Proposition de plan de commentaire de « Chant d`automne I »
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Proposition de plan de commentaire de « Chant d`automne I »
Proposition de plan de commentaire de « Chant d’automne I » 1. L’APPROCHE DE L'HIVER a. Le froid Ce dernier est évoqué à travers les champs lexicaux des sens. Poème en effet fait une place importante aux sens (grand nombre d'adjectifs) Images fortes du froid : petit champ lexical (« froides », « hiver », « polaire », « glacé » --> hyperboles) Vocabulaire également de l'obscurité (« ténèbres » v. 1) opposés à la clarté disparue (v. 2) ; « polaire » évoque aussi la nuit. b. Le bois Mais ce n'est pas tellement par les sens habituels de la vue et du toucher que l'hiver est évoqué, mais bien plutôt à travers celui de l'ouïe (champ lexical de l'ouïe, allitérations en [k], harmonies imitatives). Pourtant un seul son est présent : celui du bois déchargé afin que les Parisiens se chauffent l’hiver. 2. L’ANGOISSE DU POÈTE a. L'intériorisation Cependant assez vite les sensations extérieurs disparaissent (CL du bois et de la ville ; évolution de NOUS à JE, mouvement de la rêverie) L'intériorisation correspond à une augmentation de la violence des sentiments. (CL de la violence ; analyse du rythme et de la syntaxe de la deuxième strophe) Plus l'extérieur réel disparaît, plus un extérieur imaginaire, fantasmatique prend le relais et domine le poème (analyse des sujets) b. Un futur fatal Projection dans le futur (temps des verbes) Les CCT et l'idée de fatalité. CL de mouvement violent et vers le bas Tout cela semble évoquer bien plus qu'un simple hiver 3. L’ÉVOCATION DE LA MORT a. Hiver = mort Le champ lexical de la mort domine le texte. Les images évoquées par le bruit du bois se rapportent toutes à la mort (analyse des comparaisons et des métaphores et de leur évolution) b. La mort de l'être La métaphore de l'hiver comme mort est somme toute banale. Mais elle déclenche rarement une telle angoisse. (les 3 saisons --> manque le printemps, la renaissance) C'est qu'habituellement, c'est de la mort de la nature, etc. qu'il est question. Ce que le poète envisage ici, c'est l'anéantissement de son propre être (question « pour qui ? ») Après un dernier sursaut de révolte, le poème s'achève sur un retour au calme, mais c'est celui de la résignation et du désespoir.