La Naturopathie - Visio

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La Naturopathie - Visio
NATUROPATHIE
Par Irène Dalichow
La consommation régulière de cannelle peut aider les diabétiques de type II à se passer de médicaments.
C'est ce qui ressort d'une étude menée à grande échelle aux Etats Unis et qui au cours des derniers mois a fait
sensation.
Depuis lors l'intérêt pour la Cinnamome a été éveillé. Dans l'Ayurveda elle joue déjà depuis des siècles un rôle
important. Elle agit entre autres contre les problèmes d'estomac et d'intestin, d'inflammation de la vessie, les
affections gynécologiques féminines, les maux de dents, etc. Le coeur de Hildegard von Bingen battait déjà pour elle.
Nous sommes confrontés à une épidémie de diabète. En 1985, écrit le Time Magazine du 12.1.2004, environ
30 millions de personnes à travers le monde souffraient du diabète. Aujourd'hui, dans la seule Europe, déjà 48 millions
de personnes, soit 7,8% de la population en sont atteints. Selon les estimations, en 2025 ce chiffre sera de 20%,
parmi lesquelles beaucoup d'enfants et d'adolescents - une vision effrayante car les diabétiques encourent les risques
entre autres de perdre la vue, d'avoir de graves problèmes cardiaques voire une attaque ; les diabétiques vivent donc
sous une menace permanente et la recherche n'a encore pas pu déterminer les causes exactes de ce mal.
Le nombre de diabétiques de type II est en plus forte augmentation. Type II signifie que le corps dans lequel
l'insuline est présente ne peut être suffisamment valorisée.
En revanche, le type I, qui est une maladie auto immune, se développe la plupart du temps déjà au cours de
l'enfance. En raccourci, le corps attaque les cellules qui produisent l'insuline dans le pancréas. La plupart des malades
souffrent du diabète du type II. Ils sont aujourd'hui environ 150 millions dans le monde et "seulement" 5 millions sont
atteints du diabète de type I.
Quelles sont les raisons d'une telle explosion du nombre de diabétiques? Outre les causes génétiques, l'état de santé
de la mère avant la naissance de la personne atteinte joue un rôle mais les deux principaux facteurs de
déclanchement de la maladie sont le surpoids et le manque d'exercice physique, causes sur lesquelles ont peut
toutefois influer.
Le chercheur finnois Joako Tuomilehto a découvert qu'on pouvait se prémunir contre le diabète en prenant
quelques simples précautions. Il a commencé une étude clinique en 1993 à laquelle ont été associées 500 personnes
présentant un risque élevé de contracter le diabète de type II. On leur a demandé de satisfaire à certaines conditions:
elles devaient réduire leur poids d'au moins 5% en diminuant premièrement les graisses en général et deuxièmement
et en particulier les graisses d'origine animale, l'ingestion de fibres devant par contre être augmentée. Enfin, les
stagiaires devaient pratiquer quotidiennement au moins une demie heure d'exercice physique.
De cette manière Tuemilehto a obtenu une réduction sensationnelle de 58% des risques de contracter la
maladie chez les participants à son étude. Il dit à ce propos: "Nous avons déterminé qu'aucune personne ayant
respecté les conditions requises n'est devenue diabétique. La recherche démontre combien le diabète est étroitement
lié à ces simples changements de comportement." En 2002 une étude publique menée aux USA a abouti aux mêmes
résultats que celle du finnois.
En 2003 les résultats étonnants d'une autre étude furent rendus publics. On a intégré à un groupe de
personnes souffrant du diabète de type II un autre groupe de gens présentant le risque de contracter cette maladie. Le
centre de recherches sur l'alimentation humaine de Beltsville aux USA a établi que la consommation régulière de
cannelle fraîche et de première qualité pouvait améliorer le taux d'insuline et aussi de cholestérol dans le sang. Le
Pharmazeutische Zeitung (journal allemand spécialisé dans la pharmacie n.d.t.) du 11.12.2003 écrit: "les chercheurs
ayant participé à cette recherche supposent que la consommation de cannelle conduit à une amélioration du
métabolisme du glucose".
Les effets bénéfiques des épices sur la santé ont été mis en évidence lors d'une étude sur des pakistanais
atteints du diabète de type II. A un premier groupe de volontaires furent administrées des gélules contenant soit un,
trois ou six grammes de cannelle en poudre. L'autre groupe reçu un placebo ressemblant exactement par l'aspect et
le goût aux gélules de cannelle mais qui ne contenait pas de cannelle. Les participants ne savaient pas à quel groupe
ils appartenaient. Au bout de 40 jours le taux de sucre dans le sang des participants ayant consommé effectivement
de la cannelle était de 18 à 29% inférieur à celui du groupe placebo. De même que le taux de cholestérol était réduit
de 12 à 26 % chez le groupe "cannelle". Après que l'expérience fut terminée, les taux ont à nouveau augmenté.
Richard Anderson, le chercheur ayant mené cette étude commente : « Je ne connais rien, même de loin, qui
puisse agir si fortement sur les taux de glucose, de cholestérol et de triglycérides ». Le danger d’un surdosage n’est
pas déterminé. Il faudrait, pour que la dose soit nuisible, consommer une quantité très exagérément élevée de
cannelle.
Le docteur Loïs Jovonovic, leader de la recherche en sciences naturelles au Sonsum Diabetes Research
Institute à Santa Barbara, en Californie, se déclare enthousiasmé par les résultats de cette étude « il semble que
véritablement cela puisse nous aider car nous cherchons désespérément des moyens pour contenir cette épidémie
(de diabète). La cannelle est une chose que nous pouvons tous utiliser sans avoir à trop changer nos habitudes ». La
recherche doit désormais tester l’efficacité à long terme de la cannelle sur le taux de glucose dans le sang.
Le fait que la cannelle soit présentée sous forme de gélules est utile pour la recherche scientifique car celle-ci peut
être dosée très exactement. Les gélules sont également appropriées aux personnes gênées par le goût de la
cannelle. Celles qui par contre l’apprécient peuvent bien entendu l’utiliser directement (sans gélule) en l’incorporant au
café, au thé ou au chocolat chaud, pour relever le goût des compotes, pâtisseries, currys (la cannelle étant un
ingrédient de base de tous les currys), ou simplement saupoudrée sur du riz au lait, de la bouillie de semoule ou des
flocons de céréales par exemple.
Attention cependant au sucre. Il n’est pas tout à fait juste de croire que la consommation de beaucoup de sucre mène
au diabète. C’est de l’affabulation. Mais manger trop de sucreries fait grossir d’où le risque de contracter le diabète de
type II. Au lieu de mettre une couche épaisse de sucre mélangé à de la cannelle sur la semoule, le gruau ou sur le
muesli, utilisez moins de sucre et proportionnellement davantage de cannelle, de cette façon vous ne vous ferez que
du bien.
Qu’est ce que la cannelle ?
D’après une ancienne légende arabe, la cannelle viendrait des oiseaux qui utilisaient des bâtons de cannelle pour
renforcer leurs nids. Une belle image que celle de ces animaux célestes nous faisant un si merveilleux cadeau ! La
cannelle n’est rien d’autre que la couche interne de l’écorce double des rameaux d’un arbre de la famille des lauriers
croissant à l’origine au Sri Lanka (Ceylan) et au sud ouest de l’Inde. Cette écorce interne est coupée en tronçons qui
sont mis à sécher, ils fermentent ensuite d’eux même. Les morceaux sont ensuite mis en fagots et utilisés ou vendus.
On peut aussi réduire les bâtons ou les fragments en poudre.
Une troisième possibilité d’utilisation de la cannelle est sous forme d’huile essentielle soit de l’écorce, soit des
feuilles de la cannelle Cinnamomum zeylanicum, ou des rameaux et des feuilles du casse (Cinnamomum cassia) nom
de la variété chinoise de la cannelle. Le casse ne contient pas autant d’éléments actifs que la cannelle de Ceylan de
même que son goût n’est pas aussi fin et prononcé.
Les huiles essentielles de casse et d’écorce de cannelle ne doivent pas, autant que possible, être mises en
contact direct avec la peau car elles peuvent provoquer des irritations. Toutefois, l’huile de feuilles de cannelle est
douce et on peut s’en servir pour les massages, les compresses, dans les bains ou pour les soins dentaires, une
bonne nouvelle pour ceux qui n’aiment pas le goût de l’essence de girofle !
On sait que l’huile essentielle de girofle agit très efficacement contre les maux de dents et qu’elle peut être utilisée
pour l’hygiène buccale en général. Mais l’huile de feuilles de cannelle est agréable au goût et elle agit tout aussi
radicalement. On peut l’appliquer sur la partie concernée à l’aide d’un coton tige.
On en ressent immédiatement l’effet désinfectant et analgésique. Cette thérapie est également indiquée en prévention
ou en cas de début d’irritation : 2 gouttes d’huile essentielle avec un peu de vinaigre de cidre (émulsifiant naturel) le
tout mélangé avec un peu d’eau tiède fera un excellent bain de bouche rafraîchissant et désinfectant.
Un demi tour du monde avec la cannelle
La cannelle fut une des premières épices à être acheminée sur les routes du commerce vers les pays lointains. Le
document le plus ancien faisant état de la route des épices figure sur les bas reliefs du temple des morts de Deir ei
Bahn, érigé par la reine Hatchepsout. Ces bas reliefs qui ont presque 3500 ans montrent des expéditions menées
avec des animaux de bât et qui allaient du delta du Nil à la mer Rouge. De là, des bateaux à voile naviguaient en
direction du sud vers le légendaire pays de Punt (actuelle Somalie n.d.t.). Le but de ces voyages était avant tout le
commerce de l’encens et de la myrrhe ainsi que d’autres résines séchées que l’on utilisait pour le fumage et pour
l’embaumement des morts. La cannelle était également utilisée à ces mêmes fins et apparemment pas encore en tant
qu’épice. Alors qu’autrefois elle ne poussait qu’à Ceylan et dans le sud ouest de l’Inde, il devait y avoir déjà dans
l’antiquité une voie maritime vers l’Inde par la mer d’Arabie.
Les archéologues ont rapporté qu’une momie datant de l’époque de la 20ème dynastie (1200 – 1085 avant JC)
exhalait encore, après 3000, ans un parfum de cannelle : « la momie est entièrement recouverte d’une épaisse
couche d’épices…Cette couche qui n’est nulle part inférieure à 2,5cm d’épaisseur et se trouve partout entre la peau et
le bandage, dégage toujours un faible parfum de cannelle ».
Lorsque Moïse conduisit les juifs lors de leur fuite hors d’Egypte, la culture des parfums est arrivée jusqu’en
Palestine avec le peuple d’Israël. C’est pourquoi on rencontre dans l’ancien testament plusieurs indications sur la
cannelle et aussi bien sur la cannelle de Ceylan que celle du casse. Dieu lui-même devait avoir donné à Moïse la
recette d’une huile sainte qui, outre de l’huile d’olives, contenait de la myrrhe, de la cannelle de Ceylan et de casse.
L’utilisation rituelle des huiles saintes contenant beaucoup d’épices, dont la cannelle, s’est perpétuée jusqu’à
aujourd’hui. On se sert de telles huiles en particulier dans l’Eglise Orthodoxe mais aussi dans l’Eglise Catholique
Romaine.
Les romains ont commencé à naviguer vers l’Inde dès le 1er siècle avant Jésus Christ. Ils appréciaient les
épices qu’ils ramenaient pour les utiliser dans leur cuisine comme médicaments et pour la fabrication de parfums. Des
auteurs antiques tels que Théophrasme et Pline l’Ancien décrivent les qualités diurétiques, digestives, régulatrices des
menstruations féminines et également calorifiques de la cannelle. Entre autres, ils la conseillent comme remède
contre la toux, le catarrhe, les morsures de serpents et les piqûres de scorpions.
Depuis le haut moyen âge les vénitiens et les égyptiens se partageaient le monopôle du commerce des
épices en Europe. La richesse de Venise était basée avant tout sur le commerce des épices qui, en tant que
médicaments, moyen de conservation et parfums, comptaient parmi les biens de consommation les plus chers. De là
ces épices dont la cannelle franchissaient les Alpes et parvenait dans les pays de langues germanique. Elles étaient
acheminées péniblement au travers des montagnes empruntant les anciennes voies romaines à dos des mules ou
même des chiens des commerçants. Nuremberg était un centre duquel les précieuses marchandises repartaient vers
d’autres destinations mais aussi où elles étaient transformées en produits de valeur tels que par exemple pains
d’épices et vin chaud.
Comme jusqu’au 17ème siècle les épices étaient dans nos pays, nous l’avons dit, une marchandise très
coûteuse, elles n’étaient utilisées que par les gens les plus riches. Les pauvres ne pouvaient se les offrir qu’à
l’occasion de jours de fêtes. Pour aromatiser leurs plats ils se servaient des herbes locales fraîches ou séchées et
utilisaient les graines de moutarde qui croît dans nos régions. La définition du mot « épice » s’énonce ainsi :
substance aromatique ou poivrée, issue la plupart du temps de plantes tropicales. La notion de végétal est importante.
La dénomination « épice » ne peut convenir par exemple au sel qui lui, vient du monde minéral.
Ces précieux produits se sont trouvés très tôt dans les pharmacies des cloîtres européens. La religieuse
bénédictine très connue, originaire de Rhénanie Hildegard von Bingen (1098 – 1179) connaissait déjà les vertus
curatives de la cannelle. Dans son « Physica » elle s’exprimait ainsi : Elle (la cannelle) est très chaude et très
puissante ». Elle la conseillait aux goutteux et aux personnes « qui avaient la tête lourde et vide ». Son fameux
« gâteau des nerfs » contenait beaucoup de cannelle. (Voir la recette).
De nos jours les épices sont des denrées alimentaires pratiques. De loin, la plus utilisée est le poivre suivi du
paprika, du piment et du poivre de cayenne. La cannelle est importée en grande quantité en Europe de l’ouest de
même que le casse (mais celui-ci surtout aux Etats-Unis), le safran, la vanille et la cardamome demeurant les épices
les plus chères.
Un miracle pour la santé
Comme nous l’avons dit, la cannelle a toujours joué un grand rôle dans l’Ayurvédique. Dès le début « la connaissance
de la vie », selon la traduction du terme « Ayurveda », y faisait référence, par exemple dans le livre Saraha Samhitha,
vieux de 3000 ans. On peut y lire concernant la cannelle :
- Elle stimule la circulation du sang et réchauffe le corps
- Elle active la guérison des maladies et évacue les toxines et aussi les venins de serpent ou d’insectes
- Elle est diurétique
- Elle calme le système nerveux
- Elle régularise le taux de sucre dans le sang
- Elle stimule la matrice
- Elle stimule la sexualité chez l’homme et la femme
- La cannelle agit contre toutes les infections du corps
- Elle est efficace en cas de refroidissement et de toux
- Elle apporte un soulagement en cas d’hémorroïdes
- Elle soulage les jambes
- Elle régule la température des pieds
- Elle régule la glycémie
Ces indications médicales sont toujours d’actualité. Sous forme d’huile essentielle élaborée avec ses feuilles,
la cannelle joue un rôle important en aromathérapie. Elle est principalement employée contre les affections suivantes :
maux de dents, inflammations buccales et de la cavité naso-pharyngienne, cystite, bronchite, maux d’estomac,
inflammation de l’appareil utérin et de l’intestin, douleurs rhumatismales…
Utilisée comme épice la cannelle améliore la digestion et contribue à apporter un soulagement en cas de
nausées, de ballonnement, de diarrhée légère et de perte d’appétit. D’où le fait que beaucoup de digestifs en
contiennent, et même les boissons à base de cola, qui parfois sont très utiles en cas de diarrhée. Elle agit aussi
remarquablement contre les parasites qui sont un véritable fléau et présentent une vraie menace en Inde et dans
d’autre pays en voix de développement. L’effet préventif et thérapeutique contre les parasites est une des raisons
pour lesquelles les plats sont très relevés dans ces régions.
Les femmes enceintes devraient éviter la cannelle sous toutes ses formes car elle est susceptible de
déclencher les contractions et de provoquer l’accouchement (les sages femmes l’emploient de manière très précise
en cas de retard de naissance). Les malades atteints d’hypertension devraient être mis en garde contre la
consommation de cannelle car celle-ci peut faire monter légèrement la tension. Les personnes allergiques devraient
également être prudentes. Si nombre d’entre elles supportent la cannelle lorsqu’elle est consommée ou utilisée en
petite quantité, d’autres y sont très sensibles et doivent y renoncer.
L’effet thérapeutique des bâtons et des feuilles de cannelle dépend de leur teneur en huile essentielle. Mais
les hydrolats qui restent après la distillation de l’huile possèdent également des propriétés médicinales. L’hydrolat de
cannelle est utilisé par exemple pour la fabrication de certains produits qui agissent contre la cellulite.
L’essentiel en thérapeutique est que les produits utilisés – hydrolat, huile essentielle, bâtons de cannelle,
poudre de cannelle – soient naturels, de qualité supérieure et relativement frais. L’huile essentielle ne doit, si possible,
pas avoir plus de 2 ans. Le mieux est d’émietter ou de moudre la cannelle soit même, juste avant son utilisation.
En usage interne ou externe, le nombre de propriétés thérapeutiques de cette douce épice brun rouge est
étonnant.
Elle est un véritable remède miracle qui, depuis longtemps, n’était connu que par des spécialistes. A présent,
déclenché par la sensationnelle étude sur les effets salutaires sur les diabétiques de type II, il semble que le moment
soit venu pour les médias de l’ensemble du monde occidental, de commencer à se tourner vers la cannelle. Et avec
eux nous nous tournons vers elle.
Le gâteau des nerfs de la guérisseuse Hildegarde
Hildegarde von Bingen nous a légué une recette de gâteaux qui sont sensés renforcer le système nerveux et qui
contient une quantité étonnante de noix de muscade et de cannelle en poudre.
Elle écrit : « manges-en souvent et toute l’amertume de ton cœur et de tes pensées s’éloignera. Tes pensées seront
joyeuses et ton esprit sera clair, toutes les mauvaises humeurs diminueront, de bonnes humeurs seront dans ton sang
et cela te renforcera ».
Ainsi il faut :
1 kg de farine d’épeautre
½ kg de beurre
30 g de sucre ou de miel
4 œufs
45 g de noix de muscade râpée ou en moulue
45 g de cannelle moulue ou en petits morceaux, de première qualité, la plus fraîche possible
10 g de clous de girofle moulus
Travaillez en une pâte et roulez la finement. Découpez les petits gâteaux et mettez au four à une température
d’à peine 200°
A propos de l’auteur
Irène Dalichow a été formée au métiers de rédactrice et de reporter. Elle est diplômée en sciences de l’éducation et a
exercé en tant que pédagogue à la formation permanente et complémentaire au sein d’un groupe industriel de la Ruhr
en Allemagne. Depuis le milieu des années 80 elle travaille à Munich comme journaliste et écrivain et nous lui devons
de nombreux ouvrages.
Les éditions Knaur ont publié dans la série Mens Sana l’ouvrage conjointement écrit avec Mike Booth : Aura Soma –
la guérison par les couleurs, les plantes et l’énergie des pierres précieuses. Ce livre qui a fait l’objet de très gros
tirages a été traduit en 14 langues.