poses des premières pierres l`environnement dans
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Votre hebdomadaire est imprimé sur du papier recyclé avec des encres végétales. www.ville-stains.fr CETTE SEMAINE N°595 Expo et concert de Fred Alie à la Tribu ce vendredi soir. PAGE 10. ON RETIRE LES L’ENVIRONNEMENT POSES DES PREMIÈRES PIERRES VOITURES VENTOUSES DANS TOUS SES ÉTATS Le samedi 10 avril, démarrage des travaux des Îlots Villon et Verlaine. Le 8 avril réunion d’information concernant tous les chantiers réalisés au Clos. PAGE 2 Un nouvel Arrêté entre en vigueur sur l’ensemble de la commune. Désormais les véhicules ventouses mis en vente sur la voie publique seront repérés et enlevés. PAGE 3 Fête de l’environnement, semaine du développement durable, lancement de l’agenda 21… Les quartiers en ébullition. PAGES 4/5 La ville tient le cap Les élus ont adopté un budget ambitieux pour 2010 malgré les difficultés causées par les réformes gouvernementales, notamment la suppression de la taxe professionnelle. Une hausse de 2% des impôts permettra de maintenir les services rendus à la population et de poursuivre le projet de ville. PAGES 6/7 V E N D R E D I 2 A V R I L 2 0 1 0 2 Actualités N°595 7 JOURS À STAINS Nouvelle étape de la requalification Clos Saint-Lazare. Samedi 10 avril, la municipalité, Plaine commune, l’OPH93 et leurs partenaires inaugurent une nouvelle phase de la transformation du Clos. Cette nouvelle étape est marquée par le lancement de plusieurs chantiers. Samedi 10 avril à partir de 10h30 inauguration en quatre actes avec la pose de la première pierre de l’opération Sasaki… … et de ceux des travaux de l’Îlot Villon. … démarrage des travaux de réhabilitation et résidentialisation de l’Îlot Verlaine… N ouvelle étape importante dans la requalification du Clos Saint-lazare avec l’inauguration, samedi 10 avril durant la Fête de l’environnement, de la pose des premières pierres des opérations de construction Sasaki et Claudel-Nerval-Carco ainsi que le démarrage de la réhabilitation et résidentialisation des îlots Villon et Verlaine. Les habitants du quartier, et plus largement tous les Stanois, sont invités à participer au lancement officiel de ces opérations spectaculaires qui sont marquées par la volonté des partenaires d’offrir un cadre de vie de qualité dans un environnement complètement transformé. L’inauguration se déroulera en plusieurs phases avec un départ depuis l’opération Claudel-Nerval-Carco, au niveau du 2-4 allée PaulClaudel, qui concerne la pose de la première pierre de la constructions de 64 logements sociaux (coût 10 410 00 €) et la réhabilitation-résidentialisation de 282 logements (5 845 786 €). La fin des travaux est programmée pour décembre 2 011. Ensuite, vous serez invité à effectuer un parcours vers l’opération Sasaki, au niveau du 4-6 rue Charles-Péguy, avec, là encore, la pose de la première pierre de la construction de 64 logements … puis de celle de l’opération Claudel-Nerval-Carco… locatifs sociaux (9 173 594 €) et la réhabilitation-résidentialisation de 124 logements (2 205 371 €). Fin de ce chantier prévue pour décembre 2 011. L’inauguration se poursuivra avec le démarrage de la réhabilitation des îlots Villon et Verlaine avec la réhabilitation et résidentialisation de 160 logements (5225855 €). Les travaux se terminant en mars 2 011. L’OPH 93, maître d’ouvrage de ces opérations, s’est engagé à limiter au maximum les nuisances occasionnées par ces chantiers. Afin de respecter le quotidien des habitats et préserver l’environnement, l’Office à mis en place des procédures rigoureuses avec notamment : la protection des chantiers avec des bâches et le nettoyage régulier par le biais d’un arrosage des sols pour réduire la formation de poussière et de boue. La mise en place d’une collecte sélective des déchets, le tri et l’acheminement en dehors des chantiers afin de limiter les risques de pollution sans oublier la réduction des nuisances sonores pour les habitants en respectant des horaires précis qui sont connus des habitants. Avec le début de cette étape, les techniciens en charge du dossier ajoutent que cette phase de chantier va malgré tout entraîner des contraintes temporaires : « Il y aura une gêne, c’est souvent le cas lors de gros travaux comme ceux de Claudel-Nerval-Carco, au niveau du stationnement. La résidentialisation va se faire après les constructions autour des tours, il y aura des difficultés pour entrer et sortir de chez soi et se garer. Les habitants savent que le quartier en sortira gagnant avec une transformation dont ils vont être fiers. » C’est d’ailleurs la réaction d’une habitante croisée devant la Maison du Projet : « C’est sûr que notre quotidien est un peu chamboulé. Les engins de chantiers, les panneaux d’interdiction, les problèmes pour se garer mais on s’habitue et puis le quartier a déjà tellement changé, je pense à la Maison du temps libre que mes enfants fréquentent et qui apporte énormément ici aux gens du Clos. » Rendez-vous Samedi 10 avril à 10 h 30, pose des 1ères pierres des opérations de construction Sasaki, ClaudelNerval-Carco et démarrage de la réhabilitation des îlots Villon et Verlaine. Départ au 2-4 allée Paul-Claudel puis parcours inaugural, suivi d’un cocktail à la Maison du temps libre, au 30-34 avenue George-Sand. Chantiers du Clos Réunion publique le 8 avril à la MTL Jeudi 8 avril à 18h, à la Maison du temps libre, les habitants du Clos Saint-Lazare sont invités à la présentation de tous les chantiers qui concerne la transformation du Clos Saint-lazare. Avec, outre les chantiers cité dans l’article ci-dessus, des réalisations comme le centre de loisirs Max-jacob et l’espace dédié à l’enfance avec une salle de réunion. Coût total de l’opération 1 100 000€, avec des subvention de l’Etat, la CAF, la ville et une manne parlementaire obtenue par Marie-George Buffet, députée de la circonscription. V E N D R E D I 2 A V R I L 2 0 1 0 Actualités 3 Attention travaux ligne D Désormais, c’est sur l’ensemble de la ville que les voitures ventouses en vente seront traquées. Gare non desservie. Du samedi 10 avril dès 5 h 15 au lundi 12 avril jusqu’à 4h40, des travaux perturberont la ligne D du RER. La nature de ces travaux porte sur la réparation du pont routier dit « Pont de Creil » entre SaintDenis et Pierrefitte en vue du passage du futur Tramway T5. Les conséquences sur la circulation sont les suivantes : Les samedi et dimanche durant l’ensemble de la journée, la gare de Pierrefitte/Stains ne pourra pas être desservie par train. Les trains interconnectés seront limités soit à Paris Lyon, soit à Stade de France soit à Saint-Denis. Les samedi et les dimanche entre 23 heures et 1 heure, le trafic ferroviaire est interrompu entre SaintDenis et Creil. Le plan de transport a été revu et modifié pour assurer la desserte des gares sur le nord de la ligne D soit par train soit par bus avec création de nouveaux codes missions. La circulation des trains sur la partie sud de la ligne D n’est pas modifiée. Des navettes seront à disposition des usagers entre le Stade de France et la gare de Sarcelles. Par conséquent, ces navettes passeront par la gare Pierrefitte/Stains. Le 10 avril en préfecture Manif pour l’école. Une manifestation départementale est prévue le samedi 10 avril à 10 heures, à Bobigny devant la nouvelle Inspection Académique à la préfecture. Il s’agirait pour les acteurs de l’école de dire stop aux réformes, qui selon ses organisateurs, vont dans le sens contraire des intérêts des élèves et des professeurs. « Écoles, Collèges, Lycées, Universités : La Seine Saint Denis riposte ! Nous exigeons les moyens nécessaires à la réussite des enfants et des jeunes du 93 ! » déclarent-ils. « Voilà pourquoi ensemble, la FCPE, les syndicats enseignants dont la FSU, appellent à manifester. » 39.95 pour les entreprises Pôle Emploi. Depuis quelques jours, Pôle Emploi a mis à la disposition des entreprises souhaitant faire connaître leurs offres d’emploi, le 39.95. Ce numéro est unique et remplace l’ancien procédé. En effet, jusqu’alors, les entreprises devaient composer le 0826.08.08 suivi du numéro du département pour entrer en contact avec les services de Pôle Emploi. Ce numéro est aussi censé encourager les patrons à renouveler plus facilement les offres d’emploi. Espérons qu’il le permette vraiment car comme l’indique les chiffres de l’INSEE (la France est au-dessus de la barre des 10% de demandeurs d’emploi) la montée incessante du chômage, ne cesse de se poursuivre. Alors, à défaut, hélas, de grandes mesures nationales, toutes les astuces permettant de freiner cette montée sont bonnes à prendre. L’appel des Cigales Interdit sur la voie publique Véhicules à la vente. Beaucoup de riverains le demandaient, le maire l’a fait : désormais, dans toute la ville, le stationnement de véhicules mis à la vente par des particuliers ou des sociétés est interdit sur la voie publique. Explications. C ombien de fois avons-nous attendu des riverains de telle avenue ou de telle rue se plaindre de ne jamais pouvoir garer leur véhicule sur les places de stationnements près de chez eux ? De nombreuses fois en ce qui concerne 7 Jours à Stains. Souvent, la raison de ce mécontentement vient du fait que des véhicules mis à la vente à l’aide d’affichette, d’enseignes et de publicités prennent les places réservées au stationnement des particuliers, et ce, des jours durant. Plus grave, « ces véhicules mis en vente de façon irrégulière et anarchique sur la voie publique ont récemment provoqué des graves accidents », dit-on en mairie. Voilà pourquoi face à cette réalité, le maire avait d’abord pris un Arrêté ne concernant que certaines voies publiques (ndrl. Avenue Stalingrad, rue Allende, avenue de la Division Leclerc, rue PVC), puis, devant la persistance des vendeurs, fin mars, il a décidé d’aller plus loin en prenant un Arrêté interdisant le stationnement de ces véhicules à la vente sur l’ensemble de la voie publique du territoire de la commune. Dans cet Arrêté sont rappelées les différentes raisons pour lesquelles le maire en est venue à une telle décision : « Ce stationnement anarchique et irrégulier constitue un danger pour les usagers du domaine public, consistant pour les conducteurs de véhicules à effectuer des manoeuvres constituant un risque pour eux-mêmes ou les autres usagers de la voie publique. » Et d’ajouter : « Il convient d’assurer la sécurité des usagers du domaine public. Et d’assurer dans des conditions satisfaisantes la circulation automobile et la sécurité routière sur le territoire de la commune. » Les agents de quotidienneté, hommes et femmes habillés en vert que vous pouvez croiser régulièrement en ville seront chargés de rappeler cet Arrêté aux propriétaires qui ne le respecteront pas : « Nous posons des autocollants sur ces parebrises pour les avertir de notre passage, recensons les quatre roues en infraction que nous transmettons ensuite au commissariat. C’est aux forces de l’ordre de poursuivre l’action après nous en les faisant enlever. » Les propriétaires des véhicules à la vente sont désormais prévenus. Espérons cependant que la voie publique soit libérée rapidement sans qu’il n’y ait besoin du concours de la police. Question de savoir vivre… Alain Schillé Développement solidaire. Une réunion d’information sur le développement économique et la création d’entreprise se tiendra mercredi 7 avril au restaurant La Tribu avec pour objectif de mobiliser les bonnes volontés. Vous voulez favoriser la création d’entreprise, vous impliquer dans la création d’emploi, mobiliser utilement votre épargne ou bien vous connaissez des personnes qui souhaitent se réapproprier la citoyenneté économique ? Participez à une réunion d’information sur les « Cigales » mercredi 7 avril à partir de 18h au restaurant la Tribu au 30 Avenue Louis Bordes. Qu’est-ce qu’une « Cigales » ? Il s’agit d’une structure qui regrou- pe des investisseurs qui souhaitent mettre leur épargne au service de la création et la gestion d’entreprises. Ces entreprises agissent pour l’environnement, l’insertion, l’équité dans la relation commerciale, les services à la personnes… Alors, si vous avez envie de vous investir, de faire bouger les choses, n’hésitez plus et répondez à l’appel des cigales. Contacts : Marianne Villain de Plaine commune au 01 55 93 63 21 et par mail [email protected] Judith Schneider de l’association régionale des Cigales au 01 71 86 44 52 [email protected] QUELLE HISTOIRE ! Démagogie quand tu me tiens 왘 Une semaine après les résultats des élections régionales, la droite a décidé d’être à gauche ! Du moins dans ses déclarations. Relayée par son quotidien favori, Le Parisien, qui jeudi matin faisait sa Une en s’indignant des avantages que procure le bouclier fiscal aux plus riches, une partie des députés UMP s’interrogent sur la mesure. Etait-il judicieux de la prendre ? Etait-elle juste et équitable ? Et l’on tire sur un Sarkozy que l’on sait, pour l’heure, affaibli. En coulisse, les Brutus montrent le bout du nez. C’est de bonne guerre ! Une fois n’est pas coutume, prenons la défense du Président de la République. La politique menée par Sarkozy est rappelons-le, une politique ancrée d’idéologies profondes, mais dont il n’est pas le créateur, l’inventeur ou l’iniV E N D R E D I 2 A V R I L 2 0 1 0 tiateur. C’est une politique de classe, voulue, défendue par l’UMP et le MEDEF et bien d’autres avant eux. Ainsi, quand les électeurs sanctionnent, que la colère sociale gronde, les députés UMP se désolidarisent, s’interrogent, voire, s’indignent d’une mesure qu’ils partageaient hier. Sarkozy compte ses amis, lui qui connaît si bien la trahison. Mais qu’on ne s’y méprenne pas, s’il faut faire plaisir à l’électorat en critiquant le bouclier fiscal, on prépare déjà demain. Et quel que sera le chef , Sarkozy, Coppé, Villepin ou un autre, l’idéologie profonde restera la même et, des boucliers, il en faudra aux couches moyennes et populaires pour s’abriter des mesures antisociales qui continueront à leur tomber dessus. A.S 4 Fête de l’environnement N°595 7 JOURS À STAINS Innovations dans l’air Développement durable. Avril pointe le bout de son nez, et la semaine du développement durable (du 1er au 9 avril) s’ouvre aussitôt entre décisions, actions et festivités locales. Pour la municipalité, c’est le moment idéal pour lancer l’agenda 21 de la ville, diverses initiatives de développement durable et de clôturer en grande pompe avec la traditionnelle fête de l’environnement, qui, cette année innove en se déroulant sur trois quartiers en même temps. D e la Résidence des Trois Rivières à celle d’Allende en passant par les 24 écoles de la ville et tous les domiciles bénéficiant des repas de la cuisine centrale, 3 000 d’entre nous auront chaque jour (du 1 er au 9 avril) des aliments bio à savourer dans leurs assiettes. Cette même huitaine, toutes les écoles et bâtiments communaux se mettront au tri sélectif, et des portes ouvertes sont organisées à l’imprimerie de la ville (jeudi 8 avril) qui se verra décerner d’ici quelques temps le label vert imprimerie. C’est ça, la semaine du développement durable à Stains, des actions symboles qui s’inscrivent parfaitement dans l’idée du développement durable, une volonté affirmée de l’équipe municipale. Depuis le renouvellement de mandat (mars 2008), la municipalité a en effet tapé fort en créant une délégation spécifique d’adjoint au maire délégué au développement durable, tenue par Francis Morin (Verts, voir interview page 7). Et depuis, ça s’enchaîne. Des repas bio sont régulièrement servis dans les restaurants scolaires, soit un peu plus de 10% sur l’année (1ère introduction le 15 mars 2009) plaçant ainsi Stains en haut de l’échel- le des villes engagées dans ce domaine en Ile-de France. Il y a aussi eu la mise en place de lignes pédibus (cheminement piéton sécurisé) pour les écoliers (7Jrs n°578 et 579), le chantier écosolidaire du talus SNCF rue Francis-Auffray (7Jrs n°560), des constructions de haute qualité environnementale (dernière en date, la Maison du temps libre), l’adoption d’un moratoire par le Conseil municipal sur toutes nouvelles implantations d’antenne de téléphonie mobile en octobre dernier, l’embauche d’un gestionnaire des fluides pour que la ville soit un exemple en terme d’économie d’énergie, le principe de réalisations telles que le quartier des Trois Rivières qui s’inscrit à contre-courant de l’étalement urbain avec sa coulée verte. Le développement durable est possible partout et dans tous les domaines comme le démontre ces exemples. Les ressources de notre planète s’épuisent de la folie humaine, les disparités économiques et sociales entre les hommes se creusent … nous n’avons plus le choix, il faut apprendre à vivre ensemble intelligemment. Néanmoins, tout dépend de la bonne volonté de chacun et Stains l’a en elle depuis En un an, la cuisine centrale a tenu son engagement des 10% de bio dans les repas. Durant la semaine du développement durable (jusqu’au 9 avril), chaque jour, il y aura du bio au menu. longtemps. Alors, écrivons peu, écrivons bien, toutes ces initiatives ont aujourd’hui besoin de plus de cohérence pour gagner en efficacité et devenir des réflexes. C’est pourquoi, la construction d’un agenda 21 local (voir encadré) est désormais L’agenda 21, c’est quoi ? imminente avec son lancement officiel le 10 avril prochain en clôture de la fête de l’environnement. En effet, toute cette journée, sur trois quartiers, l’environnement sera en fête. Apprendre, appréhender les enjeux du développement durable en s’amusant, cha- que Stanois y trouvera son compte sur les trois sites (Moulin Neuf, Cité-jardin, Clos Saint-Lazare) reliés par une calèche et ses bêtes de traie pour que la fête soit plus grande. Tous les Stanois sont invités à rejoindre les acteurs locaux et les habitants de ces quartiers pour qui le cadre de vie est une priorité. Les rejoindre c’est ajouter une pierre à ce bel édifice qu’est l’avenir de notre planète et donc du bienêtre de nos enfants. Pensons-y. Carole Sapia Flash sur l’économie solidaire Il existe plusieurs organisations économiques : privée, publique et solidaire. Sous cette dernière appellation, on retrouve les associations, les coopératives et les mutuelles. À Stains, la municipalité encourage ce type d’initiatives citoyennes et se satisfait de celles déjà en place qui sont des réussites sur les plans social, économique et environnemental, ou en cours de réalisation. Exemples, le réaménagement du talus SNCF rue Francis-Auffray réalisé par l’entreprise de réinsertion ALAGE en lien avec l’association d’habitants ANSE 93, la gestion de la Maison du Maroc par l’association des habitants du quartier, le travail de l’association SFMAD et de la coopérative Copé Plaine qui mettent en place des services à la personne... Et prochainement… le projet des jardins solidaires réalisé par les associations ESAT Toulouse Lautrec et l’AGESTEL en partenariat avec la ville. La requalification d’un terrain de trois hectares dans la Zac du BoisMoussay par la création d’espaces naturels, à la fois lieux de promenades mais aussi d’activités maraîchères solidaires et de haute qualité durable. Ce sera également un lieu d’apprentissage et de qualification pour des personnes en situation d’handicap et l’activité agricole proposera ses produits en vente directe et solidaire, le bâtiment construit à cet effet sera de haute qualité environnementale et accessible à tous. Pierre Trevin, agent communal, a en charge l’élaboration de l’agenda 21 sur la ville depuis quelques semaines : « Dans un an, les Stanois pourront avoir en main ce qu’on appelle un agenda 21 local qui sera appelé à évoluer et s’adapter. Agenda 21, littéralement, cela signifie « ce qu’il faut faire » pour « le XXIe siècle ». D’ici le printemps prochain, nous allons dresser un diagnostic de la ville en relevant les points forts et les points faibles, et établir des priorités d’actions. Des ateliers avec les habitants verront le jour, car cette démarche doit être partagée » La finalité donc : un agenda 21 stanois. Qu’y trouvera-t-on ? À chaque action, une fiche technique donnant la cible, le chef de projet, le but, le calendrier… Un exemple ? Améliorer l’efficacité énergique des bâtiments communaux. Un autre ? Que proposent les organisations d’économie solidaire. Encore ? Le programme annuel d’éducation à l’environnement dans les écoles et les centres de loisirs… un outil incontournable de la mise en œuvre des grands principes de développement durable. C’est donc au terme de cette semaine du développement durable que l’agenda 21 local sera lancé officiellement à 17 h 30 à la Maison du temps libre le 10 avril au terme d’un forum théâtre « Comment construire ensemble une ville durable ? » mené par l’association SFMAD. Un beau défi pour une ville et ses habitants. V E N D R E D I 2 A V R I L 2 0 1 0 TÉMOIGNAGES Ils participent à la fête de l’environnement Fête de l’environnement 5 « L’équilibre écologique ne doit pas être réservé aux beaux quartiers » Annick, secrétaire de l’Amicale CNL du Moulin Neuf : Questions à Francis Morin, adjoint au maire délégué au « Le but de l’Amicale est de défendre les intérêts des locataires. Un environnement de qualité est essentiel à un cadre de vie agréable. Nous participons donc activement à cette festivité. Nous proposerons un jeu sur le tri sélectif. Il faut venir avec un sac poubelle rempli et faire le tri devant nous. Ceux qui y arrivent sans faute, repartiront avec un sac de friandises. Apprendre en s’amusant et comprendre l’intérêt du recyclage est une bonne chose pour le bien vivre ensemble. Dans le quartier, il y a toujours de l’enthousiasme à l’approche d’une fête, j’encourage tout le monde à venir nous voir, la convivialité est garantie d’avance. » développement durable. lidation des petits commerces et des artisans, de PMI-PME soutenues pour s’adapter aux nouvelles normes, On dit souvent que l’écologie s’adresse aux plus aisés… Ikram, éducatrice spécialisée de l’ADSEA 93 sera sur le stand espace beauté bio au Clos : « Ce n’est pas la première fois que nous participons à cette fête, mais cette année nous partageons notre stand avec le centre social. Neufs jeunes filles entre 13 et 16 ans vont construire une exposition sur les produits ménagers et cosmétiques totalement naturels. Après des recherches sur Internet et des astuces de mamans du quartier, nous proposerons des recettes économiques et naturelles. Pour ces jeunes filles, c’est un moyen de s’impliquer dans la vie de quartier, de leur offrir une dynamique de groupe et un apprentissage sur le respect de l’environnement. Elles m’aideront également à animer le stand ce qui les mettra en valeur et les aidera à gagner de la confiance en elles. Certaines vont même de façon volontaire et bénévole tenir le stand de jus de fruits. » Jutta, comédienne de la compagnie Méliades concocte une mise en scène dans un cœur d’Ilôt de la Cité-jardin avec les habitants : « Depuis le début des vacances de février, il y a des ateliers dans la boutique Mémoire de Cité-jardin. Dans un premier temps, des épouvantails ont été fabriqués par les enfants de la Cité. Chacun d’entre eux ont une identité, une histoire vraie dont les enfants se sont inspirés. Il y a Kelly (la gentille copine), La fouhaine (la boxeuse qui voudrait être un homme), Papa noël (un sans abris de la place Pointet), les jumeaux, etc. Puis, des ateliers son et de scénographie pour un résultat surréaliste, et pourtant si proche de la vie des habitants du quartier. Nous donnons rendez-vous à tous les Stanois entre 11 et 16h dans le cœur d’Ilôt (rue PierrePierron) lors de la fête de l’environnement. Retenez deux temps forts, à midi, puis à 16h, avec un apéro puis un goûter accompagnés de surprises étonnantes et festives. » Sur le parvis de l’Eglise : « Venez nombreux » Lors de la Fête de l’environnement du 10 avril prochain, l’association « Pour la renaissance de notre église en centre-ville », présentera une exposition de photos d’archives accompagnée d’un petit historique sur ce monument stanois du XVIe siècle. Une installation qui a déjà suscité l’intérêt et la curiosité d’une centaine de collégiens il y a quelques mois au même endroit rue Carnot devant l’église. Marcel Thirion, président de l’association, est attaché à démontrer l’importance de ce bâtiment dans l’environnement architectural et culturel de la ville en participant à cette initiative. Interactif avec le site de la ville Sur www.ville-stains.fr, retrouvez en détail tout ce qui concerne le développement durable sur le territoire. L’engagement de la ville en faveur du développement durable est-il vraiment prioritaire quand les habitants ont majoritairement des problèmes sociaux (emploi, précarité, ? Nous savons maintenant que les ressources de la planète sont limitées et qu’il faut que tout soit mis en œuvre pour éviter les gaspillages : énergie, eau, déchets, etc… Sinon nos enfants paieront très cher le manque de responsabilité des générations présentes. Mais il ne s’agit pas seulement des conditions de vie du futur : réduire le gaspillage et la pollution aujourd’hui, c’est par exemple diminuer le montant des charges locatives, les frais de santé, la dépense de carburant, Dans nos quartiers, la dégradation sociale et la dégradation écologique vont souvent de pair : survolée par des avions à basse altitude (des jets ministériels à 116 000 euros), encerclée d’autoroutes surélevées, marquée par des quartiers bâtis trop vite dans les années soixante, intoxiquée par des produits chimiques, écrasée par le manque de recette fiscale et par le chômage qui pèse sur les personnes, Stains est une ville qui, plus encore que toute autre doit s’engager dans un autre modèle de développement : création d’emplois utiles, défense et développement de services publics et d’intérêt général, d’activités solidaires, conso- L’équilibre écologique ne doit pas être réservé aux beaux quartiers. Les personnes aux revenus modestes doivent aussi avoir accès à un air pur, à des murs et des fenêtres bien isolantes, aux aliments bio, aux transports collectifs confortables et fréquents, Le développement durable c’est tout simplement cette réunion de choses simples et la justice sociale aussi bien que les raisons scientifiques exigent l’égalité de traitement entre les territoires (quartiers urbains et zones rurales en France, zones humides et sèches du reste du monde) Comment allez-vous faire concrètement ? Notre volonté, au niveau de la ville comme au niveau de Plaine Commune, c’est d’abord de vérifier pour toutes nos décisions qu’elles respectent au mieux l’environnement et les économies d’énergie et de fluides (eau, chaleur, C’est aussi encourager toutes les initiatives des habitants et des entreprises qui s’inscrivent dans cette perspective. C’est enfin, avec les citoyens devenir exemplaires dans les gestes quotidiens, réduire les déchets et trier sélectivement, économiser l’éclairage, réapprendre à ne pas prendre sa voiture quand on peut faire autrement, etc… Mais à quoi sert la fête ? La fête de l’environnement des trois quartiers est un moment de réflexion sur le cadre de vie, d’action pour sensibiliser à son respect, et d’amusement tous ensemble d’un quartier à l’autre, par exem- ple en essayant des produits de maquillage naturels. Bien évidemment, il ne faudrait pas qu’on soit exemplaires une semaine par an : c’est toute l’année, chaque jour, à chaque geste, qu’on doit y penser et la commune elle aussi doit fonctionner sur cette base. Ce n’est pas facile, mais c’est un projet passionnant où toutes idées doivent fuser. Et l’idée est de montrer que l’écologie, le développement durable, ne sont pas des sujets ennuyeux mais au contraire des pistes de découvertes. Parlezen à nos jardiniers de l’agglomération : leur métier est bien plus intéressant quand on fait des parterres à thème, permettant de découvrir la diversité végétale et quand on réfléchit aux produits que l’on met dans le sol. Ce ne sont plus simplement des poseurs de godets préparés et des arroseurs de produits chimiques, ce sont les gardiens de la biodiversité en ville. C’est dans cet esprit que nous entendons travailler : réfléchir et construire avec toutes les personnes la responsabilité et l’esprit créatif. La fête est un moment privilégié. Et pourquoi des calèches : cela n’est-il pas nostalgique ? Un seul cheval peut transporter 1,5 tonnes de déchets dans son attelage. Il ne pollue pas et des déjections peuvent être utilisées comme engrais. Il permet aux enfants de retrouver un contact avec l’animal. Mais soyons clair : je ne dis pas qu’il faut remplacer tous les bus et tous les camions par des attelages à chevaux, je veux seulement qu’on réfléchisse ensemble à certains choix, que le seul choix possible n’est pas seulement le moteur à essence et qu’il existe une multiplicité de mode de transports, que nous ne devons en négliger aucun, qu’il s’agisse du rail, de la traction animale ou du vélo… La fête sur trois quartiers samedi 10 avril Programme 9h-17h30 : Marché aux fleurs Maison du temps libre - 10h-11h : Carnaval à la Cité-jardin jusqu’à la Place Pointet - 10h30 : Visite des chantiers des nouvelles constructions du Clos Saint-Lazare 2-4 allée Paul-Claude - 11h-15h30 : Place Pointet en fête - 11h-17h : des épouvantails dans la Cité-jardin cœur d’Ilôt rue Pierre-perron. - 13h30-17h30 : Au Clos, l’écologie fait son show devant la Maison du temps libre - 13h30-17h : l’environnement en s’amusant Parvis des commerces- Moulin Neuf - 15h : tournoi de foot pour le droit à l’eau ! 17h30 : Théâtre forum « Comment construire ensemble une ville durable ? » à la Maison du temps libre. L’agenda 21 de la ville de Stains sera officiellement lancé. La fête en calèche En direct de Stains La grande lessive Une calèche vous transportera entre chaque site pour profiter de toute la fête Horaires des passages : 10h : Moulin Neuf - 11h : Cité-jardin - 14h : Clos Saint-Lazare - 15h30 : Moulin Neuf 16h : Cité-jardin - 16h30 : Clos Saint-Lazare La chaine de télévision France tri télé et des reporters radio du service jeunesse feront le tour de la fête pour recueillir vos impressions. Les interviews et reportages radio seront diffusés le 24 avril sur Radio Campus Paris sur 93.9 de 18 à 19h. Comme traditionnellement avant la fête de l’environnement au Clos Saint-Lazare, du 6 au 9 avril, il y aura une grande lessive dans le quartier. C’est une opération de nettoyage de l’ensemble des espaces publics du quartier. V E N D R E D I 2 A V R I L 2 0 1 0 6 Dossier N°595 7 JOURS À STAINS Le Conseil vote un b Conseil municipal. Etranglées financièrement par les transferts de charges de l’Etat, les collectivité se retrouvent face à un dilemme : soit augmenter la fiscalité, soit renoncer au service public et donc au projet de ville. La commune, qui doit obligatoirement voter un budget en équilibre, a décidé d’une hausse de 2 % de l’impôt, pour maintenir le service rendu à la population. «N ous refusons de payer la facture de la crise ! Stains ne renoncera pas à son projet de ville pour maintenir les profits du CAC 40 ». C’est précisément ce cri de colère que l’on pouvait lire sur les écharpes « Bleu, Blanc, Rouge » des élus de la majorité. Le ton a donc été donné d’emblée, ce jeudi 25, à la Maison du temps libre. Et aucun ne s’est départi de cette colère saine jusqu’au vote du budget. La majorité a voté pour ce budget, tandis que l’UMP, le POI et le MoDem ont voté contre, dans un climat calme et courtois. Le maire en avait formulé le souhait en début de séance. Il voulait ainsi éviter les incidents provoqués lors du dernier débat sur les orientations budgétaires. Et accueillir correctement Jean Baudouin (UMP), remplaçant de Khader Abdellali, qui siégeait pour la première fois au conseil municipal. La municipalité a également voté les trois taxes locales (habitation, foncière bâtie et non bâtie). Elles subissent chacune une hausse de 2 %. Conséquence directe des réformes gouvernementales, notamment celle qui supprime la taxe professionnelle. Les taux grimpent dans de nombreuses villes, comme à Saint-Denis où l’impôt augmente de 7,4 % et à Paris où il atteint 12 % cette année. Difficile alors pour le maire et de nombreux élus de parler du budget sans évoquer le contexte politique. « Celui de la poursuite du désengagement de l’Etat », pointe Michel Beaumale. « Depuis 2001, ce sont 5 millions d’euros que nous avons perdu du fait de ce désengagement et des réformes » . En supprimant la taxe professionnelle, « l’Etat amène les communes a reporter les dépenses sur les ménages », précise Jean-Paul Le Glou (CPC), conseiller municipal et vice-président de Plaine commune. Sans oublier le projet de loi sur les collectivités territoriales, par lequel le gouvernement somme les villes de réduire leurs dépenses. Que se passerait-il alors si elles les réduisaient ? « Il y aurait un impact économique et social tragique pour les habitants » , répond le maire. « Ce n’est donc pas aux collectivités de participer à la réduction du déficit de l’Etat, et de payer la facture de la crise. D’ailleurs elle ne touche pas tout le monde. Puisque sur les 49 milliards d’euros de profit engrangés en 2009 par les entreprises du CAC 40, 35 milliards d’euros ont été redistribués aux actionnaires sous forme de dividendes » . On chouchoute les riches. Pendant ce temps, les populations défavorisées trinquent ! À eux de supporter la hausse du gaz de 9,7 %. Par deux fois, les citoyens ont pourtant manifesté une volonté de changement de politique. Par la voie des urnes, en infligeant une défaite à la droite lors des élections régionales. Et en défilant deux jours après au cours de la manifestation organisée par les syndicats, qui avait rassemblé 800 000 personnes dans les rues de France. Depuis, Nicolas Sarkozy refuse de changer de cap. Plus que de la surdité, de l’autisme. Pour toutes ces raisons, la municipalité a « modéré autant que possible cette augmentation d’impôt » , précise le maire. « Le but est pas ne pas renoncer à un certains nombres de services. Car je pense que les habitants de Stains attendent beaucoup de leur collectivité en terme de services rendus » . D’où un budget ambitieux comme en témoigne le montant des investissements qui s’élève à 9 millions d’euros environ. C’est le total obtenu si l’on additionne les 5 millions d’euros d’investissement Des élus de la majorité arboraient une écharpe tricolore dénonçant les réformes gouvernementales et notamment en terme de répartition des richesses. prévus pour l’année 2010 ainsi que les 3, 8 millions d’euros de report de dépenses. Ces sommes permettront de réaliser notamment des opérations dans les centres de vacances de Villierssur-Loir et Jard-sur-mer, mais aussi sur le centre de loisirs Max-Jacob. De nombreuses études seront également lancées en vue de futurs travaux dans le gym- 282 700 euros qui correspondent à cette hausse ». Il s’engage sur le terrain des dépenses de personnels notamment celles portant sur la police municipale qui selon lui devraient être rééquilibrées. Mais ce n’est pas « le bon scénario » rétorque le maire. « Vous verrez lorsque l’on fera le compte administratif. Nous sommes dans les prévisions, il « Ce n’est pas aux collectivités de participer à la réduction du déficit de l’Etat » nase Léo-Lagrange, le centre de loisirs Sadako, la restauration maternelle PVC et dans l’église. La présentation du budget achevée, Jean-Jacques Carriquiriborde (POI) tente une proposition pour « équilibrer le budget sans augmenter l’impôt de 2 % et donc trouver les V E N D R E D I 2 vaut mieux prévoir assez d’argent pour payer les dépenses de personnels jusqu’à la fin de l’année plutôt que d’en manquer ». Francis Morin, conseiller municipal (Verts) a ensuite lancé un défi à l’assemblée : « Qu’on me dise ce qu’on doit sacrifier pour éviter cette hausse d’impôt ? » A V R I L 2 0 1 0 Line Teboul- Roques (POI) saute sur l’occasion et martèle qu’il faut « re-non-cer à la police municipale ». Or ce service n’a pas d’impact sur le budget 2 010. Mourad Bounab (Modem), « d’accord avec le POI » , reproche au maire « d’avoir engager de l’argent pour organiser un référendum ». « Et maintenant, on nous demande de rembourser ! » , a-t-il poursuivi. Michel Beaumale a demandé fermement de clore ce débat sur la Police municipale. « Il y a eu un vote démocratique qui s’est appuyé sur ce référendum », a-t-il rappelé. Et même si le taux de participation des habitants était faible, les voix de ceux qui ont voté doivent être respéctées » . M. Bounab s’est alors rabattu sur la DSU (Dotation de Solidarité urbaine). Il a fait valoir qu’en versant la DSU, « l’Etat est intervenu en faveur de la ville ». Mais « ce n’est pas un geste de générosité, c’est un petit peu de péréquation que l’Etat a fini par consentir à des com- munes qui ne pouvaient plus fonctionner », a défendu le maire. « Et il en faudrait beaucoup plus, le montant de la DSU étant loin de correspondre à l’inégalité des ressources entre les collectivités ». Cette dotation est maintenue cette année « grâce à la contestation des élus », mais il n’y a aucune certitude pour l’année prochaine. L’avenir des finances de la ville reste donc incertain. L’inquiètude gagne de nombreux élus. Francis Morin assure qu’il faut « intensifier la bataille politique avec la population ». Line Teboul-Roques propose, « sans attendre, une mobilisation dans l’unité ». Azzedine Taïbi, adjoint au maire et vice-président du conseil général, préconise « de réfléchir à des formes d’action innovantes avec les habitants et les autres collectivités qui ont à cœur de mener l’urgence sociale ». Lynda Zerouk Dossier 7 budget « ambitieux » Les décisions du Conseil en bref Construction de 67 logements et de 15 maisons de ville Pour poursuivre ses efforts d’aménagement et de revalorisation du centre-ville, la municipalité a décidé de vendre des terrains, à la société LOGISTRANSPORT, situés rue Jean-Durand et rue Pierre-deGeyter. Ce partenariat vise à construire 67 logements sociaux, 15 maisons de ville en accession sociale et un local pour installer une activité associative. Les terrains seront vendus à 628 000 euros HT. Création des emplois de la Police municipale Ce service sera composé de 7 agents pour assurer les fonctions de gardien de police municipale. Trois postes de chefs de services seront créés parmi lesquels, un responsable de service et deux responsables d’équipe. Un agent sera chargé de l’accueil/secrétariat. Cette Police municipale sera constituée également de cinq agents de quotidienneté, dont les postes sont déjà pourvus. (UMP, MoDem, POI ont voté contre ces créations de postes, et Jean-Paul Le Glou (CPC) s’est abstenu). Attribution de subventions aux associations « Les associations sont les premières actrices du vivreensemble, de la solidarité et de la tolérance », rappelle Zaiha Nedjar, adjointe au maire chargée de la vie associati- ve. « Or, à cause de la réforme des collectivités territoriales et la suppression de la taxe professionnelle, les subventions vont diminuer ». Malgré ce contexte difficile, la ville a décidé de poursuivre son soutien aux associations en raison de leur impact sur la population locale et leur rayonnement sur la ville. « On a attribué 75 000 euros en 2009, on reconduira cette enveloppe du même montant » , a poursuivi Zaiha Nedjar. Ce premier train de subventions concerne 34 associations qui ont fait une demande d’aide financière. (Décision votée à l’unanimité) Trois voeux votés à l’unanimité Pour la libération de Salah Hamouri Salah Hamouri 1839 jours de prison Pour la réouverture de la Caf de Stains Accompagnement des femmes victimes de violence Le Conseil a décidé de renouveler la convention de partenariat concernant les permanences d’information juridique et l’accompagnement des femmes victimes de violence entre la ville et le Centre d’information sur les Droits des femmes et des familles de Seine-Saint-Denis. Ces permanences sont gratuites, confidentielles et anonymes. Elles permettent notamment « une prise en charge de la victime fondée sur l’écoute, le soutien et pour certains cas un accompagnement dans les démarches administratives et juridiques », précise Zaiha Nedjar, adjointe au maire chargée de la Vie associative. (Décision votée à l’unanimité) d’occupation, une juridiction totalement illégale au regard du droit international. Le conseil municipal demande que « sa famille soit enfin reçue par le Président de la République » . Et souhaite que le chef de l’Etat « intervienne fortement auprès du président israélien pour créer les conditions de sa libération ». « Comme cela avait été fait pour d’autres ressortissants français », a souligné le maire. www.salah-hamouri.fr La municipalité a adopté un vœu pour renouveler « son entière solidarité » envers Salah Hamouri. Ce jeune Français de 24 ans condamné à 7 ans d’emprisonnement et qui a passé déjà 5 ans dans une prison israélienne. Il a été accusé d’avoir projeté d’assassiner le chef du parti ultra-orthodoxe Shass. Et a été jugé sans preuve par un tribunal militaire La Caisse d’Allocations familiales située rue Guillaume Apollinaire a fermé son accueil au public depuis fin janvier. Une mesure soi- disant provisoire, prise également à Epinay alors que la Caf est fermée depuis maintenant un an. C’est le cas dans de nombreuses villes du département. Les habitants de Stains et de ces communes sont alors contraints de se rendre à la Caf de la Tour Pleyel. Laquelle est de plus en plus saturée. Le conseil municipal demande donc « la réouverture immédiate de la Caf de Stains et la nomination de personnels en nombre suffisant pour traiter les dossiers ». (Pour plus d’informations, voir 7 Jours à Stains numéro 586, page 8) Contre l’utilisation des fichiers Base Elèves Lors de l’inscription des enfants à l’école, les renseignements fournis par les familles sont tranférés dans un fichier informatique intitulé « Base élèves 1er degré ». Ce fichier fait actuellement l’objet d’une recommandation du Comité des droits de l’enfant de l’ONU afin que « toutes les mesures nécessaires soient prises par l’Etat pour garantir la collecte, le stockage et l’utilisation de données personnelles » conformément aux dispositions de la Convention des droits de l’homme. Le Comité se dit « préoccupé par l’utilisation de cette base de données à d’autres fins », notamment « la détection de la délinquance et des enfants migrants en situation irrégulière ». L’Etat n’a toujours pas répondu aux recommandations. Un recours a par ailleurs été déposé devant le Conseil d’Etat par des enseignants et la Ligue de Droit de l’Homme de l’Isère mais la juridiction n’a pas encore rendu son avis. Le Conseil municipal demande donc que l’enregistrement des élèves de Stains dans ce fichier et son utilisation soient stoppés tant que l’Etat n’a pas répondu et que la Haute juridiction n’a pas rendu son avis. D’OÙ VIENT L’ARGENT DE LA COMMUNE ? « 130 millions d’euros affectés à la rénovation urbaine » Michel Beaumale a présenté le pacte financier entre les villes et la communauté d’agglomération et le programme pluriannuel des investissements (PPI). Lesquels sont fortement impactés par la réforme de la taxe professionnelle. Mais tout comme le budget municipal, ce PPI est « ambitieux ». Il va permettre d’investir 310 millions d’euros nets sur la période 2010-2015. « Avec les subventions, c’est donc 492 millions d’euros bruts qui pourraient être engagés sur cette période », annonce le maire. « À cela s’ajoute le PPI assainissement qui représente 63, 15 millions nets de subventions, soit 70 millions bruts sur les six années ». Au total 564 millions d’euros seront investis. « Je pense que c’est un bel effort », a-t-il commenté. Ces investissements seront répartis entre les espaces publics (43 %), la rénovation urbaine (18 %), l’habitat (16 %), l’aménagement (15 %)… Le maire a précisé notamment que « plus de 130 millions d’euros de dépenses seront affectés à la rénovation urbaine, avec des efforts qui seront portés sur le Clos Saint-Lazare, la Cité-jardin et le quartier du Moulin Neuf ». Il s’agissait de porter à la connaissance du Conseil municipal, les différentes opérations programmées. Ce point n’a donc pas été soumis au vote. Jean Baudouin (UMP, ci-contre) remplace Khader Abdellali, qui avait été déclaré « inélligible aux fonctions de conseiller municipal durant un an et démissionnaire d’office de son mandat », par décision du Conseil d’Etat. Marie-Claude Goureau devient présidente du groupe UMP et Mourad Bounab (MoDem), représentant de la commission de révision des listes électorales V E N D R E D I 2 A V R I L 2 0 1 0 8 Sports N°595 7 JOURS À STAINS Rugby. Le renouveau du printemps De l’école de rugby à l’équipe Senior, l’envie, la motivation et les résultats sont au rendez-vous en ce début de printemps. De bons espoirs peuvent être forgés pour le reste de la saison. Samedi les petits de l’école de rugby rencontraient à domicile leurs homologues de Bagnolet. C’est dans une bonne ambiance que nos petits joueurs en herbe se défendus vaillamment. Ils sont pour certains dans leur première année de rugby, mais sont très volontaires et à l’écoute des éducateurs. Avec la venue de Romilly lanterne rouge de la poule, nous attendions un gros match de notre équipe Senior qui semble avoir retrouvé du « mordant » avec ce début de printemps. Après une bonne séquence d’échauffement orchestré par nos deux entraîneurs, le XV Stanois entre sur le terrain très motivé. L’objectif de la quatrième place étant toujours en vue et réalisable, il ne faut surtout pas relâcher la pression. Notre équipe après un match sérieux et agréable assura le spectacle avec 4 essais contre 1 seul pour nos adversaires du jour et c’est sur le score de 36 à 13 que l’arbitre renvoya ce joli monde au vestiaire pour une bonne douche salutaire et le plaisir du devoir accompli. Maintenant de gros matchs restent à venir, le plus dur reste à faire. Pour rappel, le loto de la section rugby se tiendra samedi 17 avril après-midi, de nombreux lots seront mis en jeux Cyclisme. Confirmation Aux usagers de la piscine municipale À Gagny, dans l’étape des trophées du 93, les minimes de l’ESS Cyclisme ont confirmé leur bonne forme. Sur un plateau très relevé et un circuit difficile, Alann Rault s’adjuge une belle seconde place, son compagnon Alexandre Delettre termine, quant à lui, 15 e. Dans la catégorie Senior, il n’y a eu que très peu de courses et donc peu de résultats. En effet, le monde sportif amateur et ses organisateurs font eux aussi face à une crise financière et ont de plus en plus de mal à couvrir les frais d’organisation. Ainsi, seuls les départementaux ont participé aux épreuves d’Eaubonne (95) : Pierre Fontcuberta, Arnaud Hebert et Erick Blevinal terminent respectivement 8ème, 21ème et 24ème. Prochaine course : lundi 5 avril à Marly-la-Ville, l’ES Stains organise le Souvenir Jacques Achard (trophées Ile-de-France). Le 1er départ sera donné à 9h30, zone industrielle des Moinonts. Cyclotourisme. Les contrôles réguliers relatifs à la qualité des eaux de baignade ont révélé vendredi 26 mars la présence d’un taux supérieur à la normale de staphylocoques pathogènes dans le grand bassin. Cette trop forte concentration bactérienne justifie une vidange et une désinfection dudit bassin. Le grand bassin est donc fermé, afin qu’il soit vidé, désinfecté, remis en eau. À l’issue de cette opération, la DDASS procédera à une nouvelle analyse et décidera de la réouverture du grand bassin. Le petit bassin n’a pas été pollué. Le danger pour la santé est fonction de la quantité, de la concentration de staphylocoques constatée dans les eaux. Dans le cas présent, le danger pour la santé semble infime. Si néanmoins, des personnes ayant fréquenté le grand bassin constatent qu’elles sont infectées, elles doivent contacter leur médecin traitant. En conséquence la piscine est fermée au public sauf pour les activités se pratiquant dans le petit bassin (aqua gym, jardin aquatique, école de natation). Faible participation P eu de clubs ont fait le déplacement pour participer au brevet cyclotouriste organisé par l’ES Stains : le club de l’AS Drancy, qui a emmené une douzaine de ses membres dont 2 jeunes équipes et 2 féminines, suivies par des coureurs de Levallois pour compléter le podium. Un tir groupé des clubs de Seine-Saint-Denis prend les places de 4 à 8. Mathieu Ringot, secrétaire de la section réagit sur la faible participation « Nous regrettons la faible participation que nous expliquons partiellement. Toutefois, le nombre de participant baisse d’année en année et il n’y a rien d’étonnant à ça, le cyclotourisme souffre de son image de patachon qui reste bien loin de la réalité pour les non initiés. Nos épreuves s’ouvrent aux licenciés comme aux non licenciés et même si la compétition reste plus attrayante, le cyclotourisme permet une pratique plus libre mais pas moins physique. Certain roulent plus doucement tandis que d’autre se présentent à des épreuves plus prestigieuses. Cette année nous nous alignerons sur Paris Roubaix (avec ses 250 km et ses pavés), nous dénombrons une dizaine de Paris Brest Paris (1200 km en 3jours), et même un tour de France (3500km en 15 jours), ce qui laisse imaginer un certain niveau physique pour arriver au terme de ces épreuves. Notre seul objectif est d’arrivée entier, dans un esprit de solidarité. Les meilleurs attendent les moins bon et c’est dans cet état d’esprit que nous espérons attirer de nouveaux membres. J’invite toutes les personnes tentées par la petite reine à se renseigner sur notre site ( http://club.sportsregions.fr/esscyclos ) ou par téléphone auprès de la maison de l’ESS. » V E N D R E D I 2 De nos correspondants A V R I L 2 0 1 0 9 V E N D R E D I 2 A V R I L 2 0 1 0 10 Culture N°595 Studio théâtre. SÉLECTION DES BIBS Bilan d’un festival revigorant 컄 컄 Emballage d’origine 7 STS : Les quatre créations des Chantiers Créatifs ont connu un grand succès public sur les 16 représentations : 1 600 spectateurs sont venus au STS. Un public à la fois jeune et moins jeune, en famille, en couple, entre amis, de tous les quartiers de Stains et des villes voisines. Nous avons aussi eu un succès en terme d’organisation, ces Chantiers Créatifs étaient organisés à la manière du Festival d’Avignon off à savoir un créneau de 2 heures donné à chaque compagnie, 19h-21h- 21 heures — 23 heures : montage, jeu, démontage et place à l’équipe suivante. Chaque soirée démarrait aux alentours de 18 heures pour se terminait aux alen- tours de minuit. Nous avions chaque soir plus de 200 spectateurs qui participaient à ces rencontres. En une semaine, les représentations étaient complètes, et nous avons été dans l’obligation de refuser des spectateurs sur la dernière semaine. Le festival a rencontré un public divers et varié, nouveau ou ancien, de Paris, de Stains, et des villes environnantes. Nous avons par ailleurs touché de nombreuses associations, telles que l’APCIS, les foyers de Montfermeil ou de Sevran, ou l’Association des habitants du quartier du Maroc, ou enfin des services municipaux comme le service jeunesse, la Passerelle, ou encore l’ADSEA. Ce succès repose aussi sur la confiance faite aux jeunes dramaturges, metteurs en scène et comédiens des compagnies. Le Studio Théâtre de Stains a assisté à un travail intensif et rigoureux depuis le mois de février. Les équi- pes répétaient en journée, en soirée et les week-ends (pour certains, ils étaient soit étudiants, soit salariés, ce qui rajoute à leur mérite). L’équipe permanente et intermittente a apporté tout leur soutien, tant administratif, que financier, artistique, logistique et technique. Leurs travaux ont témoigné d’une richesse et diversité culturelles indéniables : des écritures dramatiques très originales et différentes, deux comédies burlesques, deux comédies dramatiques, théâtre, chorégraphie, vidéo, etc. Enfin, une exposition de graff (Nel, Ste, Swen, Foufa, San, Oper, Ikar), a accompagné les Chantiers créatifs, ce qui permettait aux spectateurs d’avoir une approche d’une culture urbaine plus large qu’une simple représentation. Nous avons favorisé les rencontres intergénérationnelles autour de ces Chantiers créatifs. Ce challenge n’était pas gagné d’avance, ce succès public vous motive- t-il à renouveler l’expérience ? Oui, cette expérience qui était un challenge aussi bien pour les compagnies que pour nous, nous motive à renouveler cette expérience : nous sommes déjà dans une démarche d’appel à projet auprès des jeunes créateurs de la ville, nous souhaiterions nous ouvrir à des formes pluriel- les et qu’il y ait une représentativité plus féminine. Nous sommes déjà en réflexion sur la prochaine édition des chantiers créatifs que nous souhaitons réalisé l’année prochaine, et lui donner l’ampleur qu’il mérite. « Marianne et ses Ouailles », les « Ames Sensibles » « Chapka » et « Les Mangoustes… » sont des créations mises en scène par des jeunes créateurs stanois, vous attendiez-vous à une telle richesse ? Oui, nous nous attendions à cette grande richesse artistique car les membres des différentes troupes de théâtre sont des compagnons de longue date du Studio Théâtre de Stains. Nous avons misé sur leur talent, en connaissance de cause certains avaient organisé des lectures de leurs textes, d’autres avait déjà fait preuve d’un grand talent sur des créations précédentes (Sans titre, Victimes, et la troupe DGPTTM). En revanche, nous avons été bluffés par leur investissement sans faille, leur travail sans fin, leur rigueur soutenue dans le cadre de leur processus de création. Ce que nous avons apprécié par-dessus tout, c’est la relation que chacune des équipes entretenaient entre elles, il n’y avait entre eux ni concurrence, ni repli sur soi. - Album de Karimouche. Karimouche ne fait ni du rap, ni du slam, ni de la chanson. Elle fait tout ça à la fois. Cette lyonnaise est arrivé dans son « Emballage d’origine » (premier album) en février. A l’image de Féfé, Karimouche amène un peu d’urbanité dans le grand La première édition du festival de la jeune création stanoise, « les Chantiers Créatifs », vient de se terminer. Une quinzaine qui a symbolisé la formidable richesse créative de notre ville. Jours à Stains : La première édition du festival de la jeune création stanoise « les Chantiers Créatifs » vient de se terminer. Pouvez-vous nous en dresser un premier bilan ? 7 JOURS À STAINS bain bobo de la chanson française. 컄컄Atlas des inégalités Editions Milan jeunesse Cet atlas, d’un genre nouveau, permet de visualiser très concrètement les inégalités entre les différents pays et continents. Où vivent les hommes sur Terre, et dans quelles conditions ? Combien ont un travail et un logement décent, jouissent de leur liberté de citoyens ? Quelles sont les conditions d’accès à la nourriture et à l’eau potable, à l’éducation, à la santé, aux transports, aux vacances, à la culture. Les inégalités sontelles réservées aux pays pauvres ? Et, surtout, quelles solutions sont possibles pour demain ? 컄컄Défenseur des droits humains, Amnesty international, éditions Autrement Vingt parcours singuliers, vingt portraits de femmes et d’hommes qui chaque jour se mobilisent –parfois au péril de leur vie- pour faire des droits de l’homme une réalité pour tous. Au-delà des discours incantatoires sur les droits humains, Amnesty international donne ici la parole aux acteurs. Djamel Charif La Tribu. Expo et concert de Fred Alie Vendredi soir, l’équipe de La Tribu invite le public au vernissage des oeuvres et au concert de Fred Alie une artiste aux multiples talents. P rogrammation sous forme de carte blanche, ce vendredi à partir de 18h30 au restaurant La Tribu avec Fred Alie qui présentera ses peintures avant d’entamer un tour de chant. Fille de la chanteuse et journaliste martiniquaise Marijosé Alie, elle accompagne sa mère sur scène depuis l’âge de 18 ans, parallèlement à ses études d’architecture aux beaux-Arts. Diplôme d’architecture en poche, elle décide de se consacrer entièrement à ses deux passions : la musique et la peinture. Auteur, compositeur et interprète, cette artiste mélange ses origines caribéennes aux influences groove et soul. Elle affectionne particulièrement la sensibilité old school, proche d’artistes comme Sade, Lauryn Hill et Wyclef qui ont su mélanger leur bagage caribéen à la world musique. Riffs de guitare, beats épurés, sensualité des mélodies…elle défend cette musique très personnelle avec un charme évident. Rue George-Sand, 01 71 86 33 54 Horaires : Mardi : 15h-19h Mercredi, samedi : 10h-12h30, 14h-18h Vendredi : 14h-18h Nouveauté Rendez-vous La peinture sur soie Ce vendredi à partir de 18h30, vernissage de l’expo et concert de Fred Alie au restaurant La Tribu avenue LouisBordes. V E N D R E D I Médiathèque du Temps libre Marcel Thirion propose un atelier d’initiation et de perfectionnement de peinture sur soie pour l’association l’Art Stanois (place Marcel-Pointet). Rendez-vous tous les mercredis à partir de 15h. 2 A V R I L 2 0 1 0 Pratique 11 NUMÉROS UTILES RAPPEL AUX ANNONCEURS La rédaction attire l’attention des lecteurs de la rubrique proposition de services sur l’obligation qui leur est faite de respecter la légalité en matière d’emploi et en particulier l’interdiction d’employer ou de travailler sans être déclaré. Les annonces sont publiées sous l’entière responsabilité de leurs auteurs. À vendre Machine à laver grande marque Faure, tbe, 250 euros. Tv grande marque Hitachi, 56cm, tbe, 80 euros. 2 chevets en bois clair, avec roulettes, tbe, 40 euros les 2. Tel : 0626517259. Passat TDI, 110 cv, 3 mai 2001, 350000 km, clim, ve, radio cd, ct ok vierge, 4000 euros à débattre. Tel : 0668327208. Penderie en bois couleur hêtre pour aménager un placard : colonne avec 2 tiroirs et 3 étagères et 2 parties penderie à fixer au mur, largeur 240cm, 60 euros. Canapé fixe classique 3 places, 4 coussins, en tissus couleur beige, 200 euros. 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Chambre à coucher avec armoire 3 portes, chevet, le lit est offert. Petit réfrigérateur. Machine à coudre singer avec son meuble. Congélateur ouverture vers le haut. Fontaine en fonte d’extérieur verte. Petits prix. Tel : 0660191882 ou 0683669728. Mignon Lapin nain de petite taille en bonne santé, âgé de 2ans, couleur noisette, avec cage et accessoires 20 euros. Cause de la vente : manque de temps pour s'en occuper. Tel : 0699295485. Four marocain 30 euros. Batteur boulangerie. Tel : 0179642281. Body trainer 35 euros. Stepper avec extenseur 25 euros. Tel : 0675142696. Emploi/Service Retraité cherche travaux de jardinage, taille pelouse et haies, ramassage des feuilles, nettoyage terrasses et allées, avec facture. Tel : 0676741639. Femme sérieuses, auxiliaire de vie, cherche à accompagner personnes âgées de façon régulière dans leurs tâches quotidiennes, ménage, repassage, courses. Propose également de s’occuper d’animaux de compagnie et entretien de jardin. Chèque emploi service. 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Pompiers 18 I Police secours 17 I Gendarmerie 01 48 29 64 38 I Centre Anti-poison 01 40 05 48 48 I Hôpital Delafontaine 01 42 35 61 40 I Sida Info Service 0800 840 800 I Commissariat 01 49 71 33 50 I Service des Îlotiers 01 49 71 33 58 I Clinique de l’Estrée 01 49 71 71 71 I Urgence 24 h/24 h 01 49 71 90 00 I Mairie 01 49 71 82 27 I PHARMARCIE DE GARDE Dimanche 4 avril I NGUYEN - 46, av. Nungesser et Coli Couturier - 93380 Pierrefite. Tél. : 01 48 22 86 43 Lundi 5 avril I TOUATI - 29, av. Aristide Briand 93240 Stains. Tél. : 01 48 26 68 08 LA MÉTÉO Samedi I Température entre 7°et 13° ECHOS Séjours enfance 컄컄 Il reste des places pour les séjours Enfance 6-8 ans en Hautes Vosges. Vous pouvez vous rendre directement sur place (rue des Huleux) pour les inscriptions. Renseignements au 01 49 71 81 70. Anciens marins 컄컄 L’amicale des anciens marins et marins anciens combattants ainsi que le Souvenir français organisent une « journée du souvenir » dimanche 18 avril. Une messe sera célébrée à 10h à l’église Notre Dame de Consolation, rudes Hucailles, et sera suivie vers 11h30 d’un défilé menant jusqu’au Monument aux morts pour une montée des couleurs et un dépôt de gerbe. Un car assurera des navettes dès 9h devant la mairie. Un âne au Clos Insolite mais réel. Dimanche dernier, à l’occasion de la cérémonie des Rameaux, une grande tradition chrétienne qui a réuni de nombreux fidèles à l’Eglise du Clos, le père Jean-Baptiste a renoué avec la tradition en chevauchant un âne, comme Jésus l’avait fait en entrant à Jérusalem. Jusqu’à l’autel, le prêtre et l’âne ont été acclamés, une cérémonie qui a ravi la communauté. Dimanche I Température entre 5°et 10° Semaine du développement durable : du bio à table (p. 4/5) I Vendredi 2 Entrée Salade d’haricots verts. Plat Blanquette de poisson/Riz safrané. Dessert Carré de l’est/Fruit frais. Dessert Yaourt nature/Fruit frais. I UNRPA 컄컄 L’association vous propose un goûter de l’amitié à la Luciole (espace Paul-Eluard) mardi 13 avril avec l’orchestre habituel « Jack Drevan ». Ambiance assurée, vente d’enveloppes gagnantes. Pour celles et ceux qui souhaitent rejoindre l’association, le timbre 2010 sera mis à disposition au prix de 10 euros, goûter compris. Gratuit pour les adhérents. Les inscriptions se feront à la permanence les mardis de 14 à 16h à la Maison des associations (av. Jules-Guesde). Renseignements au 01 48 21 55 03 ou 01 48 27 42 03. I I 컄컄 Les personnes retraitées souhaitant fêter leurs noces de mariage (à partir de 50 ans de mariage) doivent prendre rendez-vous auprès du secteur Retraités. Renseignements au 01 49 71 84 47. Jeudi 8 Entrée Pâté de volaille. Plat Cordon bleu/Poêlée de légumes. Dessert Fromage blanc/Biscuit. I Vendredi 9 Entrée Salade d’haricots verts. Plat Blanquette de poisson/Riz safrané. Dessert Carré de l’est/Fruit frais. St’intéresse À la rencontre de vos élus Quartier du Clos Saint-Lazare Nicolas Pradel recevra à la Maison du temps libre (avenue George-Sand) lundi 26 avril de 16h à 17h30. Quartiers Les Parouzets / Vieux Stains / Bois Moussay Denis Langlois recevra en Mairie, salle des permanences, samedi 10 avril de 10h30 à 12h. Quartiers de l’Avenir / La Cerisaie 컄컄 Des formations internet gratuites sont proposées aux Azzédine Taïbi recevra à la Maison des associations (avenue Jules-Guesde) samedi 17 avril de 10h30 à 12h00. habitants du Clos Saint-Lazare et d’Allende. Les inscriptions se feront jusqu’au vendredi 23 avril, les formations se dérouleront du 26 avril au 28 mai à la Maison du temps libre. Plus d’informations au 02 47 40 26 80 ou [email protected] Nabila Akkouche recevra à la Maison des parents (rue Albert-Einstein) mardi 6 avril de 17h00 à 18h30. Formation internet gratuite Mercredi 7 Entrée Pizza. Plat Sauté de veau/Carottes. Dessert Lait gélifié nappé caramel/Fruit frais. Sortie seniors Noces de mariage Mardi 6 Entrée Tartelette poireaux. Plat Hachis Parmentier. Dessert Babybel/Compote. I 컄컄 Le secteur Séniors du service de la coordination de l’action sociale organise une visite du Panthéon vendredi 16 avril après-midi. Il vous est proposé de visiter l’église SainteGeneviève, construite par l’architecte Soufflot au Temple des Grands Hommes dont la crypte accueille les sépultures de personnages illustres. Les inscriptions se dérouleront mardi 6 avril de 9h à 12h, le nombre de places est limité. Renseignements au 01 49 71 84 47. Lundi 5 Entrée Concombre à la crème. Plat Poulet rôti/Macaronis. Dessert Morbier/Fruit frais. Quartiers Bordes / Prêtresse Quartier Cité-jardin Jean-Paul Le Glou et Françoise Abdéride recevront à la boutique Mémoires de Cité-jardin avenue Paul-Vaillant-Couturier) samedi 17 avril de 10h30 à 12h. 5, rue Carnot - 93 240 STAINS Tél. : 01 48 21 30 30 - Fax : 01 48 21 99 40 Pour joindre votre correspondant composez le 01.48.21 suivi des 4 chiffres de son numéro de poste Responsable de la publication : Michel Beaumale - Rédacteur en chef : Alain Schillé (3031 [email protected]) - Rédacteur en chef adjoint : Djamel Charif (4 949 - [email protected]) Rédaction : Carole Sapia (4210 - [email protected]) - Lynda Zerouk (4211 - [email protected]) - Frédéric Lombard - Administration : Karim Mardi (3030 [email protected]) - Photos : Dragan Lekic - Karim Mardi - Conception : Acte-Là ! - Maquette : Julien Ernst (4040 - [email protected]) - Impression : Rivet Presse Édition Limoges (05 55 04 49 50) - Publicité : Médias & publicité (01 49 46 29 46) - Distribution : 01 43 52 42 05 V E N D R E D I 2 A V R I L 2 0 1 0 12 N°595 V E N D R E D I 2 A V R I L 2 0 1 0 7 JOURS À STAINS