Atelier 3 - Management packages VDEF
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Management package : principes, enjeux et risques fiscaux OLIVIER ARTHAUD / CNCC SYLVAIN QUAGLIAROLI / AFIC OLIVIER RAMOND 1 Sommaire 1) Généralités sur les outils d’incitation des managers 1.1 Répartition de la rémunération des dirigeants 1.2 Contexte de la mise en place des management packages 1.3 Les enjeux de la valorisation des management packages 1.4 Le sweet equity 1.5 Les mécanismes de ratchet 1.6 Les principaux outils rencontrés en pratique 1.7 Synthèse des régimes fiscaux et sociaux applicables 2 1 Sommaire 2) Mécanismes applicables aux options 2.1 Principes des options 2.2 Principales clauses 2.3 La démarche d’évaluation 3) Enjeux de valeur et problématiques d’évaluation 3.1 Le modèle de Black and Scholes 3.2 Le modèle Binomial 3.3 Les simulations de Monte Carlo 3.4 Synthèse 3 Sommaire 4) Risques fiscaux 4.1 Enjeux 4. 2 Points de jurisprudence 5) Conclusion 4 2 Généralités sur les outils d’incitation des managers Généralités sur les outils d’incitation des managers 1.1 La rémunération des dirigeants Les salaires et bonus représentent moins de 50% de la rémunération des dirigeants Les compléments de rémunération sont essentiellement assis sur des mécanismes d’accès au capital (Sweet Equity ou Ratchet) Les instruments de rémunération doivent répondre aux objectifs suivants : • Motiver les managers en récompensant leurs performances • Assurer leur fidélité à moyen terme • Faire converger les intérêts des managers avec ceux des actionnaires • Permettre éventuellement une prise de contrôle future du management 5 3 Généralités sur les outils d’incitation des managers 1.2 Le contexte de la mise en place des Management Packages Constitution d’un tour de table et répartition des fruits de l’investissement en cas de succès (opération de LBO) Association des managers au succès des investisseurs Les Management Packages permettent aux managers de bénéficier d’un effet de levier supérieur à celui des investisseurs financiers Transmission patrimoniale vers le management (LBO secondaire ou plus) 6 Généralités sur les outils d’incitation des managers 1.3 Les enjeux de la valorisation des Management Packages Garantir l’équité entre le management et les actionnaires financiers Pouvoir mesurer par le dirigeant la valeur des actifs qu’on lui propose comme outil de rémunération Pour l’émetteur, mesurer le coût des outils de rémunération et arbitrer en fonction Sécuriser le schéma d’un point de vue fiscal 7 4 Généralités sur les outils d’incitation des managers 1.4 Le sweet equity Répartition entre apport en capital (Equity) et prêts d’actionnaires (Quasi Equity), différence entre investisseur financier et manager (effet de levier) Utilisation fréquente d’obligations convertibles avec un objectif de non conversion 8 Généralités sur les outils d’incitation des managers 1.4 Le sweet equity • Capital holding - 6000 K€ • OC Managers 1 000 K€ Financiers 5 000 K€ Managers 1000 K€ - 18 000 K€ SI le TRI ≥ 25 % SI le TRI < 25 % Financiers 17 000 K€ 24 000 K€ Sans conversion : Managers: 16,7 % Financiers : 83,3 % Après conversion : Managers: 8,3 % Financiers : 91,7% pas de conversion des OC par les investisseurs conversion des OC en actions 9 5 Généralités sur les outils d’incitation des managers 1.5 Les Mécanismes de ratchet Ils permettent aux managers d’avoir accès lors de la sortie de l’opération à une plus-value complémentaire en cas de réussite de LBO Il s’agit d’un accès supplémentaire au capital de la holding de reprise grâce à des options 10 Généralités sur les outils d’incitation des managers 1.5 Les Mécanismes de ratchet : 10 % Managers Capital holding : 100 000 € 90 % Financiers Attribution de BSA aux managers en fonction du TRI de l’opération TRI < 15 Aucun BSA TRI > 15 et < 20 5% TRI > 20 et < 30 10% TRI > 30 15% Capital des Managers 10% 15% 20% 25% 11 6 Généralités sur les outils d’incitation des managers 1.6 Les principaux outils rencontrés en pratique OC Promesse de vente BSA BSPCE Actions de préférence Actions Gratuites Différents Outils Stocks Options Carried Interest Value Shares 12 Généralités sur les outils d’incitation des managers 1.7 Synthèse des régimes fiscaux applicables BSA Principe Imposition si PP Imposition si PM Taxation de la plus value lors de la cession du bon ou du titre acquis en exercice du bon Imposition en tranche marginale à 45 % + 4% + 15,5%= 64,5% Imposition à l’IS au taux de 33 1/3% (sauf si régime long terme) Avantages : Inconvénients : • Possibilité de loger les BSA dans un PEA • Effet de levier (mise initiale faible) • Souplesse dans les conditions d’émission • BSA librement cessibles • Nécessité d’une évaluation par un expert • Paiement du prix d’exercice du bon • Risque de requalification en salaire 13 7 Généralités sur les outils d’incitation des managers 1.7 Synthèse des régimes fiscaux applicables OC Principe Imposition si PP - Taxation lors du remboursement ou de la revente des Obligations Convertibles Imposition en tranche marginale à : 45 % + 4% + 15,5%= 64,5% Imposition si PM Imposition à l’IS au taux de 33 1/3% (sauf si régime long terme) - Taxation lors de la vente des actions reçues en cas de conversion Avantages : Inconvénients : • Pas de risque de requalification en salaire • Au bénéfice des managers, les OC permettent de récompenser leur performance en leur permettant de convertir leurs titres • Impossible de loger dans un PEA • Le manager paie le prix de souscription • Nécessité d’une évaluation en cas de conversion éventuelle • Au bénéfice des investisseurs, elles permettent à l’inverse de diluer totalement les managers si leur management a été inefficace 14 Généralités sur les outils d’incitation des managers 1.7 Synthèse des régimes fiscaux applicables Principe ADP/ Value Share - Taxation de la plus value lors de la cession des Actions De Préférence Imposition si PP Imposition en tranche marginale à : 45 % + 4% + 15,5% = 64,5% Imposition si PM Imposition à l’IS au taux de 33 1/3% (sauf si régime long terme) Avantages : Inconvénients : • Une grande variété de droits peuvent être attachés aux ADP • Les droits financiers doivent donner lieu à une évaluation • Possibilité de loger les Actions De Préférence dans un PEA • Les ADP sont achetées par le manager • Sécurité liée à l’opposabilité à la société et aux tiers • Lourdeur juridique (CAAP) 15 8 Généralités sur les outils d’incitation des managers 1.7 Synthèse des régimes fiscaux applicables Principe Promesse de vente - Taxation lors de la cession des titres acquis suite à l’exercice des promesses Avantages : Imposition si PP Imposition en tranche marginale à : 45 % + 4% + 15,5%= 64,5% Imposition si PM Imposition à l’IS au taux de 33 1/3% (sauf si régime long terme) Inconvénients : • Simplicité de l’outil • Paiement du prix de la promesse par le manager à l’émission • Pas de possibilité de loger la promesse dans un PEA • Nécessite une évaluation par un expert • Risque fiscal de remise en cause du régime des plus values (CAA de Paris, 28/11/2012) 16 Généralités sur les outils d’incitation des managers 1.7 Synthèse des régimes fiscaux applicables Principe Stock Option & AGA Taxation à : - l’IR - la Contribution salariale - aux prélèvements sociaux - la Contribution patronale Imposition de la PV d’acquisition 45 % (Traitements et salaires) 17 % Imposition de la PV de cession Imposition à l’IR au barème progressif 8% 30% 17 9 Généralités sur les outils d’incitation des managers 1.7 Synthèse des régimes fiscaux applicables Avantages : Inconvénients : • Absence de risque • • Pas de financement nécessaire Les PV sont désormais qualifiées de revenus d’activité • Les Prélèvements sociaux passent de 15,5% à 8% sur la PV mais la Contribution sociale est augmentée à concurrence de 7,5% • Aucune attribution ne peut avoir lieu au profit d’un manager détenant déjà 10% du capital • • L’intérêt des stocks options est l’effet de levier La période d’indisponibilité et d’incessibilité et surtout la fiscalité devenue excessive • L’intérêt des AGA est l’absence de risque et de financement nécessaire • Non éligible au régime des PEA 18 Généralités sur les outils d’incitation des managers 1.7 Synthèse des régimes fiscaux applicables Principe BSPCE - Imposition Taxation de la plus value lors de la cession du titre acquis en exercice du bon - Imposition au taux de 19% +15,5% Avantages : Inconvénients : • Pas de plafond collectif ou individuel • Pas de gratuité • Souplesse d’attribution • • Pas de délai d’impossibilité entre l’attribution et la cession des actions Pas de dividendes tant que les BSPCE ne sont pas attribués • Ne sont éligibles que les sociétés de moins de 15 ans dont 25 % du capital est détenu par des personnes physiques • Non éligible au PEA • Les BSPCE sont incessibles • La plus value d’acquisition n’est pas imposable 19 10 Mécanismes applicables aux options 2. Mécanismes applicables aux options 2.1 Principes des options 2.2 Principales clauses qui accompagnent les options 2.3 La démarche d’évaluation des BSA 20 11 Mécanismes applicables aux options 2.1 Principes des options Option d'achat Acheteur Prime Prix d'exercice Cours du sous-jacent à l'échéance Vendeur Option de vente Acheteur Prime Prix d'exercice Cours du sous-jacent à l'échéance Vendeur 21 Mécanismes applicables aux options 2.1 Principes des options Valeur d’une option d’achat Valeur de l'option Valeur temps Valeur intrinsèque Prix d'exercice Valeur du sous -jacent 22 12 Mécanismes applicables aux options 2.1 Principes des options Elément Evolution Option d’achat (call) Option de vente (put) Cours du sous-jacent Prix d’exercice de l’option Volatilité du sousjacent Durée de vie de l’option Taux d’intérêt Dividendes ou coupon du sous-jacent 23 Mécanismes applicables aux options 2.2 Principales clauses qui accompagnent les options Clause de Tagalong Clauses de Bad ou Good Leaver Vesting Period Différentes clauses Clause de performance Clause de Drag-along 24 13 Mécanismes applicables aux options 2.3 La démarche d’évaluation des BSA • Analyse des caractéristiques de l’option • Définition du modèle de calcul • Détermination des données = endettement, taux sans risque, volatilité • Prise en compte des ajustements • Calcul : C * N1 N1 + N2 (Turnover, bad ou good leaver) où N1 est le nombre d’actions à l’origine où N2 est le nombre de bons de souscription émis 25 Enjeux de valeur : Problématiques d’évaluation 14 3. Enjeux de valeur : Problématiques d’évaluation 3.1 Le modèle de Black and Scholes 3.2 Le modèle Binomial 3.3 Les simulations de Monte Carlo 3.4 Synthèse 26 Enjeux de valeur : Problématiques d’évaluation 3.1 Le modèle de Black et Scholes 27 15 Enjeux de valeur : Problématiques d’évaluation 3.1 Le modèle de Black et Scholes • Exemple d’application : Méthode de Black and Scholes Paramètres de calcul Prix du sous-jacent S 100 Prix d'exercice K 110 Maturité en jours (365) T 365 Volatilité en % (100*sigma) 30 Taux d'intérèt continu en % 4 Taux de dividende en % 0 CALL Valeur du CALL 9,63 28 Enjeux de valeur : Problématiques d’évaluation 3.2 Le modèle binomial S0 u² f 2uu S0u f1u S0 f0 S0du f2u S0d f1d S0d² f2dd 29 16 Enjeux de valeur : Problématiques d’évaluation 3.2 Le modèle binomial 0 100 1 109 91,7 2 118,9 100 84,1 3 129,7 109 91,7 77,1 4 141,7 118,9 100 84,1 70,7 5 154,2 129,7 109 91,7 77,1 64,9 6 168,1 141,4 118,9 100 84,1 70,7 59,5 7 183,3 154,2 129,7 109 91,7 77,1 64,9 54,5 8 199,9 168,1 141,4 118,9 100 84,1 70,7 59,5 50 9 218 183,3 154,2 129,7 109 91,7 77,1 64,9 54,5 45,9 10 237,7 199,9 168,1 141,4 118,9 100 84,1 70,7 59,5 50 42,1 11 259,3 218 183,3 154,2 129,7 109 91,7 77,1 64,9 54,5 45,9 38,6 12 282,7 237,7 199,9 168,1 141,4 118,9 100 84,1 70,7 59,5 50 42,1 35,4 30 Enjeux de valeur : Problématiques d’évaluation 3.2 Le modèle binomial • Les probabilités de transition sont : p = er T – d = 0,4976 u-d e-rdt * (p*valeur DEBUT 0 9,85 1 14,1 5,7 9,63 Comparaison Black and Scholes haute + (1 – p) * valeur basse ) 2 19,8 8,6 2,9 3 1,2 12,6 4,6 1,2 4 36,3 18,2 7,2 2,1 0,4 5 47,5 25,6 11 3,5 0,7 0,1 6 60,5 34,9 16,5 5,7 1,3 0,1 0,0 7 75,2 46,3 23,9 9,2 2,3 0,3 0,0 0,0 8 91,4 59,6 33,5 14,5 4,1 0,5 0,0 0,0 0,0 9 109,1 74,4 45,3 22 7,1 1,1 0,0 0,0 0,0 0,0 10 128,5 90,7 58,9 32,1 12,1 2,2 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 Valeur du call à l'échéance = MAX ( 0, S-K) 11 12 149,6 172,7 108,4 127,7 73,7 89,9 44,6 58,1 20 31,4 4,4 8,9 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 31 17 Enjeux de valeur : Problématiques d’évaluation 3.3 Les simulations de Monte Carlo Principe : l'évaluation du parcours possible du prix futur du sous-jacent est réalisée par le calcul de nombreuses trajectoires aléatoires • Les étapes de l'évaluation • On ne retient que les scénarios de prix du sous-jacent qui s'inscrivent dans une distribution statistique du type "lognormal" • On calcule le "pay-off" du package pour chaque scénario (application du "waterfall") 32 Enjeux de valeur : Problématiques d’évaluation 3.3 Les simulations de Monte Carlo • La valeur de l'option est égale à la somme probabilisée des "pay-off", pondérée par la probabilité d'occurrence de chaque horizon de sortie des investisseurs • Actualisation de la valeur de l'option en fonction du taux d'intérêt sans risque • Application des décotes pour incessibilité, Good / Bad leaving et risque de moindre diversification du portefeuille d'options 33 18 Enjeux de valeur : Problématiques d’évaluation 3.3 Les simulations de Monte Carlo Avantages • Flexibilité : la méthode permet d'évaluer tout type de package • Précision des calculs : le grand nombre de scénarios gérés donne des résultats plus fins que la méthode binomiale Inconvénients • Complexité des modèles financiers • Importance de l'estimation de la volatilité attendue (prospective) du sous-jacent • Importance de la justification des horizons de sortie et des niveaux de décote 34 Enjeux de valeur : Problématiques d’évaluation 3.4 Synthèse L’utilisation de Black and Scholes est limitée car : • Ce modèle est peu adapté aux longues maturités • Correction nécessaire de la volatilité • Dans la pratique, il n’y a jamais d’options simples • Les 6 paramètres ne doivent pas varier dans le temps Les autres modèles sont donc souvent plus adaptés 35 19 Enjeux de valeur : Problématiques d’évaluation 3.4 Synthèse La valeur d’un BSA proche de 10% de la valeur d’un sous-jacent n’est pas une vérité absolue Pour éviter tout risque fiscal, l’évaluation doit être documentée et « démontrable » Les rapports d’évaluation doivent de transparence et de pédagogie faire preuve d’un minimum 36 Les risques fiscaux 20 4. Les risques fiscaux 4.1 Les enjeux 4.2 Points de jurisprudence 37 Les risques fiscaux 4.1 Les enjeux Les risques fiscaux impliquent : • Une incertitude sur le coût de la rémunération pour l’employeur : le risque fiscal est contre-productif • Une incertitude du coût social et fiscal pour le salarié Risque de requalification en salaire + Carried interest Value Shares BSA/ BSSAR BSPCE BSPCE + Coût social et fiscal pour le salarié + Coût social pour l'employeur Quelles sont leurs origines ? - 38 21 Les risques fiscaux 4.1 Les enjeux La jurisprudence confirme le fait que l’exercice des fonctions de dirigeant et la contribution à la valorisation du capital n’est pas de nature à impliquer une requalification de la plus value en salaire Il faut néanmoins réaliser une évaluation des titres souscrits ou acquis et s’assurer que le manager prenne un véritable risque d’investisseur Le risque doit s’illustrer par une remise de fonds et l’existence d’un aléa 39 Les risques fiscaux 4. 1 Les enjeux Une matière qui se caractérise par une grande vitalité … et encore par une certaine hétérogénéité Hétérogénéité des pratiques et des expertises, faute de pratique/méthodologie de places reconnues et de préconisations pratiques sur le livrable (ex : calcul du bêta sur quelle période ? Sur la base de quel indice de référence ? Tests de sensibilité? Formalisation des rapports ?) 40 22 Les risques fiscaux 4. 1 Les enjeux Les grandes mutations/évolutions subies par l’évaluation financière sur les dix dernières années • Une complexité croissante des techniques : les évaluateurs ont beaucoup progressé • Une implication croissante de nombreux intervenants de places (IVSC, IASB, ESMA, AMF,…) • Forte volatilité des paramètres et variables retenus dans les évaluations (taux sans risque, prime de marché, bêta,…) : cette volatilité complique la tâche des évaluateurs 41 Les risques fiscaux 4.1 Les enjeux Sur ce dernier point, l’administration tend à remettre en question les faiblesses des modèles d’évaluation (particulièrement du BSM) et des pratiques discrétionnaires des évaluateurs : • • • Volatilité, taux d’intérêt Décote pour illiquidité, décote pour non diversification du risque Les modèles pris dans leur globalité Sur le compte de l’acte anormal de gestion et de l’arrêt Raffypack (CE 5 janvier 2005) • Des BSA attribués à prix minoré sont requalifiables en revenus distribués (art. 109-1-2° du CGI) « Toutes les sommes ou valeurs mises à la disposition des associés, actionnaires ou porteurs de parts et non prélevées sur les bénéfices » 42 23 Les risques fiscaux 4.1 Les enjeux Le travail de l’administration est facilité par : • • Le contexte socio-politique « Les pratiques actuelles » en matière de rapport d’évaluation et de méthodologies ne sont pas des « pratiques de places » - Une stratégie gagnante à faible coût Renvoie à la question de la formalisation des rapports : • Transparence et opacité - • Des pratiques divergentes dénotant d’un manque de normalisation des pratiques Capacité des dirigeants et de l'administration à s'approprier le contenu technique de ces rapports 43 Les risques fiscaux 4.2 Points de jurisprudence actuelle Quelques arrêts de jurisprudence qui ont requalifié les Management Packages en salaires : • Options d’achats accordées gratuitement aux dirigeants en dehors du régime légal des stock options (CAA Nancy, 16 mai 2007) • Indemnité de rachat « d’une promesse de vente » (CAA Bordeaux, 1er juillet 2010) • Fraction de la plus-value rémunérant un engagement de non-concurrence ( CAA Lyon, 25 janvier 2007) • Souscription de BSA pour un prix d’exercice fortement décoté par rapport à la valeur réelle de l’action (CAA Marseille, 13 mars 2012) 44 24 Conclusion Conclusion Un environnement juridique complexe Des problèmes d’évaluation importants Des risques fiscaux réels Des outils à manier avec une grande précaution 44 25