Exercice: générateurs de Sn.
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Exercice: générateurs de Sn.
Exerie: générateurs de Exerie 1 τi,j = (i j) On se propose de montrer que pour engendrent le groupe n ∈ N∗ , 2 ≤ k ≤ n. 1. Soit Sp montrer que le groupe Sn n ∈ N∗ , τ1 = (1 2). 4. Soit ave montrer que le groupe G le sous-groupe de Sn i < j , soit d = j − i. a Montrer que pour premier, le yle Sn p est engendré par le yle engendré par le yle 1 ≤ k ≤ n − d, G 5. Soit et une transposition tk = (1 k) est engendré par les transpositions ontient les transpositions n − d + 1 ≤ k ≤ n, G ontient 1 ≤ k ≤ n − d, et pour n − d + 1 ≤ k ≤ n. est entier, où k est et la transposition et une transposition τi,j = (i, j) τk,k+d = (k, k + d). les transpositions p ∈ N∗ premier,montrer que le yle σ = (1 2 .... p) Sp des permutations de p éléments. k où τk = (k k + 1) σ = (1 2 . . . n) σ = (1 2 . . . p) b Montrer que pour pour σ = (1 2 .... p) éléments. est engendré par les transpositions n ∈ N∗ , montrer que le groupe Sn entier, 1 ≤ k ≤ n − 1 et τn = (1 n). 2. Soit 3. Soit p des permutations de Sn . τk,k+d−n = (k, k + d − n). et une transposition τi,j = (i j) engendrent le groupe Solution 1. Sn est engendré par l'ensemble des transpositions sur {1, 2, . . . , n}, il sut don de montrer qu'une transposition (i j) quelonque est omposée de transpositions tk . Soit don une transposition quelonque (i j), on peut supposer i < j : • si i = 1 on a : (i j) = tj • si 1 < i < j on a : (i j) = ti ◦ tj ◦ ti e que l'on vérie dans le tableau qui suit où, le passage d'une ligne à la suivante représente la substitution qui laisse invariants les éléments qui n'y gurent pas, les autres éléments ayant leurs images immédiatement en dessous d'eux, la omposée apparaît dans 1 i i 1 le passage de la première à la dernière ligne : i 1 j j j j 1 i 2. D'après la question 1, les transpositions tk = (1 k), engendrent Sn , il sut alors de montrer qu'une transposition tk quelonque est omposée de transpositions de type τj . Raisonnons par réurrene sur k : • t 2 = τ1 • Supposons que pour i entier 2 ≤ i ≤ k < n, ti soit de type τj alors une omposée de transpositions 1 k k+1 k 1 k+1 tk+1 = (1 k + 1) = tk ◦ τk ◦ tk (R), en eet : k+1 1 k k+1 k 1 Ave l'hypothèse de réurrene, (R) implique que tk+1 est une omposée de transpositions de type τj La réurrene est établie. . 3. D'après la question 2, Sn est engendré par les transpositions τk = (k k + 1) et la transposition τn = (1 n). Il sut don de prouver que haune de es transpositions est une omposée de yles σ et de transpositions τ1 . 1 • Pour 1 ≤ k ≤ n − 1, vérions que : τk 1 ... n−k+2 ... n−k+2 ... 1 ... = σ n−k+1 ◦ τ1 ◦ σ k−1 , en eet : k−1 n n k−1 • Pour k = n, τn = σ n−1 ◦ τ1 ◦ σ , en eet : 1 2 2 3 1 3 n 2 4. k 1 2 k+1 ... ... ... ... k+1 2 1 k n−1 n n n−1 ... ... ... ... n n−k+1 n−k+1 n n 1 2 1 n−k+1 a. Vérions d'abord l'égalité : τ ◦ τk,k+d ◦ σ k−1 (1) 1,1+d = σ 1 ... 1 + d ... n k ... k + d ... k − 1 pour 1 ≤ k ≤ n − d, en eet : k+d ... k ... k − 1 1+d ... 1 ... n Lorsque k = i, (1) donne : τ1,1+d = σ n−i+1 ◦ τi,j ◦ σ i−1 don τ1,1+d ∈ G, et omme on peut déduire de (1) que : τk,k+d = σ k−1 ◦ τ1,1+d ◦ σ n−k+1 don que : τk,k+d ∈ G pour 1 ≤ k ≤ n − d. b. Pour n − d + 1 ≤ k ≤ n, τk,k+d−n = σ k−1 ◦ τ1,1+d ◦ σ n−k+1 ∈ G, en eet : 1 n−k+2 n−k+2 1 ... ... ... ... k+d−n 1+d 1 k ... ... ... ... k 1 1+d k+d−n ... ... ... ... n n−k+1 n−k+1 n 5. D'après la question ,4 le yle σ = (1 2 .... p) et la transposition τi,j = (i j) engendrent le sous groupe G de Sp déni en 4. On va montrer que dans le as où p est premier, G ontient τ1 = (1 2), omme G ontient aussi σ , la question 3 permet de onlure que G = Sp don que Sp est engendré par σ et τi,j . p étant premier, Z/pZ est un orps, soit j − i = d et d¯ = d + pZ, omme 1 ≤ d < p d¯ est inversible dans Z/pZ : il existe n ∈ {1, 2, . . . , p − 1} tel que n̄.d¯ = 1̄ e qui signie qu'il existe m ∈ N tel que : nd = 1 + mp don : 1 + nd = 2 + mp Pour k entier naturel, 0 ≤ k ≤ n, appelons ik le reste de la division de 1 + kd par p, on a : i0 = 1, . . . , in = 2 Alors : τik ,ik+1 = (ik , ik+1 ) ∈ G, ar si ik + d ≤ p alors ik+1 = ik + d et si ik + d > p alors ik+1 = ik + d − p. Montrons alors, par réurrene sur k ∈ N, que τ1,ik = (1, ik ) ∈ G : • τ1,i1 = τi0 ,i1 ∈ G • Supposons que pour k ∈ N, τ1,ik ∈ G, on a : τ1,ik+1 1 ik = τ1,ik ◦τik ,ik+1 ◦τ1,ik , en eet : ik+1 ik+1 Don τ1,ik+1 = τ1,ik ◦ τik ,ik+1 ◦ τ1,ik ∈ G La réurrene est établie, en partiulier : τ1,in = τ1,2 ∈ G. 2 ik 1 1 ik ik+1 ik+1 ik 1