L`événement - Boulogne

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L`événement - Boulogne
L’ é v é n e m e n t
Portrait
Ils font l’événement
Jean-Louis Subileau, directeur général
de « Val-de-Seine aménagement »
Amoureux des villes
Les travaux de démolition de l’île Seguin, qui ont débuté fin mars, laisseront place d’ici une
quinzaine d’années à un Billancourt nouveau. Un projet immense que Jean-Louis Subileau,
directeur délégué de la SAEM Val-de-Seine, est chargé d’aménager. Rencontre avec un
amoureux des villes et de demain.
Des fenêtres de son bureau situé rue YvesKermen, Jean-Louis Subileau contemple les
terrains Renault. Ou plutôt ce qu’il reste des
anciennes usines : un parking rempli de
Mégane, des champs de terres retournées par
la dépollution en cours, des bulldozers et, en
arrière-plan l’immense vaisseau de l’île Seguin.
Mais cette friche industrielle, Jean-Louis Subi-
leau ne la voit pas. Il vit déjà dans le paysage
de demain, celui qu’il va faire émerger de
terre, année après année. Souriant, charmant,
le coordinateur de l’aménagement du Val-deSeine nous invite à la fenêtre et fait visiter
son monde. « Vous voyez, la Fondation Pinault
sera ici, et là-bas, toujours sur l’île, il y aura
des logements avec des artistes, des chercheurs...
Des lignes pures, simples, et partout des jardins
et des promenades sur les berges. Ici, ce sera le
cours de l’île Seguin, une immense avenue large
de 67 mètres à son débouché sur le fleuve, plantée d’arbres, bordée d’immeubles de bureaux et
de logements, de commerces. Et puis au bout,
il y aura le nouveau pont qui permettra d’accéder à l’île Seguin. Derrière encore, la passe-
relle piétonne vers Sèvres... » Il nous transporte ailleurs. On pourrait l’écouter pendant
des heures.
Aménageur : un métier de patience
Nommé directeur général délégué de la SAEM
Val-de-Seine en juillet 2003 par Jean-Pierre
Fourcade, Jean-Louis Subileau, 60 ans, fait
partie des gens qui comptent dans le milieu
des urbanistes où chacun se connaît, s’épie
et commente ce que font les autres. C’est
même un urbaniste reconnu, comme en témoignent le Grand prix de l’urbanisme décerné
par un jury international en 2001 et sa toute
fraîche promotion au grade d’officier de la
Légion d’honneur au titre du ministère de
l’Équipement. Lui, préfère pourtant se voir
en « aménageur ». Un aménageur qui doit
aider à l’accouchement de 905 000 m2 de vie
en 15 ans. « Aménageur, c’est un métier de
patience où il ne faut jamais s’endormir. Je suis
dans une perpétuelle traversée de l’Atlantique
et c’est ce que j’aime », confie cet amoureux
de la modernité, chargé de coordonner tous
les grands projets de l’État entre 1982 et 1989,
de la Cour du Louvre à la Grande Arche de
la Défense. « D’où l’intérêt de s’installer en
plein cœur du quartier que l’on fabrique... J’ai
toujours fait ça. C’est ce que j’appelle la pression
du terrain ! On voit ce qui va ou pas, les défauts,
les retards et ce qui donnera envie aux gens d’être
là. » Rebaptisé « M. Euralille » depuis qu’il a
redonné de l’air et du sang au poumon central de Lille en mettant en œuvre un plan
d’avant-garde, Jean-Louis Subileau aime les
villes. Passionnément.
« Lorsque je suis arrivé à Paris pour faire Sciencespo, j’ai été soufflé. Un coup de foudre ! » Le
mariage avec la belle urbaine aura lieu quelques
années plus tard. Chargé d’établir le POS parisien de 1976, Jean-Louis Subileau arpente
Jean-Louis Subileau
en huit dates
1943
Naissance à Angers
1976
Il dresse le POS de Paris.
1989
Il « livre » la Grande Arche de La Défense.
1990
Il fonde la société G3A, spécialisée
dans l’aménagement de projets.
1999
Il devient conseil de la ville en matière
d’urbanisme.
2001
Il reçoit le Grand prix de l’urbanisme.
2002
Il est choisi par Jean-Pierre Fourcade pour
coordonner le projet d’aménagement
du Val-de-Seine
2003
Il est nommé directeur général de la SAEM
« Val-de-Seine aménagement ».
Boulogne~Billancourt
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➛ mai 2004
Information
alors la ville à pied avec ses collègues de l’Atelier parisien d’urbanisme (APUR). Épris de
philosophie, un peu poète, il parcourt chaque
rue, traverse chaque jardin, entre dans chaque
immeuble ; il pénètre les cours, palpe les
ambiances, traîne dans les bâtiments et compte
ses pas pour mesurer avenues et trottoirs. Le
jour, il marche. Le soir, il effeuille les livres d’histoire « pour comprendre comment tout ça s’est
fabriqué. » Il doit coucher Paris sur plan et
déjà, il voit se dessiner les contours des quartiers qu’il aménagera quinze ans plus tard.
La Villette, l’Institut du monde arabe, le ministère des Finances à Bercy, l’Arche de La Défense
qu’il aime tant, et la vaste zone André-Citroën :
nouveaux bâtiments, nouveaux quartiers,
nouveaux lieux de vie. « Je me souviendrai
toujours de la première fois où nous sommes
montés sur la première poutre de la Grande
Arche, à 100 m au dessus du sol. La peur du
vide mêlée au sentiment de hauteur et de plénitude : un instant fabuleux ! »
L’un de ces moments magiques qui fait que l’on
ne décroche plus d’un métier. Aujourd’hui,
à Val-de-Seine aménagement, Jean-Louis Subileau consacre 11 heures par jour, et un peu
de ses samedis parfois, à mettre en cohérence
tous les acteurs de cette grande opération
d’urbanisme. Il fait chaque jour le lien entre
Renault et la ville ; il doit mettre en place les
concours d’architecture, les appels d’offres
pour les promoteurs et les investisseurs, les
marchés de travaux des espaces et équipements publics. « Mais pour moi, tout ça, c’est
plus de la passion que du travail ! »
Être dans le temps juste
Proche des « grands » de l’urbanisme et de
l’architecture contemporaine – Nouvel, Koolhaas, Portzamparc, Perrault, Grether –, l’homme
se tient perpétuellement à l’affût des nouvelles
tendances. Il participe à de nombreux jurys
de concours. Il voyage aussi : « J’embête un
peu ma famille lorsque l’on visite des villes car
je mesure tout, j’inspecte tout. » Son rôle : débusquer ce qui plaira demain. Car lorsque l’on
fait sortir des bâtiments de terre huit ans après
la validation des travaux, il faut être dans le
temps juste. « Le Val-de-Seine sur lequel nous
travaillons aujourd’hui et que nous commencerons à livrer en 2007, ce sont les générations
futures qui en jouiront. Il faut penser aux parcours
et aux circulations, anticiper sur la manière dont
ce nouveau quartier s’intégrera dans l’Ouest
parisien. Moi, je serai à la retraite à ce momentlà. Il faut savoir mettre les choses sur des rails,
distribuer les rôles, puis céder la place. »
Une page de l’histoire économique, sociale et
industrielle de la France des trente glorieuses s’est
écrite ici, derrière les hauts murs de l’île Seguin
et dans le Billancourt alentour. Jean-Louis Subileau travaille et rêve d’un lieu ouvert, un lieu
de création et de recherche, un lieu de vie avec
des jardins et des enfants... Une ville, quoi.
■ Nathalie Conscience
 Jacqueline Gestalder dévoile
« L’athlète vainqueur » à l’Insep.
« L’athlète vainqueur »
de Jacques Gestalder
transféré à l’Insep
Oubliée pendant plus de 50 ans dans le
jardin de la maison-atelier du sculpteur boulonnais Jacques Gestalder, la statue L’athlète
vainqueur a enfin trouvé sa place dans le
cadre pour lequel elle était destinée depuis
toujours : l’Institut national du sport et de
l’éducation physique (Insep). Commandée
en 1952 par l’Insep, cette statue monumentale, aux dimensions trop importantes
pour entrer dans l’atelier, était restée à l’endroit même où Gestalder l’avait taillée directement dans la pierre. Il aura fallu la tenue
d’un colloque sur « La dimension artistique
dans le sport » les 25 et 26 mars derniers
pour que ce transfert tardif ait lieu. Placée
au centre d’une petite place verdoyante, non
loin d’une autre œuvre du sculpteur représentant la championne olympique et pianiste concertiste Micheline Ostermeyer saisie
dans le geste du lancer du disque, la statue
a été inaugurée en présence de l’épouse et
du fils de Jacques Gestalder, trop fatigué
pour être présent, et de Georges Dransart,
son modèle, « athlète vainqueur » en effet,
auréolé de 22 titres de champion de France,
13 de champion du monde et six médailles
aux Jeux Olympiques en canoë-kayak. (Voir
aussi en pages quartiers). ■
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Ils font l’événement
Distinctions
➛!Dorothée
Pineau réélue
au conseil
régional
et nommée
chevalier
de la Légion
d’honneur
Placée en quatrième
position sur la liste
de Jean-François
Copé conduite par
André Santini dans
les Hauts-de-Seine,
Dorothée Pineau a été réélue conseillère régionale
le 28 mars dernier. À Boulogne-Billancourt, la
liste a obtenu 59,58 % des suffrages contre
34,09 % à la liste menée par Jean-Paul Huchon
et 6,32 % à la liste de Marine Le Pen.
Par ailleurs, elle a été nommée chevalier de
la Légion d’honneur au titre du ministère de
l’Économie, des Finances et de l’Industrie.
Dorothée Pineau est née en 1962. Mariée, en
attente d’un quatrième enfant, elle est la fille
du général Jean-Marc Pineau. Ancienne élève
de l’École normale supérieure de Fontenay et
diplômée de l’IEP de Paris, agrégée de sciences
économiques et sociales, titulaire d’un DEA
d’histoire, ancienne élève de l’École nationale
d’administration, Dorothée Pineau est maître
des requêtes au Conseil d’État, et depuis 2001
directeur délégué de Picard surgelés, en charge
de l’immobilier, des nouveaux projets et du
développement France et international. Elle a
participé à différentes missions de coopération
administratives au Laos et en Haïti et compte
parmi les membres de l’Action internationale
contre la faim. Conseiller technique au cabinet de Alain Lamassoure lorsqu’il était ministre
délégué aux Affaires européennes, puis directeur-adjoint du cabinet de Corinne Lepage,
ministre de l’Environnement, Dorothée Pineau
est conseillère régionale d’Ile-de-France depuis
1998, vice-présidente de la commission Transports en 2003. Elle a publié deux ouvrages sur
le lobbying et l’environnement. Maire adjoint
de Boulogne-Billancourt depuis 1995, dans le
cadre de sa délégation à l’Urbanisme, aux Grands
projets, à l’Environnement et aux Espaces verts,
elle a suivi la reconstruction du centre-ville et
se trouve en charge, notamment, du dossier de
réaménagement des 55 hectares des terrains
Renault. Elle est par ailleurs membre du bureau
politique de l’UDF.
➛!Thierry
Solère
élu au conseil
général
Thierry Solère a été
élu conseiller général du canton nordouest le 28 mars dernier avec 66,02 % des
suffrages exprimés
contre 33,98 % à
Marc Fusina, conseiller municipal.
Thierry Solère est né
en 1971. Marié, deux enfants, Andréa, 3 ans,
et Maxime, 2 ans. Fils d’universitaires agrégés de médecine et neveu de l’amiral JeanLuc Delaunay, chef d’état major de la marine
nationale. Après des études de commerce et
de droit, il entre en politique et devient,
notamment, chef de cabinet de Philippe
Douste Blazy pendant deux ans avant d’être
élu à Boulogne-Billancourt et de devenir,
à 29 ans, le plus jeune maire adjoint d’une
ville de plus de 100 000 habitants. Chargé
des Sports, depuis 2001, il a notamment
conduit et mené à terme le projet de modernisation et de réhabilitation de la patinoire
et de la piscine qui ont été, respectivement, ouvertes en septembre et novembre
2003. Secrétaire général de la société Aliapur, acteur national de référence dans le
traitement et le recyclage des pneumatiques usagés, il est également responsable
de l’UMP à Boulogne-Billancourt.
Nicolas Sarkozy
président du conseil
général
Nicolas Sarkozy a été élu à la majorité absolue (29 voix sur les 43 suffrages exprimés),
jeudi 1er avril, à la présidence du conseil
général des Hauts-de-Seine par l’assemblée départementale renouvelée à la suite
des élections cantonales des 21 et 28 mars
dernier. Le nouveau ministre d’État, ministre
de l’Économie et des Finances, ancien
maire de Neuilly-sur-Seine, succède ainsi
à Charles Pasqua qui, à 74 ans et après 16
ans passés à la tête du département, avait
décidé de se retirer.
Chef de service du laboratoire de toxicologie et de pharmacocinétique de l’hôpital Ambroise-Paré depuis son ouverture en 1970, Bernard Flouvat est parti en retraite après
plus de 40 ans d’une brillante carrière hospitalière. Lauréat de la faculté de pharmacie de Paris (trois premiers
prix) et de l’Académie nationale de pharmacie, interne des
hôpitaux de Paris (médaille d’argent), « cet expert reconnu
a mené la toxicologie et la pharmacologie clinique à un niveau
d’excellence régionale », a précisé Marie-Laure Loffredo,
directeur de l’hôpital boulonnais, lors de la manifestation
au cours de laquelle Bernard Flouvat a reçu la médaille de
la ville. Un départ dans des conditions difficiles, puisqu’il
marque la fermeture de ce service, repris sous forme d’unité
fonctionnelle destinée aux seuls besoins de l’hôpital, que
dirigera madame le professeur Boileau, biochimiste.
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pique-nique. Pour faire partie de
la fête, un seul mot d’ordre, venir
nombreux et trouver un volontaire par maison ou immeuble
qui recense le plat, la boisson, la
chaise ou la table que chacun
doit apporter. Comme l’an dernier apportez vos tréteaux et spé-
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Information
Michèle Muller a été promue officier. Cette boulonnaise de toujours – son
père était appariteur en mairie jusqu’à son décès en 1961 – a consacré la
majeure partie de sa vie professionnelle à l’enseignement des sciences-physiques, d’abord au lycée Paul Lapie de Courbevoie puis, après 1977, au lycée
Jean-Baptiste Say à Paris, où elle a dirigé de nombreux élèves de terminale scientifique vers les classes préparatoires aux grandes écoles. Avec quelque succès :
en juin 2003, comme pour mieux saluer son départ en retraite, tous ses
élèves ont été reçus au bac, dont cinq avec la mention Très bien et 11 avec la mention Bien !
Certains de ses élèves ont également été présentés au Concours général, comme Pierre Cladé,
premier accessit de physique.
Rémy Dor a été promu officier. Ethnolinguiste de formation (doctorat
d’État), Rémy Dor a été l’un des premiers Français à s’être spécialisé à la fin
des années 60 dans l’étude de l’Asie centrale. En 1970, il est nommé professeur au département de français de l’université de Kaboul (Afghanistan).
De retour en France, il entre au CNRS où il se fait remarquer par ses nombreux ouvrages sur les langues, les traditions orales et les cultures des peuples
d’Asie centrale. Professeur des universités, il succède ensuite à Louis Bazin
(membre de l’Académie des inscriptions) à la chaire de turc de l’Institut national des langues
et civilisations orientales à Paris. Rémy Dor est également à Tachkent directeur de l’Institut
français d’études sur l’Asie centrale (IFEAC), « formidable outil de diffusion de la pensée scientifique dans cette région du monde. » Ce polyglotte (anglais, russe, turc, dari et patcho) globetrotter, est titulaire de nombreuses décorations étrangères.
disciplinaire qui a été distinguée. Maître puis professeur principal d’éducation physique d’abord dans un collège parisien, puis au collège Belle-Feuille,
enfin au lycée Jules-Etienne-Marey de Boulogne-Billancourt, Jeannine
Leclercq, ancienne championne des Flandres du lancer de disque, qui pratique pour son plaisir le tennis, le golf et la natation, a formé des générations d’élèves à nombre de pratiques sportives comme l’équitation, l’aviron,
la natation, et surtout le patinage sur glace qu’elle a continué d’enseigner, bénévolement,
dans le cadre d’activités municipales, jusqu’en 1996.
➛!Docteur Bernard Flouvat
un grand patron s’en va
par le ministère délégué à la Ville
et à la Rénovation urbaine, l’Association pour la convivialité à
Boulogne-Billancourt (APCAB)
propose aux Boulonnais de
confectionner un plat, une pâtisserie et de s’associer à leur voisinage pour partager leur repas
Palmes académiques
Jeannine Leclercq a été nommée chevalier. C’est une sportive pluri-
cialités dès 20 heures, au pied
de votre immeuble ou, pourquoi
pas, dans l’immeuble voisin (voir
aussi en pages quartier).
• Renseignements à partir
de 18h à l’APCAB :
01 46 20 46 37.
À l’affiche boulonnaise
en mai-juin
Exposition
 Le Jardin du lettré
Synthèse des arts en Chine
• Du 11 mai au 17 octobre au
musée départemental Albert-Khan.
!Alexandre Iacovleff
• Jusqu’au 14 août au musée
des Années 30.
Théâtre
Et Dieu ?
(dans
tout ça)
• Du 18 mai au 27 juin
au TOP-BB.
Musique
!François Le Roux
et Henri Duparc
en 14 mélodies
• Jeudi 13 mai à
20h30 au CNR.
Jazz
!Mario Canonge trio
• Vendredi 4 juin à 21h
à l’espace Landowski.
Mérite agricole
Christophe Makris a été promu officier. Né en Normandie, d’une famille
« qui travaillait la terre », ce Boulonnais, ancien de Renault, est depuis 22 ans
vice-président des jardins ouvriers et familiaux du parc de Saint-Cloud : 240
parcelles de 200 m2 chacune « d’une terre rapportée, glaiseuse, particulièrement
lourde quand il pleut », réparties dans une clairière de cinq hectares en bordure
du Stade français et qui dépendent du ministère... de la Culture ! « À l’origine,
les locataires étaient tous ouvriers. Aujourd’hui nous comptons dans nos rangs un
avocat, des policiers, un médecin anesthésiste... Pour tous, la discipline est la même : stricte ! Les parcelles doivent être impeccables. Chaque année, nous déplorons 25 abandons ou renvois. »
Fanfare
• Dimanche 16 mai
à partir de 15h30.
Départ de la GrandPlace.
Cabaret Boby Lapointe
Claude Orchampt a été promu officier. Adjoint au responsable des Parcs et jardins de la
• Vendredi 14 mai à 20h30
à l’espace Landowski.
mairie de Paris, ce jardinier est depuis 20 ans affecté à l’atelier de décor floral et s’occupe à ce
titre de toutes les réceptions des mairies d’arrondissements, mais aussi des manifestations de
prestige.
Livres
Eric Noël a été promu officier.
• Samedi 5 juin à 15h à la
bibliothèque Landowski.
Igor Alekan a été nommé chevalier. Fils du grand Henri Alekan, « met-
Immeubles en fête le 25 mai descendez dans votre cour
Comme chaque année, depuis
six ans, les Boulonnais sont invités à descendre dans le hall ou
la cour de leur habitation pour
partager un moment de convivialité entre voisins. Le 25 mai,
en écho à la 5e édition nationale
d’Immeubles en fête soutenue
Programme
teur en lumière » hors pair du cinéma français, Igor Alekan tient sa passion
pour l’équitation de son grand-père ingénieur agronome, président d’une
usine d’alimentation pour chevaux à Paris. Cet ancien diplômé de l’Essec et
des Ponts et Chaussées, « communicant » dans une filiale d’Havas, préside
la section équitation de l’ACBB au sein de laquelle il a créé, il y a trois ans,
une activité poney dont le succès a été immédiat. L’équitation à l’ACBB, ce
sont 400 membres, 31 chevaux, pensionnaires au nouveau centre équestre du quai Le-Gallo,
et 11 chevaux de compétition au parc de Boulogne-Edmond-de-Rothschild. Celui qui a appris
à monter à l’ACBB est également un cavalier engagé dans le concours complet.
!Rencontre avec Anna Gavalda
Conférences
Les premiers parisii
• Jeudi 13 mai à 16h30 à l’espace Landowski.
Multimédia
Images d’ici et d’ailleurs
• Du 19 mai au 7 juin au Pôle.
Retrouvez tous ces rendez-vous dans le BBscope.
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L’ é v é n e m e n t
Ils font l’événement
❷!Hockey-sur-glace
le gratin mondial sur la piste !
L’ACBB sports de glace et la ville organisent
pour la seconde fois un tournoi international de hockey-sur-glace qui réunira à la patinoire les meilleures équipes mondiales.
En lice, six équipes étrangères, formées de
15 jeunes joueurs de 13-14 ans, venant de
Russie, Lituanie, Canada, Écosse, Angleterre,
Tchéquie, et deux équipes de l’ACBB. Spectacle garanti.
• Patinoire de Boulogne-Billancourt.
1, rue Victor-Griffuelhes.
Les 20, 21, 22 et 23 mai. Entrée gratuite.
Derrière le peintre mal connu, les Boulonnais ont également
découvert un maître du dessin.
&!Le Concours de saut d’obstacles
rassemble l’élite des cavaliers
« Les uns peignent puis installent les obstacles,
les autres préparent sandwiches et salades, animent la buvette et ce sont nos meilleurs cavaliers
qui tiennent le parking parce qu’ils connaissent
tous les participants », affirme-t-on à la section sports équestres de l’ACBB à propos du
Concours de saut d’obstacles (CSO) pro 1,
dont la 17e édition se déroulera du vendredi
7 au dimanche 9 mai. Grande fête de famille
avec village d’exposants et baptêmes de poneys,
mais aussi épreuve de haut niveau qui compte
pour le championnat de France individuel,
le CSO de Boulogne-Billancourt organisé par
l’ACBB et par la ville rassemble chaque année
l’élite des cavaliers français et plus de 400
 Eric Navet, champion du monde
individuel en 1990, vice-champion du
monde individuel en 2002 de saut
d’obstacles, vainqueur du CSO
de l’année dernière, et Djalisco du Guet.
chevaux de concours. Tout cela dans le cadre
du parc de Boulogne-Edmond-de-Rothschild,
où les parcours tracés sur une carrière pentue,
sont rendus plus difficiles encore par les jeux
d’ombre et de lumière que provoquent les
arbres séculaires.
• Concours de saut d’obstacles.
Les 7, 8 et 9 mai de 8h à 17h.
Parc de Boulogne-Edmond-de-Rothschild.
Entrée libre. Village d’exposants, baptêmes
de poneys, buvette, restauration.
❿!Tournages
« Navarro, j’écoute ! »
!L’autochenille
Citroën,
expérimentée
en Afrique,
était exposée.
Remue-ménage en cette fin du mois de mars
dans différents quartiers de la ville où se sont
tournées plusieurs scènes des épisodes 7 et
8 de la série « Navarro 8 », intitulées Escort
Blues et Mortelles violences. Villa Alexandre,
place Jules-Guesde, rues d’Alsace-Lorraine,
de La France-Mutualiste, Anna-Jacquin, villa
de Buzenval, square du Parchamp, lycée
Notre-Dame de Boulogne et avenue JeanBaptiste-Clément : pendant neuf jours, le
commissaire Navarro – le comédien Roger
Hanin – a arpenté, aux côtés de Vanessa
Demouy et de Michel Creton, le macadam
boulonnais sous l’objectif du réalisateur Jean
Sagols.
&!Iacovleff au musée des Années 30
le choc d’une découverte
La rétrospective consacrée à Alexandre Iacovleff a créé l’événement
à l’espace Landowski le jour de son inauguration. Elle a littéralement
laissé sous le choc d’une jolie découverte plus d’un millier d’invités.
Mal connu du public, l’artiste russe Alexandre Iacovleff a été peintre
officiel des Croisières Citroën en Asie et en Afrique. Artiste baroudeur,
passionné de voyages et d’aventures, il aimait par-dessus tout l’humain.
La saisissante galerie de portraits qu’il en a dressé en témoigne, 140
de ses toiles sont exposées au 4e étage du musée des Années 30. On
y découvre le talent multiple d’un peintre émouvant de sincérité à
l’aise dans la sanguine de brousse, comme dans le portrait mondain
ou le décor de théâtre. Dans son allocution, Guy Sorman, maire
adjoint délégué à la Politique culturelle, a insisté sur la qualité de «
Cette rétrospective qui compte parmi les plus belles expositions présentées à Boulogne-Billancourt et donne à la ville un rayonnement culturel
qui dépasse ses frontières. »
• « Alexandre Iacovleff, itinérances ».
Espace Landowski, musée des Années 30.
Jusqu’au 14 août 2004, du mardi au dimanche de11h à 18h.
Entrée : 4,10 € ; tarif réduit : 3,10 €. Le catalogue de l’exposition,
préfacé par Pierre Rosenberg de l’Académie française, est en vente
à l’accueil du musée (38 €).
!Roger Hanin, entouré de
Michel Creton et de Vanessa Demouy,
en tournage villa de Buzenval.
!L’œuvre de Iacovleff compte parmi les plus beaux
témoignages peints entre les deux guerres.
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!140 toiles ont
été réunies au
musée des Années
30.
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Information
Boulogne~Billancourt
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L’ é v é n e m e n t
Ils font l’événement
Deux auteurs, deux styles, deux Boulonnais
❷!Jacques-Marie Bardintzeff
volcanique !
Avec Jacques-Marie Bardintzeff, BoulogneBillancourt compte l’un des plus célèbres vulcanologues français. Professeur et chercheur
au laboratoire de pétrographie-volcanologie
de l’université d’Orsay, il étudie, donne des
conférences et écrit. Depuis 1986, ce Boulonnais a déjà publié plus de 10 titres (Vol-
cans et séismes, Vocation volcanologue, L’ABCdaire des volcans...). Au printemps 2004, il
signe un dernier ouvrage très illustré, intitulé Connaître et découvrir les volcans. « C’est
un tour du monde des cratères, un carnet de
voyage d’expéditions scientifiques. Cet ouvrage
s’adresse à tous les publics. » Et répond aux
interrogations des plus curieux : combien de
personnes vivent sous la menace des volcans,
combien d’éruptions chaque année ? Faute
de volcan à étudier sur place, le volcanologue
délaisse souvent Boulogne-Billancourt pour
d’autres contrées comme l’Italie, les Antilles,
le Mexique, l’Indonésie, le Cameroun, Hawaii
ou encore la Papouasie-Nouvelle Guinée.
• Connaître et découvrir les volcans,
de J.-M. Bardintzeff, éditions Minerva, 29 €.
www.lave-volcans.com/bardintzeff.html
❿!Jean de la Guérivière
voyageur !
Installé à Boulogne-Billancourt depuis l’année
2000, Jean de La Guérivière a parcouru le
monde, plus spécialement son versant africain. Spécialiste de l’Afrique et du Maghreb,
ce grand reporter a longtemps été correspondant du quotidien Le Monde à Alger. Si
ce journal l’a conduit en Afghanistan, au Vietnam, en Chine, au Japon, en Inde, en Afrique
noire... son thème de prédilection reste les
relations des Français avec leurs anciens colonisés. Un sujet qu’il a déjà évoqué dans deux
ouvrages, Les Fous d’Afrique et Exploration de
l’Afrique noire. Aujourd’hui, il publie Amère
Méditerranée, le Maghreb et nous, un témoignage
d’une grande qualité où tout ce qui fonde la
❿!Frantz Liszt
en musique et en mots
Le pianiste compositeur Jean-François Zygel propose une conférence pour le moins originale. À l’invitation du Forum universitaire, il donne une « leçon » en musique sur le thème : Liszt, mysticisme et virtuosité. Le pianiste expliquera le langage harmonique
de Frantz Liszt en l’illustrant de minis formats musicaux, qu’il
interprétera lui-même au piano. Une façon de développer l’oreille
et la sensibilité des spectateurs en
les guidant vers une compréhension plus subtile de la musique.
Jean-François Zygel a participé à
plus d’une centaine de créations en
tant que soliste ou au sein de formations, comme l’orchestre philharmonique de Radio-France. Il est
professeur d’écriture et d’improvisation au Conservatoire national
supérieur de musique (CNSM) de
Paris et professeur associé d’orchestration au CNSM de Lyon.
• Conférence-concert.
Jeudi 13 mai à 14h30 à l’espace
Landowski.
Tarif : 5 € – tarif réduit : 3 €.
• Amère Méditerranée, le Maghreb et nous,
Jean de la Guérivière,
Le Seuil, 22 €.
❿!!Orlika
un disque
et une tournée
Quand elle ne voyage pas,
la chanteuse Orlika, d’origine française et israélienne,
réside à Boulogne-Billancourt. Actuellement, elle s’y
fait rare puisque son premier
album J’imagine, sorti en mars
dernier, l’emmène de ville
en ville. Auteur, compositeur et interprète, Orlika
chante en français et en
hébreu. Ses influences musicales s’appellent Oum Kalsoum ou Nusret
Fateh Ali Khan, Tori Amos ou Rickie Lee Jones. Autant dire que ce
mélange de musiques pop et orientale, servi par une voix colorée,
enchante les oreilles. Orlika termine une tournée parisienne dont un
concert donné à la Bastille en compagnie d’un chanteur arabe israélien. Un duo qui s’accorde parfaitement à l’une de ses chansons,
Shalom Salam qu’elle commente en ces termes, « La situation actuelle
est si douloureuse, si difficile et inquiétante que j’ai spontanément écrit
sur ce thème qui fait partie de mon quotidien. » Un talent à découvrir.
Une nouvelle voix au service de la paix.
• Orlika - album, J’imagine. Cristal Records/BMG.
Boulogne~Billancourt
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mémoire collective s’y retrouve : Saint Louis
et l’émir de Tunis jusqu’à l’actuel islam français en passant par Abd el-Kader, Matisse,
Loti, Liautey ou Bourguiba. C’est passionnant. De la pure littérature, celle qui allie le
savoir à la qualité de l’écriture. En attendant,
Jean de La Guérivière profite pleinement de sa
retraite boulonnaise pour écrire. Pour le plus
grand plaisir des inconditionnels de l’Histoire vécue, d’hier et d’aujourd’hui.
➛ mai 2004
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