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Chiffres Comparaison des chiffres de vente de différents journaux belges On constate que les journaux "Le Soir" et "La Libre Belgique" sont les plus populaires en Wallonie et le journal flamand "Het Laatste Nieuws" est le plus populaire en Flandre. Bien que "Le Soir" ait perdu beaucoup de lecteurs, il reste le journal le plus populaire mais il doit quand même partager le top avec "La Libre Belgique". Nous voyons que les flamands choisissent plutôt les journaux à sensation et les Wallons choisissent le journal de qualité. Si on ajoute les lecteurs des journaux "De Standaard", "De Morgen" et "Het Nieuwsblad" qui sont des journaux de qualité, nous concluons que le journal de qualité est quand même le vainqueur en Flandre. pas entièrement est en fait un coût superflu. Les journaux wallons connaissent une croissance générale, tandis que les journaux flamands perdent des lecteurs. Comment explique-t-on cela ? Il n'y avait pas de vrai recherche sur ce phénomène, mais à l'aide des données de nos propres enquêtes, nous pouvons dire que les jeunes jusqu'à environ 35 ans lisent fréquemment les journaux on-line. Les jeunes lisent les journaux on-line car ils n'ont pas le temps de lire ces journaux entièrement. Les articles qu'on peut retrouver on-line sont les plus importants, mais surtout…ils sont gratuits. Le coût d'un journal qu'on ne lit De nombreux journaux qui sont forcés de fusionner par manque d'e moyens. De nombreux journalistes travaillent de façon indépendante, ainsi ils peuvent écrire pour différents journaux. MECHELIEGE Student news from Liège and Mechelen Edito Nous connaissons la fusion entre "Het Nieuwsblad" et "Het Volk". Si la tendance des chiffres de vente continue à baisser, peut-être il est bien possible que les fusions deviendront un nouveau phénomène. Ci-dessous, les chiffres de vente des principaux quotidiens belges publiés par La Libre Belgique. Meneer Bodeux Que se passe-t-il de l’autre côté de la frontière linguistique? Résultats de l’enquête Geschreven pers La presse écrite Colophon Rédaction / Redactie : Xavière GILSON, Hélène LAMBRECHT, Lotte PETEN Photos / Foto’s : Lay-out : Nicolas CHARLIER, service communication HELMo. Editeurs responsables / Verantwoordelijke uitgevers : Elisabeth MEERTS(Lessius), Laurent MOOR (HELMo). Internet : www.helmo.be - http://mechelen.lessius.eu/ Une collaboration de in samewerking met Chiffres Edito On ne peut pas comparer la presse écrite en Flandre et en Wallonie sans "aller sur le terrain". Nous avons fait des recherches à Malines ainsi qu'à Liège, pour interviewer des quidams par rapport à leurs habitudes de lecture. A la Haute Ecole Lessius Mechelen, nous avons rencontré quelques experts intéressants : Herman Duponcheel qui est à la tête de la formation journalistique et Eric Roosens, journaliste et professeur. Meneer Bodeux Om de verschillen tussen de Franstalige en Nederlandstalige geschreven pers te vinden hebben we de heer Philippe Bodeux, journalist bij de krant "Le Soir", ontmoet. Vergelijking van verschillende kranten: ! "Le Soir" en "De Standard" hebben dezelfde kwaliteit en objectiviteit. ! "La Libre Belgique » is een royalistische krant. ! "DH" schrijft vooral over sporten en nieuwsberichten. ! "La Meuse"is een populaire krant, met grote foto's, een soort "tabloid". Er zijn 13 verschillende edities in Wallonië, en 4 voor de Provincie Luik. "La Meuse" is van dezelfde stijl als Het laatste Nieuws. ! "L'Avenir" is de krant van Verviers. Les Wallons et les Flamands ne savent plus ce qui se passe de l'autre côté de la frontière linguistique. On ne se connaît plus et cela renforce les préjugés. On ne maîtrise plus suffisamment la langue de l'autre, mais ce sont les langues qui sont l'atout de la Belgique. Als je de geschreven pers in Vlaanderen en Wallonië gaat vergelijken, kan je niet gewoon achter je computer blijven zitten. Je gaat op onderzoek uit. We zijn naar Luik getrokken om mensen te vragen naar hun leesgedrag. In Luik hebben we ook meneer Bodeux van "Le Soir" geïnterviewd. Zijn bureau lag vol kranten en het was dus veel meer dan een theorieles omdat hij zijn bevindingen illustreerde aan de hand van krantenartikels. Er was wel geen enkele Nederlandstalige krant te vinden. Maar de experten van de opleiding journalistiek in Mechelen gaven ook toe weinig Franstalige kranten te raadplegen. Deze tendens konden we ook op straat verder trekken. Mensen willen weten wat er in hun gemeente of streek gebeurd en dus verkiezen ze de regionale kranten. Er wordt dus zeer weinig over de taalgrens heen gelezen. Als we al eens iets van de andere kant horen, gaat het over schandalen zoals de Zaak Dutroux, waarover lang werd uitgeweid. Maar er zijn uitzonderingen. B. v. Guido Fonteyn is een journalist die verder kijkt dan sensatie. Jarenlang was hij verslaggever voor "De Standaard" en hij was de specialist van de Franstalige gemeenschap. Bij besparingen bij de krant is Fonteyn tussen de mazen van het net door geglipt. Men dacht dat men ook zonder deze Wallonië kenner verder kon. Walen en Vlamingen weten niet veel over elkaar en zo ontstaan er misverstanden en vooroordelen. Waar gaat het mis? Kennen we elkaars taal niet meer? Wij, Belgen, moeten het als een troef zien dat we in een land met drie officiële talen wonen. Een goede talenkennis en een gezonde interesse in wat er aan de overkant van de taalgrens gebeurt, zijn essentieel… Is er een verschil tussen de gemeenten in de manier van schrijven? Er zijn meer overeenkomsten tussen de Franse en de Nederlandse pers dan verschillen. Elke gemeente heeft zijn kwaliteits en sensatiekranten. De Franstalige geschreven pers is min of meer dezelfde als de Nederlandstalige. Maar deze kranten nemen verschillende weggen. In de twee gemeenschappen zijn er kranten van minder kwaliteit. Er is nochtans een groot verschil tussen de lezers. Inderdaad, volgens ons onderzoek, zijn er meer Nederlandstaligen die Franstalige kranten lezen dan Franstaligen die Nederlandstalige kranten lezen. Que se passe-t-il de l'autre côté de la frontière linguistique ? Jasper, 19, Bonheiden “Ik studeer journalistiek en mijn medestudenten lachen er wel eens mee dat ik het liefst "Het Nieuwsblad" en "Het Laatste Nieuws" lees. Het zijn namelijk vooral "De Standaard" en "De Mor gen" die beschouwd w orden als kwaliteitskranten. Toch houd ik voet bij stuk want er gaat niets boven showbizznieuws! Sensatie. Ik lees de regionale kranten omdat ik graag weet wat er in mijn regio gebeurt. Dat is ook de reden waarom ik geen Franstalige kranten lees. Dat is te ver van mijn bed show.” Nous avons constaté que la plupart des gens s'intéressent à l'actualité et la suivent dans la presse écrite. On aime aussi savoir ce qui se passe dans sa région. Ce qui explique pourquoi "La Meuse" et "Het Laatste Nieuws" ont tant de lecteurs. La conséquence est que la presse écrite devient plus régionale. C'est aussi la raison pour laquelle en Wallonie, on ne lit pas la presse néerlandophone et vice versa. Généralement, on veut savoir ce qui se passe dans sa communauté et malheureusement, pas ce qui se passe dans l'autre. C'est triste, mais c'est la vérité pour la plupart des gens. Camille, 18, Waremme “Mes parents achètent "Le Soir" chaque jour mais je suis en kot donc je n'ai plus la chance de le lire. Heureusement, je peux tout suivre à l'aide de l'internet. Sur le site, il est plus facile de cibler. Je veux savoir ce qui se passe dans le monde donc ma rubrique favorite est "international ". Des catastrophes comme maintenant au Pakistan, cela m'intéresse.” “Le Soir" et "De Standaard" sont considérés comme les journaux les plus sérieux et par conséquent les journaux de référence. Mais même eux participent à la régionalisation pour vendre plus. Pour faire des économies, plusieurs journaux collaborent, ils échangent des articles. Ce sont des synergies. Ainsi ils ont besoin de moins d'articles, moins de journalistes et moins d'argent. Cela empêche la diversification de la presse écrite. Qu'est ce que cela veut dire en réalité ? En fait, on ne connaît plus les Belges de l'autre côté de la frontière linguistique et cela renforce les préjugés. Un des problèmes est qu'on ne maîtrise pas toujours le français ou le néerlandais. C'est quand même dommage si les Wallons ou les Flamands doivent parler l'anglais pour se comprendre. Résultats de l'enquête Il y a des différences dans le comportement de lecture. Les étudiants par exemple, ils consultent des sites internet de journaux. Bref, ils sont au courant de l'actualité mais ils n'achètent jamais de journal. Souvent leurs parents l'achètent mais cela ne veut pas forcément dire qu'ils le lisent. Les journaux papier ne les intéressent plus, c'est l'effet de l'informatisation. Aujourd'hui, ils préfèrent les magazines ou les journaux sur internet. Laurie, 19, Herstal “Je ne lis jamais le journal. Par internet tout est plus facile. Parfois je vais sur le site de "La Dernière Heure" pour les nouvelles sur les stars. Je préfère des magazines comme "People" et "Closer". Mais je les achète rarement parce qu'ils ont aussi un site. Je ne lis jamais en néerlandais. Je suis en première année de bachelier de droit et j'ai eu le choix entre l'anglais et le néerlandais. Je préfère l'anglais.” Peu de gens lisent la presse écrite régulièrement. Souvent ce n'était qu'une fois par semaine ou moins. Mais il y a des exceptions. Jean-Michel, 84, Liège “Chaque jour, je lis "La Meuse" pour savoir ce qui se passe à Liège. Je suis le plus ancien abonné de La Meuse. Ce n'est pas le seul journal qui m'intéresse, le samedi j'achète 6 journaux. Lire la presse néerlandophone, cela je ne fais pas. Je parle quand même bien le néerlandais, j'ai fait mes études de droit en Flandre.” A Malines, les journaux gratuits de chez le boulanger sont très populaires. Pas mal de gens lisent "Metro" et "De Zondag". Nous avons parlé à plusieurs gens qui ne lisent pas de journaux mais ils préfèrent des romans historiques ou des BD. Chacun sa préférence. On peut conclure que tout le monde ne lit pas les journaux mais on lit quand-même.