Untitled - L`Estive

Transcription

Untitled - L`Estive
UNIVERSAL PICTURES
présente
une production MIKE ZOSS PRODUCTIONS
une production WORKING TITLE FILMS
Un film de
JOEL COEN & ETHAN COEN
Avec
Produit par TIM BEVAN, ERIC FELLNER
Producteur délégué : ROBERT GRAF
SORTIE : 17 FÉVRIER 2016
Durée : 1h46
Matériel disponible sur www.upimedia.com
Facebook : Universal.Pictures.fr
Twitter : @UniversalFR
DISTRIBUTION
PRESSE JOEL ET ETHAN COEN
UNIVERSAL PICTURES INTERNATIONAL
Jean-Pierre VINCENT
21, rue François [email protected]
75008 PARIS
Tél. : 01 42 25 23 80
Tél. : 01 40 69 66 56
www.avecesar-lefilm.com
#AveCesar
PRESSE
Sylvie FORESTIER
[email protected]
Mounia WISSINGER
[email protected]
Youmaly BA
[email protected]
AVE CÉSAR est à la fois un clin d’œil et un hommage
à l’industrie du cinéma des années 50. La folle journée
d’Eddie Mannix (Josh Brolin) va nous entraîner dans
les coulisses d’un grand studio Hollywoodien. Une
époque où la machine à rêves turbinait sans relâche
pour régaler indifféremment ses spectateurs de
péplums, de comédies musicales, d’adaptations de
pièces de théâtre raffinées, de westerns ou encore de
ballets nautiques en tous genres.
Eddie Mannix est fixer chez Capitole, un des plus
célèbres Studios de cinéma américain de l’époque. Il
y est chargé de régler tous les problèmes inhérents à
chacun de leurs films. Un travail qui ne connaît ni les
horaires, ni la routine.
En une seule journée il va devoir gérer aussi bien
les susceptibilités des différentes communautés
religieuses, pour pouvoir valider leur adaptation de
la Bible en Technicolor, que celles du très précieux
réalisateur vedette Laurence Laurentz (Ralph Fiennes)
qui n’apprécie que modérément qu’on lui ait attribué
le jeune espoir du western (Alden Ehrenreich) comme
tête d’affiche de son prochain drame psychologique.
Il règle à la chaîne le pétrin dans lequel les artistes du
studio ont l’art et la manière de se précipiter tous seuls.
En plus de sortir une starlette des griffes de la
police, ou de sauver la réputation et la carrière de
DeeAnna Moran la reine du ballet nautique (Scarlett
Johansson), Eddie Mannix va devoir élucider les
agissements louches du virtuose de claquettes, Burt
Gurney (Channing Tatum).
Cerise sur le gâteau, il a maille à partir avec un obscur
groupuscule d’activistes politique qui, en plein tournage
de la fameuse superproduction biblique AVE CÉSAR lui
réclame une rançon pour l’enlèvement de la plus grosse
star du Studio, Baird Whitlok (George Clooney).
Le tout en essayant de juguler les ardeurs
journalistiques des deux jumelles et chroniqueuses
ennemies, Thora et Thessaly Thacker (Tilda Swinton).
La journée promet d’être mouvementée.
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Le fixer était à la fois leur ange gardien et leur geôlier.
Le personnage d’Eddie Mannix, le fixer de
Capitole, est en fait une fusion des deux fixers de la
MGM : le vrai Eddie Mannix et Howard Strickling.
Eddie Mannix, un ancien videur, passait ses
journées à désamorcer les catastrophes potentielles
pour assurer la pérennité du studio.
De la gestion du scandale d’une star ivre morte
sur la voie publique, au mariage de convenance pour
cacher l’homosexualité d’une autre, tout y passait.
George Clooney nous raconte comment il y a 10
ans, alors qu’il travaillait sur un film des frères Coen,
ils lui ont proposé le rôle de Baird Whitlock, la star
pourrie gâtée d’un péplum biblique des années 50 :
AVE CÉSAR. Ce n’était alors qu’un pitch assorti de
quelques répliques saignantes. Très enthousiasmé par
le projet, Clooney le mentionnait toujours dans les
interviews au nombre de ses films à venir, si bien qu’au
bout d’un moment Ethan et Joel Coen n’ont eu d’autre
choix que de s’y mettre vraiment.
Tout en démantelant l’hypocrisie de ce système, ils ont
voulu également rendre hommage au professionnalisme,
à la créativité, et au savoir faire incomparable de ces
films qui ont fait l’âge d’or d’Hollywood.
Eric Fellner, le producteur de Working Title, ne
cache pas son plaisir de renouveler encore et toujours
sa collaboration avec les frères Coen. Selon lui ce
film est un des plus aboutis de leur carrière et le reflet
de leur passion pour l’industrie du cinéma. Comme
l’intégralité des membres de la distribution ou de
l’équipe technique, aussi célèbres soient ils, il s’en
remet les yeux fermés à l’intelligence et au talent de
ces deux cinéastes.
AVE CÉSAR est une déclaration d’amour à l’âge
d’or du cinéma américain, agrémentée d’un clin
d’œil satyrique sur le fonctionnement des Studios de
l’époque. C’est un hommage à l’industrie du rêve au
faîte de sa gloire, mais qui ne se prive pas de parodier
les aspects les moins flatteurs de ses coulisses.
L’intrigue se situe au début des années 5O quand
les studios durent affronter leurs premiers gros
problèmes : la concurrence de la télévision, l’abandon
de leurs salles de cinéma, la psychose de la guerre
froide et sa chasse aux sorcières.
Dans l’adversité ils se sont employés à produire
une avalanche de rêves en Technicolor.
Cette machine à rêves aux rouages bien huilés
était gérée de manière féodale, et ses dirigeants
contrôlaient tous les aspects de la vie de leurs artistes.
Les carrières étaient construites comme des
véritables stratégies marketing, décidant des apparences,
garde-robes, régimes alimentaires et vies amoureuses de
leurs employés. Quand un artiste rechignait à rentrer
dans le moule on faisait appel à un fixer pour tout
faire rentrer dans l’ordre. Ils ne reculaient devant rien
et ne regardaient jamais à la dépense pour sauver les
apparences.
Scarlett Johansson qui incarne DeeAnna Moran,
inspirée par Esther Williams, explique que si de nos
jours la vie des stars s’étale sans pudeur dans les
magazines et sur les réseaux sociaux, à l’époque les
studios préservaient intactes leurs auras.
Bien sûr ce système avait ses limites. Les
vedettes appartenaient littéralement aux studios,
elles devenaient des objets et leurs vies n’étaient
qu’apparence et mise en scène.
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Autour du personnage d’Eddie Mannix, interprété par Josh Brolin, les frères Coen ont
réuni dans une distribution éblouissante, un panel de stars tout aussi emblématiques
du Hollywood moderne que l’étaient celles du Hollywood des années 50.
Eddie travaille à peu près 30 heures par jour. Il maintient l’ordre dans le
Studio. Il est partout à la fois, il anticipe, prévoit, répare, négocie, intervient,
sans relâche. Il fait figure de patriarche à la force tranquille. Si en privé il
doute et n’est pas très sûr de lui, en revanche il n’a pas son pareil pour gérer les
comportements infantiles des ouailles du Studio. Sa loyauté envers Max Schenk, le
patron du Studio qui lui avait donné sa chance, est inébranlable. Une main de fer dans
un gant de velours. Le Studio fonctionne comme une famille… au sens mafieux du terme…
Mannix ne se laisse jamais submerger pas le torrent de problèmes qu’il a à gérer, au contraire il
semble s’en nourrir. C’est pourquoi il a toujours une longueur d’avance. Pour Josh Brolin, son
interprète, cela représente précisément la mentalité du monde du spectacle toujours en ébullition. « Dans ce
milieu tout le monde se plaint du stress, mais la vérité c’est que personne dans ce métier ne saurait se passer de cette
sensation vertigineuse. C’est un monde qui ne connaît pas la demi-mesure. »
Aux côtés de Mannix une autre gardienne de la paix veille. De manière plus
discrète, du fond de son bureau qui a la taille d’un placard à balais, la monteuse
du Studio a fait vœu de silence. Cette magicienne aux allures de vieil ermite ne
laisse aucun ego surdimensionné pénétrer dans sa grotte. Seul Eddie y est le
bienvenu. Elle protège, répare, arrange tout ce qui est sur la pellicule. C’est à
travers cette dernière qu’elle trouve sa raison de vivre. Elle sait tout, voit tout, et
le magnifie à hauteur des attentes du Studio.
C’est le troisième complice qui vient compléter cette équipe quasi mafieuse à
la loyauté inébranlable et aux lèvres scellées. Sans poser la moindre question, il
n’agit que pour et à travers les studios. Cet homme de paille discret et taiseux
n’hésite jamais à engager sa réputation, même dans les affaires les plus délicates.
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La star de Capitole est un idiot. Une superbe coquille totalement vide. La
métaphore parfaitement cynique de la star de Studio. Il se satisfait parfaitement
de ce système qui l’a érigé en modèle absolu. Flanqué d’un ego à la démesure de
sa gloire, il ne réfléchit jamais et se complaît totalement à épouser l’image et la
ligne de conduite qu’on lui impose. Une sorte de méta acteur, un enfant gâté et
indolent aussi bien sur les plateaux que dans la vie.
La reine du ballet nautique est le résultat d’une double inspiration. Basée sur
l’emploi à l’écran qu’occupait à l’époque Esther Williams, elle doit faire face à la
délicate problématique d’ordre privée qu’a rencontré Loretta Young. C’est à la
fois une athlète rigoureuse et une femme trop indépendante. Même si elle passe
son temps moulée dans des maillots de bain sexy à jouer les sirènes dans des ballets
grandioses, elle a les pieds bien sur terre, et s’en remet totalement à Eddie Mannix
pour la sortir de la situation délicate qui pourrait ruiner à la fois sa carrière et sa vie.
Le virtuose de la claquette, à l’instar de son homologue Baird Whitlock,
joue la comédie aussi bien sur scène que dans la vie. Tout chez lui n’est que
représentation. Il a la tenue ad hoc en chaque circonstance, théâtralise le moindre
de ses mouvements et s’applique à exprimer ses états d’âme à travers sa coupe de
cheveux : blonde et lisse. Mais cette maîtrise, aussi bien rodée et impressionnante
de légèreté que ses numéros de danse, cache un lourd secret.
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Le jeune espoir du Studio se tient mieux à cheval qu’à table. Spécialisé dans
le Western musical, il sait tout faire, de la cascade équestre au maniement du
lasso en passant par la guitare et la chansonnette. Pour accroître sa popularité le
Studio lui assigne une fiancée de circonstance, la jeune star du burlesque Carlotta
Valdez (Veronica Osorio) avec qui il est tenu de s’afficher en public. Aussi simple
et droit que la morale de ses films, ce jeune cow-boy se retrouve, selon la logique de
Studio, bombardé dans l’univers sophistiqué du drame psychologique. Une erreur de
casting colossale avec laquelle il va pourtant bien falloir faire.
Le réalisateur, aussi rigoureux qu’exigeant, est un amoureux des belles lettres,
de l’art de la litote, un magicien du drame de salon, une machine à récompenses
pour le Studio, grâce à ses films tous plus raffinés les uns que les autres. Son
flegme britannique et ses talents de directeur d’acteur sont mis à rude épreuve
quand il s’agit de diriger le jeune Hobie, qui fait de son mieux, aussi déboussolé
dans un univers diamétralement opposé à son registre habituel, qu’engoncé dans un
smoking amidonné. Le vernis commence à se fissurer sur le plateau au propre comme
au figuré. Le choc des univers promet d’être corsé.
Les deux jumelles acariâtres qui s’ignorent cordialement l’une l’autre, sont un
subtil mélange des célèbres échotières rivales des années 50, Hedda Hopper et
Louella Parsons, ainsi que des chroniqueuses Abigail Van Buren et Ann Landers
qui, elles, étaient sœurs. Elles sont en fait les extrêmes opposés du même bâton
avec lequel elles tapent à bras raccourcis sur le show business. Chacune déteste et
méprise l’autre et personne ne sait jamais laquelle est laquelle. Si elles se définissent
chacune en tant que critiques culturelles, se confier à l’une ou à l’autre revient à passer
des bras de Charybde à ceux de Scylla, tant la distinction est mince entre ragot fumeux et critique acerbe. Et
pourtant sans elle et leurs scandales, le public ne serait pas au rendez vous.
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À l’image de la bienveillance qu’inspire Eddie
Mannix, il est évident que les frères Coen évoquent
le même sentiment quand on s’attache au caractère
« familial » de leur travail.
Selon George Clooney qui en est à sa troisième
collaboration avec eux, « Chez les Coen on est fidèle et
on travaille dans le respect et la rigueur. » La régularité,
la longévité et la qualité de leurs productions les placent
parmi les réalisateurs qui feront date dans l’histoire du
cinéma. Leur mécanique est aussi précise et huilée que
les grands films auxquels ils rendent ici hommage. « Ils
sont connus pour leur précision d’orfèvre. Généralement
sur un film entre le moment où on vous donne le scénario et
le tournage, vous recevez une multitude de modifications.
Pas avec eux. Si d’une part le scénario ne bouge pas,
d’autre part, ils ne filment que ce qu’ils utiliseront. Un tel
degré de précision est très rare dans ce métier. »
Pour Channing Tatum c’était en revanche une
première. Coutumier des comédies et des chorégraphies,
il était tout à fait à l’aise sur le plateau. Mais il nous confie
que l’expérience a été décoiffante. Sur le tournage il a été
tout autant impressionné par le fond que par la forme.
Pour lui le film est irréprochable, tant historiquement et
que techniquement, à la fois ironique et en même temps
plein d’admiration. « Travailler avec les frères Coen c’est
une leçon de cinéma. C’était magique de se retrouver à
l’âge d’or du cinéma… de voir les décors peints et les vieilles
caméras glisser de plateau en plateau… de constater à
quel point ça pouvait faire carton-pâte et comment sur la
pellicule tout prenait vie. »
Pour Scarlett Johansson, il s’agissait de
retrouvailles. Elle avait en effet déjà travaillé avec eux
il y a 15 ans pour THE BARBER. Particulièrement fan
de cette époque du cinéma, les yeux plein d’étoiles,
elle en évoque le côté à la fois glamour et besogneux.
« C’était du pur luxe de se retrouver plongée dans
cet univers tout en étant dirigée par des réalisateurs
aussi talentueux et surtout facétieux. Les costumes,
les décors, étaient à couper le souffle, les numéros
grandioses. Le dialogue était ouvert en permanence et
on se sentait très à l’aise : un environnement propice à
la créativité et au travail. On s’est amusés comme des
fous. »
Josh Brolin quant à lui, avait déjà travaillé sur
plusieurs films de frères Coen. Il nous confie avec
un clin d’œil qu’il a accepté le film uniquement pour
pouvoir gifler sans vergogne et à répétitions George
Clooney. « D’ailleurs George n’a pas pu répéter cette
scène avec moi, il était occupé à Londres, et a néanmoins
pris le temps d’envoyer un petit mot à Joel disant qu’en
guise de répétition je n’aurai qu’à le frapper à chaque
fois que je le verrai, sans aucun problème. Et au moment
de tourner il s’est prêté au jeu en professionnel… et
je trouve la scène assez anthologique ! » Il ajoute « Il
n’y a aucune malice dans la raclée que donne Eddie à
Baird. C’est juste que la star doit comprendre qu’il y
a des limites à ne pas dépasser, et ce pour son propre
bien. C’est la leçon que donnerait un père à un gamin
irresponsable et gâté qui fait un caprice…Comme Cher
dans MOONSTRUCK quand elle frappe Nicolas Cage…
pour le remettre dans le droit chemin. »
Ralph Fiennes, comme Channing Tatum, faisait
ici ses premiers pas chez les frères Coen, même
s’il nous a confié que cela faisait des années qu’il
attendait de pouvoir tenter l’expérience. Selon lui la
richesse de leurs films réside dans leurs caractères
aussi surprenant que totalement imprévisibles, à la
fois en termes d’intrigue et de personnages. Chaque
film est totalement différent du précédent, et pourtant
ils ont une signature commune à tous. « Le travail
avec eux est impressionnant, il n’y a pas de pression
sur le plateau, ce qui est très rare, et pourtant tout y
est très rapide, concis, efficace. Ils travaillent dans la
confiance avec une équipe de professionnels de haut vol
qui se connaissent depuis longtemps et ça se sent. Il n’y
a aucun gaspillage d’énergie ! »
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massifs étant donné que tout peut être retouché, voir
créé, numériquement.
Une autre différence majeure résidait dans le
genre de tenues qu’arborait l’équipe technique : Si de
nos jours on trouve une ambiance assez décontractée
à base de jeans, baskets, casquettes, à l’époque les
gens étaient en costumes croisés et pantalon de
flanelle. Tout le monde fumait sur le plateau et le
matériel technique était aussi lourd qu’énorme.
Cet équipement lui a d’ailleurs été fourni d’époque.
Et tout de suite cela a conféré une atmosphère très
authentique et quasi mythique à l’élaboration de ses
décors.
Il a également saisi les différences de tonalité
qui pouvaient exister d’un univers à l’autre. Ainsi,
le bureau d’Eddie Mannix se devait d’être beaucoup
plus col blanc et administratif, dans des tonalités
froides, comparé au glamour ravageur qui réchauffait
les plateaux de tournage.
Mais ses scènes préférées furent sans doute celles du
peplum, avec la création de sa Via Apia et la construction
du temple grec. En consultant les archives de QUO
VADIS (Mervyn LeRoy, 1951), ils se sont aperçus qu’en
fait ils n’étaient pas loin de ce qui se faisait dans ces
Si AVE CÉSAR marque la sixième collaboration
avec les frères Coen, ce film restera pour lui à part.
Faire un film sur l’art de faire un film est un exercice
particulier qui ne se répète pas souvent dans une
carrière. Avec son équipe il a épluché les archives
cinématographiques des années 40 et 50, et a réussi
à dégotter des photos de plateaux en plein tournage.
Mais ce sont les techniciens de l’époque qu’il a pu
retrouver toujours en vie qui lui ont donné une
véritable idée de l’ambiance qui régnait sur ces fameux
plateaux.
Le fait que le film brasse autant de genres différents
les a replongé dans les classiques de l’époque qu’ils
ont eu énormément de plaisir à revoir sous un œil
différent.
Ce qui avait particulièrement attiré son attention
était le noyau dur formé par le réalisateur, le directeur
de la photographie et l’équipe de cameramen. Ce qui
de nos jours n’existe plus : l’équipe a beaucoup plus
de latitude grâce aux moyens modernes et elle peut
se permettre de prendre du recul, tout en visionnant
quasi immédiatement les rushs sur des tablettes
portables. En plus, il n’y a plus besoin de décors aussi
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distribution, figurants compris, dont 500 créés sur
mesure.
La directrice de casting figurant s’est évertuée à
trouver des gens avec des visages qui ne faisaient pas
trop moderne pour ne pas décrédibiliser les costumes
en créant des anachronismes. Et ce sans compter
la longueur des cheveux, non teints, et des visages
exempts de Botox, ce qui n’est apparemment pas une
tâche aisée à Los Angeles.
Pour les sœurs jumelles, elle s’en est donnée à cœur
joie. C’était d’autant plus facile que, comme elle le
dit « Tilda Swinton peut tout se permettre en matière
vestimentaire, elle reste sublime quoi qu’on lui fasse
porter. » Si on fait bien attention on s’aperçoit que
l’une des sœurs porte son extravagante plume sur la
droite de son chapeau, alors que l’autre la porte à
gauche.
Pour Channing Tatum, elle s’est inspirée à la fois
de Tyrone Power et de la crinière blonde de Troy
Donahue.
Pour un film aussi haut en couleur et surtout en
Technicolor, elle ne pouvait se permettre de passer à
côté de costumes truculents et sur vitaminés, puisant
son inspiration chez des créateurs de l’époque comme
Adrian et Edith Head.
Quant à George Clooney, qui se balade en jupette
pendant tout le film, il devait originellement porter la
tunique au genou, dans le style de BEN HUR (William
Wyler, 1959). Mais comme elle nous le confie « il aurait
été vraiment dommage de se passer de si jolies jambes,
non ? ».
Citée aux Oscars pour les costumes de TRUE
GRIT en 2010, elle a tenu à commencer ses recherches
bien en amont du film après s’être bien mise d’accord
avec les deux réalisateurs. La tâche était de taille : 12
semaines de préparations n’ont pas été de trop, car en
fait il s’agissait de plusieurs films en un seul. Jamais
elle n’avait travaillé dans une telle émulation.
Le film possède différentes tonalités et l’intrigue
principale sert de fil rouge pour les relier entre elles.
Au niveau des costumes on passe indifféremment
du costume croisé au maillot de bain, sans oublier les
toges, les armures et le Stetson.
Elle avait déjà travaillé avec Josh Brolin sur
GANGSTER SQUAD (Ruben Fleischer, 2012), et elle
ne voulait pas qu’on puisse confondre son look avec
celui de ce film. Comme l’intrigue se déroule sur une
journée, le comédien allait devoir porter le même
costume dans toutes les scènes. Elle a fini par dénicher
la perle rare et a demandé à Josh Brolin de prendre un
peu de poids afin de pouvoir habiter ce costume avec
toute la stature et l’épaisseur que ce dernier requérait.
Pour fignoler le tout, la moustache et l’ondulation des
cheveux étaient indissociables de la bonne mise d’un
homme de cette époque.
Cerise sur le gâteau, le chapeau de Mannix était
le seul Homburg du film, alors que les autres hommes
arboraient un Fédora. Il paraissait judicieux de
différencier la stature d’un homme comme lui du
commun des mortels.
En tout et pour tout il aura fallu créer entre 2500
et 3000 costumes pour habiller l’ensemble de la
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compliqué de plateformes coulissantes et résistantes à
l’eau était nécessaire pour cette séquence. Un système de
treuil en assurait le bon fonctionnement et rien ne pouvait
être laissé au hasard pour la sécurité de tous.
La directrice de la troupe de natation synchronisée
Aqualilies a chorégraphié la séquence de ballet nautique.
Avec ses 32 nageuses elle a créé un kaléidoscope
sophistiqué et gracieux, à l’image des ballets de
l’époque, créés par Bubsy Berkeley d’où émergeait une
Esther Williams implacablement radieuse et toujours
superbement coiffée et maquillée. La séquence ellemême a été tournée sur le mythique plateau n°30 et son
réservoir géant, chez Sony, et qui appartenait à l’époque
à la Métro Goldwyn Mayer. C’était la première fois
depuis cette époque qu’un ballet nautique y était recréé.
Esther Williams n’a jamais été remplacée, et son aura
légendaire flottait encore sur le plateau.
Scarlett Johansson a dû s’entraîner à nager entravée
dans un costume de sirène moulant à souhait, conçu
dans une matière très légère et la queue qui le terminait
était aussi imposante que… flottante. L’équipe a dû
trouver un moyen de la lester un peu pour qu’elle ne
remonte pas sans cesse à la surface.
Aux côtés de Mesha, Tad Griffith le responsable des
cascades, faisait la navette avec le plateau où se tournaient
les séquences de Western pour s’assurer de la bonne
mise en place et de la sécurité de chacun. Un appareil
Ce prodige de la culbute est un enfant de la balle.
Dans la famille ils sont tous cascadeurs de père en fils
depuis 3 générations. En plus du ballet nautique, il
s’est occupé des séquences de western de Hobie. Alden
Ehrenreich a dû prendre des cours d’équitation et de
voltige pendant plus d’un mois et demi, à raison de
trois fois par semaine pour pouvoir chausser les bottes
d’un cow-boy aguerri. Si la plupart des cascades sont
exécutées par le fils de Tad, le comédien en a lui même
réalisé un bon nombre, toujours avide d’apprendre cet
aspect du métier. C’est ainsi qu’il a appris à manier le
lasso, le revolver et à donner l’impression d’être aussi
à l’aise à cheval qu’un pro du rodéo. Son coach Cliff
était le fils de Gene McLaughlin l’as du lasso qui avait
à l’époque notamment supervisé tous les films de Roy
Rogers. Pour lui, « Même si le gamin n’est pas encore
un pro, si jamais ce genre de film revenait au goût du
jour, son avenir serait assuré ! »
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le chorégraphe a fait appel à la crème des danseurs
de claquette du moment. Pour lui Channing était
juste impressionnant, « Il savait tout faire : sauter par
dessus le bar, faire des saltos, danser avec les as de la
claquette sur des tables ou le Jive indifféremment, sans
oublier les portés. Il était en adéquation parfaite avec
son rôle, une véritable bénédiction.»
Channing Tatum est plus réservé quant à sa
performance, surtout en claquettes, qu’il n’avait jamais
pratiquées. Il s’est entraîné pendant des semaines
avec Meredith Patterson, l’assistante de Christopher
Gatelli. Jamais l’acteur n’aurait soupçonné que
l’exercice puisse être aussi compliqué. « Non seulement
il faut pouvoir être gracieux en reproduisant la mélodie
des claquettes, mais en plus il faut y mettre du rythme.
C’est comme un instrument de musique. On ne peut pas
se contenter de reproduire : il faut interpréter. En fait
vous faites partie de l’orchestration de la chanson. Et
l’instrument c’est vos pieds. »
Chorégraphe sur les comédies musicales les
plus renommées de Broadway, il a notamment reçu
plusieurs Tony Awards pour ses chorégraphies dans
Newsies ou la reprise de South Pacific, deux comédies
musicales qui se jouent encore à guichets fermés. Le
film des frères Coen était son premier contrat pour le
grand écran. Une opportunité de rendre hommage à
Gene Kelly et Fred Astaire et qui était comme un rêve
devenu enfin réalité. Il a créé le numéro de claquettes
de Channing Tatum en se servant aussi bien de ses
capacités de danseur que de ses habiletés d’acrobate.
La physicalité assortie de la souplesse et la grâce de
ce comédien formé à la danse convenait parfaitement
à un numéro inspiré d’une des comédies musicales
de Gene Kelly, auquel le chorégraphe compare
Channing Tatum avec conviction « Il a cette grâce
naturelle, la souplesse et l’aisance que possédait Gene
Kelly. » Et cela tombait bien car pour l’accompagner,
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Les extérieurs mythiques d’Hollywood ont apporté
la touche finale à l’ambiance très fifties du film.
La Via Appia a été recréée au Big Sky Movie
Ranch dans la Simi Valley, là où ont été filmés tous
les extérieurs de La Petite Maison Dans La Prairie.
Le puits de Josaphat situé dans les Bronson Caves
de Griffith Park de L.A., qui est un lieu de tournage
officiel depuis 1919 et a notamment servi pour des
films tels que L’INVASION DES PROFANATEURS
DE SÉPULTURES (Don Siegel, 1956), BATMAN (Tim
Burton, 1989), ou The Monkees (La série TV des
années 60)
Les séquences de Western ont été tournées dans
le parc naturel de Vasquez Rocks où la plupart des
Westerns, mais également certains extérieurs de Star
Trek ont été tournés.
La première de Hobie et Carlotta a été tourné au
Hollywood Palladium une salle de concert mythique
et la séquence du tapis rouge à l’extérieur du Fonda
Theater. Le Palladium avait été inauguré en 1940
avec un concert de Tommy Dorsey et Franck Sinatra
et depuis des artistes tels que les Rolling Stones, Bob
Dylan, the Grateful Dead, Neil Young, Tito Puente
s’y sont succédés.
La maison d’Eddie Mannix était une maison de
Silver Lake pour l’extérieur et une d’Echo Park pour
l’intérieur.
Les studios Capitole ont été réinventés à partir des
studios de la Warner Bros qui étaient les seuls à ne
pas avoir subi trop de modernisations. Il a suffi de
retirer tous les car régies et les voitures. Les habitués
n’avaient jamais vu les rues du studio vides, comme
elles l’étaient à l’époque.
La gare de l’Union Station du centre de L.A. a
amené la dernière touche de glamour à ces studios
imaginaires.
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Pour la plupart des acteurs d’AVE CÉSAR, le film
est un pont entre l’âge d’or du cinéma et l’industrie
d’aujourd’hui, mettant en avant ses forces, ses failles
et ses faiblesses.
Pour George Clooney, être un acteur sous contrat
avait des avantages et des inconvénients : « Les
comédiens de l’époque étaient comme les athlètes de
haut niveau d’aujourd’hui. Ils font une sorte de pacte
avec le diable. Ils se battent pour décrocher un contrat,
qu’ils trouvent juteux et en leur faveur. Mais avec le
temps ils réalisent qu’en comparaison des sommes
astronomiques qui sont faites sur leur dos, ils sont
largement sous payés. Cela doit être très frustrant. »
Et il sait de quoi il parle, puisqu’il a commencé sous
contrat avec la Warner Bros. « Les contrats n’étaient
pas aussi stricts que dans les années 50, et j’avais le
droit de travailler ailleurs, mais je sais ce que ça fait
de travailler dans un endroit où tu viens tous les jours,
connais tout le monde et où tout le monde se connaît, du
preneur de son à la secrétaire de production. »
Il ajoute que ce qui n’a pas changé en revanche
c’est le talent avec lequel on fait encore les films.
C’est le cœur de ce véritable hommage à l’art
cinématographique dans son plus bel exercice et
dans toute sa diversité. Si les moyens techniques ont
évolué, la base du savoir faire est toujours la même.
Les grues, les rails, les éclairages, la prise de son, le
montage, tout est encore là… jusqu’au réalisateur qui
crie encore « ACTION ! ».
Tilda Swinton renchérit en expliquant que c’est
une industrie très spéciale car elle vend du rêve. « Et
tout le monde en veut, des gens du monde du spectacle
au simple spectateur. Il y a quelque chose de suranné
dans le besoin de rêver, aujourd’hui aussi bien qu’hier. »
Les fixers étaient les garants de l’image de ceux qui
faisaient rêver le public. Channing Tatum ajoute « Ce
sont les agents et les attachés de presse qui s’en chargent
désormais car le travail d’un fixer serait pratiquement
impossible à gérer de nos jours. Nous ne sommes plus
en 1950 à l’époque où on pouvait encore se soustraire à
la justice grâce à des gens comme Mannix. Quand on y
pense c’est assez flippant d’ailleurs ».
Josh Brolin nous rassure et explique « Il est évident
que les scandales d’hier ne choqueraient plus personne
aujourd’hui. Et si les problèmes se sont déplacés,
la manière dont ils sont exposés dans les journaux
à scandales, elle, n’a pas changé. Les journalistes
détestent le mensonge, et au cinéma comme au théâtre
tout n’est que fiction, c’est pour cela qu’ils s’acharnent. »
Comme nous le dit Ralph Fiennes, ce film n’est autre
que l’étude du microcosme de l’industrie du cinéma
américain. Avec sa hiérarchisation, son lot de vanité,
de fragilité et de solitude. Il reflète aussi bien les rêves
de succès que le drame de la déchéance, et la manière
dont le cinéma magnifie les faiblesses humaines pour
donner le frisson au monde entier. Il souligne en
souriant malicieusement qu’un des aspects qui n’a pas
changé est le rapport délicat entre art et industrie.
Au bout du compte tout ce beau monde s’accorde
pour dire que si le cinéma est avant tout l’art de
l’évasion, dans AVE CÉSAR, le voyage est garanti.
Un vibrant hommage à une forme d’art qui est
encore bien vivante, même si elle a perdu un peu de
son lustre d’antan.
- 20 -
Fi lm o g ra p h ie s
s é le ct iv e s
2016 AVE CÉSAR de Joel et Ethan Coen
2015EVEREST de Baltasar Kormakur
SICARIO de Denis Villeneuve
INHERENT VICE de Paul Thomas Anderson
2014 SIN CITY : J’AI TUÉ POUR ELLE
de Frank Miller & Robert Rodriguez
LAST DAYS OF SUMMER
de Jason Reitman
OLD BOY, de Spike Lee
2013 GANGSTER SQUAD de Ruben Fleischer
2012 MEN IN BLACK 3 de Barry Sonnenfeld
2010 TRUE GRIT de Joel & Ethan Coen
VOUS ALLEZ RENCONTRER
UN BEL ET SOMBRE INCONNU de Woody Allen
WALL STREET : L’ARGENT NE DORT JAMAIS
d’Oliver Stone
2008 HARVEY MILK de Gus Van Sant
W., L’IMPROBABLE PRÉSIDENT d’Oliver Stone
2007 NO COUNTRY FOR OLD MEN – NON, CE PAYS
N’EST PAS POUR LE VIEIL HOMME,
de Joel & Ethan Coen
AMERICAN GANGSTER de Ridley Scott
PLANÈTE TERREUR de Robert Rodriguez
DANS LA VALLÉE D’ELAH de Paul Haggis
2005 MELINDA ET MELINDA, de Woody Allen
2000 HOLLOW MAN, L’HOMME SANS OMBRE
de Paul Verhoeven
1998 LE VEILLEUR DE NUIT d’Ole Bornedal
1997MIMIC, de Guillermo Del Toro
1996 FLIRTER AVEC LES EMBROUILLES
de David O. Russell
1985 LES GOONIES de Richard Donner
2016 AVE CÉSAR de Joel et Ethan Coen
2013 BLUE JASMINE de Woody Allen
2013 SUBLIMES CRÉATURES de Richard Lagravenese
2013STOKER de Park Chan-Wook
2012TWIXT de Francis Ford Coppola
2011SOMEWHERE de Sofia Coppola
2009TETRO de Francis Ford Coppola
2016 AVE CÉSAR de Joel et Ethan Coen
2015 007 SPECTRE de Sam Mendes
2013 THE GRAND BUDAPEST HOTEL de Wes Anderson
2012SKYFALL, de Sam Mendes
2011 HARRY POTTER ET LES RELIQUES
DE LA MORT –Partie 2 de David Yates
2010 HARRY POTTER ET LES RELIQUES
DE LA MORT –Partie 1 de David Yates
2009 THE READER de Stephen Daldry
HARRY POTTER ET LE PRINCE DE SANG-MÊLÉ
de David Yates
2008 BONS BAISERS DE BRUGES de Martin McDonagh
DÉMINEURS de Kathryn Bigelow
2005 THE CONSTANT GARDENER de Fernando Meirelles
HARRY POTTER ET LA COUPE DE FEU de Mike Newell
2002 SPIDER de David Cronenberg
1999 LA FIN D’UNE LIAISON de Neil Jordan
ONEGIN, de Martha Fiennes
1997 OSCAR ET LUCINDA de Gillian Armstrong
1996 LE PATIENT ANGLAIS d’Anthony Minghella
1995 STRANGE DAYS de Kathryn Bigelow
1994 QUIZ SHOW de Robert Redford
1993 LA LISTE SCHINDLER de Steven Spielberg
2016 AVE CÉSAR de Joel et Ethan Coen
2015 À LA POURSUITE DE DEMAIN de Brad Bird
A VERY MURRAY CHRISTMAS de Sofia Coppola
Tourné pour NETFLIX.
2013 MONUMENTS MEN de George Clooney
GRAVITY de Alfonso Cuaron
2011 LES MARCHES DU POUVOIR de George Clooney
THE DESCENDANTS de Alexander Payne
2009 IN THE AIR de Jason Reitman
2007 OCEAN’S THIRTEEN de Steven Soderbergh
MICHAEL CLAYTON de Tony Gilroy
2006 THE GOOD GERMAN de Steven Soderbergh
2005 GOOD NIGHT, AND GOOD LUCK de George Clooney
SYRIANA de Stephen Gaghan
2004 OCEAN’S TWELVE de Steven Soderbergh
2002 OCEAN’S ELEVEN de Steven Soderbergh
CONFESSIONS D’UN HOMME DANGEREUX
de George Clooney
FULL FRONTAL de Steven Soderbergh
BIENVENUE À COLLINWOOD d’Anthony et Joe Russo
2016 AVE CÉSAR de Joel et Ethan Coen
2014 22 JUMP STREET de Phil Lord et Christopher Miller
LA GRANDE AVENTURE LEGO
de Phil Lord et Christopher Miller
2013 LE LOUP DE WALL STREET de Martin Scorsese
C’EST LA FIN de Seth Rogen et Evan Goldberg
DJANGO UNCHAINED de Quentin Tarantino
2012 22 JUMP STREET de Phil Lord et Christopher Miller
VOISINS DU TROISIÈME TYPE de Akiva Shaffer
2011 LE STRATÈGE de Bennett Miller
2010 DRAGONS de Dean DeBlois et Chris Sanders
CYRUS de Jay et Mark Duplass
AMERICAN TRIP de Nicholas Stoller
2009 FUNNY PEOPLE de Judd Apatow
2008 SANS SARAH, RIEN NE VA! de Nicholas Stoller
HORTON de Jimmy Hayward et Tim Martino
2007 SUPERGRAVE de Greg Mottola
2005 40 ANS TOUJOURS PUCEAU de Judd Apatow
2004 J’ADORE HUCKABEES de David O. Russell
- 22 -
2016 AVE CÉSAR de Joel et Ethan Coen
2015 AVENGERS : L’ÈRE D’ULTRON de Joss Whedon
2014 LUCY de Luc Besson
CAPTAIN AMERICA : THE WINTER SOLDIER
de Anthony et Joe Russo
UNDER THE SKIN de Jonathan Glazer
2013 DON JON de Joseph Gordon-Levitt
HER de Spike Jonze
2012 THE AVENGERS de Joss Whedon
HITCHCOCK de Sasha Gervasi
2010 IRON MAN 2 de Jon Favreau
2009 CE QUE PENSENT LES HOMMES de Ken Kwapis
2008 VICKY CRISTINA BARCELONA de Woody Allen
DEUX SOEURS POUR UN ROI de Justin Chadwick
THE SPIRIT de Franck Miller
2006 LE DAHLIA NOIR de Brian De Palma
LE PRESTIGE de Christopher Nolan
2005 THE ISLAND, de Michael Bay
MATCH POINT de Woody Allen
2004 EN BONNE COMPAGNIE de Paul et Chris Weitz
LOVE SONG de Shainee Gabel
2003 LA JEUNE FILLE À LA PERLE de Peter Webber
LOST IN TRANSLATION de Sofia Coppola
2001 GHOST WORLD de Terry Zwigoff
THE BARBER de Joel et Ethan Coen
1998 L’HOMME QUI MURMURAIT
À L’OREILLE DES CHEVAUX de Robert Redford
2016 AVE CÉSAR de Joel et Ethan Coen
2015 CRAZY AMY de Judd Apatow
2014 ONLY LOVERS LEFT ALIVE de Jim Jarmusch
THE GRAND BUDAPEST HOTEL de Wes Anderson
2013 SNOWPIERCER de Bong Joon-Ho
2012 MOONRISE KINGDOM de Wes Anderson
2011 WE NEED TO TALK ABOUT KEVIN de Lynne Ramsay
2010 AMORE de Luca Guadagnino
2009 THE LIMITS OF CONTROL de Jim Jarmusch
2008 BURN AFTER READING de Joel et Ethan Coen
JULIA de Eric Zonka
2007 L’HOMME DE LONDRES de Béla Tarr
2005 BROKEN FLOWERS de Jim Jarmusch
2002 ADAPTATION de Spike Jonze
1993 ORLANDO de Sally Potter
WITTGENSTEIN de Derek Jarman
1991 EDWARD II de Derek Jarman
1990 THE GARDEN de Derek Jarman
1989 WAR REQUIEM de Derek Jarman
1988 THE LAST OF ENGLAND de Derek Jarman
1985 CARAVAGGIO de Derek Jarman
2016 AVE CÉSAR de Joel et Ethan Coen
2015 LE VOYAGE D’ARLO de Peter Sohn
2012 PROMISED LAND de Gus Van Sant
MOONRISE KINGDOM de Wes Anderson
2008 BURN AFTER READING de Joel et Ethan Coen
MISS PETTIGREW de Bharat Nalluri
2005 L’AFFAIRE JOSEY AIME de Niki Caro
2002 LAUREL CANYON de Lisa Cholodenko
2001 THE BARBER de Joel et Ethan Coen
2000 PRESQUE CÉLÈBRE de Cameron Crowe
WONDER BOYS de Curtis Hanson
1996 FARGO de Joel et Ethan Coen
PEUR PRIMALE de Gregory Hoblit
LONE STAR de John Sayles
1995 RANGOON de John Boorman
LES AMATEURS d’Alan Taylor
1993 SHORT CUTS de Robert Altman
1988 MISSIPI BURNING de Alan Parker
1987 ARIZONA JUNIOR de Joel et Ethan Coen
1984 SANG POUR SANG, de Joel et Ethan Coe
2016 AVE CÉSAR de Joel et Ethan Coen
LES HUIT SALOPARDS de Quentin Tarantino
2015 MAGIC MIKE XXL de Greg Jacobs
2014 22 JUMP STREET de Chris Miller & Phil Lord
FOXCATCHER de Bennett Miller
2013 WHITE HOUSE DOWN de Roland Emmerich
EFFETS SECONDAIRES de Steven Soderbergh
2012 MAGIC MIKE de Steven Soderbergh
21 JUMP STREET de Chris Miller & Phil Lord
2011 L’AIGLE DE LA NEUVIÈME LÉGION
de Kevin Macdonald
2010 CHER JOHN de Lasse Hallström
2009 G.I. JOE : LE RÉVEIL DU COBRA de Stephen Sommers
2006 IL ÉTAIT UNE FOIS DANS LE QUEENS
de Dito Montiel
SHE’S THE MAN de Lauren Shuler Donner
SEXY DANCE d’Anne Fletcher
- 24 -
deux frères ont été largement applaudis par l’ensemble
de la critique pour leur adaptation du roman de Cormac
McCarthy et ont remporté les Directors Guild of
America Awards, les BAFTAs, et les Oscars cumulant
les catégories meilleur film, meilleur réalisateur et
meilleure adaptation. Mais aussi les Golden Globes
pour le meilleur scénario, film et réalisateur. La New
York Film Critics Circle leur a décerné le prix du
meilleur scénario et la national Board Of Review celui
de la meilleure adaptation et du meilleur film. Javier
Bardem pour ce film a, entre autres, reçu un SAG et un
Oscar dans la catégorie meilleur second rôle.
BURN AFTER READING en 2008 a été cité aux
BAFTAs ainsi qu’aux Writers Guild of America
Awards dans la catégorie meilleur scénario.
A SERIOUS MAN leur a valu des citations aux
Oscars dans la catégorie meilleur film et meilleur
scénario, ainsi qu’aux BAFTAs et aux WGA dans celle
du meilleur scénario.
TRUE GRIT en 2010 a été cité aux Oscars dans dix
catégories dont notamment celle du meilleur acteur
pour Jeff Bridges.
Pour le théâtre en 2008 ils ont écrit un montage de
trois pièces en un acte, Almost an Evening, qui a été
mis en scène off-Broadway par Neil Pepe à l’Atlantic
Stage 2 Theater et au Bleecker Street Theater. En 2009,
Neil Pepe reprenait cette pièce sous le titre Offices sur
la prestigieuse scène de l’Atlantic Theater.
En 2011, Talking Cure, – une autre pièce en un
acte, fut présentée avec deux autres de Elaine May
et Woody Allen, toutes trois réunies sous le titre
Relatively Speaking – à Broadway, avec une mise en
scène de John Turturro.
Ils ont écrit et réalisé ensemble des films aussi
prestigieux que MILLER’S CROSSING en 1990 ou
BARTON FINK, qui a gagné la Palme D’Or au Festival
De Cannes en 1991, dans la catégorie meilleur film,
meilleur réalisateur pour Joel et meilleur acteur pour
John Turturro.
Pour O’ BROTHER en 2000, ils ont été cités deux
fois aux Oscars, cinq fois aux BAFTAs et deux fois aux
Golden Globes dont ils en ont remporté un.
En 1996 avec FARGO, produit et co-écrit par
Ethan, ils ont été cités 7 fois aux Oscars, et en ont
remporté deux dont celui du meilleur scénario. Ethan
a également co-écrit et produit SANG POUR SANG en
1984, ARIZONA JUNIOR en 1987, LE GRAND SAUT
en 1990, THE BIG LEBOWSKI en 1998, THE BARBER
en 2001 et INTOLÉRABLE CRUAUTÉ en 2003.
Ethan a co-réalisé et co-écrit THE LADYKILLERS
en 2004 et INSIDE LLEWYN DAVIS en 2013 avec son
frère Joel.
Avec NO COUNTRY FOR OLD MEN - NON, CE
PAYS N’EST PAS POUR LE VIEIL HOMME en 2007 les
- 25 -
TIM BEVAN et ERIC FELLNER
(Baltasar Kormákur, 2012) avec Mark Wahlberg
et Kate Beckinsale, les deux NANNY MCPHEE
(réalisés respectivement par Kirk Jones, 2005 et
Susanna White, 2010) les deux JOHNNY ENGLISH
(réalisés respectivement par Peter Howitt & Oliver
Parker, 2011), SENNA (Asif Kapadia, leur premier
documentaire sur le légendaire coureur automobile
Ayrton Senna), VOL 93 (Paul Greengrass, 2005)
FROST/NIXON, L’HEURE DE VÉRITÉ (Ron
Howard, 2008).
BILLY ELLIOTT a été transposé au théâtre avec
succès, mis en scène par Stephen Daldry, avec un
livret écrit par Lee Hall et composé par Elton John.
Lauréat de plus de 76 prix à travers le monde, le
spectacle est encore à l’affiche à Londres, Toronto
et en tournée aux USA, après avoir triomphé à
Broadway pendant plus de trois ans, raflant plus de
10 Tony Awards, et vu par plus de sept millions de
spectateurs dans le monde entier.
Parmi leurs derniers films on compte notamment :
ANNA KARENINE (Joe Wright, 2012) avec Keira
Knightley, et Jude Law ;
IL ÉTAIT TEMPS (Richard Curtis, 2013) avec
Rachel McAdams et Domhall Gleeson ;
Producteurs
Ils travaillent tous les deux pour Working Title
qui depuis 1992 est l’une des plus importantes
maisons de production dont la direction artistique
se partage entre Liza Chasin, et son homologue
Angela Morisson, toutes deux productrices
déléguées.
Fondée en 1983, Working Title cumule plus
d’une centaine de films, avec des recettes dépassant
les 5 billions de dollars dans le monde entier, avec
six oscars (pour Tim Robbins dans LA DERNIÈRE
MARCHE en 1995, les frères Coen avec FARGO en
1996, Shekhar Kapur pour ELISABETH en 1998 et
ELISABETH OU L’AGE D’OR en 2007, ainsi que Joe
Wright pour REVIENS MOI, en 2007) trente Baftas et
des prix au festivals du film international de Cannes
et de Berlin.
Bevan et Fellner se sont vus remettre les plus
hautes distinctions du cinéma Britannique : le prix
Michael Balcon pour leur contribution remarquée à
l’industrie du film lors des Orange British Academy
Film Awards, et le prix Alexander Walker lors des
Evening Standard British Film Awards.
Ils ont tous deux été anoblis au titre de chevaliers
de l’ordre de l’empire Britannique.
Working Title jouit d’une collaboration aussi
fructueuse que créative avec des réalisateurs tels que
les frères Coen, Richard Curtis, Stephen Daldry, Paul
Greengrass, Edgar Wright et Joe Wright ; ainsi qu’avec
des acteurs tels que Rowan Atkinson, Cate Blanchett,
Colin Firth, Hugh Grant, Keira Knightley, Saoirse
Ronan, Gary Oldman ou Emma Thompson…entre
autres…
A leur actif on peut compter des films tels que :
LE DERNIER PUB AVANT LA FIN DU MONDE
(Edgar Wright, 2013) avec Simon Pegg et Nick Frost
MARIAGE À L’ANGLAISE (Dan Mazer, 2013) avec
Rose Byrne et Rafe Spall
RUSH (Ron Howard, 2013) avec Chris Hemsworth
et Daniel Brühl
CLOSED CIRCUIT (John Crowley, 2014) avec Eric
Bana et Rebecca Hall
THE TWO FACES OF JANUARY (Hossein Amini,
2014) avec Viggo Mortensen et Kirsten Dunst
FAVELAS (Stephen Daldry, 2014)
Et tout récemment :
EVEREST (Baltasar Kormákur, 2015)
LEGEND (Brian Helgeland, 2015)
DANISH GIRL (Tom Hooper, 2016).
QUATRE MARIAGES ET UN ENTERREMENT
(Mike Newell, 1994), LOVE ACTUALLY (Richard
Curtis, 2003), BILLY ELLIOT (Stephen Daldry,
1999), COUP DE FOUDRE A NOTTING HILL
(Roger Michell, 1998), les deux MISTER BEAN
(respectivement réalisés par Mel Smith, 1989 et
Steve Bendelack, 2007), SHAUN OF THE DEAD
et HOT FUZZ (Edgar Wright, 2004, 2007), POUR
UN GARÇON (Paul and Chris Weitz, 2001),
PAUL de Greg Mottola (2011) UN JOUR PEUT
ÊTRE (Adam Brooks, 2008), L’INTERPRÈTE
(Sydney Pollack, 2005), les deux BRIDGET JONES
(respectivement réalisés par Sharon Maguire, 2001
et Beeban Kidron, 2004) ORGUEIL ET PRÉJUGÉS et
REVIENS MOI (Joe Wright, 2005), CONTREBANDE
ROBERT GRAF
Producteur dé légué
C’est la douzième collaboration du producteur
avec les frères Coen et sa sixième en tant que
producteur délégué.
Il avait commencé en faisant les repérages sur
FARGO il y a 20 ans, et a continué sa collaboration
avec eux depuis ce jour.
- 26 -
ROGER DEAKINS , ASC, BSC
JESS GONCHOR
Cinéaste à la carrière exemplaire, il a reçu pas
moins de 13 citations aux Oscars.
Avec les frères Coen il a été cité pour :
FARGO en 1996, O BROTHER 2000, THE BARBER
en 2001, NO COUNTRY FOR OLD MEN - NON, CE
PAYS N’EST PAS POUR LE VIEIL HOMME en 2007,
TRUE GRIT en 2010.
Mais également pour :
LES ÉVADÉS (Frank Darabont, 1995)
KUNDUN (Martin Scorsese, 1997)
Sa collaboration avec les frères Coen lui avait valu
une citation aux Oscars ainsi qu’à la Art Directors
Guild pour son travail sur TRUE GRIT en 2010.
Toujours avec les frères Coen pour NO COUNTRY
Décors
Directeur de la Photographie
FOR OLD MEN - NON, CE PAYS N’EST PAS POUR LE
VIEIL HOMME en 2007, il remporta le Art Directors
Guild du meilleur décor, et pour A SERIOUS MAN en
2009, BURN AFTER READING en 2008, et INSIDE
LLEWYN DAVIS en 2013, encore plusieurs citations
aux Art Directors Guild Awards.
Il a également travaillé plusieurs fois avec Bennett
Miller pour qui il créa les décors de CAPOTE en 2005,
MONEYBALL en 2011, FOXCATCHER en 2014.
Il a également signé les décors de :
THE LONE RANGER (Gore Verbinski, 2013)
AWAY WE GO (Sam Mendes, 2009)
LE DIABLE S’HABILLE EN PRADA (David
Frankel, 2006)
Il travaille actuellement sur LIVE BY NIGHT (Ben
Affleck, 2017).
Il a fait ses armes à la Mamaroneck High School
pour ensuite intégrer l’Université de New York et
a commencé sa carrière off Broadway avant de se
L’ASSASSINAT DE JESSE JAMES PAR LE LÂCHE
ROBERT FORD (Andrew Dominik, 2007)
THE READER (Stephen Daldry, 2008)
LES NOCES REBELLES et
SKYFALL
(Sam
Mendes, 2008)
PRISONERS, SICARIO (Denis Villeneuve, 2013, 2015)
UNBROKEN (Angelina Jolie, 2014)
Pour tous ses films il a été cité aux American Society
of Cinematographers (ASC) Awards, qu’il a remporté
dans trois catégories différentes pour LES ÉVADÉS.
Les ASC lui ont récemment décerné un prix
d’honneur pour l’ensemble de sa carrière.
Il a été cité huit fois aux Baftas, qu’il a remporté
pour THE BARBER en 2001, NO COUNTRY FOR OLD
consacrer au cinéma.
MEN - NON, CE PAYS N’EST PAS POUR LE VIEIL
HOMME en 2007 et TRUE GRIT en 2010, tousréalisés
MARY ZOPHRES
par les frères Coen.
Cité 7 fois aux British Society of Cinematographers
Awards, il en a remporté 4, et 3 fois aux Independent
Spirit Awards, dont il en a gagné 2.
En 2007 il a reçu un National Board Award pour
l’ensemble de sa carrière, et en 2013 il a été le seul
directeur de la photographie à avoir été élevé au titre
de Chevalier au Royaume-Uni.
Parmi tous ses films on peut citer :
AUX SOURCES DU FILM (Bob Rafelson, 1990)
SID & NANCY (Alex Cox, 1987)
Costumes
C’est sa treizième collaboration consécutive avec
les frères Coen avec qui elle avait commencé comme
assistante à la création des costumes sur LE GRAND
SAUT en 1994.
Elle a ensuite enchaîné avec :
FARGO, 1996
THE BIG LEBOWSKI, 1998
O BROTHER, 2000
THE BARBER, 2001
INTOLÉRABLE CRUAUTÉ, 2003
THE LADYKILLERS, 2004
LE GRAND SAUT, BARTON FINK, THE BIG
LEBOWSKI (Ethan et Joel Coen, 1994, 97, 98)
À L’ÉPREUVE DU FEU (Edward Zwick, 1996)
NO COUNTRY FOR OLD MEN - NON, CE PAYS
N’EST PAS POUR LE VIEIL HOMME, 2007
UN HOMME D’EXCEPTION (Ron Howard, 2001)
BURN AFTER READING, 2008
DOUTE (John Patrick Shanley, 2008).
Il a beaucoup travaillé sur les films d’animation et
notamment sur :
WALL•E (Andrew Stanton, 2008)
DRAGONS 1 & 2 (Dean DeBlois, 2012, 14)
RANGO (Gore Verbinski, 2011)
LES CINQ LÉGENDES (Peter Ramsey, 2012)
THE CROODS (Chris Sanders et Kirk DeMicco, 2013).
A SERIOUS MAN, 2009
TRUE GRIT, 2010
INSIDE LLEWYN DAVIS, 2013.
Elle a également travaillé régulièrement avec Steven
Spielberg sur :
LE TERMINAL, 2004
ARRÊTE-MOI SI TU PEUX, 2002
- 27 -
INDIANA JONES ET LE TEMPLE MAUDIT, 1984.
AVANT LA NUIT (Julian Schnabel, 2000)
De même elle a créé les costumes de trois des films
des frères Farelli :
DUMB & DUMBER, 1994
KINGPIN, 1996
MARY À TOUT PRIX, 1998.
Mais également sur des films aussi illustres que :
DIGGING TO CHINA (Timothy Hutton, 1997)
L’ENFER DU DIMANCHE (Oliver Stone, 199)
GHOST WORLD (Terry Zwigoff, 2001)
MOONLIGHT MILE (Brad Silberling, 2002)
HÔTESSE À TOUT PRIX (Bruno Barreto, 2003)
MA SORCIÈRE BIEN AIMÉE (Nora Ephron, 2005)
MISE À PRIX (Joe Carnahan, 2006)
LIONS ET AGNEAUX (Robert Redford, 2007)
GANGSTER SQUAD (Ruben Fleischer, 2013)
INTERSTELLAR (Christopher Nolan, 2014)
IRON MAN 2, COWBOYS & ALIENS (Jon Favreau,
2010, 2011)
DES GENS COMME NOUS (Alex Kurtzman, 2012)
LA LA LAND (Damien Chazelle, 2016).
Elle est diplômée en histoire de l’art et cinéma du Vassar
College, et a commencé sa carrière pour des designers
comme Norma Kamali ou même la marque Esprit.
Elle avait débuté comme responsable costume pour la
figuration sur NÉ UN QUATRE JUILLET (Oliver Stone,
1989).
CHEVALIER (Brian Helgeland, 2001)
RÊVE DE CHAMPION (John Lee Hancock, 2002)
ADAPTATION (Spike Jonze, 2002)
BON BAISERS DE BRUGES (Martin McDonagh, 2008)
MAX ET LES MAXI MONSTRES (Spike Jonze,
2009) qui lui valut une citation aux Golden Globes
dans la catégorie meilleure bande originale de film,
THE BLIND SIDE (John Lee Hancock, 2009)
THE KIDS ARE ALL RIGHT (Lisa Cholodenko, 2010)
TWILIGHT IV & V RÉVÉLATION (Bill Condon, 2011)
LE CINQUIÈME POUVOIR (Bill Condon, 2013)
Et plus récemment :
MR.HOLMES (Bill Condon, 2015) avec Ian Mc Kellen
LEGEND (Brian Helgeland, 2016)
CAROL (Todd Haynes, 2016) pour lequel il reçut
une citation aux Golden Globes,
ANOMALISA (Duke Johnson et Charlie Kaufman,
2016) lui valut une citation aux Films Critics Choice
THE FINEST HOURS (Craig Gillespie, 2016)
LA FAMILE FANG (Jason Bateman, 2015).
Pour la télévision il a composé la musique de
Mildred Pierce (Todd Haynes, 2011) qui lui valut deux
citations aux Emmy Awards dont il en remporta un
dans la catégorie meilleure bande originale de série.
Sur les planches il a composé de la musique de
chambre pour The Celestial Alphabet Event (Adrienne
Weiss et lui-même) avec Joan Cusack et Mother and
Lucia’s Chapters of Coming Forth by Day (Sharon
Fogarty), il a fait la création et la direction musicale
live de Theater of the New Ear (les frères Coen, Charlie
Kaufman, Francis Fregoli) avec Steve Buscemi, Philip
Seymour Hoffman, Brooke Smith, John Slattery,
Marcia Gay Harden et John Goodman ; Hope Davis,
Peter Dinklage et Meryl Streep ; David Thewlis,
Jennifer Jason Leigh et Tom Noonan.
Pour le ballet il a composé The Return of Lot’s
Wife (Sara Pearson) et RABL (Patrice Regnier).
Il est également l’auteur de “Music at Six : Scoring
the News, Then and Now”, un article paru dans Esopus
en 2003 et repris par le Harper’s Magazine en 2004
ainsi que “No Country for Old Music” en 2001 dans
le Oxford Handbook of New Audiovisual Aesthetics
de 2013. Il enseigne au Sundance Institute, à la New
York University, à Columbia et Harvard.
CARTER BURWELL
Musique
Il a composé la musique de la plupart des films des
frères Coen.
AVE CÉSAR marque leur seizième collaboration après :
SANG POUR SANG en 1984 : ARIZONA JR, 1987
MILLER’S CROSSING, 1990 ; BARTON FINK, 1991 ; LE
GRAND SAUT, 1994 ; FARGO, 1996 ; O BROTHER, 2000 (qui
lui avait valu une citation aux BAFTAs) ; INTOLÉRABLE
CRUAUTÉ, 2003 ; LADYKILLERS, 2004 ; NO COUNTRY
FOR OLD MEN - NON, CE PAYS N’EST PAS POUR LE
VIEIL HOMME, 2007 ; BURN AFTER READING, 2008 ; A
SERIOUS MAN, 2009 ; TRUE GRIT, 2010.
Sa musique a illustré des films aussi célèbres que :
ROB ROY, (Michael Caton Jones, 1995)
LA PRISONNIÈRE ESPAGNOLE (David Mamet, 1997)
NI DIEUX NI DÉMONS (Bill Condon, 1998)
VELVET GOLDMINE (Todd Haynes, 1998)
LE DÉSHONNEUR D’ELISABETH CAMPBELL
(Simon West, 1999)
LES ROIS DU DESERT (David O Russell, 1999)
DANS LA PEAU DE JOHN MALKOVICH (Spike
Jonze, 1999)
- 28 -
FICHE
ARTISTIQUE
Professeur Marcuse
JOHN BLUTHAL
Mr. Smitrovich
ALEX KARPOVSKY
Prêtre orthodoxe
ARAMAZD STEPANIAN
Prêtre protestant
Eddie Mannix
ALLEN HAVEY
JOSH BROLIN
Prêtre catholique
Baird Whitlock
ROBERT PIKE DANIEL
GEORGE CLOONEY
Rabbin
Hobie Doyle
ROBERT PICARDO
ALDEN EHRENREICH
Cuddahy
Laurence Laurentz
IAN BLACKMAN
RALPH FIENNES
Sid Siegelstein
DeeAnna Moran
GEOFFREY CANTOR
SCARLETT JOHANSSON
Arne Seslum
Thora Thacker
CHRISTOPHER LAMBERT
TILDA SWINTON
Producteur “Ave, César!”
Burt Gurney
ROBERT TREBOR
CHANNING TATUM
Serveur restaurant chinois
C.C. Calhoun
MICHAEL YAMA
FRANCES MCDORMAND
Serveuse restaurant chinois
Joe Silverman
MING ZHAO
JONAH HILL
Femme de ménage à Malibu
Carlotta Valdez
HELEN SIFF
VERONICA OSORIO
Stu Schwartz, comptable
Thessaly Thacker
BASIL HOFFMAN
TILDA SWINTON
Peanut
Natalie la secrétaire
LUKE SPENCER ROBERTS
HEATHER GOLDENHERSH Réalisateur du western
Madame Mannix
RALPH P. MARTIN
ALISON PILL
Assistant sur le Western
Chef des auteurs
JAMES AUSTIN JOHNSON
communistes
Water Ballet P.A.
MAX BAKER
NOAH BARON
Auteurs communistes
Portier Plateau 8
FISHER STEVENS
TIMM PERRY
PATRICK FISCHLER
Scotty
TOM MUSGRAVE
NOEL CONLON
DAVID KRUMHOLTZ
Gloria DeLamour
GREG BALDWIN
NATASHA BASSETT
PATRICK CARROLL
Photographe carte postale
FRED MELAMED
RICHARD ABRAHAM
FICHE
TECHNIQUE
Auteurs, réalisateurs,
producteurs
JOEL COEN
& ETHAN COEN
Producteurs
TIM BEVAN
ERIC FELLNER
Producteurs délégués
ROBERT GRAF
Directeur de la photographie
ROGER DEAKINS ASC, BSC
Décors
JESS GONCHOR
Montage
RODERICK JAYNES
Costumes
MARY ZOPHRES
Montage sonore
SKIP LIEVSAY
Musique
CARTER BURWELL
Effets spéciaux
DAN SCHRECKER
Casting
ELLEN CHENOWETH
Direction de la production
KAREN RUTH GETCHELL
ROBERT GRAF
Premier assistant
BETSY MAGRUDER
Second Assistant
BAC DELORME
Producteur associé
CATHERINE FARRELL
Décorateur
NANCY HAIGH
Ingénieur de son
PETER F. KURLAND
Montage additionnel
KATHARINE MC QUERREY
Montage son
CRAIG BERKEY
Effets spéciaux
PSYOP
Production
des effets spéciaux
COLLEEN BACHMAN
TEREE
Création Cascades
TAD GRIFFITH
Assistant
création cascade
Flics carte postale
DENNIS COCKRUM
PEPLUM
Gracchus
CLANCY BROWN
Chunk Mulligan
MATHER ZICKEL
Ursulina
TIFFANY LONSDALE
Senator Sestimus Amydias
CLEMENT VON
FRANCKENSTEIN
Figurants
WAYNE KNIGHT
JEFF LEWIS
Régisseur figuration
KYLE BORNHEIMER
Régisseur petit déjeuner.
JOSH COOKE
Réalisateur
PETER JASON
Clapp
STEPHEN ELLIS
Script
JILLIAN ARMENANTE
Saul de Tarse
JACOB WITKIN
“MERRILY WE DANCE”
Homme du taxi
JACK HUSTON
Femme du taxi
AGYNESS DEYN
Deirdre
EMILY BEECHAM
Clap
BENJAMIN BEATTY
“LAZY OL’ MOON”
Curly
J.R. HORNE
La femme
CAITLIN MUELDER
“NO DAMES!”
Barman
E.E. BELL
La femme qui sort
KATE MORGAN
CHADWICK
Les marins
BRIAN MICHAEL JONES
PETER BANIFAZ
CLIFTON SAMUELS
K.C. REISCHERL
Danseurs
JEREMY DAVIS
CLIFTON SAMUELS
MARCOS OCHOA
COLIN BRADBURY
RYAN BRESLIN
TYLER HANES
CASEY GARVIN
LUKE HAWKINS
EVAN KASPRZAK
PATRICK LAVALLEE
ADAM PERRY
RYAN VANDENBOOM
ALEX DEMKIN
DAX HOCK
SHESHA MARVIN
MARK STUART
FORREST WALSH
Cascadeurs
WADE ALLEN
HANK AMOS
BRANDON BECKMAN
CHAD BOWMAN
BILLY BROWN
BRIAN BROWN
CLAY CULLEN
JARED EDDO
RANDY HAYNIE
ANTHONY MOLINARI
MATTHEW H. O’CONNOR
JIM PRATT
LARRY RIPPENKROEGER
CRAIG “FROSTY” SILVA
JORDAN WARRACK
MIKE WATSON
RANDY BECKMAN
Doublure Hobie
GATTLIN GRIFFITH
Doublure plongeon DeeAnna
HEIDI MONEYMAKER
Doublure natation DeeAnna
MARY JEANETTE
Supervision ballet nautique
MIKE BRADY
Ballet Nautique
AQUALILLIES
Chorégraphe nautique
MESHA KUSSMAN
Chorégraphe “No Dames!”
CHRIS GATTELLI
Directeur artistique
DAWN SWIDERSKI
Cadreur
ROGER DEAKINS
1er assistant Camera
ANDY HARRIS
2nd Assistant Camera
LIZA BAMBENEK
Postproduction
CATHERINE FARRELL
1er assistant monteur
DAVID A. SMITH
Monteur VFX
RICH PERNICE
Storyboard
J. TODD ANDERSON
Direction artistique
CARA BROWER
Designer Graphic
ELLEN LAMPL
Décorateurs
GREG PAPALIA
EASTON SMITH
BARBARA MESNEY
Maquettistes
ADAM GELBART
Décorateurs
ERIC HILL
ADAM KIRBY
JASON MCDONOUGH
MIKE THURMAN
KEVAN WEBER
Accéssoiristes
BRAD EINHORN
CAROLYN LASSEK
JOSUE RODRIGUEZ
Script
LYN MATSUDA-NORTON
Perchiste
RANDY JOHNSON
Assistant
Création des costumes
JO KISSACK
- 29 -
Responsable costumes
LYNDA FOOTE
Costumiers
LEIGH BELL
ROBIN BORMAN WIZAN
LAUREN PRATTO
FRIEDMAN
JOE CIGLIANO
MALLORY BRADLEY
Habilleurs
VALENTINA AULISI
MARK AVERY
Retouches costumes
CELESTE CLEVELAND
ROB PHILLIPS
MARY JEGALIAN
HASMIG KARAGIOSIAN
ELISSA ALCALA
Chef du département maquillage
JEAN BLACK
Maquilleurs
JULIE HEWITT
ZOE HAY
ROLF KEPPLER
Chef du département coiffure
CYDNEY CORNELL
Coiffeuse
PAULETTA LEWIS-IRWIN
Pour Mr. Clooney
WALDO SANCHEZ
Comptables
PAUL BELENARDO
JENNIFER SALADA
JEAN FEN
YU MARRO PARK
REENA MAGSARILI
MICHAEL BEATRICE
MEARA MCDONALD
ROB TATIGIAN
JOHN MONTGOMERY
LARRY SUTTON
LIZ MODENA
TREVANNA POST
Casting figurants
DEBBIE DELISI
Montage dialogues
ELIZA PALEY
Montage ADR
KENTON JAKUB
Monteurs musique
TODD KASOW
JIM BRUENING
JENNIFER DUNNINGTON
Montage FX
LARRY ZIPF
Monteur bruiteur
WYATT SPRAGUE
Mixer ADR
BOBBY JOHANSON
Bruiteurs
GORO KOYAMA
ANDY MALCOLM
MARKO A. COSTANZO
DON WHITE
JACK HEEREN
GEORGE LARA
STEPHEN MUIR
DAVI AQUINO
Ré enregistrements
WARNER BROS. NEW YORK
SONY PICTURES STUDIOS
STEVE CREMIN
BRANDON “B.K.”
MCLAUGHLIN
LEE MCCONNELL
RODERIC “MICK” DUFF
JOE LOVE
WES MATTOX
Attachée de presse
CLAUDIA GRAY
Photographe de plateau
ALISON ROSA
Production VFX
VANESSA GALVEZ
Effets numériques
REBECCA MARKHAM
JAKE KING
MATTHEW TOMLINSON
PAT CLANCEY
GUS DURON
ANGIE ALAVEZ
Artistes CG
BENJAMIN GUAY
ÉTIENNE LAROCHE
STÉPHANIE MORIN
BRENDA NASH
SYLVAIN THEROUX
Animation
PAT PORTER
CARLOS SANDOVAL
RYAN MORAN
Rigger
ZED BENNETT
Electros
ARI HWANG
ANDREW COHEN
Direction orchestre
CARTER BURWELL
Mixage générique
MICHAEL FARROW
Orchestration
SONNY KOMPANEK
DEAN PARKER
TONY FINNO
JOANN KANE
SANDRA PARK
PETER ROTTER
Prise de son
TIMOTHY MARCHIAFAVA
ADAM MICHALAK
Enregistré à
THE DIMENNA CENTER
FOR CLASSICAL MUSIC
Mixé à
THE BODY
BANDE ORIGINALE
“NO DAMES”
Musique Henry Krieger
Paroles Willie Reale
Arrangements Sam Davis
Orchestration
Douglas Besterman
Ingé son Todd Whitelock
Contracteur Howard Jones
“LAZY OLD MOON”
Composé par
Walter G. Samuels
Interprété par Willie Watson
“THE GLORY OF LOVE”
Composé par Billy Hill
“MISÈRE ET SOUFFRANCE”
Air traditionnel
Arrangements
Dimitri Oleg Yachinov
Interprété par
Les Choeurs de l’Armée Rouge
Avec l’aimable autorisation de
Silva Screen Music America
& FGL Productions
“VARCHAVIANKA”
Composé par
V. Sventsitski & G. Krjijanovski
Arrangements B. Alexandrov
Interprété par
Les Choeurs de l’Armée Rouge
Avec l’aimable autorisation de
Silva Screen Music America
& FGL Productions
Sous contrat avec
Universal Music Enterprises
“SONG OF INDIA”
Composé par
Nikolai Rimsky-Korsakov
Arrangements
Tommy Dorsey et Red Bone
“ECHELON’S SONG”
Composé par A. Alexandrov
et O. Kolitchev
Interprété par
Les Choeurs de l’Armée Rouge
Avec l’aimable autorisation de
Silva Screen Music America
& FGL Productions
“OUR FATHER”
Composé par N. Kedrov-Elder
Interprété par
Ascention Church Choir (Maloe)
de Moscou,
F. Stroganov et S. Serafimovich
Avec l’aimable autorisation de
Classical Records, Moscow
“KALINKA”
Air traditionnel
Composé par Ivan Larionov
Arrangements
Dimitri Oleg Yachinov
Interprété par
Les Choeurs de l’Armée Rouge
Avec l’aimable autorisation de
Silva Screen Music America
& FGL Productions
“LES CONTES D’HOFFMANN
- ACT IV: BARCAROLLE,
BELLE NUIT”
Composé par Jacques Offenbach
“THE RED FLICKERING
LIGHT OF CANDLE”
Composé par Wencheng Lu
Interprété par Wang Guotong
Avec l’aimable autorisation de
Cinevision Global Inc.
“AUTUMN MOON
OVER THE CALM LAKE”
(on guzheng)
Composé par Lü Wencheng
Interprété par Carol Chang de la
Sound of China Guzheng Music
Avec l’aimable autorisation de
Carol Chang
“THE MERRY WIDOW WALTZ”
(Ballsirenen Walzer)
Composé par Franz Lehár
Interprété par
Richard Hayman
Symphony Orchestra
Avec l’aimable autorisation de
Naxos of America, Inc.
“THE CATTLE CALL”
Composé par Tex Owens
Interprété par Eddy Arnold
Avec l’aimable autorisation de
Republic Records
- 30 -
MPAA
# 5012
Affiliated with
A.F.L. - C.L.O. - C.I.C.
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