Alimentation : Régimes et conseil du pharmacien

COMMUNIQUE DE PRESSE
CAP’ Prévention : 11e vague de l’enquête nationale
Alimentation : Régimes et conseil du pharmacien
Les français mangent bien, surveillent leur poids, mais jouent parfois au yoyo avec les
régimes alimentaires amaigrissants. Pour la 11ème vague de l’enquête nationale CAP
Prévention, Zydus révèle les derniers chiffres sur la santé et les régimes alimentaires des
français. L’enquête a été menée en mars et avril 2009 et met en lumière quelques
défauts et qualités des personnes interrogées en matière de nutrition.
L’équilibre est dans les assiettes
Les Français équilibrent globalement assez bien leur régime alimentaire. 63% des
personnes interrogées déclarent avoir une alimentation bien équilibré ou très bien
équilibré. Pour démarrer la journée, le petit déjeuner est décrit comme assez rapide
puisque plus de la moitié des répondants y consacrent moins de 20 minutes.
Cependant, ce premier repas est complet pour 61% des personnes interrogées, avec
boisson chaude, jus de fruits, tartines ou céréales.
Quant au déjeuner en semaine, il est plus souvent pris à la maison (52% des
répondants). Le restaurant d’entreprise est cité dans 13% des cas et le restaurant dans
10%. Pour 75% des personnes interrogées, le déjeuner dure moins d’une heure. Il reste
malgré tout un repas équilibré, composé en priorité de viandes et poissons grillés,
légumes, yaourts et fruits (par 61% des femmes et 51% des hommes). Les habitudes
prises lors du dîner sont assez similaires à celles du déjeuner.
Suivre un régime : entre raison et flemme
Mais côté régimes amaigrissants, la tendance est au renoncement. Si plus de la moitié
des participants se disent « attentifs à leur poids », près de 7 patients sur 10
reconnaissent qu’il est difficile de suivre un régime alimentaire amaigrissant. D’ailleurs,
en moyenne sur une année, 52% des personnes interrogées ne suivent aucun régime de
ce type. En 2008, seuls 37% des répondants ont suivi un régime amaigrissant,
essentiellement des personnes de 20 à 65 ans. Les raisons ne manquent pas pour se
mettre à la diète : dans 47% des cas, c’est une motivation esthétique qui est citée, pour
27% il s’agit d’améliorer sa condition physique, enfin dans 1 cas sur 5 le régime doit être
suivi pour des raisons médicales.
L’aide du pharmacien avec ou sans produits de régime
Autre hic : ceux qui suivent un régime amaigrissant oublient souvent d’écouter les
conseils d’un professionnel de santé. L’accompagnement par un médecin ou autre
professionnel de santé, recommandé pour suivre un régime alimentaire amaigrissant,
n’est évoqué que dans 41% des cas. Au total, près de 4 patients sur 10 disent
rééquilibrer eux-mêmes leur alimentation. Chiffre regrettable puisque plus de la moitié
de ceux qui ont effectivement suivi un régime disent avoir repris du poids juste après...
Seule bonne nouvelle : lorsqu’un professionnel de santé autre que le médecin traitant
est sollicité, le pharmacien est en première ligne : il est l’interlocuteur choisi dans 44%
des cas. Il apporte son conseil et accompagne les patients au long cours, avec ou sans
produits de régime.
CAP’Prévention, vague 11, en bref
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80 pharmacies participantes et 3 900 fiches patients délivrées et complétées
33% de pharmacies situées à Paris et en région parisienne
34% de pharmacies situées dans des villes de 2000 à 100 000 habitants
60% de femmes, 40% d’hommes et âge moyen 43 ans
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Juliette Jacquart
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