemble Orchestral de Paris, l’Orchestre de l’Opéra de Rouen, l’Orchestre National de Lille ou l’Orchestre symphonique de Caracas. En 2005, il fonde avec le violoniste Julien Chauvin Le Cercle de l’Harmonie, un orchestre qui se concentre cette fois sur le répertoire symphonique et lyrique de l’ère baroque. O4 En tant qu’assistant de Marc Minkowski, il a dirigé La Flûte enchantée au Teatro Real de Madrid (production de la RuhrTriennale, 2003), et associé à William Christie Hercules de Haendel (Arts Florissants, production d’Aix-en-Provence, 2004) dans le cadre des Wiener Festwochen. Il a également dirigé Philémon et Baucis de Joseph Haydn (Opéra Bastille, production de l’Opéra de Lyon 2004), Monsieur Chou-fleuri de Jacques Offenbach (Opéra de Lyon). A l’Opéra de Lyon, il assiste William Christie à la direction de Così fan tutte et Don Giovanni (2006), et dirige Der Jasager de Kurt Weill. Il a enregistré l’intégrale des Concertos pour orgue de Joseph Haydn avec Olivier Vernet (Ligia Digital, 2001) et la Missa pro defunctis de Domenico Cimarosa avec Les Musiciens du Louvre (2002). Jérémie Rhorer se consacre également à la composition, domaine dans lequel il a déjà été plusieurs fois récompensé (Prix de composition « Pierre Cardin » de l’Académie des Beaux-Arts et Premier prix du Concours National de Composition de la ville de Pau pour Rap, danse symphonique). Adrian noble Metteur en scène Elève à la Chichester High School puis à l’Université de Bristol, il débute au London Drama Centre puis dans des groupes de jeunes créateurs à Birmingham, au Trinity Arts Centre. En 1976, il entre à l’Old Vic de Bristol où il est metteur en scène en résidence puis metteur en scène associé. En 1980-1981, à la Royal Exchange Theatre Compagny de Manchester, il monte La Duchesse d’Amalfi (Webster) et Docteur Faustus (Marlowe) avec Ben Kingsley.En 1980, il rejoint la Royal Shakespeare Company comme metteur en scène assistant puis associé. En 1988, on lui confie la direction artistique de la saison de Stratford, puis en 1989, celle de la saison londonienne. Parmi ses productions à la Royal Shakespeare Company : Maison de poupée (Ibsen) ; La Comédie des erreurs, Mesure pour Mesure, Le Roi Lear avec Michael Gambon, Antoine et Cléopâtre, Le Conte d’hiver, Henry V avec Kenneth Branagh, Comme il vous plaira, Macbeth (Shakespeare). En 1989, il quitte la Royal Shakespeare Company et suit une carrière indépendante. Il met en scène The Art of Success (N. Dear) au Manhattan Theater Club et Trois Sœurs (Tchekhov) au Gate Theatre de Dublin puis au Royal Court Theatre. Il a également mis en scène Don Giovanni (Mozart) au Kent Opera, La Duchesse d’Amalfi (Webster) sous un chapiteau à Paris, The Fairy Queen (Purcell) au Festival d’Aix-en-Provence et La Nuit des rois (Shakespeare) en japonais. De 1991 à 2003, il assume la complète responsabilité de la Royal Shakespeare Company comme directeur artistique et administratif. Il y met notamment en scène : La Cerisaie et La Mouette (Tchekhov), Le Petit Eyolf (Ibsen) ; Roméo et Juliette, Cymbeline, La Tempête (Shakespeare). En 2000, il a mis en scène Le Retour d’Ulysse dans sa patrie (Monteverdi) au Festival d’Aix-en-Provence. Sa version filmée du Songe d’une nuit d’été est sortie en 1996. Récemment il a mis en scène The Home Place (Brian Friel), Brand (Ibsen) avec Ralph Fiennes, Périclès (Shakespeare) et The Secret Garden (F.H. Burnett) à Stratford, Chitty Chitty Bang au London Palladium et à Broadway, et A Woman Of No Importance (O. Wilde). Professeur à l’University of the Arts de Londres, il a reçu le titre de Docteur Honoris Causa de quatre universités britaniques, ainsi que la distinction de membre honoraire du Middle Temple (représentant la magistrature en Grande-Bretagne). /0³2! > Siegfried Du 18 octobre au 13 novembre 2007 Direction musicale Gerard Korsten Mise en scène François Girard $!.3% > The Show must go on Du 18, 19 et 20 septembre 2007 Jérôme Bel > Soirée William Forsythe 11 au 16 septembre 2007 directeur général Serge Dorny Place de la Comédie 69001 Lyon #/.#%24 > Maria Stuarda 26 et 28 septembre 2007 Direction musicale Evelino Pido