Séance 9 - L`École de Palo Alto et la « nouvelle communication

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Séance 9 - L`École de Palo Alto et la « nouvelle communication
Séance 9 - L’École de Palo Alto et la « nouvelle
communication ». Le pragmatisme
1. Le contexte et les fondations
Les études sur la communication interpersonnelle ont été
développées après celles sur les médias.
Importance du contexte des années 60, 70 et 80 avec l’intérêt
porté sur la psychologie et sur la vie quotidienne dans les pays
anglo-saxons puis ailleurs.
Difficile d’aborder ces questions d’un point de vue théorique.
Les phénomènes étudiés sont trop rapides, voire invisibles.
Le pragmatisme = intérêt pour le quotidien, pour ce qui est en
train de se faire.
2. Les principales recherches
Plus d’émetteur d’un côté, de récepteur de l’autre.
Il s’agit donc ici d’un nouveau rapport au monde.
Premières études sur des comportements anormaux : on ne peut
aborder la communication qu’à partir de situations d’échec.
Watzlawick et « le cas de la famille alcoolique ». Le cas de la
chambre d’étudiant.
Le langage ordinaire est employé dans le champ thérapeutique.
Guérison par la communication.
La communication repose sur plusieurs niveaux. Mais elle ne
favorise pas toujours le changement. Il faut penser en termes de
changement qualitatif.
La communication est à la fois analogique et digitale.
Le langage verbal est digital car discontinu, le langage non
verbal est analogique car continu (Bateson). Il est plus
universel.
Le langage non verbal est à la fois fort important dans notre
façon de communiquer et parfois inconscient. Moins
susceptible de manipulation volontaire.
==> Métacommunication ?
Interrogations à plusieurs niveaux : le couple, la famille, les
groupes restreints ou plus vastes, la communication dans les
organisations.
La place centrale de la communication interpersonnelle dans la
communication organisationnelle mais des interrogations sur
les liens avec la communication médiatique, et entre les
communications interne et externe.
De la communication interpersonnelle à la communication
interculturelle : la proxémique d’Edward T. Hall.
Enjeu principal : décoder des règles implicites afin de rendre
les relations plus faciles, de diminuer par exemple les
malentendus.
3. Le paradigme pragmatique
L’objet de recherche : la communication ordinaire comme
processus.
La problématique : quelles sont les caractéristiques de la
communication interpersonnelle ?
L’interaction est complexe et ne peut être facile à analyser car
la communication est un processus social intégrant de multiples
modes de comportement.
La méthodologie : qualitatives basées sur l’enregistrement,
notamment vidéo.
Le lieu : psychologie, anthropologie, communication dans les
Universités. Entreprises. Administrations.
4. Les critiques
Une accumulation de détails intéressants mais un savoir
souvent difficilement cumulable ==> La difficulté à
généraliser, conceptualiser.
L’oubli possible du poids des structures dans le comportement
individuel à force de mettre l’accent sur ce dernier.
Le développement de la communication médiatisée,
notamment de la communication médiatisée par ordinateur.
==> Face-à-face ou médiatisation ?
Question