Le TOP change de style - Boulogne
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Le TOP change de style - Boulogne
La ville Théâtre Moins de créations, mais plus de spectacles et de diversité Le TOP change de style Le Théâtre de l’Ouest parisien change de direction à la rentrée. Olivier Meyer a été choisi pour les cinq années à venir. Au-delà des choix artistiques de la saison prochaine – plus d’une centaine de représentations, vingt à vingt-cinq spectacles différents, des avant-premières, des productions – c’est en réalité tout un nouveau concept qui se met en place. Notamment avec la création – à venir et en collaboration avec Le Studio-théâtre d’Asnières – d’une UFA, Unité de formation par l’apprentissage, destinée aux jeunes comédiens. Mais d’abord, qui est Olivier Meyer ? Homme de l’ombre et des coulisses, il est à la tête du théâtre Jean-Vilar de Suresnes depuis 15 ans (voir encadré), tâche qu’il continuera d’assumer sans pour autant interférer avec ses nouvelles fonctions. Il précise : « Les deux programmations resteront totalement indépendantes. Il ne s’agit pas de retrouver au TOP les spectacles de Jean-Vilar, ou inversement. Boulogne-Billancourt possède une forte tradition culturelle. C’est aussi une ville qui s’accroît et qui rajeunit, et qui recèle un formidable potentiel. Nous devons tenir compte de cette spécificité ». Entre 100 et 120 représentations par an Olivier Meyer une longue expérience de production privée De 1978 à 2002, la société de production et d’organisation de tournées de spectacles créée et dirigée par Olivier Meyer a produit plus de 5 600 représentations en France et à l’étranger. De la danse avec les étoiles de l’Opéra de Paris, le Ballet national de Marseille – Roland Petit, Rudolph Noureev et le Ballet théâtre de Nancy, des artistes comme Alex Métayer, Jacques Higelin, Thierry Le Luron, ou encore les spectacles Souinge de Laurent Pelly, L’Envol du pingouin de Jean-Jacques Vanier... En 1990, Christian Dupuy, maire de Suresnes, le nomme à la tête du théâtre Jean-Vilar où il rassemble 40 000 spectateurs chaque année autour du spectacle vivant. En 1993, Olivier Meyer crée le festival Suresnes Cités danse qui propose des rencontres de chorégraphes et de danseurs hip-hop et séduit un large public. Boulogne~Billancourt 42 ¦ avril 2005 Information Pour Olivier Meyer, la formule choisie repose sur le délicat équilibre entre ce que souhaite le public et la nécessité d’aborder des choses plus difficiles, sans tomber dans les excès. « Nous voulons proposer une programmation pleine de vie, de couleur, d’interrogation, d’humour et de liberté. Un théâtre qui réjouit le cœur et l’esprit, ouvert à tous. » Il s’agit de redonner au TOP une nouvelle identité, celle d’un véritable théâtre populaire, dans son acception la plus noble, c’est-à-dire plaisant, accessible à tous, sans être ni vulgaire ni facile. « Une programmation diversifiée qui s’adresse à l’ensemble des Boulonnais, et notamment aux jeunes, qui sont les plus difficiles à séduire, et au public familial. » Pour cela, il prévoit 100 à 120 représentations par an à partir de 20 à 25 propositions artistiques différentes. Des saisons riches en événements qui s’organiseront autour d’un axe théâtre, classique et contemporain, mais aussi lyrique, dramatique, chorégraphique, U Les jeunes comédiens de la Compagnie d’Asnières-sur-Seine interprètent Du rire aux armes, cabaret qui évoque le thème de la seconde guerre mondiale en chansons. Ce spectacle est mis en scène par Hervé Van der Meulen et Jean-Louis Martin-Barbaz (à gauche). servi par un seul comédien ou par toute une troupe. Bref, de la danse, du cirque ou de la lecture. Et même du rire ! Autre originalité, l’accueil d’avant-premières. Grâce à des partenariats privilégiés avec les centres dramatiques nationaux et trois salles privées parisiennes – La Bruyère, La Gaîté Montparnasse et L’œuvre –, Olivier Meyer proposera des « avant-Paris », c’est-à-dire des avant-premières de spectacles que les Boulonnais découvriront en priorité, et des « avant-tournées », reprises de succès parisiens avant toutes les autres villes. Des metteurs en scène de renom La création n’est pas oubliée, elle est même au cœur du projet d’Olivier Meyer avec deux créations/productions ou coproductions par saison. C’est ainsi que la prochaine saison s’ouvrira par un spécial Feydeau, Du mariage au divorce, une exclusivité qui partira ensuite en tournée. Au programme, quatre pièces de ce roi du vaudeville, à la danse, la chorégraphe Laura Scozzi. » découvrir ou plus connues, mais qui n’ont Gildas Bourdet lui-même, actuel directeur rien perdu de leur effet comique : Mais ne du TOP, p o u r r a i t j o u e r l ’ u n e d e s e s te promène donc pas toute nue !, Feue la mère c r é a t i o n s . Avec une telle ambition, les de Madame, Hortense dit Je m’en fous et Léonie séries seront moins longues, s’échelonnant est en avance, données deux par deux en de un jour à trois semaines au maximum, alternance et en intégralité le dimanche. « formule idéale pour constituer, développer Mis en scène par Laurent Laffargue, direc- et fidéliser le public. » Le public, Olivier teur de la Compagnie Meyer compte bien du soleil bleu, « ce le séduire aussi par Boulogne-Billancourt spécial Feydeau » une politique incitapossède une devrait trouver son tive d’abonnements, forte tradition public. « Le TOP fera de cartes de fidélité appel à des metteurs et de priorité, et de culturelle en scène au talent prix serrés, surtout confirmé, qui associent à la fois exigence artis- en faveur des jeunes de moins de 25 ans. tique et succès populaire, comme Irina Brook, « Je compte offrir au Théâtre de l’Ouest pariEmmanuel Demarcy Mota qui dirige le Centre sien un projet singulier, qui à ma connaisdramatique national de Reims, Hélène Darche sance n’existe pas ailleurs », conclut Olivier ou encore Bernard Lévy de la compagnie Lire Meyer. À découvrir dans le détail en juin aux éclats. Citons encore pour le théâtre musi- lors de la présentation au public de cette cal Laurent Pelly et Jean-Michel Vier, et pour nouvelle saison. Boulogne~Billancourt ¦ avril 2005 Information 43 La ville Un centre d’apprentissage de comédiens Trois questions à Hervé Van der Meulen Pierre-Mathieu Duhamel, Affirmer la place du TOP dans la ville grâce Comédien à une plus grande collaboration avec les et metteur autres institutions culturelles, tel était le en scène vœu de Jean-Pierre Fourcade et de Pierre- Depuis sa sortie Mathieu Duhamel. Ce sera chose faite avec du Centre d’art la création prochaine, dans le cadre du dramatique de Conservatoire national de région (CNR), la rue Blanche, d’un centre d’apprentissage de comédiens il a joué dans plus et d’artistes lyriques que dirigeront Jean- de 50 spectacles Louis Martin-Barbaz et Hervé Van der Meulen au théâtre. On le (voir encadré), directeurs d’une école répu- retrouve assistant tée de formation et d’insertion professionnelle de Jean Danet aux artistique. Véritable vivier qui vient alimenter Tréteaux de France, en jeunes talents leur compagnie théâtrale, d’Yves Gasc pour Le Studio. Ces deux structures sont basées la compagnie à Asnières : cependant Jean-Louis Martin- Laurent Terzieff Barbaz et Hervé van der Meulen vont déve- et à la Comédielopper une partie de leurs activités à Bou- Française. Metteur logne-Billancourt. Il s’agit d’installer au CNR en scène, il monte le deuxième cycle de formation de leur école. pour Le Studio Une formule tout à fait innovante, qui per- une vingtaine de mettra, selon le souhait du sénateur maire, spectacles, réalise « de mieux utiliser les capacités du conserva- de nombreuses toire, qui sont sous-employées. » Grâce à elle, soirées littéraires les élèves comédiens apprendront à chan- et poétiques. ter et à danser, et les jeunes musiciens à Professeur d’art déclamer. On se souvient d’une première dramatique, il exerce expérience réussie avec les opérettes d’Of- notamment à l’École fenbach interprétées par les jeunes de nos du Studio (compadeux villes : Monsieur Choufleuri et Mes- gnie Jean-Louis dames de la Halle, et surtout Le Château à Martin-Barbaz) qu’il Toto qui a poursuivi un temps sa carrière dirige depuis 1995. à Paris. Car l’une des finalités de cette Une politique structure est bien incitative de produire ou de en faveur des jeunes co-produire des spectacles avec le TOP et le conservatoire. Première réalisation de la saison prochaine, Les Vagues de Virginia Woolf. À terme, c’est donc un projet particulièrement ambitieux qui se met en place : celui de la création d’un Centre départemental et régional de formation d’insertion et de création théâtrale, soutenu par le département et par la région. Le premier du genre en France. maire adjoint chargé de l’Éducation, de la Culture et des Relations internationales. les raisons d’un choix Le TOP change de direction. Gildas Bourdet s’en va. Pourquoi ? La convention qui liait depuis 2002 Gildas Bourdet à la ville est arrivée à son terme. Nous avons donc lancé une procédure de délégation de service public. Six candidatures se sont manifestées, dont celle de Gildas Bourdet. Celui-ci estimant que les moyens alloués par la ville ne lui permettaient pas de monter les projets qu’il souhaitait, a présenté un projet qui ne répondait pas à notre attente. Logiquement, la commission ne l’a pas retenu. Le conseil municipal du 17 mars a approuvé cette recommandation. Gildas Bourdet est un metteur en scène de renom, porteur d’une politique de création de haut niveau, y compris dans l’art lyrique. Il possède une longue expérience de directeur de théâtre, avec notamment la direction du Théâtre national de la région Nord-Pas-de-Calais et de La Criée à Marseille, collectivités qui pouvaient mobiliser des ressources beaucoup plus importantes que celles de la ville de Boulogne-Billancourt. Il n’en a pas moins su redonner au Théâtre de l’Ouest parisien une identité nouvelle et un rayonnement important. La presse, unanime, a salué nombre de ses créations, comme La Reine de beauté de Leenane ou encore Les Uns chez les autres, qui ont battu des records d’audience. La collaboration entre la ville et ce grand professionnel se poursuivra, puisque le TOP pourra accueillir à l’avenir l’une de ses productions. Le choix du conseil municipal s’est porté sur Olivier Meyer. Pour quelles raisons ? Olivier Meyer est nommé à partir du 1er juillet pour cinq ans à la direction du TOP. C’est un professionnel reconnu et il nous a paru être celui qui répond le mieux aux objectifs de la ville. Son parcours professionnel – il a notamment créé et dirigé pendant 25 ans une société de production et d’organisation de tournées de spectacles –, son expérience de directeur de théâtre, Jean-Vilar à Suresnes, les projets qu’il propose pour BoulogneBillancourt ont séduit la commission d’appel d’offres et le conseil municipal. Olivier Meyer devra poursuivre l’œuvre de dynamisation théâtrale engagée par Gildas Bourdet et imaginer une nouvelle programmation artistique encore plus proche de l’attente des Boulonnais, et tout aussi ambitieuse quant à la qualité. Nous aurons en moyenne chaque saison vingt à vingt-cinq spectacles différents et environ cent vingt représentations. Le tout, bien entendu, en respectant le budget alloué. ■ Dominique de Faucamberge La ville se propose aussi d’accueillir la compagnie Martin-Barbaz. De quoi s’agit-il ? La compagnie que dirigent Jean-Louis Martin-Barbaz et Hervé Van der Meulen, qui postulaient également pour la direction du TOP, est à la fois une compagnie théâtrale et une école de formation artistique, Le Studio d’Asnières, avec laquelle Boulogne-Billancourt a déjà collaboré : on se souvient de Monsieur Choufleuri et Mesdames de la Halle, d’Offenbach, créé en partenariat avec le CNR. À partir de la saison prochaine, Le Studio, tout en produisant ou co-produisant des spectacles avec le TOP, développera une partie de ses activités à Boulogne-Billancourt, dans les locaux du CNR. Il s’agit de créer un centre de formation d’apprentis comédiens, qui viendra renforcer l’alliance entre Éducation et Culture qui est notre marque de fabrique. Jean-Louis Martin-Barbaz de Roger Planchon au Studio d’Asnières Il débute sa carrière aux côtés de Roger Planchon, Marcel Maréchal, Jacques Rosner ou encore Gilles Chavassieux, puis devient professeur au conservatoire de Lyon. Il fonde ensuite sa première compagnie avant de devenir directeur du Théâtre-école de Robert Hossein à Reims. En 1975, il ouvre son propre cours à Paris, dont 35 élèves entrent au conservatoire de Paris. De 1982 à 1992, il dirige le Centre national du Nord-Pas-de-Calais. Depuis 1993, Jean-Louis Martin-Barbaz dirige Le Studio à Asnières-sur-Seine qu’il a créé. Il y forme de nouveaux comédiens, crée de nombreux spectacles, tout en poursuivant ses activités de metteur en scène de plus de 80 spectacles, dont des opéras. Boulogne~Billancourt 44 ¦ avril 2005 Information 1 1 2 Mosaïque Décor peu utilisé dans l’art urbain, la mosaïque s’adapte, colore et séduit. Bancs, jardinières, ou table de jeux, elle se décline en fleurs et grappes de raisin au niveau du numéro 15 de l’avenue Jean-Baptiste-Clément. 2 Neptune Cette fontaine inspirée de la tradition italienne est inscrite dans la démesure, place des Ailes. Neptune devant lequel s’incline un petit ange semble se débattre au milieu des habitations. 3 Papillons À l’angle du boulevard Jean-Jaurès et de la rue du Point-du-Jour, le mur de la maternelle était trop grand pour ne pas inspirer les poètes. Des papillons, venus du square tout proche, s’y sont déposés. Ce mur peint est l’œuvre du peintre boulonnais Gilles Ballini. 4 3 4 Fontaine Rhin-et-Danube Parfait exemple de l’art des années 30, cette fontaine, aujourd’hui vide, trouve sa place dans le square Rhin-et-Danube. Loin de s’opposer, l’œuvre d’art et l’imposant immeuble construit à proximité semblent s’accorder dans une complicité tacite. 5 Fontaine Saint-Germain des Longs-Prés Ville L’art dans ma rue Hier « Les Arcs » de Bernar Venet, aujourd’hui « Le Gouvernement du peuple » de Jacques Lipchitz, l’exposition temporaire de ces sculptures contemporaines sur la GrandPlace sont l’occasion de faire un inventaire des œuvres connues, méconnues, reconnues, réparties sur le territoire communal. Car l’art est omniprésent dans la ville, sous forme de fontaines, sculptures, mosaïques, monuments aux morts, murs peints... qu’unit un point commun. Toutes ces œuvres ont été critiquées, contestées, combattues avant d’être acceptées, adoptées et revendiquées comme patrimoine urbain. Peu d’œuvres échappent à cet étonnant parcours du combattant, la tour Eiffel comprise ! Dans une dimension toute autre, l’Arbre des frères Martel lors de son installation en 1998 a fait couler autant d’encre que de salive. On peut alors se demander si le but des œuvres d’art n’est pas justement de provoquer, de faire réagir, d’échauffer les esprits... pour finalement créer une identité visuelle forte dans un paysage urbain souvent conformiste. Boulogne~Billancourt 46 ¦ avril 2005 Information Au sein des immeubles Pouillon, à l’abri des regards mais accessible à tous les connaisseurs et les curieux, une fontaine aux dimensions imposantes se dresse place Saint-Germain des Longs-Près, passage reliant la rue du Pointdu-Jour à l’avenue Pierre-Grenier. Bassin, pont et sculpture se répondent et s’accordent au rythme de cet ensemble immobilier datant des années 60. Bernard Palissy Potier et céramiste, Bernard Palissy est le découvreur du secret des émaux. La présence de sa statue, œuvre de Barrias, sur la petite place située devant le Théâtre de l’Ouest parisien est probablement un vibrant hommage de la ville à Fau et Guillard, céramistes réputés dont les ateliers se trouvaient rue de Buzenval (Anna-Jacquin). 6 5 6 7 Résidence Normandie La sculpture en marbre blanc s’intègre parfaitement à son environnement. En écho aux marches qui mènent au cœur de cet immeuble du Pont-de-Sèvres, la sculpture, autrefois fontaine, se dresse comme un étendard. 7 Square Léon-Blum Les œuvres d’art ont pris leur quartier dans le square Léon-Blum, route de la Reine. Faune charmant une jeune fille, couple dansant au milieu du bassin, jeune femme couchée dans l’herbe et Fontaine du rire ponctuent la promenade dans cet espace vert du cœur de la ville. 8 Boule L’art dans toute sa force et sa simplicité s’expose sur la place Marcel-Pagnol dans le quartier Point-du-Jour. Une sculpture toute en rondeur qui vient casser la géométrie des immeubles qui l’entourent. 9 Lions Les quatre lions du square des Frères-Farman, répliques des fauves présents dans les jardins du Vatican à Rome, n’en finissent pas de s’observer en chien de faïence ! 8 9 La ville 10 10 11 12 18 19 Bateau Toutes voiles dehors pour ce trois-mâts. On sent déjà le grand large, à moins que ce ne soit la Seine toute proche, à l’angle de la rue du Général-Gallieni et la rue de Sèvres. 11 Jacques Lipchitz L’homme est installé là, les mains dans les poches, casquette vissée sur la tête, entre la mairie et son annexe. Cette œuvre de Blatas semble avoir toujours été là. En fait elle y a été placée en 1991 à l’initiative du musée des Années 30 qui voulait rendre hommage à l’artiste boulonnais. Depuis Lipchitz donne rendez-vous à tous les promeneurs qui se posent quelques minutes au milieu des jardins de l’hôtelde-ville. 12 13 17 Insecte Au 1708 de la rue du Vieux-Pont-de-Sèvres, un drôle d’insecte pas comme les autres se dresse dans ce jardin privé. Œuvre en fer de récupération soudé, réalisée par le sculpteur Jacqueline Fayet, l’animal observe avec curiosité le mouvement de la ville depuis déjà deux ans. 13 18 L’Arbre des Frères Martel Sculptures vertes 19 Le Gouvernement du peuple de Jacques Lipchitz 14 15 Installées rue de Sèvres, ces sculptures en métal sont placées à proximité du Franprix. Même la grille du passage semble vouloir participer à l’œuvre artistique. 15 Peinture murale Tout au bout de la rue Général-Gallieni, presque arrivé à la Seine, une immense peinture habille le mur d’un immeuble des années 70. Le motif abstrait offre à l’œil une évasion de choix. 16 La Fontaine aux cygnes Le chérubin entouré de trois cygnes ne fait pas la circulation malgré son emplacement privilégié sur le rond-point de la place Denfert-Rochereau ! Créée en 1925 pour l’exposition internationale des Arts décoratifs et industriels modernes de Paris, cette Fontaine aux cygnes, œuvre du sculpteur Marcel Loyau, était à l’origine posée sur un bassin. 48 Trois Arcs de Bernar Venet Installés au mois de mai 2004, « Les Arcs » n’ont pas fait l’unanimité chez les Boulonnais. C’est sous la neige et dans une indifférence polie qu’ils ont quitté BoulogneBillancourt le 3 mars dernier. Mal comprise des riverains, cette œuvre de Bernar Venet, artiste majeur actuel, mondialement connu, est donc repartie pour une autre ville, une autre vie. Inauguré en 1998, l’Arbre des frères Martel a connu une naissance difficile. L’idée, rejetée par la population, a vu le jour grâce à une souscription publique qui a permis de réunir les fonds nécessaires à sa réalisation. Aujourd’hui, il fait pleinement partie du paysage urbain du centre-ville et signe l’identité de l’espace culturel. 14 Monument aux morts En passant le long de la rue Jean-BaptisteClément, au niveau de la rue du Transvaal, le regard ne peut se détacher du visage de l’enfant que serre sa mère dont le visage fermé affiche tout le chagrin de la perte d’un mari, d’un frère, d’un père. Ce Monument aux morts, réalisé par Paul Landowski, a pris avec le temps les couleurs de la douleur qu’il incarne et condamne. 16 17 Depuis le 10 mars, « Le Gouvernement du peuple » s’expose au regard des passants. Venue de Suisse, cette statue en bronze est l’œuvre de Jacques Lipchitz, artiste fécond du début du 20e siècle, qui vécut à BoulogneBillancourt pendant une vingtaine d’années, comme en témoigne sa statue par Blatas, exposée dans le petit jardin de l’hôtel-deville. Il s’y liera d’amitié avec Juan Gris, Max Jacob – un habitué des Dimanches de Boulogne – Le Corbusier qui lui construira sa maison au 9, allée des Pins, à côté de celles du sculpteur Miestchaninoff et du graveurmédailliste Canale. En 1940, Jacques Lipchitz part pour les États-Unis. Le « Gouvernement du peuple », qui date de 1967, est sa dernière commande américaine. L’œuvre originale, haute de 10 mètres, trône sur la Municipal Plaza de Philadelphie ; quant à celle de la Grand-Place, il s’agit d’une étude, aux dimensions plus modestes : trois mètres de haut seulement. Elle y restera jusqu’à la grande rétrospective consacrée à Lipchitz par le musée des Années 30, en octobre 2005. Une première en France. ■ Carole Martin La ville Rêve Aux garages des voitures « pas comme les autres » Magnifique et majestueuse, un peu crâneuse, l’élégante Ferrari F650 attend que quelqu’un vienne s’occuper d’elle. Sièges en cuir, jantes brillantes, levier de vitesse fin comme un stylo et moteur à l’arrière : c’est une princesse. Garée un peu à l’écart d’une dizaine de BMW, elle porte à son rétroviseur le numéro 259. Ce matin, son propriétaire est venu la déposer dans le gigantesque atelier du garage Zol. Il va falloir lui réparer sa sublime carrosserie bleue métallisée. « Elle a quelques vilaines rayures sur le côté... Oh, rien de bien grave, explique le mécanicien chargé de la délicate opération. Dans ce genre de cas, la marque nous autorise à intervenir nous-mêmes. Mais si le dégât avait été plus important, il aurait fallu renvoyer la voiture en Italie. Vous savez, chez Ferrari on ne plaisante pas. Surtout avec la carrosserie et la peinture... C’est du fait-main ! » « Elle ne dépote pas » Chez Zol, depuis de longues années, on vend des voitures de rêve. On en répare aussi. Et pas des moindres... Voilà quelques mois maintenant que le garage situé rue du CheminVert a obtenu l’agrément de trois marques de prestige : Ferrari, Maserati et Rolls-Royce. « Ces voitures ne sont pas des voitures comme les autres. Ce sont des merveilles. Pour les réparer nous devons donc nous conformer à la charte très précise que les marques établissent, raconte Alain Fisseux, responsable du service aprèsvente, amoureux fou des belles cylindrées. À tout moment d’ailleurs, des contrôleurs peuvent venir des usines anglaise ou italienne pour s’assurer que les réparations s’effectuent dans les règles. » Sur des voitures dont le prix varie entre 80 000 et 400 000 euros, le bricolage est interdit. En parcourant les 2 000 m2 répartis sur cinq étages de l’immense atelier boulonnais, on ne sait plus où donner de la tête. Ici, c’est une vénérable M3 complètement décharnée, accidentée, qui attend d’être expertisée. Une épave ? Pas du tout. Même les roues en dedans, le capot enfoncé et les phares brisés, elle conserve puissance et noblesse. Un peu plus loin, on croise un mécano en blouse blanche et nœud papillon, l’air très concentré, le nez dans le moteur arrière d’une éclatante Ferrari F567 rouge. « C’est sûr qu’elle a de la gueule. Mais quand elle démarre, elle ne fait pas le même bruit que d’habitude. Elle ne dépote pas. » Édouard va vite trouver l’origine de la panne. Car il y a quinze jours encore, il était Garages de luxe pour voitures de rêve. U L’ordinateur, désormais roi de l’atelier : les mécaniciens se doivent d’avoir des connaissances en informatique. U Dans le « magasin », tout est propre, net, impeccablement rangé. en stage là-bas, dans les usines de Maranello, en plein cœur du rêve. « Se retrouver comme ça plongé dans l’univers Ferrari, c’était impressionnant. On a beaucoup travaillé sur ce qui fait l’originalité de ces voitures : le moteur, l’embrayage et la fameuse boîte de vitesse. J’y ai même découvert des secrets maison ! Ça va m’être très utile parce que réparer une Ferrari ou une Maserati, c’est quelque chose de particulier. La mécanique italienne, c’est de l’artisanat, de la mécanique pure, finement ciselée. Du très haut niveau... » Autre trésor : un coupé Austin Healey gris. Un design d’enfer. Un look années 60. Une calandre de rêve. « C’est toujours un plaisir immense de mettre le nez dans le moteur d’une voiture qui a 40 ans d’âge. C’est un peu comme si on relisait l’histoire automobile. Cette voiture, c’était mon rêve d’enfant ! », raconte, ému, Alain Fisseux qui travaille chez Zol depuis 32 ans. Sur le sol, pas une tâche d’huile. Ici on lave tout. Même les roues. « Vous voyez cette machine, elle fonctionne exactement comme un lave-vaisselle. On met le pneu dedans et il est nettoyé par des centaines de micro-billes désincrustantes et dégraissantes. À la fin du programme, il sort nickel. Avec ça, fini le cambouis sur les mains. » Les règles sont claires : chaque technicien doit nettoyer son emplacement à la fin de la journée. « L’ensemble du garage est nettoyé trois fois par semaine. De toutes façons, dès que j’aperçois une tâche, je hurle. » Il rit. Tout est propre et net : dans le « magasin », les pièces de rechange et les outils spécifiques à chaque marque sont impeccablement rangés. Emplacement spécial pour la reine des voitures L’univers Rolls-Royce, c’est à l’étage au-dessus. « Des Rolls, si on en a deux par mois, c’est énorme », confie l’un des mécaniciens formés pour réparer la reine des voitures. Pas étonnant donc Boulogne~Billancourt ¦ avril 2005 Information 51 ACBB Brèves Larbi Benboudaoud arrête la compétition Ce n’est pas un au revoir ! Début mars à Metz, Larbi Benboudaoud a disputé sa dernière compétition de que la salle d’opération spécialement conçue pour accueillir ces « monstres » de rêve soit vide. Lumière, décor, emplacement : tout a été ingénieusement pensé. « Situer cet espace au premier sous-sol, c’était obligatoire. Car les Rolls sont si longues, si peu maniables qu’elles ne peuvent pas descendre les rampes en escargot, raconte Alain Fisseux. Là, elles n’ont que quelques mètres à faire, en pente droite, pour descendre de la rue. » Pas question non plus d’utiliser un pont élévateur comme les autres. Celui-ci, bientôt repeint aux couleurs de la marque, mesure plus de 5 mètres de long. Du plafond tombe un énorme tuyau. Dès que la voiture arrive, il faut en extraire les gaz d’échappement pour ne pas l’enfumer. Et au mur, le large panneau portant la mention « Special Tools » reste fermé à clés. « Savez-vous qu’un enjoliveur de Rolls coûte près de 500 euros ? Car lorsque la roue tourne, le macaron reste centré. Sur une voiture comme ça, pas question d’utiliser n’importe quel outil, n’importe quelle pièce. » La marque est si exigeante que rares sont les garages agréés. Ils sont une dizaine en France, contraints d’appliquer une procédure de réparation très stricte. C’est généralement l’un des chauffeurs du garage qui va chercher la voiture chez le propriétaire. Puis qui la rapporte. Le responsable du service après-vente déplie toute une série de bâches en cuir marron. « Avant d’intervenir sur la voiture, nous devons placer ces bâches-là, et aucune autre, sur les ailes, le capot, les sièges, les accoudoirs, le volant et le levier de vitesse. Il faut prévenir la moindre tâche ! Éviter toutes traces de doigts.» Inutile de préciser que lorsqu’une Rolls est là, c’est l’effervescence. Le dispositif de sécurité, très sophistiqué, est à son comble. « Travailler sur d’aussi belles voitures, c’est la vie rêvée pour un amoureux des autos comme moi, confie Édouard, le technicien-mécanicien. Je ne me lasse pas de les regarder, de les toucher. C’est la passion tous les jours. » Fini le cambouis sur les mains ! Autre lieu : Adam Clayton-Jaguar, avenue Pierre-Grenier. Ici aussi, les véhicules qui viennent pour de gros problèmes mécaniques sont rares. « Sur une voiture comme ça, si je remplace un moteur dans l’année, c’est que le [ Pour les mécaniciens, «travailler sur ces voitures, c’est la passion tous les jours.» des grands judokas boulonnais, il s’est offert une dernière médaille d’or avant de prendre sa retraite. Enfin… presque… puisqu’il va devenir entraîneur ! Blanc et vert, luxe et savoir-faire client n’a pas mis d’huile », ironise l’un des mécanos. Les belles machines sont solides. En revanche, 80 % des voitures sont là pour soigner des pépins électroniques, « souvent bêtes comme chou mais qui peuvent se révéler handicapants et exaspérants pour les propriétaires. » On nous présente donc le nouveau roi de l’atelier : un ordinateur sur roulette que l’on branche sur le module électronique des voitures nouvelle génération. À lui de diagnostiquer la panne. « Grâce à cet ordinateur on sait tout ce qui s’est passé sur la voiture. C’est comme si on lisait une boîte noire d’avion, explique Jérôme Khorkoff, le nouveau directeur. On sait à quelle heure elle a démarré, à quelle vitesse elle a roulé, combien de fois le conducteur a mis son clignotant, combien de fois il a baissé sa vitre... Ça nous simplifie la vie. Car si vous mettez 10 heures à détecter une panne électronique et 10 minutes à la réparer, vous imaginez la tête du client lorsqu’il récupère sa facture ? » Climatisation automatique, sièges en cuir électriques chauffants, réglage automatique des pédales, toit ouvrant électrique, régulateur de vitesse : réparer une automobile dernier cri, c’est un peu comme si on réparait un ordinateur roulant. « Chez nous d’ailleurs, on préfère parler de techniciens plus que de mécaniciens. Ceux qui seront embauchés demain par Jaguar devront avoir d’excellentes connaissances en informatique, ajoute Jérôme Khorkoff. Mais attention, il restera toujours des moteurs, des bougies, des cardans... et heureusement ! Car la mécanique classique, c’est ce qui fait tout le charme de l’automobile. » Boulogne~Billancourt 52 judo avec toute l’équipe masculine de l’ACBB. Digne héritier de la tradition ¦ avril 2005 Information Impeccablement tenu, rutilant et très bien éclairé, l’atelier de réparation, tout en blanc et en vert, so british, respire le luxe et le savoirfaire. On y trouve de l’eau, du café, des gants. Comme dans la salle d’attente d’une clinique huppée, les superbes voitures attendent, sagement rangées les unes à côté des autres. Il y a deux petits cabriolets qui ne font pas les malins car le mécano n’est pas loin, pinces en main. Il y a aussi cette petite merveille bleue. Sur le tableau de bord, le propriétaire a laissé son béret à carreaux. Ses sièges en cuir beige ont été recouverts de plastique. Pour ne pas salir. Dans quelques minutes, elle sera soulevée à deux mètres du sol par deux puissants bras élévateurs. « Nous mettons un point d’honneur à ce que l’atelier soit très propre et très ordonné. Chaque technicien a une grosse mallette roulante dans lequel il range ses outils personnels... Le reste de l’outillage est pendu au mur, ici. » Jérôme Khorkhoff désigne la panoplie des outils fournis par le constructeur anglais. Chaque pince, chaque clé, chaque tour est soigneusement nommé, étiqueté. « Celui qui prend un outil sur l’un de ces tableaux et qui ne le remet pas se fait remonter les bretelles, confie l’un des garagistes. Lorsque l’on travaille sur d’aussi belles voitures, on n’a pas le temps de courir après le matériel. On a trop le cœur qui bat... » ■ Nathalie Conscience • Zol-BMW. 24, rue du Chemin-Vert. Tél. : 01 55 20 66 66. • Adam Clayton-Jaguar. 77, avenue Pierre-Grenier. Tél. : 01 46 10 99 77. • Mercedes. (filiale du constructeur au 32 bis, route de la Reine). Réparation : 18, rue Général-Delestraint. 75016 Paris. Comme le font souvent les grands footballeurs, Larbi Benboudaoud a choisi d’arrêter sa carrière en deux temps. L’été dernier d’abord, après la cruelle déconvenue du judo tricolore aux Jeux Olympiques d’Athènes, le champion du monde avait quitté l’équipe de France. Mais à 30 ans, il avait décidé de continuer encore un peu la compétition avec son club fétiche, l’ACBB. Afin de conquérir une dernière médaille d’or. « Je rêvais de décrocher le titre de champion de France par équipes avec les autres collègues du club, raconte le chef de file du judo boulonnais. Ce titre-là, je ne l’avais jamais eu et on avait tous envie d’aller le chercher ensemble. Et je peux vous dire qu’à Metz, ça a été un moment très fort. On a beaucoup donné les uns pour les autres. Et on a gagné ! Je ne pouvais pas rêver d’un plus beau cadeau de retraite. » Cette fois, donc, Larbi Benboudaoud arrête. Plus de compétition pour le plus « félin » des judokas français (-66 kg). Plus de médaille pour celui qui décrocha l’argent aux J.O. de Sydney. Doué et très travailleur, gentil, discret et généreux, le champion passe de l’autre côté. Il s’apprête à devenir entraîneur national en charge du haut niveau. « J’ai vécu des moments fantastiques dans ma carrière d’athUne carrière exemplaire Sacré champion du monde à Birmingham en 1999, Larbi Benboudaoud possède un palmarès imposant dans la catégorie des moins de 66 kg : deux titres de champion d’Europe en 1998 et 1999 et un titre de vice-champion olympique décroché en septembre 2000 à Sydney. Éliminé au 1er tour des J.O. d’Athènes, il a toujours déployé un judo d’attaque, très souple, presque félin. lète et je veux les faire partager aux plus jeunes. La valeur du travail, le plaisir de la gagne, le courage, la souffrance, la volonté : tout ce que mes entraîneurs de judo m’ont appris, j’ai besoin de le rendre. J’ai bien l’intention de me donner au maximum et de vivre encore de grandes choses ». Consciencieusement, Larbi Benboudaoud termine son brevet d’État deuxième degré (BE2). Chaque matin, il attrape cahiers et crayons pour aller suivre des cours théoriques à l’INSEP. Puis il enfile son kimono pour les épreuves pratiques. « Pour devenir un bon entraîneur, il faut prendre le temps d’apprendre. Je pense que j’aurai du talent pour ça parce que je suis tout en passion et en patience. Et puis les gars sur le tapis, ils t’écoutent différemment quand tu es champion du monde ! Ils te respectent... » À l’ACBB comme à l’INSEP, ceux qui le côtoient tous les jours ne se font pas de souci sur ses capacités à emmener un groupe vers la victoire. Sa carrière a été exemplaire (cf. encadré). Son comportement aussi. « La force de Larbi, c’est qu’il a toujours beaucoup écouté, a récemment confié à la presse Fabien Canu, le directeur technique national. Il s’est énormément entraîné et il n’a jamais passé son temps à se plaindre ». C’est cet esprit 100 % judo, donc, que la « star » de l’ACBB s’apprête à transmettre aujourd’hui. Il plaisante : « L’avantage, c’est que je vais devoir faire moins de régimes draconiens. Lorsque je suis arrivé à l’ACBB, je savais que de très grands champions y avaient été formés avant moi et j’ai toujours voulu bien faire. Il règne ici une ambiance particulière, chaleureuse. Ce club est un peu devenu ma famille. D’ailleurs je ne le quitte pas.» Badminton Atout sport Le premier challenge Atout sport de badminton a rassemblé les 5 et 6 mars derniers au gymnase Paul-Souriau 130 joueurs. Le dernier volant est tombé sur une victoire d’un joueur boulonnais ! Sur les quatre tableaux adultes, le club boulonnais ASPBB-badminton a gagné le Simple hommes seniors avec Matthieu de la Fabrègue (cadet 1ère année), le double mixte seniors avec Laetitia Langlois et Matthieu de la Fabrègue ; Marion Lemoine a été finaliste du Simple dames seniors, Thomas Lemoine et Yann Le Gorrec demi- finalistes pour le double hommes seniors. Le 2e tournoi se déroulera les 9 et 10 juillet. GPA on ice le feu sur la glace Samedi 2 avril à 20h30, les 250 gagnants du jeu-concours mis en ligne sur le site de la ville ont assisté à une soirée exceptionnelle à la patinoire. Un spectacle offert par la société Generally Proximité Assurances à ses clients. Au programme : des grands noms du patinage français comme le champion international Frédéric Dambier ou la star montante AnneSophie Calvez, mais aussi quatre jeunes patineurs de l’ACBB et de l’école de glace de BoulogneBillancourt et les «Jeanne d’Arc» de Rouen. Les commentaires étaient d’Annick DumontGaihaguet, entraîneur des équipes de France. BBADJ tournoi de foot sans frontières Rabah Haddadou, responsable de la section des « 12-17 » au Boulogne-Billancourt Accompagnement des Jeunes (BBADJ), organise le 7 mai le premier tournoi de football sans frontières, religieuses, géographiques ou sociologiques, en invitant huit équipes de quartiers, d’origine et de confessions différentes. La sélection se fera sur les motivations de chacun. La journée sera ponctuée de discours de personnalités politiques, sportives et de représentants religieux. • Samedi 7 mai. De 10h à 19h. Gymnase Paul-Souriau. 6, rue de Seine. Entrée libre. ■ Nathalie Conscience Boulogne~Billancourt ¦ avril 2005 Information 53 La ville Association en gros plan Le journal des associations ■ La CPAM 92 prend des mesures contre les Boulogne environnement “ ” Jean-Louis Tourlière, 56 ans. Chef d’entreprise, président de la commission extra municipale du cadre de vie (CEM). Comment l’association a-t-elle été créée et comment vit-elle ? L’association a été lancée à Boulogne-Billancourt en 1977 sur une initiative de Robert Franceschini. Sensibilisé très tôt aux problèmes de protection de l’environnement, il voulait donner aux habitants une occasion d’être impliqués et de s’engager dans ce qui était pour lui une réalité de vie. Dans un premier temps, l’association se développe dans le quartier Silly-Gallieni où habite Robert Franceschini, puis étend très vite ses compétences ; un délégué est désigné dans chaque quartier de la ville. L’association devient ensuite association agréée loi Barnier (loi du 2 février 1995 relative au renforcement de la protection de l’environnement), et la rend obligatoirement consultée par la ville pour tous les projets d’urbanisme. Boulogne environnement est hébergée au centre Georges-Gorse, et ne vit que des cotisations de ses membres qui sont à ce jour près de 500. fausses factures d’hospitalisation à l’étranger. Faites-nous parvenir vos annonces dactylographiées à la direction de la Communication de la mairie par fax au 01 46 04 79 71, courrier ou par courriel : [email protected] Depuis 2003, la Caisse primaire d’assurance SERVICES CONFÉRENCE / DÉBATS ■ La Chambre des copropriétaires et propriétaires de Boulogne et région (C.S.P.I.B), propose de vous assister si vous êtes copropriétaire occupant ou propriétaire bailleur. Affiliée à l'UNPI (Union Nationale de la propriété Immobilière), animée par des bénévoles, cette association sans but lucratif, est axée sur des problèmes pratiques. Elle vous reçoit les mardi et jeudi à partir de 16h, 167, boulevard Jean-Jaurès. (métro Marcel Sembat). Cotisation modeste remboursable aux conseils syndicaux. N'hésitez pas à prendre contact sans engagement. ■ L’Église réformée de Boulogne-Billancourt présente un dialogue ChristianismeIslam sur le thème : Ton voisin vaut mieux que ton parent (Hadit, parole du Prophète). Voix chrétiennes : pasteur J.-P. Morley, père Philippe Jondeau ; voix musulmane : Imam Mohammed Ben Ali. Organisé par des chrétiens des églises de Boulogne-Billancourt, l’association Islamique, Aquitaine forum et l’Aide au mouvement de jeunesse. Le débat sera suivi d’un buffet préparé par des associations de femmes et des chrétiens du Pont-de-Sèvres. • Contact : Tél. : 01 48 25 13 20. SANTÉ Quel est votre rôle ? L’avis d’une adhérente bénévole En tant que chef d’entreprise en activité, spécialiste des questions du cadre de vie, j’apporte un certain professionnalisme à l’association. Je suis également son porte-parole dans les négociations avec les élus. Également président de la commission extra municipale du cadre de vie, j’assure une meilleure liaison entre l’ensemble des associations boulonnaises. Annie Hallows, 54 ans. Conseiller du quartier 6, bénévole pour plusieurs associations. Quand avez-vous rejoint l’association ? À mon retour en France en 1986. Mon mari et moi avons habité à l’étranger, notamment en Iran et en Afrique du Sud et c’est sans doute pour cela que nous aimons tant vivre proches de la nature. C’est la raison pour laquelle j’ai souhaité m’investir pour Boulogne environnement. Je suis également bénévole pour le Centre de volontariat de BoulogneBillancourt et l’association pour le Droit de mourir dans la dignité. Quels sont les sujets qui préoccupent les Boulonnais et quelles sont vos réalisations sur la ville ? Bien entendu tous les grands sujets en matière d’environnement, de qualité de l’eau, de l’air mais également des problèmes de cadre de vie de proximité comme la propreté, le bruit. Depuis 3 ans déjà nous avons mis en place un bilan annuel de lutte contre le bruit. Il a permis cette année la réalisation du mur anti-bruit au parc Rothschild. L’association a soutenu dès l’origine le projet de piste cyclable avenue Robert-Schuman décidé fin 2004 en conseil municipal. Les travaux devraient débuter en juin pour une mise en service à la rentrée 2005. De la même manière, Boulogne environnement a mis à profit les nouvelles informations communiquées aux membres de la commission Seguin Rives de Seine pour étayer son argumentation en faveur d’une sensible réduction des droits à construire sur le Trapèze. Cette réduction devrait figurer dans le cadre de la révision du PLU soumise à enquête publique le 29 mars. Un autre sujet préoccupe sérieusement les Boulonnais depuis quelques mois, il s’agit du projet d’extension de Roland-Garros pour l’organisation des Jeux olympiques de 2012 à Paris. Nous avons mis en place la coordination pour la défense de l’ouest parisien composée de prés de 200 associations franciliennes. Nous tenons à ce que les équipements destinés aux diverses épreuves sportives prévues dans le Bois de Boulogne soient provisoires et que tout soit remis en état à la fin des Jeux. Nous essayons de tout mettre en œuvre pour que le cadre de vie soit au maximum protégé et respecté. C’est une tâche passionnante mais de longue haleine. Quel est votre rôle au sein de l’association ? Jusqu’en 1995, j’étais simple adhérente, puis j’ai rejoint le conseil d’administration. Je suis présente aux permanences des mercredi et jeudi, je reçois les adhérents, les renseigne, j’enregistre les adhésions. En tant que conseiller du quartier 6, j’assiste aux réunions et rends compte au président. Nous avons ainsi œuvré pour que les aménagements des arrêts d’autobus soient plus larges et plus faciles d’accès pour les piétons. Les carrefours sur la ville font aussi l’objet de transformations pour augmenter la sécurité des piétons, actuellement des modifications sont en cours devant l’école de la rue Denfert-Rochereau. Dans « mon » quartier, nous avons réussi à faire baisser d’un étage les hauteurs des immeubles de la Grand’Place. FICHE TECHNIQUE ■ Anne-Claire Catineau Secrétaire général : Jean-Louis Tourlière. Association agréée : loi 1901. Nombre d’adhérents : 500. Adresse : Centre Georges-Gorse - 22, rue de la Belle-Feuille. Téléphone : 01 48 25 47 12. Courriel : [email protected] www.boulogne-environnement.com Boulogne~Billancourt 54 Associations, cette page est la vôtre ! maladie des Hauts-de-Seine a constaté une Protéger l'environnement, donner aux habitants la possibilité de s'impliquer afin de préserver la qualité de vie sur la ville, tel est l'objectif de l'association Boulogne environnement. Gros plan sur les actions menées. Dites-nous, monsieur le secrétaire général ¦ avril 2005 Information Infos service / pratique ■ L’Association des accidentés de la vie (FNATH) vient en aide aux personnes qui souffrent. Vous êtes accidentés du travail ou atteint d’une maladie professionnelle, l’amiante, un accident de la route ou de la vie privée a brisé votre vie, vous êtes handicapé depuis votre naissance ou à la suite d’une maladie, vous êtes victime d’un harcèlement au travail... N’ayez plus peur de vous confier ou de vous faire aider la FNATH est là pour ça ! Elle peut aussi vous représenter devant toutes les juridictions. • Les permanences ont lieu : 1ter, rue Damiens, salle n°1. Permanence administrative le mercredi de 16h30 à 19h. Permanence juridique le 4e mercredi de chaque mois de 17h à 19h. Contact : [email protected] SPORTS ■ Prochaines randonnées pédestres du Club Olympique de Billancourt : Dimanche 10 avril parcours de 12 km ou de 22 km entre Fontenay les Bris et la RocheTurpin. Covoiturage : 4 €. RDV à 8h30 devant la brasserie Arcouest du Pont-de-Sèvres. Dimanche 17 avril traversée de Paris, Bastille-Boulogne. RDV à 9h métro Bastille sortie boulevard Henri IV. Réservations au plus tard une semaine avant le départ • Club Olympique de Billancourt 40, rue de Meudon. Tél. : 01 46 21 24 07. www.asso-bb.net/cob Courriel : [email protected] • Samedi 9 avril - espace Forum, forum bas, Pont-de-Sèvres à 16h30. Entrée libre. ■ L’Ordre de Malte organise une conférence projection, mardi 12 avril à 20h30, dans la crypte de la paroisse Sainte-Cécile, 44, rue de l’Est, sur le thème : 1 000 ans au service des malades et des déshérités, par Alain de Tonquédec, secrétaire général. Libre participation aux frais de la paroisse. • Contact : 06 77 11 09 79. ■ Associations familiales catholiques. Mardi 5 avril les AFC proposent une conférence débat sur le thème : La vie en couple, une traversée au long cours. La conférence sera animée par Nadine Grandjean diplômée de l’association française des centres de conseil conjugal, intervenante à Radio Notre-Dame. Salle de conférences de l’espace Landowski, 28, avenue André-Morizet, entrée libre et participation aux frais. • Contact : AFC (Associations familiales catholiques) 76, route de la Reine – Tél. : 01 46 20 57 38. Site internet : www.afc-boulogne.com Courriel : [email protected] ENTREPRISE ■ Osez Créer, Osez Créer Au Féminin tiendra sa prochaine réunion jeudi 21 avril à 14h animée par François Janin, sur le thème : La création de son entreprise et son développement. • Contact : Osez Créer, Osez Créer Au Féminin. 12, rue de Sèvres. Tél. : 01 46 03 75 88. LOISIRS / CULTURE ■ Prochain Déjeuner du figuier ouvert à tous jeudi 21 avril à midi à l’Église réformée, 117, rue du Château. • Inscriptions au 01 48 25 56 16 (l’après-midi). recrudescence des fausses factures d’hospitalisation censées avoir été émises à l’étranger. Ces pratiques, bien que marginales, portent souvent sur des sommes importantes, mais des fraudes à répétition portant sur les courts séjours ont également été constatées. En cas de fraude avérée, le dépôt de plaintes pénales est donc devenu systématique. Un contrôle s’effectue invariablement avant tout règlement de factures concernant des soins ou hospitalisations à l’étranger, sans limitation de montant. Si le préjudice établi atteint près de 80 000 euros pour 20 plaintes déposées, le contrôle a priori a permis d’éviter le remboursement de plus de 60 000 euros de factures frauduleuses d’hospitalisation à l’étranger. ■ La Vie par la voix organise un séminaire Éveil de la voix et corps en mouvement du 2 au 9 avril et un séminaire de Chant Sacré du 23 au 30 avril à Moissac dans le Tarn-et-Garonne. • Renseignements et inscriptions La Vie par la voix. 8, rue Louis-Pasteur. Tél. : 01 41 31 04 98. ■ Loisirs et Solidarité des Retraités du 92 propose des randonnées pédestres, sorties culturelles et voyages. Planning des activités 2005 : 5, 6 et 7 avril : découverte du Nord. Du 13 au 23 juin : visite en boucle en car de l’Irlande. 30 juin : observation des animaux dans la forêt de Rambouillet. Et bien d’autres événements ! • Contact et inscriptions : Michel Berthon. 245, Bd Jean-Jaurès. Tél. : 01 47 61 08 59. Frais d’adhésion : 12 € par an. ■ Atlace prépare un voyage thématique Danser sous les tropiques en République Dominicaine en compagnie de l’école Let’s dance du 23 au 29 avril. • Contact : Atlace. 26, rue de la Rochefoucauld. Tél. et Fax. : 01 46 81 16 30. www.ATLACE.com Courriel : [email protected] ■ Le Bal de printemps pour les jeunes de 5 à 12 ans aura lieu dimanche 17 avril de 15h à 17h15 dans la salle polyvalente – 126/140 rue Castéja – métro Pont-de-Sèvres – entrée 3 €. Venez nombreux goûter et danser. • Renseignements, réservations au 01 45 57 90 99. Boulogne~Billancourt ¦ avril 2005 Information 55