l`industrie des viandes en region wallonne

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l`industrie des viandes en region wallonne
L’INDUSTRIE DES VIANDES EN REGION WALLONNE
SYNTHESE
P3
SYNTHESE
L’INDUSTRIE DES VIANDES EN REGION WALLONNE
Le recrutement et les profils-métiers sous tension
En ce qui concerne les critères de recrutement, 91% des établissements qui ont
répondu à la question, signalent accorder de l’impor tance aux qualités professionnelles (motivation, flexibilité, adaptabilité, esprit d’équipe) mais parallèlement, de
nombreuses entreprises (quelle que soit leur taille) regrettent le manque de motivation et de sens des responsabilités des candidats et le peu d’attrait marqué
pour le secteur. De plus, les aptitudes physiques sont essentielles (à 71%) car les
conditions de travail y sont dures : travail debout durant de nombreuses heures
(commençant très tôt le matin et pouvant se prolonger tard selon la production et
les commandes), environnement humide dans une température d’environ 7°,
odeur for te et présence de sang. Un autre critère primordial mentionné est la présentation car des règles strictes en matière d’hygiène sont à respecter.
Selon les réponses à nos enquêtes, la mise en situation de travail est le moyen
de sélection le plus employé, vient ensuite l’entretien individuel et puis le CV. Les
agences d’intérim sont l’intermédiaire utilisé par plus de la moitié des établissements ayant répondu à la question des filières de recrutement (55%) et ce, principalement parmi les établissements de plus de 10 salariés qui apprécient la souplesse du système et peuvent en gérer le coût. Quant aux établissements de
moins de 10 salariés, ceux-ci privilégient la voie du « bouche à oreille » (60% des
répondants déclarent avoir engagé des candidats qui avaient eu connaissance de
l’offre par cette voie informelle). Ces petites entreprises ont tendance à privilégier
l’ambiance familiale et la proximité géographique des travailleurs, dont le profil est
généralement assez simple (ouvrier de production ou secrétaire).
Sans prendre en compte la classe de taille 1 non représentative, nous pouvons
déduire que 68% des établissements ont cherché à engager. Les profils les plus
souvent recherchés sont : ouvrier de production, de fabrication, de cuisson ou de
salaison (appellation différente selon les entreprises), bouchers-charcutiers,
désosseurs et abatteurs et encore chauffeurs et électromécaniciens. Ces profils
professionnels sont déclarés être des profils recherchés avec difficulté.
L’évolution des activités : impact sur l’emploi
Il est à remarquer que ce sont majoritairement les établissements relevant du
code Nace 15.131 (production de produits à base de viande et de conser ves de
viande) qui ont signalé prévoir une évolution de leur activité. Ces entreprises semblent effectivement avoir plus de liber té dans leur(s) activité(s) pour pouvoir diversifier leur gamme de produits, alors que les établissements Nace 15.111 effectuent de l’abattage et de la découpe de viande, sans beaucoup de possibilité de
diversification.
6.2 - L’industrie des viandes en Région wallonne - synthèse
L’INDUSTRIE DES VIANDES EN REGION WALLONNE
L’apparition de nouveaux produits a pour objectifs d’étendre la gamme et de toucher un nombre croissant de consommateurs afin d’augmenter le volume de production et les ventes (ou au moins de maintenir leur chiffres pour cer tains).
Les solutions envisagées pour satisfaire à ces évolutions sont d’accroître les compétences internes, en formant notamment un ouvrier de production à un poste
spécialisé (spécialisation en salage et fumage de jambon, formation en charcuterie, formation à l’emballage sous vide, …).
Plusieurs établissements soulignent la polyvalence de leurs ouvriers. Cela est
perçu par ces responsables d’établissement comme un grand atout dans ce soussecteur car aux périodes creuses, ces ouvriers sont mutés à d’autres postes. De
même, lors des crises alimentaires, cette polyvalence a permis aux entreprises de
continuer à travailler sans mettre le personnel en chômage technique. Cer tains
établissements signalent ne pas prévoir d’évolution d’ici fin 2002 car les crises
alimentaires se feraient encore ressentir dans le secteur de l’industrie des viandes.
La formation professionnelle continue des travailleurs
Une formation pour le personnel a été organisée en 2001 dans :
-
80%
65%
29%
14%
des
des
des
des
établissements
établissements
établissements
établissements
de plus de 50 salariés,
employant entre 20 et 49 salariés,
employant entre 19 et 19 salariés,
comptant entre 5-9 travailleurs,
Ce sont les établissements sous le code Nace 15.111 (production et transformation de viande fraîche) qui organisent le moins de formation pour leur personnel.
La raison principale évoquée est la suivante : ces entreprises considèrent avoir
les compétences internes suffisantes et préfèrent travailler par compagnonnage
des nouveaux par des anciens expérimentés. De plus, aucune formation spécifique au métier d’abatteur n’existe. Pour la découpe et le désossage, il existe des
contrats d’apprentissage en alternance où la découpe est assurée sur place en
entreprise, sur la chaîne de production. Le fait qu’il n’existerait pas toujours d’opérateur adéquat est aussi un facteur évoqué.
Dans les établissements relevant du code Nace 15.131 (production de produits à
base de viande et de conser ves de viande), la formation HACCP occupe une place
assez impor tante et le personnel de nombreux établissements (la moitié de ceux
interrogés) est amené à suivre une formation sur les règles d’hygiène à respecter
lors de la manipulation de la viande, les normes européennes, …
6.2 - L’industrie des viandes en Région wallonne - synthèse
SYNTHESE
SYNTHESE
L’INDUSTRIE DES VIANDES EN REGION WALLONNE
Un nombre important d’établissements qui ont formé en 2001, l’ont fait de manière interne. Cela s’explique certainement par le fait que la formation a été principalement organisée dans les entreprises employant plus de 20 salariés (majoritairement reprises sous le code Nace 15.131). La taille de ces établissements (surtout
ceux de plus de 50 salariés) leur permet d’être mieux structurés et de disposer
d'un responsable qualité qui gère et dispense lui même les formations à l’entrée
en service d’un travailleur et au cours de l’année (une fois l’année) pour l’ensemble des travailleurs. Ce responsable est amené à suivre lui-même des formations
spécifiques. Les travailleurs ou le responsable qualité peut aussi avoir suivi des
cours dispensés par l’IFP, par un fournisseur ou autre.
D’un autre point de vue, ce sont les établissements dits de type artisanal qui
organisent le moins de formation pour leur personnel. Alors que les établissements
à technologie industrielle ou à haute technologie sont proportionnellement ceux qui
ont le plus formé leur personnel au cours de 2001.
Les opérateurs publics (Forem et Classes Moyennes) seraient principalement
approchés pour les formations de caristes, en langues, informatique, marketing,
vente, …
Cependant, pour encore beaucoup d’entreprises, la formation n’est pas au centre
des préoccupations. Elles estiment disposer des compétences internes suffisantes (et ainsi organiser de petites formations informelles et de l’accompagnement
de nouveaux travailleurs). Le manque d’argent, de temps et de connaissance des
programmes de formation existants est également signalé.
COORDONNEES
CSEF de Ver viers
Rue de la Cité, 2
4800 VERVIERS
Tél.: 087/35.15.50
Fax : 087/35.15.51
Mail : csef.ver [email protected]
Président du CSEF
Nicolas STASSART
Secrétaire du CSEF
Thérèse VAN RUYMBEKE
Auteur des commentaires
Vinciane VANDERHEYDEN, Chargée de mission
6.2 - L’industrie des viandes en Région wallonne - synthèse
L’INDUSTRIE DES VIANDES EN REGION WALLONNE
A. PRESENTATION DE LA BRANCHE D’ACTIVITES
1.
DESCRIPTION
1.1. Les activités
1.2. L’amont-l’aval
1.3. Les facteurs qui ont eu un impact sur la branche d’activités
2.
LES ETABLISSEMENTS ET L’EMPLOI
2.1. Les établissements
2.2. L’emploi salarié
2.3. L’emploi indépendant
3.
LES PRODUITS
3.1. La gamme de produits
3.2. La production industrielle
3.3. La saisonnalité de la production industrielle
4.
DONNEES ECONOMIQUES
4.1. Les expor tations belges
4.2. Les impor tations belges
4.3. La consommation en Belgique
4.4. Les dépenses moyennes par ménage et par an
4.5. Les investissements en Belgique
4.6. Le chiffre d’affaires en Belgique
5.
ANNEXE
Liste des tableaux et graphiques
P3
6.1 - L’industrie des viandes en Région wallonne - intro
L’INDUSTRIE DES VIANDES EN REGION WALLONNE
A. PRESENTATION DE LA BRANCHE D’ACTIVITES
1. DESCRIPTION
1.1. Les activités
Le sous-secteur de l’industrie des viandes regroupe des établissements dont
les activités peuvent être for t différentes selon le produit (porc, bœuf, poulet,
…) qui est transformé et selon que l’activité soit de première ou de seconde
transformation.
Codes Nomenclature NACE-BEL
1
15.11 Production et transformation de viande (abattage, découpe et désossage)
15.11.1 Production de viande fraîche
15.11.2 Production de viande surgelée
15.12 Production et transformation de viande de volailles
(élevage, abattage, découpe et transformation)
15.12.1 Production de viande fraîche de volailles
15.12.2 Production de viande surgelée de volailles
15.13 Production de produits à base de viande et de conserves de viande
(fabrication de charcuteries cuites ou non cuites, de salaisons et de plats préparés
à base de viande)
15.13.1 Production de produits frais à base de viande et de conserves de viande
15.13.2 Production de produits surgelés à base de viande
Il existe différentes organisations professionnelles pour le sous-secteur concerné,
chacune spécifique à cer tains activités :
-
1/
BIVEX, Groupement Professionnel du Commerce International de la Viande et
du Bétail, de Abattoirs et Ateliers de Découpe d’Expor tation belge ;
FENAVIAN, Fédération Nationale des Fabricants de produits et Conser ves de
Viande ;
NVS /NVP, Fédération Nationale des Abattoirs (Volaille) et des Ateliers de
Découpe ;
BVK, Fédération Professionnelle du Secteur de la Viande de Veau ;
VIP, Fédération des Abattoirs de Volaille et de Lapins industriels ;
VEPEK, Association pour la Volaille, les Œufs et les Lapins.
Se référer à la note méthodologique en annexe.
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6.1 - L’industrie des viandes en Région wallonne - intro
L’INDUSTRIE DES VIANDES EN REGION WALLONNE
1.2. L’amont-l’aval
Les clients et fournisseurs des industries des viandes sont différents selon que
l’on se place au niveau d’une industrie relevant des codes NACE 15.11, 15.12 ou
15.13 :
Eleveurs
Industries d’aliments
pour animaux
Autres industries
alimentaires
Abattage, découpe, désossage
Codes NACE 15.11 et 15.12
Production de produits à base de viande (charcuterie cuite ou non, salaisons, plats préparés,…).
Code NACE 15.13
Commerces de gros
et détail, HORECA,
boucheries, grandes
sur faces
Généralement, en Belgique, les entreprises touchent l’une ou l’autre de ces
activités. Toutefois, la famille Detr y à Aubel possède plusieurs entreprises qui
prennent en charge l’ensemble des activités liées à l’industrie des viandes.
Leur spécificité est de contrôler et gérer, d’amont en aval, tous les stades de
production : depuis la production des aliments pour les porcs (société CARNIPOR), en passant par l’élevage des porcs dans des fermes (MOTRYBEL), l’abattage, le désossage et la découpe de viande (DETRY VIAN), la fabrication de charcuterie et la pré-tranchage (D.L.S. FOOD et DETRY FRERES) et la commercialisation du produit fini (boucheries-charcuteries DUFRAIS). Cette intégration ver ticale complète est unique en Belgique.
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6.1 - L’industrie des viandes en Région wallonne - intro
VIANDE
Parmi les déchets issus de ces activités de production et transformation de viande, cer tains sont valorisables et donc travaillés (tels les boyaux de porcs, les panses de bovins pour l’alimentation humaine ou pour les chiens,…). D’autres
déchets (matières résiduelles d’origine animale appelées produits secondaires
d’abattage) ne sont pas valorisables et sont traités par la firme RENDAC. Cette
société traite ces matières résiduelles et produit des farines de viande, farines de
volailles, farines de plumes, farines de sang, farines de poils, des graisses animales, des graisses de volailles, ...
1.3. Les facteurs qui ont eu un impact sur la branche d’activités
A la fin du XXème siècle, trois crises successives ont marqué l’industrie des viandes :
-
juin 1999, crise de la dioxine,
octobre 2000, crise dite de « la vache folle » (ESB comme en 1996),
mars 2001, crise de la fièvre aphteuse.
De plus amples informations sur ces crises peuvent être trouvées dans la présentation de la branche « aliments pour animaux ».
En conséquence, les achats des ménages en viande ont chuté, de même que les
cotations et le prix des bêtes. Les éleveurs sont les premières victimes de la crise
du secteur des viandes. Les grossistes sur le marché intérieur achètent vraisemblablement moins qu’avant et sur les marchés étrangers, la concurrence est forte ; les
exportations vers les pays non européens (principalement la Russie) se sont même
presque arrêtées.
Les frais accrus de contrôles vétérinaires mais également l’augmentation des tarifs
douaniers sont les causes de cette situation à l’exportation. Une forte hausse des
prix industriels des charcuteries va se faire ressentir en Belgique, due d’une part au
coût du dépistage de l’ESB, qui se répercute sur tous les maillons de la filière en
aval de l’abattage et d’autre part au coût lié à l’élimination des déchets d’abattoirs.
En réaction à ces différentes crises, tout a été mis en œuvre pour une traçabilité
totale de la filière de production de viande, instrument nécessaire pour garantir la
qualité et la sécurité. Ainsi, pour les entreprises du sous-secteur des viandes, de
nombreux investissements ont concerné (et concernent toujours) généralement des
travaux d’infrastructure entrepris pour répondre aux normes européennes en matière d’hygiène ou aux règlements concernant la protection de l’environnement.
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6.1 - L’industrie des viandes en Région wallonne - intro
VIANDE
En effet, la moindre déficience dans la propreté du matériel, du local, de l’hygiène
ou des conditions de conservation peut faire de la viande un bouillon de culture idéal
pour des germes. Afin de mieux maîtriser ces risques de contamination, la réglementation a été revue avec pour objectif de responsabiliser davantage les entreprises
concernées par la sécurité alimentaire et de favoriser les systèmes de prévention
des dangers de contamination. C'est l'objet de l'A.R. du 7 février 1997 relatif à l'hygiène générale des denrées alimentaires qui transpose en droit belge la directive
européenne 93/43/CEE.
« Aujourd’hui, le contrôle de la sécurité des denrées alimentaires est centralisé au
sein d’une seule et même structure : l’Agence Fédérale pour la Sécurité de la
Chaîne Alimentaire (AFSCA). L’objectif suprême est d’intégrer toutes les procédures de contrôle de la chaîne alimentaire, des matières premières au consommateur final. »
Source : Brochure de l’Office flamand d’Agro-Marketing « La viande belge en toute transparence »)
Ainsi, cette réglementation exige maintenant de tout responsable d'un établissement alimentaire qu'il instaure et applique des procédures de sécurité en matière
d'hygiène. L’entreprise qui s’inscrit dans la démarche HACCP, propose à l’ensemble de son personnel des formations axées sur le respect des exigences d’hygiène, l’utilisation des procédures et le contrôle des étapes de la production.
Source : site www.belgianmeat.be
2.1.
2. LES ETABLISSEMENTS ET L’EMPLOI
Les établissements2
Les données reprises ci-après proviennent du « Rappor t sur l’évolution économique dans l’industrie alimentaire au cours de l’année 2000 et au premier trimestre 2001 », de la Commission Consultative Spéciale de l’Alimentation, Conseil
Central de l’Economie 2001/505 et 2002/175.
2/
Se référer à la note méthodologique en annexe.
P7
6.1 - L’industrie des viandes en Région wallonne - intro
L’INDUSTRIE DES VIANDES EN REGION WALLONNE
Source : ONSS, 30 juin 2000
GRAPH. 1 : PART DES ÉTABLISSEMENTS DE L’INDUSTRIE DES VIANDES DANS L'INDUSTRIE
ALIMENTAIRE
100%
100.0%
100.0%
100.0%
100.0%
1806
412
4291
6509
80%
60%
40%
rux
ell
615
an
Ré
gio
Be
lgi
qu
e
452
de
9.4%
am
es-
Ca
pit
ale
134
10.5%
Ré
gio
n fl
7.0%
29
Ré
gio
nw
all
on
ne
0%
7.4%
nB
20%
Industrie des viandes
Industrie alimentaire
Source : ONSS, 30 juin 2000
Sur les 6.509 établissements de l’industrie alimentaire recensés en 2000 en
Belgique, 615 relèvent de l’industrie des viandes. Le plus grand nombre d’entre eux
se situe en Flandre, à savoir 73,5% (soit 452 établissements) contre 21,79% en
Wallonie (soit 134 établissements). Parmi les industries alimentaires en Région wallonne, 7,42% sont recensées dans le sous secteur des viandes.
P8
6.1 - L’industrie des viandes en Région wallonne - intro
L’INDUSTRIE DES VIANDES EN REGION WALLONNE
GRAPH. 2 : RÉPARTITION DES ÉTABLISSEMENTS PAR RÉGION
21.8%
4.7%
Région wallonne
Région de Bruxelles-Capitale
Région flamande
73.5%
Source : ONSS, 30 juin 2000
Source : ONSS, 30 juin 2000
Un tiers des travailleurs de la branche (abattoirs non compris) travaille dans une
entreprise de plus de 100 personnes, réparti en 25 industries pour la Belgique.
C’est en Flandre que 22 de ces entreprises de plus de 100 salariés sont situées.
La moitié des établissements de cette branche d’activités sont des établissements
de moins de 10 salariés ; sur les 615 entreprises dénombrées en Belgique, 70%
(soit 428 entreprises) sont des entreprises employant moins de 20 travailleurs.
P9
6.1 - L’industrie des viandes en Région wallonne - intro
L’INDUSTRIE DES VIANDES EN REGION WALLONNE
Nous pourrions encore distinguer les établissements dont l’activité est la production
de viande, de viande de volaille ou de produits à base de viande (et conserves de
viande). C’est l’activité de production de produits à base de viande (charcuterie,
salaisons, plats préparés,..) qui dénombre le plus d’entreprises sur le territoire
belge et également le plus de travailleurs.
GRAPH. 3 : RÉPARTITION DES ÉTABLISSEMENTS PAR CLASSE DE TAILLE ET PAR RÉGION
40%
35%
34%
31%
30%
30%
31%
25%
28%
23%
20%
22%
21%
17%
19%
19%
21% 20%
20%
15%
15%
17%
13%
11%
10%
6%
5%
3%
0%
1 à 4 salariés
5 à 9 salariés
10 à 19 salariés
20 à 49 salariés
50 salariés et +
établissements
Région wallone
Région de Bruxelles-Capitale
Région flamande
Belgique
Source : ONSS, 30 juin 2000
GRAPH. 4 : RÉPARTITION DES ÉTABLISSEMENTS PAR CLASSE DE TAILLE EN RÉGION WALLONNE
Ets de 1 à 4 salariés 34.3 %
Ets de 5 à 9 salariés 23.1 %
Ets de 10 à 19 salariés 22 %
Ets de 20 à 49 salariés 14.9 %
Ets de 50 salariés et + 6 %
Source : ONSS, 30 juin 2000
P10
6.1 - L’industrie des viandes en Région wallonne - intro
L’INDUSTRIE DES VIANDES EN REGION WALLONNE
Evolution de 1993 à 2000
Source : ONSS, 30 juin 1993-2000
GRAPH. 5 :
EVOLUTION RELATIVE DU NOMBRE D'ÉTABLISSEMENTS PAR RÉGION, DE 1993 À 2000
-4.3%
-30.9%
Belgique
Région flamande
Région de Bruxelles-Capitale
Région wallonne
-11.9%
-11.5%
-35%
-30%
-25%
-20%
-15%
-10%
-5%
0%
Source : ONSS, 30 juin 1993-2000
La branche « viandes » a diminué entre 1993 et 2000 en Belgique dans une proportion moindre par rapport à l’industrie alimentaire en général. Dans la région de
Bruxelles-Capitale et la Région flamande, la régression entre 1993 et 2000 dans la
branche s’est fait plus fortement ressentir qu’en Région wallonne et dans des proportions nettement plus importantes en comparaison à l’ensemble du secteur alimentaire.
En Belgique, on s’aperçoit que le nombre d’entreprises de la branche « viandes »
diminue d’année en année depuis 1993 (et même 1992) jusqu’en 1999 (seule l’année 1996 connu une très légère augmentation du nombre d’entreprises dans ce
sous-secteur). L’année 2000 fut enfin l’année d’une reprise (+ 2%) du nombre d’établissements de la branche sur le territoire belge.
P11
6.1 - L’industrie des viandes en Région wallonne - intro
L’INDUSTRIE DES VIANDES EN REGION WALLONNE
En Flandre et dans la région de Bruxelles-Capitale, nous pouvons observer de grands
groupes et d’importantes sociétés, actives dans le sous-secteur « viandes »
Les établissements de plus de 50 travailleurs en Région wallonne
Sources : ONSS, 1999 – BNB, 1999 et 2000 – CD ROM MASTER, oct. 2000 – site internet de
la Fevia et site de la chambre de commerce de Liège/HuyWaremme
P12
6.1 - L’industrie des viandes en Région wallonne - intro
L’INDUSTRIE DES VIANDES EN REGION WALLONNE
L’emploi salarié 3
2.2.
Situation au 30 juin 2000
17
Source : ONSS, 30 juin 2000
Comme déjà souligné plus haut, la fabrication de sucre est la seule branche d’activités où l’emploi salarié est plus élevé en Wallonie qu’en Flandre
Source : ONSS, 30 juin 2000
GRAPH. 6 : PART DE L'EMPLOI SALARIÉ DE L’INDUSTRIE DES VIANDES DANS L'INDUSTRIE
ALIMENTAIRE
100%
100.0%
100.0%
100.0%
100.0%
19684
4894
61899
86477
80%
60%
40%
11.5%
0%
2261
18.5%
16.3%
1148
14102
7.7%
de
Ré
gio
n fl
am
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ale
pit
Ca
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ell
eB
Ré
gio
nd
Ré
gio
nw
all
on
ne
378
Be
lgi
qu
e
20%
Industrie des viandes
Industrie alimentaire
Source : ONSS, 30 juin 2000
Les industries des viandes sont les 2ème pourvoyeuses d’emploi dans l’ensemble
de l’industrie alimentaire en 2000, après la « fabrication de pain et de pâtisserie fraîche », en Belgique. Près d’un sixième des salariés de l’industrie alimentaire travaille
dans l’industrie des viandes : 14102 salariés sur 86477, soit 16,31%.
3/
Se référer à la note méthodologique en annexe.
P13
6.1 - L’industrie des viandes en Région wallonne - intro
L’INDUSTRIE DES VIANDES EN REGION WALLONNE
En Région wallonne, en 2000, l’emploi dans l’industrie alimentaire est répar ti
différemment que sur le territoire national : le nombre d’emplois salariés dans
l’industrie des viandes y est inférieur au nombre d’emploi salarié dans la « fabrication de pain et de pâtisserie fraîche » et dans le sous-secteur des « boissons ».
GRAPH. 7 : RÉPARTITION DE L'EMPLOI SALARIÉ PAR RÉGION
16.0%
2.7%
Région wallonne 16 %
Région de Bruxelles-Capitale 2.7 %
Région flamande 81.3 %
81.3%
Source : ONSS, 30 juin 2000
Alors que 71,6% des emplois dans l’industrie alimentaire belge sont en Région flamande, nous constatons que le sous-secteur des viandes accentue encore cette
répar tition de l’emploi salarié, en 2000.
D’autres caractéristiques marquantes quant à la répar tition de l’emploi dans la
branche d’activités des viandes (NACE 15.1) ont pu être relevées :
Sur le territoire national, presque la moitié des salariés de l’industrie des viandes
relève plus par ticulièrement de la production de produits frais à base de viande,
à savoir 6994 salariés sur l’ensemble du pays (dont 5266 en Flandre et 1533 en
Wallonie).
En ce qui concerne les activités de transformation de viande fraîche, elles nécessitent 4065 travailleurs (3243 dans le Nord, 655 dans le Sud et 167 à Bruxelles).
La production de viande fraîche de volailles (NACE15.121) est très majoritairement le résultat de prestations dans la région flamande (2490 salariés en
Flandre, contre 70 en Wallonie et 16 à Bruxelles).
P14
6.1 - L’industrie des viandes en Région wallonne - intro
L’INDUSTRIE DES VIANDES EN REGION WALLONNE
Source : ONSS, 30 juin 2000
GRAPH. 8 : RÉPARTITION DE L'EMPLOI SALARIÉ PAR CLASSE DE TAILLE ET PAR RÉGION
60%
57%
50%
46%
39%
40%
30%
24%
24%
20%
10%
54%
17%
16%
5% 5%
8%
3% 3%
25% 25%
16%
10% 12%
5% 6%
0%
1 à 4 salariés
5 à 9 salariés
10 à 19 salariés
20 à 49 salariés
50 salariés et +
établissements
Région wallone
Région de Bruxelles-Capitale
Région flamande
Belgique
Source : ONSS, 30 juin 2000
En Région wallonne durant l’année 2000, 13,09% des salariés de l’industrie des
viandes, sont employés dans de petits établissements de moins de 9 salariés.
Ces petits établissements (de classe de taille 1 et 2) représentent à eux-seuls
57,46% des établissements de l’industrie des viandes en Région wallonne, en
2000.
P15
6.1 - L’industrie des viandes en Région wallonne - intro
L’INDUSTRIE DES VIANDES EN REGION WALLONNE
GRAPH. 9 : RÉPARTITION DE L’EMPLOI SALARIÉ PAR CLASSE DE TAILLE EN RÉGION WALLONNE
5.0%
Ets de 1 à 4 salariés 5 %
Ets de 5 à 9 salariés 8 %
Ets de 10 à 19 salariés 17 %
Ets de 20 à 49 salariés 24 %
Ets de 50 salariés et + 46 %
8.0%
17.0%
46.0%
24.0%
Source : ONSS, 30 juin 2000
4
Source : ONSS, 30 juin 2000
4/
Se référer à la note méthodologique en annexe.
P16
6.1 - L’industrie des viandes en Région wallonne - intro
L’INDUSTRIE DES VIANDES EN REGION WALLONNE
GRAPH. 10 : RÉPARTITION DE L'EMPLOI SALARIÉ PAR GENRE
Industrie des viandes
100%
90%
80%
70%
60%
50%
40%
30%
20%
10%
0%
18%
16%
82%
84%
Industrie alimentaire
30%
28%
35%
70%
72%
65%
e
Be
lgi
qu
e
qu
lgi
Be
de
an
am
n fl
gio
Ré
Ré
gio
nd
eB
ru
Ré
xe
gio
lle
nw
s-C
all
ap
on
ita
ne
le
hommes
femmes
Source : ONSS, 30 juin 2000
Il est à remarquer que, propor tionnellement, l’industrie des viandes emploie un
nombre plus élevé d’hommes que de femmes que l’industrie alimentaire en général : si cette dernière 65% d’hommes en Belgique, l’industrie des viandes en occupe 72,16%. Cette propor tion s’accentue sur le territoire de la Région Wallonne
pour atteindre 81,78% d’hommes occupés dans ce sous-secteur par ticulier. Les
conditions de travail sont la principale raison de cette « masculinisation » du secteur. La Flandre garde pour tant des propor tions moins tranchantes, avec 70%
d’hommes occupés dans l’industrie de la viande, pour 30% de femmes.
Ce rappor t varie également selon l’activité précise, pour atteindre 91% de travailleurs hommes dans les entreprises de production et transformation de viande
(abattage, découpe) en Région wallonne (et par contre, 77% de travailleurs hommes dans les entreprises de production de produits frais à base de viande et de
conser ves de viande).
De même, nous constatons une prédominance des emplois manuels dans ce soussecteur : la proportion de travailleurs manuels ou intellectuels est plus marquée pour
la branche (avec 84% de travailleurs manuels) en comparaison au secteur alimentaire en général (68% de travailleurs manuels). Le phénomène est constaté dans les
trois Régions.
P17
6.1 - L’industrie des viandes en Région wallonne - intro
L’INDUSTRIE DES VIANDES EN REGION WALLONNE
GRAPH. 11 : RÉPARTITION DE L'EMPLOI SALARIÉ PAR CATÉGORIE SOCIO-PROFESSIONNELLE
Industrie des viandes
100%
90%
80%
70%
60%
50%
40%
30%
20%
10%
0%
16%
16%
16%
16%
84%
84%
84%
84%
Industrie alimentaire
32%
68%
e
Be
lgi
qu
e
qu
lgi
Be
de
an
am
n fl
gio
Ré
Ré
gio
nd
eB
ru
Ré
xe
gio
lle
nw
s-C
all
ap
on
ita
ne
le
Manuels
Intellectuels
Source : ONSS, 30 juin 2000
L’indice de spécialisation de l’emploi salarié dans la branche des industries des
viandes est le plus élevé en Flandre. Nous pouvons le détailler selon l’activité principale exercée dans ce sous-secteur :
En Région wallonne, la branche d’activité présente l’indice de spécialisation le
plus élevé dans l’arrondissement de Ver viers (essentiellement pour les activités
de production de produits à base de viande), suivi du Luxembourg et ensuite du
Hainaut.
P18
6.1 - L’industrie des viandes en Région wallonne - intro
L’INDUSTRIE DES VIANDES EN REGION WALLONNE
Evolution de 1993 à 2000
Source : ONSS, 30 juin 1993-2000
GRAPH. 12 : EVOLUTION RELATIVE DE L'EMPLOI SALARIÉ PAR RÉGION, DE 1993 À 2000
Région wallonne
Région de Bruxelles-Capitale
11.00%
-32.62%
Région flamande
7.37%
Belgique
6.24%
-35% -30% -25% -20% -15% -10% -5% 0% 5% 10% 15%
Source : ONSS, 30 juin 1993-2000
Par rappor t à 1993, l’emploi dans le sous-secteur de l’industrie des viandes en
2000 a progressé de 6,2% au niveau national. Cette croissance est constante jusqu’en 1999 puis, touché par les crises alimentaires, le sous-secteur a connu une
légère baisse : il compte une per te de 1,87% de salariés pour l’année 2000 par
rappor t à l’année 1999.
L’industrie alimentaire a, elle aussi, connu une diminution du nombre d’emploi
entre 1999 et 2000 de 0,4%.
Cette évolution (à la baisse) pour 2000 en ce qui concerne les emplois est étonnante vu l’évolution (à la hausse) du nombre d’établissements en Belgique dans
la branche « viandes ». De même, il semble y avoir contradiction entre l’évolution
de l’emploi (à la hausse) et du nombre d’établissements (à la baisse), en Belgique
dans le sous-secteur concerné, de 1993 à 2000.
P19
6.1 - L’industrie des viandes en Région wallonne - intro
L’INDUSTRIE DES VIANDES EN REGION WALLONNE
Source : ONSS, 30 juin 1993-2000
GRAPH. 13 : EVOLUTION RELATIVE DE L'EMPLOI SALARIÉ PAR GENRE, DE 1993 À 2000
7.0%
Région wallonne
Région de Bruxelles-Capitale
11.9%
-19.2%
-34.6%
18.2%
Région flamande
3.3%
16.1%
Belgique
Hommes
Femmes
2.9%
-40%
-30%
-20%
-10%
0%
10%
20%
30%
Source : ONSS, 30 juin 1993-2000
P20
6.1 - L’industrie des viandes en Région wallonne - intro
L’INDUSTRIE DES VIANDES EN REGION WALLONNE
GRAPH. 14 : EVOLUTION RELATIVE DE L'EMPLOI SALARIÉ PAR CATÉGORIE
SOCIO-PROFESSIONNELLE, DE 1993 À 2000
-16.9%
Région wallonne
Région de Bruxelles-Capitale
18.6%
-29.4%
-33.2%
10.8%
6.8%
Région flamande
3.6%
6.8%
Belgique
-40%
-30%
-20%
-10%
0%
10%
Manuels
Intellectuels
20%
Source : ONSS, 30 juin 1993-2000
Le nombre d’hommes et de femmes employés dans le sous-secteur « viandes » a
augmenté sur l’ensemble de la Belgique ; propor tionnellement, plus d’hommes
ont été engagés en Région wallonne de 1993 à 2000 et plus de femmes en
Région flamande. Seule la Région de Bruxelles-Capitale compte moins de salariés.
En ce qui concerne la répar tition socio-professionnelle, on constate propor tionnellement moins d’employés intellectuels en 2000 en Région wallonne et dans la
Région de Bruxelles-Capitale qu’en 1993. Le nombre de travailleurs manuels n’a
diminué, quant à lui, que dans la Région de Bruxelles-Capitale.
2.3.
L’emploi indépendant
Les statistiques officielles de l’INASTI ne nous fournissent aucune information
relative à l’emploi indépendant dans l’industrie des viandes. Seules sont disponibles les statistiques relatives à l’industrie alimentaire en général.
P21
6.1 - L’industrie des viandes en Région wallonne - intro
L’INDUSTRIE DES VIANDES EN REGION WALLONNE
3.1.
3. LES PRODUITS
La gamme de produits
La gamme de produits issus de la branche d’activités « viande » est très étendue :
- viandes bovines, viandes porcines, viandes ovines ou d’agneau, viandes chevalines, viandes caprines (chèvres),
- viandes de volailles (coqs, poules, dindes, dindons, canards, oies, pintades),
- préparations à base de viande (majoritairement de porcs) : charcuteries et salaisons diverses : jambons, saucisses et saucissons, salamis, viandes salées ou
séchées ou fumées,…
- plats (surgelés ou non) préparés à base de viande.
Il semble que les plats préparés (surgelés ou non) et les produits prétranchés sont
des produits qui se développent de plus en plus. Les consommateurs de nos pays
industrialisés recherchent la facilité et la rapidité de consommation ; ils prônent la
consommation du « Tout et tout de suite ».
5
5/
Se référer à la note méthodologique en annexe.
P22
6.1 - L’industrie des viandes en Région wallonne - intro
L’INDUSTRIE DES VIANDES EN REGION WALLONNE
3.2.
La production industrielle
6
7
7
7
7
7
7
7
7
7
7
Source : INS, Statistique mensuelle de la production industrielle, 2000
En 1994, la valeur de livraison des productions « viandes » était d’environ 2,086
milliards d’Euro (abattoirs non compris) ; ce volume représentait 16,59% du volume
de production issu de l’industrie alimentaire belge. En 2000, la valeur de livraison
des productions de cette branche fut d’environ 2,848 milliards d’Euro (abattoirs non
compris) , ce qui représente pour cette année 17,84% du volume de production issu
de l’industrie alimentaire belge.
6/
7/
*/
Se référer à la note méthodologique en annexe.
Non compris les abattoirs.
Pour 2000, nous ne disposons pas du volume de production relatif au produit repris sous le code Nace
151313. Or en 1999, le volume de ces « farines, poudres, agglomérés en pellets de viandes, d’abats,
impropres à l’alimentation humaine ; cretons » était de 169377929 Kg.
6.1 - L’industrie des viandes en Région wallonne - intro
P23
L’INDUSTRIE DES VIANDES EN REGION WALLONNE
La progression fut constante de 1994 à 1997 et connut un ralentissement durant
l’année 1998. Les indices de production Prodcom montrent la détérioration intervenue au cours du second semestre 1998 et la forte diminution, qui atteint également
l’ensemble de la branche alimentaire, en 1999. C’est particulièrement le secteur
des viandes qui a subi le plus durement le choc de la crise de la dioxine : la baisse
de la production atteint 42,2% en juin 1999 pour l’ensemble de l’industrie des
viandes (abattage, production de viande, de volailles, produits et conserves de viande).
L’année 2000 fut l’année du renouveau durant laquelle la production a, à nouveau,
connu une croissance.
« Globalement au cours des trois premiers mois de l’année 2001, le volume de production dans le secteur des viandes a augmenté de 4,8% par rapport au premier
trimestre de 2000. La hausse la plus importante est observée dans le secteur de
la volaille qui voit sa production augmenter de 13,2%. Cette forte hausse est la
conséquence du glissement de la demande et répond aux craintes des consommateurs qui fait suite au déclenchement de la crise de la vache folle et l’épizootie de
la fièvre aphteuse. Dans le secteur des produits et conserves de viande, on assiste à une quasi stagnation (+0,8% du volume de production).
Mais, le secteur le plus durement touché par les crises est sans conteste celui de
l’abattage d’animaux de boucherie qui enregistre une baisse du volume de production moyenne au cours des trois premiers mois de 2001 de 7,9%. »
P24
6.1 - L’industrie des viandes en Région wallonne - intro
L’INDUSTRIE DES VIANDES EN REGION WALLONNE
III.3.
La saisonnalité de la production industrielle 28
Il est préférable de ne pas tirer de généralités sur base des deux années disponibles (1999-2000). Effectivement, une baisse de production ou une reprise de la production à une certaine période de l’année ne pourra être interprétée nécessairement
comme pic (ou baisse) saisonnier, les différentes crises alimentaires ayant perturbé ces résultats.
3.3.
La saisonnalité de la production industrielle 8
Il est préférable de ne pas tirer de généralités sur base des deux années disponibles
(1999-2000). Effectivement, une baisse de production ou une reprise de la production à une certaine période de l’année ne pourra être interprétée nécessairement
comme pic (ou baisse) saisonnier, les différentes crises alimentaires ayant perturbé
ces résultats.
8/
Se référer à la note méthodologique en annexe.
P25
6.1 - L’industrie des viandes en Région wallonne - intro
L’INDUSTRIE DES VIANDES EN REGION WALLONNE
4.1.
4. DONNEES ECONOMIQUES
Les exportations belges 9
Les expor tations belges de viandes fraîches, réfrigérées et congelées représentent, en 2000, une valeur de 2050,5 millions d’Euro, correspondant à 15,13% de
l’ensemble des expor tations belges de l’industrie alimentaire (définition élargie).
Si l’évolution des expor tations (de viandes fraîches, réfrigérées et congelées) était
négative de 1998 à 1999 (-16%), cette tendance s’est inversée en 2000 : augmentation de 24,8% des expor tations entre 1999 et 2000, pour atteindre une
valeur supérieure même à celle de 1998 (surcroît de 7,22% entre 1998 et 2000).
Parmi les produits de viandes fraîches, réfrigérées, congelées expor tés, c’est la
viande porcine qui s’expor te le plus, pour une valeur de 951712,8 Euro en 2000
(soit 46,4%).
Au total des viandes fraîches, réfrigérées, congelées doivent encore s’ajouter différents produits rentrant dans l’industrie des viandes : saucisses, saucissons et
produits similaires, ainsi que conser ves et préparations de viande, et ce, pour une
valeur de 451,96 millions d’Euro en 2000. Les expor tations de ces produits ont
for tement diminué en 1999 et étaient encore nettement inférieures en 2000 par
rappor t à l’année 1998. 10
Selon BIVEX, « la Belgique compte 75 abattoirs CEE et 150 ateliers de découpe
CEE. Annuellement 960 000 tonnes de viande porcine et 380 000 tonnes de
viande bovine sont produites. La Belgique est structurellement un pays d’expor tation : la viande porcine et bovine produite en Belgique est expor tée pour quasiment la moitié. Les marchés d’expor tation les plus impor tants sont : l’Allemagne,
l’Italie, la France, les Pays-Bas, l’Espagne, le Por tugal, la Grèce, le Japon, la Corée
et autres pays tiers. »
4.2.
Les importations belges
Les impor tations de viandes et préparations de viande se chiffrent en 2000 à
1,032 milliards d’Euro. 11
Les impor tations ont régressé en 1998 et 1999 en ce qui concerne la viande fraîche, congelée ou réfrigérée. C’est en 2000 que l’on obser ve, sur le territoire national, une augmentation des impor tations (moins impor tante que pour les expor tations) : augmentation de 6,24% par rappor t 1999 pour atteindre 780,96 millions
d’Euro impor tés (chiffres supérieurs à ceux de 1998 et 1999 mais encore inférieurs à ceux de 1997). 12
Selon BIVEX, « la Belgique impor te aussi quelques 100.000 tonnes de viande par
an. Il s’agit ici principalement de viande chevaline, de viande bovine et ovine en
provenance des pays tiers. »
9/
10/
P26
11/
12/
Se référer à la note méthodologique en annexe
Sources : Commission consultative spéciale de l’Alimentation (Conseil central de l’Economie) sur base
BNB, 2001. Statistiques du commerce extérieur sur le site www.bnb.be
Source : BNB, Statistiques du commerce extérieur – Bulletin trimestriel (2000-résutats définitifs).
Source : Commission consultative spéciale de l’Alimentation (Conseil central de l’Economie) sur base
ICN-BNB, rapport CCE 2001/505
6.1 - L’industrie des viandes en Région wallonne - intro
L’INDUSTRIE DES VIANDES EN REGION WALLONNE
4.3.
La consommation en Belgique
Aucune information n’a pu être récoltée à ce sujet dans la branche « viandes ».
4.4.
Les dépenses moyennes par ménage et par an
Selon l’enquête annuelle réalisée par l’INS sur le budget des ménages 2000, nous
pouvons affirmer que les ménages wallons dépensent en moyenne plus d’argent
que les ménages des deux autres régions en ce qui concerne la viande fraîche et
la charcuterie et abats (dépense moyenne par ménage en Wallonie et par an de
946,45 Euro).
La viande surgelée et les viandes préparées, jus de viande ont la préférence des
ménages flamands, qui dépenseraient, en moyenne par an, plus que les ménages
wallons et bruxellois (dépense annuelle moyenne par ménage en Wallonie :
39,31Euro).
GRAPH. 17 : DÉPENSES MOYENNES PAR MÉNAGE ET PAR AN POUR LA VIANDE FRAÎCHE,
SURGELÉE, CHARCUTERIE ET ABATS, VIANDES PRÉPARÉES, JUS DE VIANDE (MONTANTS EN €)
€1,200
€1,000
€800
€600
€400
€200
€0
R gion wallonne
1996-1997
1999
R gion flamande
R gion de BruxellesCapitale
Belgique
1997-1998
2000
Source : INS, Enquêtes sur le budget des ménages, de 1996 à 2000
P27
6.1 - L’industrie des viandes en Région wallonne - intro
L’INDUSTRIE DES VIANDES EN REGION WALLONNE
GRAPH. 18 : PART RELATIVE DES DÉPENSES MOYENNES PAR MÉNAGE ET PAR AN POUR LA
VIANDE FRAÎCHE, SURGELÉE, CHARCUTERIE ET ABATS, VIANDES PRÉPARÉES, JUS DE VIANDE
PAR RAPPORT AUX DÉPENSES MOYENNES POUR LES ALIMENTS ET LES BOISSONS
26%
25%
24%
23%
22%
21%
Région wallonne
Région flamande
Région de Bruxelles-Capitale
Belgique
20%
2000
1999
1997-1998
1996-1997
19%
Source : INS, Enquêtes sur le budget des ménages, de 1996 à 2000
4.5.
Les investissements en Belgique
Les investissements ont connu une nette chute en 1999 et 2000, à cause de la
crise de la dioxine, dans l’ensemble de l’industrie alimentaire et particulièrement
dans l’industrie des viandes.
Voici quelques chiffres (selon les déclarations mensuelles et trimestrielles à la TVA)
de la Commission Consultative Spéciale Alimentation, rapport 2001/505 (et
2002/175), en ce qui concerne l’abattage du bétail, de la volaille, préparations et
conserves de viande :
Source : Commission consultative spéciale de l’Alimentation
(Conseil central de l’Economie) sur base des déclarations TVA, 2000
P28
6.1 - L’industrie des viandes en Région wallonne - intro
L’INDUSTRIE DES VIANDES EN REGION WALLONNE
Pour 2001, nous pouvons déjà constater une reprise des investissements dans la
majorité des branches d’activité et notamment des augmentations dans le secteur
de l’abattage du bétail, de la volaille, des préparations et conserves de viande (pour
22,9% au cours des neuf premiers mois de 2001 par rapport à la même période de
2000).
4.6.
Le chiffre d’affaires en Belgique
Au niveau national, le secteur de l’abattage du bétail, de la volaille, préparations et
conserves de viande contribuait, en 1997, à concurrence de 11,91% du total des
industries des denrées alimentaires et des boissons (moins tabac). En 2000, ce
sous-secteur ne représente plus que 9,69% (en chiffre d’affaires) du total des industries des denrées alimentaires et des boissons (moins tabac).
Voici les chiffres d’affaires concernant l’abattage du bétail, de la volaille, préparations et conserves de viande entre 1997 et 2000 :
Source : Commission consultative spéciale de l’Alimentation
(Conseil central de l’Economie) sur base des déclarations TVA, 2000
P29
6.1 - L’industrie des viandes en Région wallonne - intro
L’INDUSTRIE DES VIANDES EN REGION WALLONNE
4. ANNEXE
Liste des tableaux et graphiques
Tableaux
Tab. 1 :
Répartition des établissements par région (en VA et %)
Tab. 2 :
Répartition des établissements par région et par classe de taille
(en VA)
Tab. 3 :
Evolution du nombre d’établissements par région (1993-2000) (en VA)
Tab. 4 :
Répartition de l’emploi salarié par région (en VA et %)
Tab. 5 :
Répartition de l’emploi salarié par région et par classe de taille
(en VA)
Tab. 6 :
Répartition de l’emploi salarié par région, par genre et par catégorie
socio-professionnelle (en VA)
Tab. 7 :
Evolution de l’emploi salarié par région (1993-2000) (en VA)
Tab. 8 :
Evolution de l’emploi salarié par région, par genre et par catégorie
socio-professionnelle (1993-2000) (en VA)
Tab. 9 :
Produits sur base de la nomenclature PRODCOM
Tab. 10 :
Production industrielle : valeur des livraisons et poids
Tab. 11 :
Les investissements de 1997 à 2000
Tab. 12 :
Le chiffre d’affaires de 1997 à 2000
Graphiques
Graph. 1 :
Part des établissements de la branche d’activités dans
l'industrie alimentaire
Graph. 2 :
Répartition des établissements par région
Graph. 3 :
Répartition des établissements par classe de taille et par région
P30
6.1 - L’industrie des viandes en Région wallonne - intro
L’INDUSTRIE DES VIANDES EN REGION WALLONNE
Graph. 4 :
Répartition des établissements par classe de taille en
Région wallonne
Graph. 5 :
Evolution relative du nombre d'établissements par région,
de 1993 à 2000
Graph. 6 :
Part de l'emploi salarié de la branche d’activités dans
l'industrie alimentaire
Graph. 7 :
Répartition de l'emploi salarié par région
Graph. 8 :
Répartition de l'emploi salarié par classe de taille et par région
Graph. 9 :
Répartition de l’emploi salarié par classe de taille en Région wallonne
Graph. 10 : Répartition de l'emploi salarié par genre
Graph. 11 : Répartition de l'emploi salarié par catégorie socio-professionnelle
Graph. 12 : Evolution relative de l'emploi salarié par région, de 1993 à 2000
Graph. 13 : Evolution relative de l'emploi salarié par genre, de 1993 à 2000
Graph. 14 : Evolution relative de l'emploi salarié par catégorie
socio-professionnelle, de 1993 à 2000
Graph. 15 : Evolution de la production industrielle sur base de la valeur
des livraisons (en valeur et en poids) - graphique non réalisée
Graph. 16 : Graphique non réalisée, car non pertinent
Graph. 17 : Dépenses moyennes par ménage et par an pour les produits de la
branche d’activités (montants en €)
Graph. 18 : Part relative des dépenses moyennes par ménage et par an pour les
produits de la branche d’activités par rapport aux dépenses
moyennes pour les aliments et les boissons
P31
6.1 - L’industrie des viandes en Région wallonne - intro
L’INDUSTRIE DES VIANDES EN REGION WALLONNE
B. ANALYSE DES RESULTATS DE L’ENQUETE
1.
INTRODUCTION
2.
CONSTRUCTION DE L’ECHANTILLON
3.
LES ETABLISSEMENTS
3.1.
3.2.
3.3.
3.4.
3.5.
4.
LES ACTIVITES ET LES PRODUITS
4.1.
4.2.
4.3.
4.4.
4.5.
4.6.
4.7.
5.
Taille des établissements
Type d’établissement
Localisation des établissements
Personnalité juridique
Agréation à des normes de qualité
Description des activités
Produits
R&D
Marques déposées
Technologie
Clients
Sous-traitance
LES TRAVAILLEURS
5.1.
5.2.
5.2.1.
5.2.2.
5.2.3.
Profils-métiers dans les établissements
Total des effectifs
Répar tition par genre
Répar tition par catégorie socio-professionnelle
Travailleurs frontaliers
6.
IMPACTS DES FLUCTUATIONS SAISONNIERES SUR L’EMPLOI
7.
IMPACTS D’ELEMENTS EXTERIEURS SUR LA PRODUCTIVITE ET L’EMPLOI
8.
LE RECRUTEMENT DU PERSONNEL
8.1.
8.2.
8.3.
8.4.
8.5.
8.6.
Localisation des centres de décision concernant
l’engagement du personnel
Modes et critères de recrutement
Recrutements en 2000-2001
Identification des profils recherchés et des profils
sous tension en 2000-2001
Causes des tensions évoquées par les interlocuteurs
Vision prospective des activités : impact sur la main-d’œuvre
P33
6.1 - L’industrie des viandes en Région wallonne - analyse
L’INDUSTRIE DES VIANDES EN REGION WALLONNE
9.
LA FORMATION PROFESSIONNELLE CONTINUE DES TRAVAILLEURS (FPC)
9.1.
9.2.
9.3.
9.4.
9.5.
9.6.
10.
Localisation de la demande de formation et des centres
de décision
Formation professionnelle continue des travailleurs en 2001
Intentions de formation en 2002
Domaines de formation
Opérateurs de formation
Modalités organisationnelles de formation
ANNEXE
Liste des tableaux
P34
6.1 - L’industrie des viandes en Région wallonne - analyse
L’INDUSTRIE DES VIANDES EN REGION WALLONNE
B. ANALYSE DES RESULTATS DE L’ENQUETE
4
1. INTRODUCTION
Les résultats des enquêtes menées dans la branche d’activités ont fait l’objet
d’une pondération de manière à ce qu’ils puissent être extrapolés à l’ensemble
des établissements de la branche d’activités en Région wallonne. Excepté pour
quelques points par ticuliers où la référence à l’échantillon est explicitement faite,
les résultats de la présente enquête concernent donc la situation de l’emploi salarié en Région wallonne.
4
2. CONSTRUCTION DE L’ECHANTILLON
1
Source : ONSS, 30/06/1999 - Calculs SES/OSEC
Population : L’échantillon a été construit sur base des fichiers ONSS établis au 30
juin 1999, les données ONSS 2000 étant indisponibles à l’époque. La pondération de chaque entreprise interrogée a quant à elle été recalculée sur base des
chiffres de 2000 et ceci afin de mieux coller à la réalité obser vée sur le terrain,
lors des enquêtes en 2001.
Source : ONSS, 30/06/1999
Le travail sous statut indépendant n’a pu faire l’objet d’une analyse (impossibilité
technique d’élaborer un échantillon sur base des données de l’INASTI).
Echantillon initial réalisée pour l’enquête : 81 établissements sur 129, soit 63% de
l’existant en Région wallonne.
1/
L’échantillon initial a été tiré sur base des établissements répertoriés à l’ONSS 1999. Lors de la phase
intermédiaire, les établissements inéligibles ont été retirés et différents reclassements de code Nace
ou de classe de taille ont été opérés. L’échantillon effectif tient compte quant à lui des refus et est
dès lors composé des établissements effectivement interrogés.
6.1 - L’industrie des viandes en Région wallonne - analyse
P35
L’INDUSTRIE DES VIANDES EN REGION WALLONNE
Source : Calculs SES/OSEC
Phase intermédiaire : 73 établissements à interroger.
Source : Calculs SES/OSEC
8 établissements sont inéligibles : soit ils n’existent plus, soit ils ont été transférés sous un autre code Nace, l’activité principale exercée n’étant pas réellement
dans la production et transformation viande (et de produits à base de viande).
Distorsion entre le code Nace repris à l’ONSS et le code Nace correspondant à
l’activité réellement exercée par l’établissement. Cinq établissements interrogés
ont ainsi changé de code Nace :
-
Passage du 15.331 (transformation-conser vation pommes de terres) au
15.13,
Passage du 15.812 (fabrication de pain et de pâtisserie fraîche) au 15.13,
Passage du 15.850 (fabrication de pâtes alimentaires) au 15.13,
Passage du 15.890 (industries alimentaires, n.d.a.) au 15.13,
Et inversement, passage du 15.131 au 15.7 (fabrication d’aliments pour animaux).
NB : 18 établissements changent de classe de taille par rappor t à celle octroyée
par l’ONSS :
-
Sept établissements de taille 1 se retrouvent, après enquêtes, en taille 2,
Un établissement de moins de 4 salariés dénombre, lors de l’enquête, 74
salariés,
Un établissement de taille 2 passe en taille 3,
Cinq établissements de taille 3 passent en taille 4,
P36
6.1 - L’industrie des viandes en Région wallonne - analyse
L’INDUSTRIE DES VIANDES EN REGION WALLONNE
-
Trois établissements de taille 4 passent en taille 5,
Et inversement, un établissement compte moins de salariés lors de l’enquête
et passe ainsi de taille 5 en taille 4.L’aspect ar tisanal des branches n’est
donc pas envisagé à sa réelle mesure.
Echantillon effectif : 56 établissements interrogés.
Source : Calculs SES/OSEC
-
-
Taux de sondage : 43% (56 établissements interrogés sur les 129 établissements recensés en RW par l’ONSS en 2000).
Taux de réponse : 77% (56 établissements sur 73).
Modalités d’enquêtes : 50 enquêtes ont été réalisées en vis-à-vis et 2 enquêtes ont été réalisées par téléphone, et 4 par envoi postal.
Typologie des refus : 17 établissements sur les 73 contactés ont refusé l’inter view.
Source : Calculs OSEC
Alors que les établissements de plus de 50 travailleurs ont tous été interrogés,
nous devons constater un nombre relativement impor tant de refus dans les entreprises de moins de 20 salariés. La raison évoquée est généralement un manque
de temps à consacrer à une enquête. Cer tains encore montrent un réel désintérêt pour ce genre de démarche. Quatre autres établissements refusent de répondre à l’enquête pour d’autres raisons et trois établissements sont restés injoignables.
P37
6.1 - L’industrie des viandes en Région wallonne - analyse
L’INDUSTRIE DES VIANDES EN REGION WALLONNE
L’argument du manque de temps à consacrer à l’enquête peut se concevoir sachant
que les entretiens ont été menés fin d’année 2001 et que la majorité des établissements interrogés qui déclarent des pics saisonniers, les situent en novembre et
décembre. Il faut néanmoins noter que les derniers rappels effectués les deux premières semaines du mois de janvier n’ont guère eu plus de succès…
Pondération de l’échantillon
Les pondérations ont été calculées sur base des données ONSS 2000, situation
plus proche des réalités rencontrées lors des enquêtes en 2001.
2
Sources : ONSS, 30/06/2000 - Calculs SES/OSEC
Les chiffres repris dans l’échantillon initial et dans la phase intermédiaire pour les
établissements employant moins de 10 salariés sont assez surprenants. Cela
s’explique par de nombreux changements de taille. En effet, sept établissements
de taille 1 ont évolué vers la taille 2 (et un établissement vers la taille 5). Cela
signifie qu’au moment de l’enquête, ces entreprises (reprises en taille 1, à l’ONSS
en 1999) ont signalé employer plus de 5 salariés, au 30/06/2001.
P38
6.1 - L’industrie des viandes en Région wallonne - analyse
L’INDUSTRIE DES VIANDES EN REGION WALLONNE
Après rectification des strates, 7 établissements de taille 1 ont évolués et se retrouvent dans les établissements de taille 2, ne laissant de ce fait qu’un seul établissement de très petite taille (soit la taille 1, entre 1 et 4 salariés) interrogé. Cela signifie donc que la « parole » de cet établissement vaut celle de tous les établissements
de 1 à 4 travailleurs en Wallonie (soit 46 établissements). Nous préférons donc
envisager cette classe de taille (1 à 4 salariés) comme non représentative de l’ensemble des très petits établissements de la branche « industrie des viandes » en
Région wallonne.
Nous avons alors regroupé en trois classes (au lieu de cinq) les établissements de
notre échantillon : les établissements de moins de 9 salariés, les établissements
employant entre 10 et 49 salariés et les établissements de plus de 50 salariés.
Source : Calculs SES/OSEC
Si on ne considère pas les classes de taille, chaque établissement de l’échantillon représente 2,39 établissements de la branche « industrie des viandes » en
Région wallonne. Répar tis selon les trois classes de taille ci-dessus, les établissements de l’échantillon affichent des poids allant de 0,8 à 5,13 établissements.
P39
6.1 - L’industrie des viandes en Région wallonne - analyse
L’INDUSTRIE DES VIANDES EN REGION WALLONNE
4
3. LES ETABLISSEMENTS
56 établissements composent l’échantillon de la branche d’activité « Industrie des
viandes ». Parmi ceux-ci, 16 sont réper toriés sous le code NACE 15.111, 4 sous
le code NACE 15.121/15.122 et 36 sous le code NACE 15.131.
3.1.
Taille des établissements
Sources : ONSS, juin 2000-CSEF-OSEC
La catégorie des établissements interrogés de taille 1 est sous représentée. Cela
est dû principalement au fait que tous les établissements de taille 1 de l’échantillon de dépar t sont passés en taille 2, ne laissant dans cette catégorie (taille 1)
qu’un seul établissement (qui provient, initialement, d’un autre code NACE). De
plus, au dépar t de l’échantillon initial, ce sont parmi les entreprises de petites
tailles que l’on a rencontré le plus de refus.
En Région wallonne, en 2000, les établissements de taille 1 constituent pour tant
une catégorie non négligeable des établissements de la branche d’activités étudiée : 34,33% des établissements de la branche d’activités « viandes » (abattoirs
P40
6.1 - L’industrie des viandes en Région wallonne - analyse
L’INDUSTRIE DES VIANDES EN REGION WALLONNE
non compris) sont de taille 1, pour 23,1% et 21,6% d’établissements employant
entre 5-9 et 10-19 salariés et 20,9% d’établissements comptant plus de 20 salariés. 2
La répar tition de l’échantillon par taille ne reflète guère la situation wallonne. Les
établissements de très petite taille sont sous-représentés et les établissements
de très grande taille sur-représentés. Cette situation est induite, notamment, par
le fait qu’il a été décidé de construire l’échantillon en ciblant à 100% tous les établissements de + de 20 salariés afin d’obtenir des informations relatives à un
maximum de travailleurs, les objectifs de l’enquête étant d’analyser les thèmes
relatifs à l’emploi et à la formation. La pondération des fréquences permettra
néanmoins d'extrapoler à l'échelle de la Wallonie l'ensemble des résultats de la
branche d'activités pour les établissements occupant plus de 5 salariés mais
nous considérerons tout au long de l’analyse que les résultats de la plus petite
classe de taille (moins de 5 travailleurs) ne sont pas représentatifs. La pondération se fera alors sur 88 établissements comptant plus de 5 salariés.
3.2.
Type d’établissement
3
Source : CSEF-OSEC - N = 88 établissements de plus de 5 salariés
Nous pouvons obser ver que plus de 80 % des établissements de l’échantillon sont
de type familial. Ce pourcentage étant obtenu sans tenir compte des établissements de moins de 4 salariés. Nous pouvons supposer que le nombre d’établissements de type familial aurait été largement supérieur si nous avions tenu compte des résultats en ce qui concerne la plus petite classe de taille. Nous constatons que le caractère familial se retrouve dans toutes les classes de taille et qu’il
est nettement prédominant dans les établissements de 5 à 9 salariés. C’est
parmi les établissements de plus de 10 salariés que nous constatons l’appar tenance à un groupe (national ou multinational).
2/
3/
Source : ONSS 2000
Se référer à la note méthodologique en annexe.
P41
6.1 - L’industrie des viandes en Région wallonne - analyse
L’INDUSTRIE DES VIANDES EN REGION WALLONNE
3.3.
Localisation des établissements
Source : ONSS, juin 2000 - Calculs OSEC
3.4.
Personnalité juridique
Source : CSEF-OSEC - N = 88 établissements de plus de 5 salariés
La majorité des établissements de plus de 5 travailleurs sont des SA et un nombre
relativement important d’établissements, de 5 à 9 salariés principalement, sont
inscrits sous la forme juridique d’une SPRL.
Nous constatons que 42% de ces SA ont pratiqué de la formation professionnelle
continue en 2001, pour 19% des SPRL.
En ce qui concerne le volet engagement de personnel en 2001, nous constatons que
71% des SA ont cherché à engager, et il en est de même pour 64% des SPRL.
P42
6.1 - L’industrie des viandes en Région wallonne - analyse
L’INDUSTRIE DES VIANDES EN REGION WALLONNE
3.5.
Agréation à des normes de qualité
4
Source : CSEF-OSEC - N = 88 établissements de plus de 5 salariés
Source : CSEF-OSEC - N = 67 établissements
99% des établissements concernés par les agréations, signalent suivre les normes
HACCP. Il n’en va pas de même pour les certifications ISO : la certification ISO 9000
est agréée pour quelques établissements de plus de 10 salariés et principalement
dans les établissements de grande taille ; en ce qui concerne l’agréation ISO 14000,
seuls quelques établissements de plus de 20 salariés sont certifiés de telle manière pour l’environnement.
Parmi les établissements relevant de la production et transformation de viande fraîche (NACE 15.111), tous ne mentionnaient pas l’agréation HACCP mais plusieurs
mentionnaient une agréation CEE pour abattoir et chaîne de découpe, et une certification délivrée par l’Institut d’Expertise Vétérinaire.
Parmi les établissements qui sont agréés (HACCP ou ISO), 58% d’entre eux ont réalisé de la formation en 2001 pour leur personnel (ou au moins pensent en organiser
dans le courant de l’année 2002) et plus les établissements comptent d’employés,
plus la formation pour le personnel semble être une préoccupation.
4/
Se référer à la note méthodologique en annexe.
P43
6.1 - L’industrie des viandes en Région wallonne - analyse
L’INDUSTRIE DES VIANDES EN REGION WALLONNE
4
4.1.
4. LES ACTIVITES ET LES PRODUITS
Description des activités
Les 56 établissements de l’échantillon interrogés font partie des industries des viandes. Les activités de production et transformation de la viande sont très différentes
selon qu’il s’agit de viande de porc, de bœuf, d’agneau, de cheval,… ou de volaille
(poulet, dinde, canard, autruche,…). Cette première distinction apparaît dans le code
NACE à 4-5 chiffres. Les établissements qui produisent et transforment la viande de
volaille relèvent des industries ayant le code NACE 15.12 (et précisément 15.121
pour la production de viande fraîche de volailles). Parmi les établissements interrogés, nous en dénombrons quatre qui effectuent l’abattage, la découpe de volailles,
et la transformation de volaille en plats préparés.
Parmi les 52 établissements interrogés restant, 16 relèvent du code NACE 15.111
production et transformation de viande fraîche. Les activités de ces établissements
sont donc l’abattage et la découpe de viande (principalement porcine et bovine mais
aussi chevaline, ovine, caprine, …). Les 36 autres établissements interrogés relèvent
du code NACE 15.13, production de produits à base de viande et de conserves de
viande. Nous y retrouvons des industries qui réalisent des produits frais ou surgelés
à base de viande, de la charcuterie et des salaisons, ou encore des entreprises qui
fabriquent des produits préparés et/ou cuisinés sous vide.
Remarque : dans notre échantillon, parmi les établissements renseignés à l’ONSS
sous le code NACE 15.13, nous relevons une boyauderie-triperie, une industrie de
production de foie gras et produits dérivés du canard ainsi qu'un abattoir (et atelier
de découpe de viande).
Si les activités d’abattage et de découpe de viande (Nace 15.11) sont diversifiées
selon l’animal et la partie de l’animal, il y a cependant peu de fantaisies possibles
quant aux méthodes à utiliser. A l’inverse, les industries relevant du code NACE 15.13
peuvent se permettre des innovations dans les mélanges, cuissons et conditionnements.
4.2.
Produits
Au-delà des morceaux de viande (bovine, porcine, ovine, volaille, …) découpés par les
abattoirs et ateliers de découpe, la gamme de produits fabriqués est très vaste. Les
recettes pour les plats préparés à base de viande sont indénombrables (notamment
lasagne, pizza, couscous,…) et inépuisables, les cuissons pour la charcuterie (boudin, pâté, saucisson, jambon, boulette,…) peuvent également varier, de même que le
fumage et le salage de la salaison préparée (salami, jambon fumé, jambon
d’Ardenne, lardons,…).
P44
6.1 - L’industrie des viandes en Région wallonne - analyse
L’INDUSTRIE DES VIANDES EN REGION WALLONNE
4.3.
R&D
5
C'est presqu'exclusivement dans les entreprises de production de produits à base de
viande que la question d'une cellule de recherche et développement se pose.
Effectivement, parmi les abattoirs et les ateliers de découpe, seul un établissement
(d’appartenance à un groupe national) effectue des études d'implantation et de marketing pour accroître le réseau de ses boucheries. Parmi les établissements de production et transformation de volaille, seul un réalise de la recherche et développement en matière de qualité, de fabrication et de nouveaux produits. Cependant, au
niveau des établissements qui produisent des produits à base de viande, si beaucoup
affirment vouloir toujours améliorer la qualité des produits et parfois essayer de nouvelles recettes, créer une nouvelle variété de produits à base de viande, tous ne possèdent pas un service spécifique. Toutefois, dans les établissements employant plus
de 10 salariés, nous constatons qu’une cellule ou une personne (par exemple le
responsable qualité ou responsable de production) peut être détachée (à temps partiel pour les petites et moyennes entreprises) pour la Recherche et le Développement
au niveau de la qualité des produits, de la fabrication, de la création de nouveau produits. Le marketing est généralement l’affaire des grandes entreprises de plus de 50
travailleurs. Pour les établissements qui appartiennent à un groupe national, c’est la
maison mère qui possède un service pour la Recherche et le Développement pour
l’ensemble des produits fabriqués par le groupe.
4.4.
Marques déposées
Nous constatons dans notre échantillon, que seuls les établissements qui produisent
des produits à base de viande et volaille (et conserves de viande) commercialisent
leurs produits en les nommant de façon spécifique : soit en utilisant le nom de l’entreprise, soit en ayant recours à une marque « générique » couvrant différentes gammes de produits dotés éventuellement d’un nom particulier.
Il est à noter qu’il existe des labels spécifiques et des noms protégés : l’appellation
« Jambon d’Ardenne » ne peut être utilisée que si la fabrication du produit a effectivement lieu dans un établissement localisé en Ardenne.
5/
Se référer à la note méthodologique en annexe.
P45
6.1 - L’industrie des viandes en Région wallonne - analyse
L’INDUSTRIE DES VIANDES EN REGION WALLONNE
4.5.
Technologie
6
Source : CSEF-OSEC - N = 88 établissements
NB : un établissement peut cumuler les modes de fabrication en fonction de l’étape du processus de production
Dans le tableau ci-dessus, nous avons déduit les établissements relevant de la classe de taille 1 car cette catégorie n’est pas représentative et fausse par conséquent
les données. On peut cependant supposer que ces établissements (qui comptent
tout au plus 4 salariés) utilisent exclusivement des procédés artisanaux. Ces petites entreprises de moins de 5 salariés sont nombreuses et représentent, en Région
Wallonne, 34.33% des établissements du secteur « industrie de la viande ». Il est
donc très probable que les données relatives à la répartition des établissements sur
base des procédés de fabrication auraient été fort différentes si nous avions tenu
compte des établissements de la plus petite classe de taille. Nous supposons que
le pourcentage d’établissements dont la fabrication est de type artisanal soit en
réalité beaucoup plus élevé.
Les machines à haute technologie semblent ne faire leur apparition que dans les
établissements de plus grande importance, c'est-à-dire ceux dénombrant plus de 10
salariés. Nous constatons également que les établissements qui appartiennent à un
groupe multinational sont des établissements non plus à technologie artisanale
mais industrielle ou à haute technologie.
Les technologies ne sont pas exclusives les unes par rapport aux autres. Cela peut
dépendre du type de produit à fabriquer ou de l’étape dans le processus de fabrication.
6/
Se référer à la note méthodologique en annexe.
P46
6.1 - L’industrie des viandes en Région wallonne - analyse
L’INDUSTRIE DES VIANDES EN REGION WALLONNE
4.6.
Clients
Source : CSEF-OSEC - N = 56 établissements
S’il s’avère que les établissements de petite taille (jusque 9 salariés) écoulent principalement leur production sur le marché intérieur alors que les établissements de
plus grande taille exportent une part importante de leur production, nous devrions
alors faire tendre les chiffres présentés dans le tableau ci-dessus vers un équilibre.
Ces chiffres devraient également être nuancés en fonction de l’activité précise exercée par les établissements interrogés dans le sous-secteur des viandes :
-
les établissements relevant du code Nace 15.11 semblent peu exporter leur production. Certains exportent en Europe mais pour la majorité de ces établissements, la production est destinée au marché belge (vers les établissements
repris sous le code Nace 15.13 ou vers la distribution, boucheries et grandes
surfaces) ;
-
les établissements relevant du code Nace 15.13 travaillent beaucoup sur le marché intérieur avec des grossistes et directement aussi avec la grande distribution mais également des boucheries, des collectivités, l’Horeca, … Quant à l’exportation, elle se fait le plus fréquemment avec les pays d’Europe (et principalement même vers les pays limitrophes). Certains établissements ont signalé
exporter en Russie, en Corée du Sud, en Chine, au Japon et en Afrique.
4.7.
Sous-traitance
7
90 % des établissements de plus de 5 salariés recourent à la sous-traitance. Ici à
nouveau, nous ne tenons pas compte de la seule enquête dans une entreprise de
la plus petite classe de taille car celle-ci avait répondu NON à la sous-traitance et ne
peut être considérée comme représentative à elle seule de cette classe de taille
dans le sous secteur des viandes.
6/
Se référer à la note méthodologique en annexe.
P47
6.1 - L’industrie des viandes en Région wallonne - analyse
L’INDUSTRIE DES VIANDES EN REGION WALLONNE
Source : CSEF - OSEC – N = 80 établissements
La sous-traitance à un secrétariat social est, d’après nos enquêtes, plus le fait des
établissements de taille moyenne, occupant entre 5 et 49 salariés ; les établissements de grande taille (plus de 50 travailleurs) ayant généralement leur propre
département « Gestion du personnel ». De même en ce qui concerne la logistique
(dont le transport), plus souvent sous-traité dans les moyennes entreprises, les établissements de grande taille ayant leurs propres camions et chauffeurs.
A l’inverse, la maintenance de l’outil de production semble être sous-traitée principalement par des grandes entreprises ; comme le nettoyage est, selon nos résultats, plus souvent sous-traité dans les entreprises de plus de 50 salariés.
Nous constatons à la lecture des enquêtes que dans les entreprises de plus petite
taille, le personnel est polyvalent et effectue lui-même le nettoyage, soit de manière très régulière, soit lors des périodes de moindre production.
4
5.1.
5. LES TRAVAILLEURS
Profils-métiers dans les établissements
Des profils techniques, spécifiques au secteur, ont été cités dans le cadre des
enquêtes. Ont été mentionnés des abatteurs, des désosseurs (désosseurs-découpeurs), des bouchers (bouchers-désosseurs, bouchers spécialisés), des boucherscharcutiers, des boyauteurs, des préparateurs de pâtes, …
L’industrie des viandes partage avec les autres branches de l’industrie alimentaire
des profils dits « transversaux » comme des ouvriers à la production (ainsi que
manœuvres, manutentionnaires, ouvriers-techniciens), des emballeurs, des chauffeurs (chauffeurs-mécaniciens, chauffeurs-livreurs), mécaniciens, électro-mécani-
P48
6.1 - L’industrie des viandes en Région wallonne - analyse
L’INDUSTRIE DES VIANDES EN REGION WALLONNE
ciens, chefs d’équipe, délégués commerciaux, employés à la logistique, au secrétariat, à la comptabilité, à la vente, des responsables qualité, .. (informaticien, juriste).
Abatteur
L’abattage n’est enseigné dans aucune école ; le métier s’apprend « sur le tas »,
l’apprentissage se fait en entreprise par « compagnonnage ». Une solide formation
de base devrait exister pour apprendre à travailler sur une bête complète et dans un
milieu industriel. Une grande importance est également accordée à la polyvalence et
à la flexibilité. Généralement, le niveau scolaire de ces travailleurs est très faible et,
aux dires de certains employeurs, ce ne sont pas des enfants de cœur. Il leur est
demandé d’être débrouillard, autonome et flexible. Les conditions de travail sont
pénibles : physiquement éprouvantes car charges lourdes à manipuler, à un rythme
de travail soutenu sur les chaînes d’abattage, un milieu de travail froid (5°), bruyant
et présence de fortes odeurs : les prestations sont souvent longues en commençant
tôt le matin et le métier souffre d’une image dévalorisante.
Découpeur - désosseur
La découpe et le désossage sont souvent sous-traités par des entreprises françaises, réputées pour leur formation dans ce domaine. Par contre, en Belgique, il
n’existe pas d’apprentissage de la découpe sur chaîne industrielle et les jeunes sont
peu attirés par ce métier, la motivation et le sens des responsabilité leur font souvent défaut. Il existe toutefois des apprentissages par alternance (manipulation d’un
couteau sans danger et connaissance de l’anatomie des bêtes à découper). Une formation CAI (contrat d’apprentissage industriel) peut être réalisée en collaboration
avec l’IFP : le premier degré (en 12 mois) est la formation de base et le second degré
est un perfectionnement de 12 mois.
Les conditions de travail sont à nouveau assez pénibles : toujours debout, dans le
froid et l’humidité, présence de sang et d’odeurs de carcasses, des horaires matinaux difficiles et une rentabilité élevée exigée.
Boucher - charcutier
L’ouvrier boucher peut provenir de l’enseignement technique ou professionnel (orientation à partir du 2ème cycle), des Classes Moyennes (3 ans), d’un CEFA (Centre
d’Education et de Formation en Alternance), ou encore de formation organisée par
un établissement de Promotion Sociale. Un contrat d’apprentissage peut être entrepris, en collaboration avec l’IFP, en 12 mois pour être « Préparateur de charcuterie
industrielle » ou « Préparateur industriel de repas ».
Cependant, l’inadéquation entre la formation et les exigences du poste de travail est
fréquemment soulignée, au point de vue du savoir-faire. Les jeunes sortant de l’école manquent de pratique en entreprise ; une solution pourrait être d’augmenter les
stages des jeunes en entreprises.
P49
6.1 - L’industrie des viandes en Région wallonne - analyse
L’INDUSTRIE DES VIANDES EN REGION WALLONNE
La formation de base en boucherie devrait être mieux adaptée au travail proposé par
les entreprises du secteur industriel : sensibilisation au travail automatisé et stages
plus réguliers. Quant aux bouchers-charcutiers de détail, ils ne sont pas formés non
plus au désossage industriel ! Ce personnel regrette parfois de ne plus travailler une
bête en entier mais d’être préposé à une tâche particulière et répétitive.
Le travail des bouchers-charcutiers en industrie est ardu et assez répétitif, c’est un
travail à la chaîne à un rythme soutenu. Le salaire est peu attractif par rapport au
salaire des manœuvres du même secteur.
Ouvrier de production - fabrication - cuisson - salaison
L’ouvrier suit les instructions de travail indiquées sur des fiches techniques. Nous
retrouvons ces ouvriers non qualifiés pour des tâches de manutention, de production pour la pré-cuisson, la fabrication de salaisons, la préparation de pâtes, …
Le métier est peu valorisant et souffre d’une image négative auprès des jeunes, les
conditions de travail y sont dures : travail debout, à une température d’environ 7° et
une rapidité d’exécution est exigée. Les horaires sont généralement assez irréguliers : la journée commence tôt le matin mais la fin de la prestations quotidienne est
très flexible et dépend des commandes et du bon déroulement de la fabrication (les
denrées étant périssables et susceptibles d’être contaminées, chaque étape doit
être terminée, étant hors de question de laisser de l’alimentation hors frigo, non rangée, … pour le lendemain). Actuellement, ces travailleurs sont de plus en plus
responsabilisés : il leur est demandé d’assurer et de veiller à la qualité du produit.
Boyauteur (un seul établissement a cité ce profil)
Ce travailleur ne doit pas nécessairement être doté d’une qualification mais doit être
courageux, sérieux et faire preuve d’une rapidité manuelle.
Chauffeur (chauffeur-livreur)
Détenir le permis C ne suffit pas, le chauffeur doit être autonome, débrouillard, il
doit pouvoir lire une carte, savoir calculer et manipuler de l’argent. Il doit pouvoir
résister au stress de la circulation car son travail se composant généralement de
nombreuses livraisons. Il est aussi souvent amené à porter des charges lourdes et
surtout à être en contact avec la clientèle ; les entreprises exigent bien souvent de
lui d’avoir un sens commercial car il est l’intermédiaire, l’interlocuteur, la vitrine de
l’entreprise auprès des clients.
Agent de maintenance
Le plus souvent diplômé A2 en électromécanique, A2 frigoriste ou A2 mécanique et
possédant de bonnes connaissances en hydraulique, pneumatique et électricité.
P50
6.1 - L’industrie des viandes en Région wallonne - analyse
L’INDUSTRIE DES VIANDES EN REGION WALLONNE
5.2. Total des effectifs
Sources : ONSS, juin 2000 – CSEF - OSEC – N = 134 établissements
Nous observons que notre échantillon ne représente aucunement les salariés des
plus petites entreprises. Tous les établissements de la classe de taille 1 qui ont été
interrogés sont passés en taille 2 (ou plus), à l’exception d’un seul mais qui n’a pas
de salarié et pour lequel la valeur des réponses fournies est à mettre en doute. Nous
constatons une sur-représentation des travailleurs répertoriés dans les établissements de 5 à 49 salariés.
5.2.1. Répar tition par genre
Les travailleurs de l’échantillon sont à 82% des hommes et à 18% des femmes. La
répartition de l’échantillon est en pleine concordance avec la situation wallonne. Ne
perdons toutefois pas de vue que ce rapport varie selon l’activité précise dans ce
sous-secteur.
5.2.2. Répar tition par catégorie socio-professionnelle
Les travailleurs de l’échantillon sont à 17,5% des « cadres ou employés » et à 82,5%
des ouvriers. La répartition de l’échantillon est, à nouveau, en pleine concordance
avec la situation wallonne.
P51
6.1 - L’industrie des viandes en Région wallonne - analyse
L’INDUSTRIE DES VIANDES EN REGION WALLONNE
5.2.3. Travailleurs frontaliers
Nos résultats indiquent que c’est dans le Hainaut Occidental que l’on retrouve le
plus de travailleurs frontaliers pour le sous-secteur des viandes. C’est plus
précisément pour la découpe et le désossage que des travailleurs français sont
principalement embauchés. De plus, les apprentis français présenteraient un
intérêt financier indéniable.
4
6. IMPACTS DES FLUCTUATIONS SAISONNIERES SUR L’EMPLOI
Sans tenir compte des établissements de la classe de taille 1, 63,6% des établissements du sous-secteur « viandes » nous ont dit connaître des fluctuations saisonnières. Les établissements qui dénombrent entre 10 et 19 salariés semblent
être les plus confrontés aux fluctuations saisonnières. De plus, une analyse par
type d’activité, nous montre que les établissements relevant du code NACE 15.11
semblent avoir une production continue moins influencée par les saisons, contrairement aux établissements relevant du code NACE 15.13. La production de
produits à base de viande semblent effectivement augmenter for tement en fin
d’année (novembre et décembre) et de manière impor tante également de juillet
(voire juin) à octobre. Les éléments faisant varier la production sont les fêtes de
fin d’année en premier lieu, ensuite les barbecues de façon plus ou moins importante selon les conditions climatiques, le tourisme (principalement en Ardennes)
et la période du gibier. La période creuse est clairement repérée dans nos
enquêtes de février à mai.
Parmi les établissements qui ont signalé avoir une activité saisonnière,
-
34% ont mené de la formation en 2001 pour leur personnel, propor tion moindre que dans la majorité des branches étudiées ;
-
59% ont eu recours à une solution interne, pour assumer le surcroît de
travail : mutation interne du personnel fixe et/ou augmentation du volume de
prestations;
-
74% ont eu recours à une solution externe, telle le travail intérimaire.
P52
6.1 - L’industrie des viandes en Région wallonne - analyse
L’INDUSTRIE DES VIANDES EN REGION WALLONNE
4
7. IMPACTS D’ELEMENTS EXTERIEURS SUR LA PRODUCTIVITE ET L’EMPLOI
Des facteurs externes ont eu des répercussions sur la branche d’activités, et tout
par ticulièrement sur la main-d’œuvre, que ce soit d’un point de vue quantitatif
(variation des effectifs ou des heures prestées) que qualitatif (les savoirs, savoirfaire ou savoir-être du personnel ont dû être modifiés).
85% des établissements interrogés (sans la classe de taille 1) déclarent avoir été
touchés par au moins un des facteurs repris ci-dessous.
Parmi les facteurs proposés, ce sont les crises alimentaires qui ont été citées le
plus de fois. Ensuite, les normes de sécurité et d’hygiène.
Les crises alimentaires
La grande majorité des établissements qui ont répondu avoir été touchés par au
moins un facteur externe, reconnaissent que les crises alimentaires (vache folle,
dioxine, fièvre aphteuse, …) de ces dernières années, ont eu des conséquences
sur leur établissement.
Le réel impact de ces crises alimentaires s’est fait ressentir à plusieurs niveau :
-
sur le volume de production : de nombreux établissements ont vu leur activité
for tement diminuer, voire même complètement arrêtée durant quelques
semaines car le transpor t et l’abattage de bêtes avaient été interdit, les matières premières contrôlées, les expor tation bloquées et la production arrêtée.
-
sur les produits,
-
sur le volume d’emploi : dans cer taines entreprises, des travailleurs ont dû
être licenciés à cause de la diminution d’activité subie durant une trop longue
période,
-
sur les savoirs, savoir-faire ou savoir-être : les travailleurs ont été sensibilisés
et sont responsabilisés quant à la qualité des produits ; des contrôles doivent
être réalisés à tous les niveaux de la chaîne de production.
Imposition des normes de sécurité et d’hygiène
Ce facteur est for tement lié au précédent : les conséquences sur les savoirs,
savoir-faire ou savoir-être du personnel ont été soulignées à 28% des établissements ayant répondu à ce point et sont identiques à l’impact signalé au paragraphe précédent au niveau des savoirs, savoir-faire et savoir-être, à la suite des crises alimentaires. Des fiches de travail, réalisées par un responsable de production et de qualité, sont à respecter par les opérateurs de production.
P53
6.1 - L’industrie des viandes en Région wallonne - analyse
L’INDUSTRIE DES VIANDES EN REGION WALLONNE
Ces derniers doivent également bien souvent y inscrire les temps de cuisson réalisés et différentes indications sur les étapes de production (traçabilité).
Généralement, ces nouvelles dispositions semblent avoir engendré une augmentation du volume des effectifs : création de poste de travail et/ou renforcement
des effectifs de contrôle. Ces règles de travail concernant la sécurité et l’hygiène
font également l’objet de formation du personnel.
Remarque : Quelques établissements déclarent avoir retiré un surcroît de travail
et un bénéfice des crises alimentaires et des normes de qualité , sécurité et hygiène imposées. Cela est dû au fait que ces entreprises étaient déjà bien réputées
pour la qualité de leur produits, bien organisées et respectueuses de nombreuses
normes.
4
8.1.
8. LE RECRUTEMENT DU PERSONNEL
Localisation des centres de décision concernant l’engagement
du personnel
Pour l’ensemble des établissements de l’échantillon, les décisions relatives aux
engagements se prennent exclusivement au sein-même de l’établissement. Nous
pouvons généraliser à 95%, les établissements de plus de 5 travailleurs dans lesquels les décisions se prennent en interne (par la direction, le responsable de
l’établissement, le directeur des ressources humaines associé par fois au directeur de production ou à tout autre responsable concerné). Dans aucun établissement, il n’a été signalé que les décisions se prenaient exclusivement à l’extérieur.
Par contre, quelques établissements de plus de 10 salariés (appar tenant principalement à un groupe national ou multinational) signalent l’inter vention de la
direction de la maison-mère concernant l’engagement de personnel cadres, cadres supérieurs ou employés, préparateurs de pâtes, …
8.2.
Modes et critères de recrutement
Ces modes et critères de recrutement sont à moduler en fonction du profil professionnel recherché et des niveaux de compétences requis. Il est bon de rappeler
qu'en 2000 l’industrie des viandes compte, en Région wallonne, 83,86% de travailleurs manuels (très majoritairement masculins).
Canaux de recrutement
63% des établissements ont répondu à cette question et parmi ceux-ci, nous pouvons dégager les résultats suivants :
P54
6.1 - L’industrie des viandes en Région wallonne - analyse
L’INDUSTRIE DES VIANDES EN REGION WALLONNE
Source : CSEF - OSEC – N = 84 établissements
60% des établissements qui ont répondu, déclarent avoir engagé des candidats qui
avaient eu connaissance de l’offre par voie du "bouche à oreille". Cette voie (informelle) est principalement utilisée par les établissements de petite taille (moins de
10 salariés) alors que les établissements de plus grande taille (majoritairement les
établissements entre 10 et 49 salariés) privilégient la voie de l’intérim. Les agences
d’intérim sont effectivement l’intermédiaire utilisé par 55% des établissements qui
ont répondu à la question des filières de recrutement. Ce sont également les établissements de plus de 10 salariés qui signalent passer par l’intermédiaire des écoles et organismes de formation.
Il est à remarquer que la candidature spontanée et le recrutement interne sont surtout l’affaire des établissements de plus de 20 salariés. Passer par l’intermédiaire
d’un bureau privé de recrutement pour engager du personnel semble ne se produire
que dans les établissements de plus de 50 travailleurs.
Ces éléments trouvent certainement une explication dans le budget dégagé pour les
frais de recrutement et dans les profils spécifiques recherchés ou pas :
-
le recrutement d’une personne par un bureau privé coûte très cher et concerne
généralement des profils professionnels rares ou de « haut niveau » et seul un
établissement de grande taille peut se permettre d’engager un tel profil et surmonter les coûts liés.
P55
6.1 - L’industrie des viandes en Région wallonne - analyse
L’INDUSTRIE DES VIANDES EN REGION WALLONNE
-
les petites entreprises ont tendance à privilégier l’ambiance familiale et la proximité géographique des travailleurs, dont le profil est généralement assez simple
(ouvrier de production ou secrétaire), c’est pourquoi le "bouche à oreille" leur
convient, suivi d’un entretien individuel et d’une mise en situation professionnelle avant tout engagement.
-
l’intérim est un intermédiaire principalement pour les entreprises de plus de 10
salariés, qui peuvent, contrairement aux plus petites entreprises, gérer le coût
de l’intérim et surtout profiter de la souplesse du système (la flexibilité étant un
élément capital pour ces entreprises).
-
internet est principalement utilisé par les établissements de plus de 20 travailleurs. Ces entreprises (contrairement aux plus petites qui n’ont pas nécessairement d’accès internet) peuvent, par ce biais, rechercher du personnel
répondant à une certaine qualification.
Critères prioritaires de recrutement
64% des établissements interrogés ont répondu à la question sur les critères
prioritaires de recrutement et en voici les résultats :
Source : CSEF - OSEC – N = 86 établissements s
91% des établissements qui ont répondu à cette question signalent accorder de l’importance, lors du recrutement, aux qualités professionnelles : la motivation, la flexibilité, l’adaptabilité, l’esprit d’équipe.
P56
6.1 - L’industrie des viandes en Région wallonne - analyse
L’INDUSTRIE DES VIANDES EN REGION WALLONNE
De nombreuses entreprises (quelle que soit leur taille) regrettent le manque de
motivation, le manque de sens des responsabilités et le peu d’attrait pour le secteur. Certaines généralisent en critiquant l’éducation, l’enseignement, le chômage,
le travail comme valeur perdue et à (ré)inculquer. Les capacités d’adaptabilité et
d’autonomie sont importantes, de même que la flexibilité car le travail commence
généralement tôt le matin mais la fin de la journée n’est pas fixe car cela dépend
des commandes, de la production, … et cela est fonction de la saison aussi.
71% des établissements ont mentionné accorder de l’importance aux aptitudes
physiques pour recruter du personnel. Les conditions de travail sont assez dures :
travail debout durant de nombreuses heures, température d’environ 7°, environnement humide, odeur forte et présence de sang (surtout en abattoir et ateliers de
découpe). La présentation, c'est-à-dire l’hygiène des candidats et travailleurs, est
primordiale car des règles strictes en matière d’hygiène sont à respecter. Ce critère est mentionné parmi les établissements de toute taille mais plus fortement
encore parmi les établissements de moins de 20 travailleurs.
68% des établissements ayant répondu à la question du recrutement ont comme
critère l’expérience professionnelle. Ce critère est particulièrement mentionné par
les établissements qui comptent entre 10 et 49 salariés.
Les qualités morales (fiabilité, honnêteté) sont prises en compte par 42% des établissements ayant répondu et majoritairement par ceux de moins de 20 salariés.
Base de la sélection des candidats
62% des établissements interrogés ont répondu à cette question.
Source : CSEF - OSEC – N = 83 établissements
P57
6.1 - L’industrie des viandes en Région wallonne - analyse
L’INDUSTRIE DES VIANDES EN REGION WALLONNE
La mise en situation de travail est le moyen le plus fréquemment mentionné pour
sélectionner le personnel. Cela est surtout signalé par les établissements de moins
de 50 salariés.
L’entretien individuel est un moyen de sélection utilisé par 42% de ces établissements, quelle qu’en soit la taille.
Le CV est un document qui interpelle 37% des établissements (ayant répondu à la
question) pour sélectionner du personnel, et principalement pour les établissements
comptant entre 10 à 49 salariés.
8.3.
Recrutements en 2000-2001
68% des établissements de plus de 5 salariés ont cherché à engager en 20002001. Plus les établissements sont de grande taille, plus ils ont cherché de fois
à engager : parmi les Ets de plus de 50 salariés, 90% ont cherché à engager du
personnel ; parmi les Ets de 20-49 salariés, 82% ont cherché à engager ; parmi
les Ets entre 10-19 salariés 64% et 57% pour les Ets de 5-9 salariés. La catégorie de classe de taille 1 n’est pas représentative et fausse ainsi les données obtenues lorsqu’on interprète au niveau wallon.
Parmi les établissements qui ont cherché à engager, 75% signalent avoir éprouvé
des difficultés pour engager l'un ou l’autre profil professionnel. Dans ces entreprises qui ont rencontré au moins une fois des difficultés à engager du personnel
pour au moins un profil professionnel, 38% ont formé leur personnel en 2001.
Dans les 25 % d’entreprises qui n’avaient pas eu de difficultés à engager, 49%
ont réalisé de la FPC en 2001 avec leur personnel.
P58
6.1 - L’industrie des viandes en Région wallonne - analyse
L’INDUSTRIE DES VIANDES EN REGION WALLONNE
8.4.
Identification des profils recherchés et des profils sous tension
en 2000-2001
8
Source : CSEF - OSEC – N = 60 établissements
60% des établissements (qui ont cherché à engager en 2001) sont concernés par
le recrutement de profils professionnels spécifiques à la branche « viandes ». Il
s’agit de bouchers (bouchers-charcutiers), de désosseurs-découpeurs et d’abatteurs.
8/
Comptage du nombre de fois qu’a été faite mention d’un profil indépendamment du nombre
d’établissements concernés (un établissement pouvant mentionner plusieurs profils).
P59
6.1 - L’industrie des viandes en Région wallonne - analyse
L’INDUSTRIE DES VIANDES EN REGION WALLONNE
Le recrutement de ces profils spécifiques a généralement posé des difficultés ou,
trop souvent même, n’a pu aboutir à un engagement. Ces qualifications posent donc
des problèmes sévères de recrutement.
Parmi les profils professionnels non spécifiques à la branche, c’est le poste d’ouvrier de production (et ouvrier à la fabrication, à la cuisson ou salaisons) qui fut l’objet de nombreuses recherches : 47% des établissements du sous-secteur déclarent
avoir recherché ce profil durant 2000-2001. Selon les établissements, ce profil est
recherché avec ou sans difficultés, les résultats ne sont pas tranchés. Un autre profil professionnels non spécifique à la branche est le profil de chauffeur, qui est
recherché par 13% des établissements concernés dans le sous-secteur (79% de ces
recherches de chauffeurs ont posé des difficultés lors du recrutement). Les profils
de mécanicien et électromécanicien posent également des difficultés de recrutement. Au niveau des autres profils transversaux, 67% des établissements qui ont
recherché à engager des ouvriers au conditionnement signalent ne pas avoir éprouvé de difficultés et 79% en ce qui concerne le personnel administratif financier. Les
résultats pour les autres profils sont soit mitigés, soit non représentatifs car se
basant uniquement sur un ou deux établissement(s) et ensuite extrapolés.
8.5.
Causes des tensions évoquées par les interlocuteurs
Les profils spécifiques du sous-secteur des industries des viandes posent des difficultés à l’engagement dues principalement au manque de formation dans le
domaine, à l’image négative dont souffre le sous-secteur et aux conditions de travail.
Abatteur
Comme il n’existe pas de formation spécifique pour ce métier, l’apprentissage de
ce personnel non qualifié se fait en entreprise, par « compagnonnage ». Il doit être
débrouillard et accepter les conditions de travail pénibles et physiquement éprouvantes. Les employeurs regrettent que les travailleurs manquent d’expérience. De
plus, ces travailleurs sont assez peu fidèles et bien souvent, une fois formés, ils
quittent les plus petites entreprises pour rejoindre des plus grosses ou pour s’installer sous statut d’indépendant et travailler dans le domaine en sous-traitance et
ainsi gagner plus d’argent. Beaucoup semblent aussi travailler en noir, nous a-t-on
déclaré.
Découpeur - désosseur
Les solutions le plus souvent évoquées pour faire face à la pénurie de ces profils
métiers sont : la formation en interne et la sous-traitance du travail à des indépendants ou à des travailleurs français.
Les conditions de travail sur les chaînes de désossage sont pénibles à cause du
milieu de travail et de la rentabilité exigée.
P60
6.1 - L’industrie des viandes en Région wallonne - analyse
L’INDUSTRIE DES VIANDES EN REGION WALLONNE
Ces travailleurs sont fréquemment débauchés par les grandes sur faces qui offrent
un environnement plus agréables.
Remarque : On constate peu d’intérimaires pour ces profils métiers (abatteur et
désosseur).
Boucher - charcutier
Les candidats bouchers, peu nombreux, manquent généralement de compétence
et d’expérience. De plus, le métier souffre d’une image dévalorisante, le milieu de
travail est ardu et le r ythme exigé est élevé.
Lors de notre enquête, cer taines entreprises de la région luxembourgeoise regrettaient qu’il n’y ait pas de formation de boucher-charcutier dans leur région et
regrettaient également la proximité des pays limitrophes qui attirent la main d’œuvre (le Luxembourg et la Hollande attirent nos travailleurs avec de meilleurs salaires). Il serait donc aussi impor tant de tenter de freiner la fuite des candidats bouchers.
En ce qui concerne les profils transversaux, les difficultés rencontrées et évoquées sont principalement liées au manque de motivation et de responsabilité des
candidats-travailleurs.
De nombreuses entreprises regrettent le manque de motivation, le manque de
capacité d’adaptation et d’autonomie, le manque de flexibilité, le manque de sens
des responsabilités et le peu d’attrait pour ce secteur (exigeant hygiène, propreté
et organisation du travail).
Quelle que soit la méthode de recrutement (bouche à oreille, intérim,…), pour
engager du personnel ouvrier peu qualifié (profil d’ouvrier de production, ouvrier à
la fabrication, à la cuisson ou la salaison), l’impor tance est accordée à la motivation, la flexibilité, l’adaptabilité et aussi à l’hygiène du candidat-travailleur. Le travailleur, responsable et capable d’adaptabilité, apprend sur le tas, il travaille d’abord en étant accompagné d’un travailleur expérimenté. Si le candidat possède
des connaissances sur le produit de transformation qu’est la viande, c’est mieux;
sinon disposer d’un minimum de connaissance sur la production alimentaire -avec
ses règles d’hygiène incontournables- est préférable (par exemple, formation de
boucher, cuisinier, … ou expérience en industrie alimentaire ou Horeca). Cela peut
également s’apprendre très vite en entreprise (formation de base à l’entrée en
ser vice).
Les entreprises s’automatisent de plus en plus, ce qui nécessite de plus en plus
les services de maintenance, entretien, réglage machines, … Un profil de (électro-)
mécanicien technique A2 , voire gradué A1, est nécessaire, ainsi qu’une adaptation au processus spécifique de l’entreprise. Non seulement, il y a une pénurie de
travailleurs électromécaniciens mais en plus, ces travailleurs qualifiés sont plus
attirés par le secteur de la métallurgie qui offre des salaires beaucoup plus
élevés.
P61
6.1 - L’industrie des viandes en Région wallonne - analyse
L’INDUSTRIE DES VIANDES EN REGION WALLONNE
Un autre profil transversal est celui de chauffeur : trouver des chauffeurs qui répondent aux critères de motivation, d’adaptabilité et de responsabilité n’est pas facile.
Alors il peut arriver qu’une entreprise propose une formation de chauffeur à un de
ses ouvriers de production : la filière de l’auto-école est rapide mais chère alors que
la filière Forem Logistique est trop longue en temps mais gratuite et plus complète
(lecture de carte, responsabilité du chauffeur, …).
8.6.
Vision prospective des activités : impact sur la main-d’œuvre
Les établissements concernés par une prévision d’évolution la situent au niveau
des produits et des volumes en priorité et ensuite en termes de volume de main
d’œuvre.
L’apparition de nouveaux produits a comme objectif d’étendre la gamme et de toucher un nombre toujours plus grand de consommateurs et ainsi d’augmenter le
volume de production et les ventes (ou au moins de maintenir leur chiffres pour
cer tains).
Il est à remarquer aussi que ce sont majoritairement les établissements de production de produits à base de viande et de conser ves de viande, qui ont signalé
prévoir une évolution de leur activité. Ces entreprises semblent avoir plus de liberté dans leur(s) activité(s) pour pouvoir diversifier leur gamme de produits, alors
que les établissements qui effectuent l’abattage et la découpe de viande (Nace
15.11) ont beaucoup moins de possibilités de diversification.
Cer tains établissements encore signalent ne pas prévoir d’évolution d’ici fin 2002
car les crises alimentaires se font encore ressentir dans le secteur des industries
de la viande.
P62
6.1 - L’industrie des viandes en Région wallonne - analyse
L’INDUSTRIE DES VIANDES EN REGION WALLONNE
Evolution au niveau des produits
Source : CSEF - OSEC – N = 34 établissements de plus de 5 salariés
Evolution au niveau du volume de production
Source : CSEF - OSEC – N = 34 établissements de plus de 5 salariés
P63
6.1 - L’industrie des viandes en Région wallonne - analyse
L’INDUSTRIE DES VIANDES EN REGION WALLONNE
Evolution au niveau du volume de main-d’oeuvre
Source : CSEF - OSEC – N = 34 établissements de plus de 5 salariés
Plusieurs établissements soulignent la polyvalence de leurs ouvriers. Cela est
perçu par ces responsables d’établissement, comme un grand atout dans ce soussecteur car aux périodes creuses, les ouvriers sont alors mutés à d’autres postes. De même, lors des crises alimentaires, ces entreprises ont pu continuer à travailler sans mettre le personnel en chômage technique grâce à cette polyvalence.
Les ouvriers ont effectué des travaux qu’ils n’ont habituellement pas le temps de
faire tels le nettoyage et la maintenance ; un cer tain relâchement dans le travail
fut accepté (et notamment la prise de jours de récupération). Flexibilité est le maître mot de ce sous-secteur.
P64
6.1 - L’industrie des viandes en Région wallonne - analyse
L’INDUSTRIE DES VIANDES EN REGION WALLONNE
Profils-métiers concernés par les changements et solutions envisagées.
Source : CSEF - OSEC – N = 34 établissements de plus de 5 salariés
P65
6.1 - L’industrie des viandes en Région wallonne - analyse
L’INDUSTRIE DES VIANDES EN REGION WALLONNE
4
9. LA FORMATION PROFESSIONNELLE CONTINUE DES TRAVAILLEURS (FPC)
36% des établissements de plus de 5 salariés sont concernés par la FPC en
2001. Malheureusement, nous ne pouvons tenir compte de la seule enquête que
nous ayons concernant les plus petits établissements.
9.1.
Localisation de la demande de formation et des centres de décision
Les demandes en matière de FPC émanent à 74% de l’intérieur des établissements et les décisions se prennent totalement (ou par tiellement pour quelques
établissements) au sein-même de l’établissement. Les décisions en matière de
formation sont en majorité prises par le patron, ensuite par le DRH, le chef de production ou de ser vice ou encore le responsable de qualité.
La demande de formation émane soit des travailleurs et est relayée alors auprès
de la hiérarchie, soit elle émane de la direction ou du responsable des ressources humaines ou du responsable de ser vice (de qualité ou de la production, par
exemple). Il arrive aussi que la demande provienne de la maison-mère dans le cas
d’un établissement de type national ou qu’elle provienne de fournisseur.
N = 30 établissements (de plus de 5 salariés)
9.2.
Formation professionnelle continue des travailleurs en 2001
La taille de l’entreprise semble influencer la notion de FPC. Une formation pour le
personnel a été organisée en 2001 dans
-
80%
65%
29%
14%
des
des
des
des
établissements
établissements
établissements
établissements
de plus de 50 salariés,
employant entre 20 et 49 salariés,
employant entre 19 et 19 salariés,
comptant entre 5-9 travailleurs
D'un autre point de vue, c’est parmi les établissements qui se sont dits de type
ar tisanal, que le moins de formation a été organisé pour le personnel : seuls 7%
des établissements à technologie de type ar tisanale ont organisé de la formation
en 2001, contre 38% des entreprises semi-ar tisanales, 55% des établissements
dont le type de technologie est industrielle et 77% des établissements à haute
technologie qui ont réalisé de la formation professionnelle en 2001 pour leur personnel.
P66
6.1 - L’industrie des viandes en Région wallonne - analyse
L’INDUSTRIE DES VIANDES EN REGION WALLONNE
Raisons évoquées par rappor t à la non-organisation de formation en 2001
Le pourcentage mentionné ci-dessous est un pourcentage parmi les établissements qui ont répondu ne pas avoir pratiqué de formation pour leur personnel au
cours de l’année 2001 (N = 56 établissements).
Distinguons les établissements relevant du code Nace 15.111 (production et
transformation de viande fraîche) et ceux relevant du code Nace 15.131 (production de produits à base de viande et de conser ves de viande).
Ce sont les établissements de production et transformation de viande qui organisent le moins de formation pour leur personnel. La raison principale évoquée est
la suivante :
ces entreprises considèrent avoir les compétences internes suffisantes et préfèrent travailler par compagnonnage des nouveaux par des anciens expérimentés.
De plus, aucune formation spécifique au métier d’abatteur n’existe. Pour la découpe et le désossage, il existe toutefois des contrats d’apprentissage au cours desquels l’apprentissage de la découpe est assuré sur place en entreprise, sur une
chaîne de production. Le fait qu’il n’existerait pas d’opérateur adéquat est aussi
un facteur, mais également le manque de temps et d’argent est évoqué.
Parmi les établissements qui produisent des produits à base de viande, la formation HACCP occupe une place assez impor tante et le personnel de nombreux établissements (la moitié de ceux interrogés) est amené à suivre une formation sur
les règles d’hygiène à respecter lors de la manipulation des viandes, les normes
européennes, … Cependant, pour encore beaucoup d’entreprises, la formation
n’est pas au centre des préoccupations. Elles estiment disposer des compétences internes suffisantes (organiser de petites formations informelles et accompagner les nouveaux travailleurs). Le manque d’argent, de temps et de connaissance des programmes de formation existants est également signalé.
P67
6.1 - L’industrie des viandes en Région wallonne - analyse
L’INDUSTRIE DES VIANDES EN REGION WALLONNE
9.3.
Intentions de formation en 2002
Notre enquête révèle que 43% des entreprises de plus de 5 salariés ont prévu de
la formation en 2002. Alors que 57% déclarent ne pas vouloir réaliser une formation pour son personnel dans le courant de l’année 2002. Parmi les établissements qui ont formés en 2001, 66% signalent qu’ils ont l’intention de former à
nouveau leur personnel en 2002. Alors que 29% des établissements qui n’ont pas
formé en 2001 déclarent vouloir former leur personnel en 2002. Une grande par t
d’inconnue persiste puisque nous ne connaissons pas les intentions des établissements de moins de 5 salariés.
9.4.
Domaines de formation
Parmi les établissements qui ont répondu avoir organisé de la formation pour leur
personnel en 2001, 86% ont organisé une formation sur les normes HACCP, hygiène, contrôle de qualité, sécurité. Comme signalé plus haut, la majorité des établissements ayant organisé une telle formation relève des industries du code Nace
15.131 (fabrication de charcuterie, salami, plats préparés, …). Selon notre enquête, ce domaine de formation a été beaucoup plus privilégiés en 2001 dans l’industrie des viandes que dans l’industrie alimentaire en général.
Source : CSEF-OSEC - N = 32 établissements (2001) – 37 établissements (2002)
P68
6.1 - L’industrie des viandes en Région wallonne - analyse
L’INDUSTRIE DES VIANDES EN REGION WALLONNE
L’informatique semble une préoccupation future assez impor tante au sein des établissements interrogés, puisque 21% signalent des intentions de PFC dans ce
domaine. Selon notre enquête, l’industrie des viandes semble plus sensible que
l’industrie alimentaire en général en ce qui concerne la FPC en 2002 dans les
domaines suivants : expor tation, logistique, communication-management, technique et langues.
Dans le domaine technique, des formations ont été dispensées pour la par tie plus
spécifique de maintenance, mécanique, … mais aussi pour la par tie technique
des procédés de fabrication : formation sur les techniques de production par cuisson sous-vide, technique de fumage et salage.
9.5.
Opérateurs de formation
Source : CSEF-OSEC - N = 32 établissements (2001) – 37 établissements (2002)
P69
6.1 - L’industrie des viandes en Région wallonne - analyse
L’INDUSTRIE DES VIANDES EN REGION WALLONNE
Un nombre impor tant d’établissements qui ont formé en 2001, l’ont fait de manière interne. Cela s’explique cer tainement par le fait que la formation a été principalement organisée dans les entreprises (majoritairement reprises sous le code
Nace 15.131) employant plus de 20 salariés. La taille de ces établissements (surtout ceux de plus de 50 salariés) leur permet d’être mieux structurés et d’avoir un
responsable (mi-temps ou temps plein) de la qualité des produits fabriqués. C’est
ce responsable (ingénieur agronome dans cer taines entreprises) ou son ser vice
qui gère et dispense lui-même les formations à l’entrée en ser vice d’un travailleur
et au cours de l’année (une fois l’année) pour l’ensemble des travailleurs. Ce formateur interne est lui-même amené à suivre des formations spécifiques.
Les travailleurs ou le responsable qualité peut aussi avoir suivi des cours dispensés par l’IFP, par un fournisseur ou autre.
Les opérateurs publics (Forem et Classes Moyennes) seraient principalement
approchés pour les formations de caristes, en langues, informatique, marketing,
vente, …
9.6.
Modalités organisationnelles de formation
Voici les résultats pour l’ensemble des établissements qui ont donné des informations sur leurs souhaits en matière de modalités organisationnelles pour de
futurs FPC :
-
75% souhaiteraient que les formations soient organisées en interne, spécifiquement pour l’entreprise,
-
10% souhaiteraient que les formations soient organisées en externe, spécifiquement pour l’entreprise,
-
6% souhaiteraient que les formations soient organisées en inter-entreprises.
Une délocalisation des formations auprès des entreprises est vivement souhaitée.
De préférence, les formations auraient lieu par demi-journée et en début d’année :
les mois de février, mars et avril étant privilégiés car ce sont une période creuse de
production.
P70
6.1 - L’industrie des viandes en Région wallonne - analyse
L’INDUSTRIE DES VIANDES EN REGION WALLONNE
4
10. ANNEXE
Liste des tableaux
Tab. 1 : Construction de l’échantillon
Tab. 2 : Répartition des établissements répertoriés à l’ONSS au 30 juin 1999 par
classe de taille
Tab. 3 : Répartition des établissements de l’échantillon initial par classe de taille
Tab. 4 : Répartition des établissements par classe de taille lors de la phase intermédiaire
Tab. 5 : Répartition des établissements de l’échantillon effectif par classe de
taille
Tab. 6 : Répartition des refus par classe de taille
Tab. 7 : Pondération de l’échantillon (selon 5 classes de taille)
Tab. 7bis : Pondération de l’échantillon selon 3 classes de taille
Tab. 8 : Répartition des établissements par classe de taille
Tab. 9 : Répartition des établissements par type
Tab. 10 : Répartition des établissements wallons par CSEF
Tab. 11 : Répartition des établissements selon leur personnalité juridique
Tab. 12 : Répartition des établissements par agréation
Tab. 13 : Répartition des établissements sur base des procédés de fabrication
Tab. 14 : Répartition des établissements sur base de leur clientèle
Tab. 15 : /
Tab. 16 : Domaines dans lesquels des tâches sont sous-traitées
P71
6.1 - L’industrie des viandes en Région wallonne - analyse
L’INDUSTRIE DES VIANDES EN REGION WALLONNE
Tab. 17 : Répartition des salariés de la branche d’activités par classe de taille
Tab. 18 : Canaux de recrutement
Tab. 19 : Critères prioritaires de recrutement
Tab. 20 : Base de la sélection des candidats
Tab. 21 : Profils recherchés en 2000-2001
Tab. 22 : Evolution des produits
Tab. 23 : Evolution des volumes de production
Tab. 24 : Evolution du volume de main-d’œuvre
Tab. 25 : Profils professionnels pour lesquels des changements sont attendus
Tab. 26 : Domaines de formation
Tab. 27 : Opérateurs de formation
P72
6.1 - L’industrie des viandes en Région wallonne - analyse
L'INDUSTRIE ALIMENTAIRE EN REGION WALLONNE
BIBLIOGRAPHIE
SOURCES STATISTIQUES
-
BNB, Statistiques du Commerce extérieur, Bulletin trimestriel, Belgique,
2001 - III, Institut des Comptes Nationaux, Ser vice Statistique du
Commerce extérieur, Bruxelles.
-
Chiffres d’affaires par sous-secteur suivant les déclarations mensuelles
et trimestrielles à la TVA, Commission consultative spéciale de
l’Alimentation (Conseil central de l’Economie), sur base des déclarations
à la TVA.
-
INASTI, Statistique des personnes assujetties au statut social des travailleurs indépendants, 2000.
-
Index des prix à la production, Commission consultative spéciale de
l’Alimentation (Conseil central de l’Economie), sur base INS.
-
INS, Enquête sur le budget des ménages - dépenses des ménages,
1996/1997 et 1997/1998.
-
INS, Enquête sur le budget des ménages - dépenses et revenus, 1999
et 2000.
-
INS, Indices de production par jour ouvrable, 1998/1999.
-
Investissements par sous-secteur suivant les déclarations mensuelles et
trimestrielles à la TVA, Commission consultative spéciale de
l’Alimentation (Conseil central de l’Economie), sur base des déclarations
à la TVA.
-
ONSS, Statistique décentralisée, 30 juin 1993, 1999 et 2000.
-
Statistiques mensuelles de la production industrielle - Prodcom,
Commission consultative spéciale de l’Alimentation (Conseil central de
l’Economie) sur base INS.
OUVRAGES, ARTICLES ET RAPPORTS DE REFERENCES
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Classification systématique et liste alphabétique des professions,
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L'INDUSTRIE ALIMENTAIRE EN REGION WALLONNE
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COPPE Brigitte, PIRARD Chantal, WANLIN Françoise, Analyse de l'évolution des
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l'arrondissement de Liège, ŒIL, Observatoire Economique des Intérêts Liégeois,
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FAIRWELL SA, Externaliser 99. Communiqué de presse et site internet.
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Indicateurs du marché de l’emploi en Wallonie par comité subrégional de l’emploi et de la formation, CSEF - Observatoire wallon de l’emploi, 2001.
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L’emploi dans l’industrie alimentaire en 2000, Commission consultative spéciale de l’Alimentation (Conseil central de l’Economie), CCE 2001/790, VAL
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Rapport sur l’évolution économique dans l’industrie alimentaire au cours de l’année 2000 et du premier trimestre 2001, Commission consultative spéciale de
l’Alimentation (Conseil central de l’Economie), CCE 2001/505, VAL 01/RC/19,
JPT/NB, Bruxelles, le 25 juin 2001.
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Rapport sur l’évolution économique dans l’industrie alimentaire au cours de l’année 2001, Commission consultative spéciale de l’Alimentation (Conseil central
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Pour l’Emploi, France.
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CD ROM
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www.obcebdbh.be - OBCE, Office belge du commerce extérieur, Etudes
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www.fevia.be - FEVIA, Federatie Voedingsindustrie, Fédération de
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awex.wallonie.be - AWEX, Agence Wallonne à l’Expor tation.
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www.ipv-ifp.be - IFP, Institut de Formation Professionnelle de l’Industrie
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www.plustardjeserai.com - Site d’information sur les métiers, Groupe
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www.siep.be - SIEP, Ser vice d’information sur les études et les professions.
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www.agreste.agriculture.gouv.fr
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www.belgianmeat.com
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www.qualityfood.be
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www.uecbv.eunet.be
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www.bivex.be
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www.rendac.com /fr/collection.htm
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www.dioxin.fgov.be/press/
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www.agris.be
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L’augmentation (4000 Bef par bête) se répercute sur tout sur l’éleveur
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L’industrie alimentaire cible ses défis majeurs dans Le Soir, 10-12 juin
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Regard Horizon, OEIL 1994 (Province de Liège).
P75
6.1 - L’industrie des viandes en Région wallonne - bibliographie
L'INDUSTRIE ALIMENTAIRE EN REGION WALLONNE
REMERCIEMENTS
Nous tenons par ticulièrement à remercier l’Obser vatoire social et économique de
Charleroi et le groupe de coordination sans qui le travail n’aurait pu être réalisé
de telle manière : Laurence VANDEN DOOREN (OSEC) nous appor ta une aide précieuse pour les aspects statistiques, et Bénédicte LEMAIRE, Sylvie DUROISIN et
Fabienne MICHEL nous ont guidés avec beaucoup d’énergie, de rigueur et d’enthousiasme tout au long de notre analyse sous-sectorielle.
Merci à vous toutes.
Nous remercions également les entreprises qui ont accepté de consacrer de leur
temps pour nous fournir les données de base pour l’ensemble de l’analyse.
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