Dossier de presse

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Dossier de presse
OUVERTURE DU
61 FESTIVAL DU FILM DE BERLIN 2011
e
PARAMOUNT PICTURES et SKYDANCE PRODUCTIONS
présentent
une production SCOTT RUDIN / MIKE ZOSS
JEFF BRIDGES
MATT DAMON
JOSH BROLIN
BARRY PEPPER
et HAILEE STEINFELD
Un film écrit et réalisé par
JOEL COEN & ETHAN COEN
Durée : 1h50
SORTIE NATIONALE LE 23 FÉVRIER 2011
DISTRIBUTION
PARAMOUNT PICTURES FRANCE
1, rue Meyerbeer
75009 Paris
Tél : 01 40 07 38 38
www.truegrit-lefilm.fr
www.facebook/TrueGrit.lefilm
Pour toute information sur les films distribués par Paramount Pictures France,
connectez-vous sur www.paramountpictures.fr
RELATIONS PRESSE
Jean-Pierre VINCENT
Florence DEBARBAT
12, rue Paul Baudry
75008 Paris
SYNOPSIS
1870, juste après la guerre de Sécession, sur l’ultime frontière de l’Ouest américain. Seule au monde, Mattie Ross,
14 ans, réclame justice pour la mort de son père, abattu de
sang-froid pour deux pièces d’or par le lâche Tom Chaney.
L’assassin s’est réfugié en territoire indien. Pour le retrouver
et le faire pendre, Mattie engage Rooster Cogburn, un U.S.
Marshal alcoolique. Mais Chaney est déjà recherché par
LaBoeuf, un Texas Ranger qui veut le capturer contre une
belle récompense. Ayant la même cible, les voilà rivaux
dans la traque. Tenace et obstiné, chacun des trois protagonistes possède sa propre motivation et n’obéit qu’à son
code d’honneur. Ce trio improbable chevauche désormais
vers ce qui fait l’étoffe des légendes : la brutalité et la ruse,
le courage et les désillusions, la persévérance et l’amour…
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NOTES DE
PRODUCTION
« Les gens ne veulent pas admettre qu’une jeune fille puisse être capable de partir de chez elle en plein
hiver pour aller venger la mort de son père, mais c’est pourtant ce qui est arrivé. »
« True Grit » de Charles Portis
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dance qui permet d’affronter des circonstances a priori insurmontables – un concept qui est au cœur même de l’âme
américaine. Cependant, l’histoire de Portis parle avant tout
de courage. Raconté par Mattie Ross, une jeune fille indépendante qui devient adulte au cours de son périple,
le récit se penche également sur l’instabilité du caractère
américain, déchiré par les conflits entre la soif d’aventure et
le besoin d’un foyer, entre le désir de réparer les injustices
et le prix que ce même désir prélève sur le corps et l’âme.
Les personnages de Mattie, Rooster Cogburn et LaBoeuf se
heurtent avec violence, pas seulement les uns aux autres, ni
en affrontant les hors-la-loi qu’ils poursuivent, mais aussi à
l’intérieur de leur propre cœur, tandis qu’ils oscillent entre
sauvagerie et vertu.
C’est la voix de Mattie qui, par-dessus tout, donne au
roman son caractère intemporel et transcendant ; une voix
qui s’élève et se place à part dans la littérature. L’auteur de
best-sellers George Pelecanos confiait lors d’une interview
à la National Public Radio, en 1996 : « La voix de Mattie,
narquoise et assurée, est l’une des grandes créations de la
fiction moderne. Je la comparerais à celle de Huck Finn, et
ce n’est pas une hyperbole… Mais plus important encore,
elle peut être appréciée des lecteurs de tous âges. C’est une
œuvre d’art égalitaire. »
Charles Portis a écrit au total cinq romans. « True Grit »
est le second, après « Norwood ». Au fil des ans, les lecteurs
sont tombés sous le charme de son alchimie personnelle
qui conjugue simplicité sans prétention, proximité, humour
et archétypes hauts en couleur. Parmi les admirateurs des
œuvres de Portis figurent Joel et Ethan Coen.
Ethan Coen explique : « Nous avons lu tous les livres de
Charles Portis, mais celui-ci nous a semblé particulièrement
propice à une adaptation au cinéma. »
Les deux frères ont été attirés par la décision audacieuse
de l’auteur de construire son histoire autour d’une jeune
fille que rien n’abat, et d’écrire une aventure pétrie de brutalité, d’ironie et d’un âpre réalisme. L’histoire de Mattie
est riche de l’humanité brute et de l’intelligence incisive et
cinglante que l’on retrouve dans les films des Coen, mais
c’est aussi pour eux un film différent, marqué par un style
de narration particulièrement affirmé, littéraire, émouvant
et direct.
Joel Coen commente : « L’histoire se situe sans le moindre
doute dans ce genre curieux des aventures de très jeunes
héros. »
Ethan ajoute : « Le récit est fait par une fille de 14 ans
pleine d’assurance, ce qui donne probablement au livre son
TRUE GRIT puise sa force dans l’essence même du western pour raconter une histoire mythique sur le thème de la
vengeance et de la valeur des hommes. Joel et Ethan Coen
signent ici une adaptation qui rend hommage à l’humour
franc et direct, au style puissant et à la beauté brute du
classique de la littérature américaine signé Charles Portis.
En 1968, le Saturday Evening Post publiait « True Grit »,
un roman-feuilleton qui captiva les lecteurs. L’histoire de
Charles Portis avait le parfum des grandes légendes américaines intemporelles, et les gens n’avaient qu’une envie :
lire la suite dans le prochain numéro. Entremêlant humour
pince-sans-rire, personnages coriaces et individualistes, et
aventure entrelacée de thèmes chers à l’Amérique, le roman
a rapidement connu un grand succès.
Exactement comme son héroïne, Mattie Ross, le roman a
franchi les frontières pour atteindre ce territoire où les événements réels se transforment en épopées et en légendes :
il est devenu un best-seller, puis est entré au panthéon des
classiques de la littérature américaine. « True Grit » est
de ces livres qui se transmettent de lecteur en lecteur, de
génération en génération, au fil des décennies. Il a été étudié dans les écoles, puis est devenu un film en 1969 – 100
DOLLARS POUR UN SHÉRIF de Henry Hathaway, avec John
Wayne – et l’expression « true grit » (« avoir du cran ») est
passée dans le langage courant.
Les mots « true grit » sont désormais synonymes de ce
mélange de témérité et d’obstination mâtinées d’outrecui-
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encore jamais fait de vrai western, ça allait être une vraie
surprise. »
Matt Damon, qui interprète LaBoeuf, déclare : « Je n’avais
pas lu le livre avant que les Coen ne me le donnent, mais c’est
un fantastique roman américain qui mérite largement sa renommée. Leur adaptation est tout simplement formidable.
Ils ont puisé une grande part des dialogues dans le livre et
pourtant, vous sentez dans tout cela l’identité des Coen. »
Barry Pepper, qui tient le rôle de Lucky Ned, travaille
pour la première fois avec les frères Coen sur ce film. Il
confie : « Les dialogues me font penser à de la poésie cow-boy
écrite par Shakespeare. Les frères Coen ont saisi le rythme,
la musicalité précise. Ce qui est remarquable dans leur
adaptation, c’est la précision et l’authenticité du langage. La
manière dont ils l’ont réinterprété, et la façon dont ils ont
développé visuellement l’histoire en s’appuyant sur ce qu’a
écrit Portis, donne quelque chose de magnifique. »
côté étrange et drôle. Mais il y a aussi une dimension « Alice
au pays des merveilles » parce que cette jeune adolescente
évolue dans un environnement vraiment exotique et décalé
pour nous.
« Charles Portis connaissait parfaitement l’époque et les
lieux. Il a dépeint les décors avec des détails tellement vivants, tellement vrais qu’ils en sont devenus plus que réels. »
Le roman est aussi sans le moindre doute un western
– un genre que les Coen voulaient aborder réellement
pour la première fois. On pourrait être tenté de placer NO
COUNTRY FOR OLD MEN dans cette catégorie, mais pour
Joel et Ethan, ce film était un thriller moderne. Le ton des
deux films n’est pas le même.
Joel Coen explique : « NO COUNTRY FOR OLD MEN se
déroulait au Texas, mais c’était un film contemporain. Personne n’y monte à cheval, sauf pour se rendre dans l’arrière-pays, comme le font effectivement les gens là-bas. Nous
n’avons jamais vraiment envisagé ce film comme un western.
Dans notre esprit, c’était quelque chose de complètement
différent. »
Le scénario de TRUE GRIT respecte la construction de
l’histoire de Charles Portis, centrée sur Mattie et qui boucle
la boucle en la dépeignant comme une femme âgée mais
solide, qui cherche Rooster Cogburn dans un spectacle de
western miteux à Memphis. Faisant écho à Portis, Joel et
Ethan Coen ont voulu donner à la voix de Mattie sa pleine
mesure sur le grand écran, où elle retentit aussi pure, inébranlable et sonore qu’une vieille ballade. Ils ont souhaité
dépeindre avec la même fidélité le fascinant Rooster Cogburn et le Texas Ranger LaBoeuf, à la lumière de l’espérance
de la jeune fille que peut-être, ils puissent tous être liés à
quelque chose de courageux et d’honorable.
Jeff Bridges, qui joue Rooster Cogburn, explique que c’est
l’idée d’associer la cadence authentique du livre, son ton à
la fois exubérant et émouvant, avec l’approche cinématographique des frères Coen qui lui a donné envie de montrer
ce personnage symbolique sous un jour nouveau.
Il raconte : « Lorsque Joel et Ethan m’ont parlé pour la
première fois de leur envie de faire TRUE GRIT, je leur ai
dit : « Mais il me semble qu’un film a déjà été fait. Pourquoi
avez-vous envie de le refaire ? ». Ils m’ont répondu : « Nous
ne faisons pas un remake du film, nous voulons faire notre
version du livre tel que l’a écrit Charles Portis. » Je me suis
donc mis à lire le livre, et j’ai immédiatement compris ce
qu’ils voulaient dire. Cela m’a paru être l’histoire idéale
pour que les Coen en fassent un film. Et puisqu’ils n’avaient
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LA JEUNE FILLE, LE MARSHAL ET LE RANGER
L’histoire reposant autant sur la dynamique des personnages que sur l’action à proprement parler, le casting de
TRUE GRIT était essentiel. Comme pour la plupart des
films des Coen, le scénario a attiré des acteurs maintes fois
couronnés. Cependant, la jeune héroïne du film, celle qui
porte l’histoire sur ses épaules, est une débutante : Hailee
Steinfeld. La jeune actrice devait réussir à transformer la
remarquable ténacité, l’indulgence et la hardiesse de l’héroïne de papier en un personnage de chair et de sang ; il lui
fallait camper une enfant peu ordinaire qui dit ce qu’elle
pense, ne déguise pas ses pensées ni ses opinions, et ne
fléchit devant personne.
ment authentique, Mattie est une force avec qui compter
– et pourtant, c’est indéniablement une enfant. Comme
Dorothy dans « Le Magicien d’Oz », elle est bien loin de
chez elle – et pourtant, le chemin du retour pour elle doit
se tracer dans le sang.
La difficulté consistait à trouver une actrice capable d’incarner Mattie en équilibrant parfaitement innocence et insolence, qui sache montrer à la fois une tendresse enfantine et
féminine et un cran à toute épreuve. Les directrices de casting Ellen Chenoweth et Rachel Tenner ont passé plusieurs
mois à sillonner les Etats-Unis, organisant des sessions de
casting et auditionnant des milliers de jeunes filles.
Trouver l’actrice capable de ce tour de force n’a pas été
simple. Le personnage figure sur la très courte liste des
héroïnes épiques de la littérature classique américaine –
et même sur cette courte liste, Mattie occupe une place à
part. Mattie a été comparée à Huck Finn (par Walker Percy,
Donna Tartt et George Pelecanos, entre autres), pour son
féroce individualisme et sa façon d’incarner les qualités de
l’Amérique – et pourtant, elle n’a rien d’un garçon. Intelligente, fougueuse, ne mâchant pas ses mots et remarquable-
Et puis, au dernier moment, elles l’ont trouvée. L’aiguille
dans la botte de foin était Hailee Steinfeld, 13 ans. Hailee
a frappé les cinéastes non seulement par sa personnalité
très vive, mais aussi par son apparente audace.
Joel Coen commente : « Après avoir vu des jeunes filles
venues de partout, l’ironie a voulu que nous finissions par
en choisir une originaire de la région de Los Angeles. Nous
avons trouvé Hailee juste avant le début du tournage, et
nous avons eu énormément de chance. »
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Ethan ajoute : « Un peu comme le personnage, elle est
totalement imperturbable et absolument pas intimidée. »
Hailee Steinfeld parle sans détour de son attachement
pour le personnage : « Qui pourrait ne pas aimer Mattie ?
interroge-t-elle. Elle est déterminée, elle a du cran, elle est
futée et elle n’a que 14 ans, ce qui est tout bonnement incroyable ! Elle a un seul objectif : retrouver l’assassin de son
père, et elle est résolue à mettre sa propre vie en suspens tant
qu’elle n’y sera pas parvenue. C’est la principale ressemblance entre nous : rien ne pourra nous empêcher d’obtenir
ce que nous voulons. »
Hailee voulait tellement le rôle qu’elle s’est rendue à sa
dernière audition vêtue d’une jupe en toile de jute et d’un
costume fabriqué par sa mère à partir de vêtements de
l’Armée du Salut. Elle raconte : « J’ai fait ma lecture avec
Jeff Bridges et Barry Pepper, et j’avais vraiment le sentiment
d’être prête. Je m’étais préparée à fond. J’étais davantage
fascinée par les frères Coen qu’intimidée par eux. Et puis
tous les autres acteurs étaient si simples et naturels qu’ils
n’étaient pas du tout intimidants. Ils m’ont traitée comme
l’une des leurs. »
Hailee Steinfeld a eu beaucoup à apprendre, notamment en matière d’équitation et de tir. Mattie est en
effet remarquablement douée pour son âge dans
ces deux domaines. Hailee savait déjà monter à
cheval, mais de façon classique, à l’anglaise. « J’ai
pris des leçons d’équitation western, raconte la
jeune actrice. Et tirer avec une arme à feu était
complètement nouveau pour moi. Mon père m’a
emmenée à un stand de tir. Cela m’a été très utile
parce que j’ai pu comprendre le phénomène du
recul. Il n’y a pas de recul avec une arme chargée
à blanc, mais Mattie y est confrontée et je devais
savoir à quoi ça ressemble. »
Hailee Steinfeld confie que l’une de ses plus
grandes surprises a été de
découvrir les performances de ses partenaires. « En lisant
le livre, vous vous faites une idée de ce que va être le film, et
ensuite, vous voyez les acteurs jouer et c’est complètement
différent, ça n’a rien à voir avec ce que vous aviez imaginé.
C’était extraordinaire à observer. »
Le casting des principaux rôles masculins s’est déroulé
plus directement. Dès le tout début, les frères Coen savaient qu’ils voulaient Jeff Bridges pour le rôle de Rooster
Cogburn. L’acteur venait de recevoir l’Oscar pour son interprétation d’un chanteur de country dans CRAZY HEART, et
avait déjà tourné sous la direction des Coen en 1998 dans
THE BIG LEBOWSKI.
Cogburn, qui se définit lui-même comme « un gros
homme borgne », attire Mattie par sa formidable réputation, mais quand elle le rencontre, il n’a pas l’air d’avoir les
compétences requises. Imbibé de whisky, grossier, il mène
une existence sordide à l’arrière de l’épicerie générale. Il
paraît peu probable que ce rustre soit le sauveur qu’attend
Mattie. Et pourtant, Cogburn parvient, en provoquant tour
à tour chez la jeune fille enthousiasme et déception,
à devenir son partenaire respecté, fidèle, inébranlable, et complètement dévoué.
Jeff Bridges est arrivé avec une approche
nouvelle du personnage, en mettant complètement de côté la version de John Wayne : il
s’agissait en effet d’une époque et d’une façon de
filmer complètement différentes. Il a nourri son interprétation de son amour inconditionnel du western
– son père, Lloyd, a joué dans beaucoup de ces films
– et de son expérience très poussée de l’équitation – il
montait à cheval étant enfant et a souvent monté dans
ses films. Il a concentré toute son énergie sur la définition du personnage, sur le développement de ce qui est
sans doute son personnage le plus misérable à ce jour.
Jeff Bridges commente : « Rooster Cogburn est en
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quelque sorte un homme qui chevauche la loi, il a un pied
du bon côté et un pied du mauvais. Mais Mattie cherche un
homme qui a vraiment du cran, et il en a à revendre. Quelle
que soit la difficulté de la situation, il l’affrontera jusqu’au
bout sans plier. »
Pour Jeff Bridges, une grande partie du plaisir de ce rôle
résidait dans le fait de chevaucher côte à côte avec Hailee
Steinfeld, et d’avoir avec la jeune fille cette relation où ils
se chamaillent et se disputent parce qu’elle pousse Cogburn dans des retranchements où il n’aurait jamais pensé
se retrouver un jour.
« Le rôle de Mattie est le plus difficile du film, fait observer Jeff Bridges. Tout le scénario est construit autour d’elle.
J’étais un peu inquiet au début pour Hailee parce que c’est
son premier film, mais à la fin du premier jour de tournage,
je trouvais qu’on avait énormément de chance de l’avoir
avec nous. Elle est d’une douceur formidable mais elle la
dissimule sous l’apparente dureté de son personnage. Elle
s’en est remarquablement tirée, et elle n’a pas eu besoin de
beaucoup de conseils. »
qu’il est toujours plaisant d’entendre disserter sur n’importe
quel sujet. Sa propension à parler tout le temps est devenu
une blague récurrente, il tape sur les nerfs de Rooster Cogburn et cela aboutit à une situation extrême dans laquelle
il manque de se couper la langue avec ses dents. Et cela ne
l’empêche pas de continuer à parler ! »
Matt Damon a été particulièrement impressionné par la
manière dont Hailee Steinfeld s’est montrée à la hauteur
au milieu de ses partenaires. « Elle livre une performance
remarquable, ce qui est aussi tout à l’honneur de Joel et
Ethan et de la façon extraordinaire dont ils l’ont dirigée.
Ils s’adressaient à elle de la même manière qu’à Jeff ou moi,
acteurs confirmés et adultes, parce qu’ils savaient qu’elle
était capable de se comporter comme telle.
« Il existe une dynamique très intéressante entre Mattie,
Rooster et LaBoeuf. Elle est en train de devenir adulte, et
ils sont pour elle comme des grands frères ou des pères. Ils
essaient chacun de l’impressionner, de lui montrer qu’ils
sont capables, responsables, et pourtant, ils se comportent
chacun à sa manière en hommes d’honneur. »
Jeff Bridges a pris beaucoup de plaisir à voir Matt Damon
devenir son personnage. « Il campe un Texas Ranger génial,
dit-il. Il lui donne beaucoup d’humour et de caractère, et
en plus il monte remarquablement à cheval. Son jeu était
superbe, et quand vous avez la chance de travailler avec un
acteur qui apporte tellement à son personnage, cela améliore votre propre travail et celui de tout le monde autour. »
Face à Jeff Bridges, Matt Damon a été choisi pour jouer
le rôle du Texas Ranger LaBoeuf, un homme qui conserve
toujours son sang-froid. Les Coen ont ensuite décidé de
confier le rôle de Tom Chaney, le tueur lâche, à Josh Brolin. Celui-ci avait déjà joué sous leur direction dans NO
COUNTRY FOR OLD.
Matt Damon voulait travailler avec les Coen depuis longtemps, mais n’en avait jamais eu l’occasion avant de se voir
proposer le rôle de LaBoeuf. Le personnage l’a tout de suite
intrigué. Il commente : « C’est un Texas Ranger rempli de
sa propre importance, et c’est un moulin à paroles, un type
qui se comporte comme s’il était entouré de sa cour. Il me
rappelle un peu Tommy Lee Jones, ou Bill Clinton – des gens
Acteur canadien remarqué dans IL FAUT SAUVER LE SOLDAT RYAN, Barry Pepper a rejoint le projet tardivement.
Joel Coen explique : « Barry est quelqu’un à qui nous n’avions pas pensé au départ quand nous avons fait le casting
du reste du film, mais il a été formidable et son look est
absolument extraordinaire.»
Barry Pepper explique : « Mon personnage, Lucky Ned,
est le chef d’un gang de pillards qui attaquent des trains. Il
a déjà eu affaire à Rooster autrefois, et il a reçu une balle
dans la figure, ce qui lui donne une allure vraiment spéciale.
Mais il a toujours réussi à s’échapper, d’où son surnom. »
Lucky Ned est un personnage qui a plus de profondeur
que son simple profil de hors-la-loi. « Ce n’est pas un tueur
de sang-froid, précise Barry Pepper. Je crois qu’il admire
vraiment Mattie et qu’il est secrètement impressionné par
elle, parce qu’elle est intrépide et qu’elle lui tient tête. Il est
fait d’une étoffe différente de celle de Tom Chaney, et c’est
finalement pour cela qu’ils se sépareront, et qu’il rendra
Mattie à Rooster Cogburn.»
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Si les thèmes qui s’opposent dans TRUE GRIT – justice
et vengeance, nature sauvage et sanctuaire, individualisme
et loyauté, vraie vie et légende – sont intemporels, l’action,
elle, se déroule à une époque très précise qui a toujours
enflammé l’imagination de l’Amérique : les derniers jours
de ce qu’on appelait la frontière de l’Ouest. L’histoire commence en 1878, lorsque Mattie traverse la rivière pour sa
première et sa plus grande aventure. À cette époque, les
États-Unis ne comptaient encore que 38 États, et la bourgade où le père de Mattie a été assassiné, Fort Smith, dans
l’Arkansas, était la ville-frontière la plus à l’ouest de la nation, la dernière ville « civilisée » avant les terres sauvages.
Juste au-delà de la ligne de partage se trouve le territoire
indien, qui alors n’était rattaché à aucun État mais allait de-
venir l’Oklahoma en 1907. Des terres avaient été réservées
aux Indiens d’Amérique selon l’Indian Intercourse Act de
1834. Ce no man’s land attirait des fugitifs, des esclaves en
fuite et d’autres individus espérant disparaître de la carte,
qui finissaient souvent par vivre dans les bois ou dans les
Winding Stair Mountains, à un peu plus d’une centaine de
kilomètres de Fort Smith. C’est pour cette raison que Fort
Smith est devenu un lieu stratégique pour les U.S. Marshals,
détachés là-bas en nombre pour rattraper les criminels en
fuite, morts ou vifs.
Fort Smith était donc à l’époque considérée comme une
sorte de portail entre ces deux mondes, et l’on disait : « Il
n’y a plus de loi à l’ouest de St. Louis et plus de Dieu à l’ouest
de Ft. Smith. »
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Pour recréer la vie des deux côtés de cette ville-frontière
aux allures de poudrière, les frères Coen ont travaillé avec
une équipe technique en qui ils avaient pleine confiance,
qui comptait notamment le directeur de la photo Roger
Deakins et le chef décorateur Jess Gonchor. Tous deux ont
très tôt entamé des recherches intensives et des repérages,
cherchant des régions isolées où recréer l’Ouest du XIXe
siècle le plus authentiquement possible. En quête d’un endroit où filmer un paysage hivernal à la fin du printemps,
ils se sont retrouvés au nord-ouest de l’Arkansas, au Nouveau-Mexique et dans l’ouest du Texas.
Joel Coen explique : « L’histoire telle qu’elle était écrite
se déroulait dans l’Arkansas et sur le territoire de l’Oklahoma, mais nous avions plusieurs contraintes, notamment
une histoire se déroulant en hiver, donc il nous fallait de la
neige au sol. Cela nous a conduits un peu plus loin au nord.
Nous avons tourné la plupart des extérieurs au NouveauMexique et la plus grande partie de la ville de Fort Smith
et des intérieurs à Granger, au Texas, tout près d’Austin. »
Roger Deakins avait déjà éclairé un film se déroulant dans
l’Ouest et les années 1870 avec L’ASSASSINAT DE JESSE
JAMES PAR LE LÂCHE ROBERT FORD, et avait travaillé avec
les frères Coen sur NO COUNTRY FOR OLD. TRUE GRIT
représentait pour lui une chance de réunir tout ce qu’il
avait appris sur ces deux films très différents. « Pour moi,
explique-t-il, ce film est un amalgame du réalisme naturel
pur et dur de JESSE JAMES et du réalisme poétique de NO
COUNTRY FOR OLD MEN. J’ai eu beaucoup de chance d’avoir
fait ces deux films avant de travailler sur TRUE GRIT. »
Roger Deakins explique que l’atmosphère du film a évolué
naturellement au fil de sa collaboration avec les frères Coen.
« J’ai commencé par lire le livre, qui est extrêmement émouvant et donne une vision très vivante de l’époque. L’idée de
cette jeune fille qui devient une adulte au cours d’un voyage
placé sous le signe de la vengeance est à la fois poignante et
mélancolique. Toute l’histoire est faite des souvenirs de la
jeune fille, ce qui lui donne une dimension plus vaste, qui
va bien au-delà des seuls événements. Ensuite, j’ai lu le scénario, et bien sûr, Joel et Ethan avaient écrit quelque chose
d’extraordinairement visuel. Ils ont fait des storyboards pour
avoir des repères, mais le style visuel du film s’est vraiment
développé au fur et à mesure, scène par scène. Par exemple,
la scène avec l’arbre pour les pendaisons a été particulièrement travaillée, nous n’arrêtions pas d’y revenir. À l’origine,
elle devait avoir lieu en rase campagne, dans un espace vaste
et ouvert, mais ensuite, nous avons trouvé cette étendue de
peupliers sans feuilles, sur le point de bourgeonner, et cela
a influencé toute la forme de la séquence. »
Même si Roger Deakins et les frères Coen ont l’habitude
de travailler ensemble, le directeur de la photo confie que
TRUE GRIT était quelque chose de neuf. « Ce film a quelque
chose de différent dans sa globalité. Il a un rythme, une unité, un mouvement très agréable. Il n’y a rien de compliqué,
rien d’ostentatoire, rien d’ornementé, et c’était là l’objectif.
La manière dont le film est éclairé, cadré, le rapport de la
caméra à l’histoire et aux personnages, tout cela repose
avant tout sur l’intuition et l’interprétation personnelle. »
Il poursuit : « Les plus grandes difficultés tenaient à l’immensité des lieux de tournage et à la logistique d’éclairage
pour les très nombreuses scènes de nuit. Il était important de
montrer les paysages de nuit, mais filmer ce genre de terrain
avec un éclairage réduit est très délicat. Je voulais aussi jouer
sur les couleurs dans les scènes nocturnes, conserver une
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Jess Gonchor a commencé par se rendre à Fort Smith, qui
est aujourd’hui la deuxième plus grande ville de l’Arkansas.
Là-bas, il s’est plongé dans les archives historiques locales,
compulsant documents et photographies pour avoir une
première idée de l’endroit tel qu’il était à l’époque. Il s’est
ensuite lancé dans un voyage à travers cinq États pour
trouver la ville qui doublerait Fort Smith et pourrait subir
une restructuration globale et accueillir la construction de
grands décors. Il a trouvé ce qu’il cherchait avec Granger,
au Texas, une petite ville agricole tranquille de la banlieue
d’Austin. La ville semblait posséder tout le nécessaire : des
bâtiments de brique fin XIXe-début XXe, des rues tentaculaires, et plus important encore, une ligne de chemin de
fer remontant à l’époque de l’Union Pacific.
Jess Gonchor a réussi à transformer une petite ville de
moins de 1500 habitants en une cité bourdonnante d’activité, emportée par l’élan économique d’après la guerre civile
américaine. « Nous avons un peu travaillé avec les effets
visuels pour étendre la ville, confie le chef décorateur, mais
pas énormément. Nous cherchions constamment des moyens
de donner plus d’ampleur au décor. Quand nous avons mis
la poussière sur les rues, cela a marqué un tournant. C’était
la touche juste qui sonnait vrai. À ce moment-là, je me suis
dit qu’on allait y arriver. »
dominante plus bleue que ce que j’aurais fait d’habitude,
en jouant avec la lueur du feu de camp, en accentuant le
contraste entre la crudité de la lumière du jour et le mystère
de la nuit. »
Une des scènes préférées de Roger Deakins reste cependant une scène de jour, au début du film, quand, à Fort
Smith, Rooster Cogburn apparaît enveloppé par les ombres
et la lumière que jette sur lui une grande fenêtre. « J’aime
la manière dont on introduit Rooster : il commence comme
une silhouette, puis le rai de lumière le révèle lentement
aux yeux de Mattie pour la première fois. Bien sûr, c’est
une chose d’imaginer une pareille scène, et une autre de la
réaliser concrètement ! »
Le chef décorateur Jess Gonchor a eu lui aussi du pain
sur la planche pour transformer ce qu’avaient imaginé les
frères Coen en décors réels et palpables. Dès le moment
où il a lu le livre de Charles Portis, il a su que sa tâche la
plus difficile serait de placer le public au cœur même de la
vie grouillante de Fort Smith, la ville-frontière prospère où
démarre l’histoire lorsque Mattie y débarque par le train.
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LES COSTUMES
Mary Zophres explique qu’il y a deux maîtres mots pour
les costumes d’un western : les chapeaux et l’usure. Pour
TRUE GRIT, elle s’est lancée dans le processus de recherche
le plus poussé et méticuleux qu’il lui ait été donné de faire
pour un film.
« Le livre était époustouflant, note-t-elle. Je l’avais lu avec
mon club de lecture. Après une brève conversation avec les
frères Coen, j’ai commencé à faire une énorme quantité de
recherches. Je me suis rendue à la Western Research Library
tous les après-midis, et là-bas, les bibliothécaires étaient
aussi en contact avec la Ft. Smith Historical Society. J’ai
étudié chaque élément de costume de l’époque sur lequel
j’ai pu avoir des informations. »
Les photographies d’époque ont été d’une aide précieuse,
mais Mary Zophres précise qu’elle a dû tenir compte du
côté artificiel des photos du XIXe siècle. « Il y avait peu
de photos prises sur le vif à l’époque, la plupart étaient des
portraits posés. J’ai trouvé beaucoup de photos de bandits
et de criminels, mais il fallait là encore les considérer avec
une certaine prudence. Alors, en plus des photos, j’ai étudié
un grand nombre de documents écrits, j’ai lu des journaux
intimes et des récits historiques. Je me suis aussi référée au
Calico Chronicle, qui était une référence en matière de mode
féminine à l’Ouest des Etats-Unis à la fin du XIXe siècle.
J’ai pris le temps de lire beaucoup, puis j’ai fait des tableaux
pour chaque personnage et j’ai commencé à discuter de mes
idées avec Joel et Ethan. »
L’époque à laquelle se déroule TRUE GRIT, les années
1870, constituait un défi passionnant pour la chef costumière Mary Zophres, qui retrouve les frères Coen pour
la dixième fois. Ses recherches étendues et son approche
des personnages ont été grandement appréciées de tous
les acteurs.
« J’avais travaillé avec Mary sur THE BIG LEBOWSKI, se
souvient Jeff Bridges, et j’avais déjà pu admirer son niveau
d’expertise. Elle m’a donné de merveilleux livres à consulter,
représentant tous les styles vestimentaires qu’un homme
comme Rooster aurait pu adopter. Ensuite, nous avons choisi
ensemble le chapeau, le bandeau sur l’œil, les bottes – les
bottes sont très importantes – et tout cela vous ramène en
arrière dans le temps. »
Hailee Steinfeld commente : « Enfiler de tels costumes
marque une vraie différence et influence votre jeu. »
Barry Pepper a été impressionné par les grandes jambières blanches et laineuses créées exprès pour lui par
Mary Zophres. « Je m’inquiétais un peu de devoir porter
ces monstrueuses jambières, mais elle m’a expliqué qu’elles
seraient artificiellement vieillies et usées comme le voulaient les frères Coen – ils cherchent toujours à faire en
sorte que tout soit le plus réaliste possible. Ensuite, nous
avons commencé à sélectionner des chapeaux, des boucles
de ceinture, des éperons, et chacune de ces pièces de costume
disait quelque chose sur le personnage. »
CASCADES ET CHEVAUX
Le voyage de Mattie en territoire indien avec Rooster Cogburn et LaBoeuf est ponctué d’embuscades et de brusques
flambées de violence. Le coordinateur des cascades Jery
Hewitt s’est chargé de la coordination des combats à l’arme
à feu et des poursuites à cheval. Le plus souvent possible, il
a fait appel aux acteurs dans ces séquences mouvementées
plutôt qu’à des cascadeurs.
Le plus grand défi qu’il a dû relever a été la fusillade
entre Rooster et les hommes de Lucky Ned dans la
prairie. Rooster pique droit sur le gang de
Ned à cheval, les rênes entre les dents et
un six-coups dans chaque main. Cette séquence a nécessité des trucages spéciaux, des chevaux mécaniques montés sur un bras de grue et des
doublures cascades pour les plans larges. Jeff Bridges
a fait lui-même ses propres scènes à cheval et le tir
à deux mains.
12
Avec la sécurité pour préoccupation première, une équipe
de plongeurs spécialistes en effets spéciaux a d’abord effectué des repérages dans la rivière afin de s’assurer que le
fond était libre de tout débris et la profondeur constante. Ils
ont ensuite fabriqué un plan incliné spécial qu’ils ont placé
sur la rive opposée, trop boueuse et trop abrupte pour que
le cheval puisse sortir de l’eau. Et puis il a fallu apprendre
à nager au cheval… Tout a commencé dans un établissement non loin d’Austin spécialisé dans l’entraînement des
chevaux de course – ils les font nager pour améliorer leurs
performances.
Rusty Hendrickson explique : « Nous avons débuté par là,
et ensuite nous avons peu à peu augmenté la distance qu’ils
étaient capables de franchir à la nage. Nous en sommes
arrivés à les faire nager deux fois la distance nécessaire
pour traverser la rivière avec tout le harnachement, la selle,
puis le cavalier, avant de dire : « Ça y est, on est prêts ! ». »
Chacun des acteurs a surpris et impressionné l’équipe
technique par sa capacité à effectuer ses propres cascades.
Une fois qu’elle a franchi la rivière, Mattie se retrouve
dans un monde qu’elle ne connaît absolument pas – impitoyable, brutal, mais aussi d’une beauté à couper le souffle.
« Le film a une esthétique absolument incroyable, souligne
Matt Damon. Les lieux de tournage et la composition des images vous donnent l’impression d’être
passé dans un autre monde. »
L’une des cascades les plus périlleuses, qui a exigé une
longue préparation et un entraînement rigoureux pour le
cascadeur et les chevaux, a été la traversée de la rivière qui
marque le début du voyage de Mattie au cœur du territoire
des légendes, quand elle et son cheval, Little Blackie, passent le cours d’eau à la nage.
En général, les chevaux n’aiment pas beaucoup l’eau.
Rusty Hendrickson, le dresseur des chevaux de TRUE GRIT,
explique : « Il doit bien exister des chevaux qui grandissent
dans un environnement où ils sont amenés à nager, et ils
doivent sans doute devenir bons à ça, mais ils sont rares !
Se trouver sur le dos d’un cheval en eau profonde est dangereux. »
13
CHARLES PORTIS
Auteur du roman
Auteur de cinq romans, Charles McColl Portis est
surtout connu pour « Norwood », paru en 1966, et
« True Grit » (« Mattie ou 100 dollars pour un shérif »), paru en 1968 et considéré comme un classique
du western américain. Célébré comme la voix du Sud
profond, Portis est connu pour son inventivité et l’humour de ses observations.
Charles Portis est né le 28 décembre 1933 à El Dorado, dans l’Arkansas. Il passe sa jeunesse dans plusieurs
villes du sud de l’Arkansas avant de se fixer à Hamburg
avec ses parents. Pendant la guerre de Corée, il sert
dans le corps des Marines, où il obtient le grade de
sergent. Démobilisé en 1955, il s’inscrit à l’université de
l’Arkansas de Fayetteville et y décroche son diplôme de
journalisme en 1958.
Il commence à écrire pendant ses études, à la fois pour
le journal de l’université, l’Arkansas Traveler, et pour
le Northwest Arkansas Time. Son diplôme en poche,
il devient reporter et écrit notamment pendant deux
ans à l’Arkansas Gazette, où il tient la chronique « Our
Town », et quatre ans au New York Herald Tribune, à
l’époque où l’on peut aussi y croiser Tom Wolfe, Lewis
Lapham et Jimmy Breslin. Ce dernier poste lui permet
de revenir fréquemment dans le Sud pour couvrir des
sujets liés aux droits civiques. Pendant un an, il dirige le
bureau londonien du New York Herald Tribune, avant
de quitter le journalisme en 1964 pour se consacrer à
l’écriture de fictions.
Son premier roman, « Norwood », traduit son goût
des voyages et se caractérise par des dialogues empreints d’humour pince-sans-rire et d’amusantes observations sur la culture américaine. Il se déroule au
milieu des années 50 et met en scène Norwood Pratt,
un ancien Marine du Texas qui se laisse convaincre
par un escroc, Grady Fring, de convoyer deux voitures à New York. Norwood rencontrera sur sa route
toute une galerie de personnages hauts en couleur.
NORWOOD a été porté à l’écran en 1970 avec Glen
Campbell dans le rôle-titre, Kim Darby et Joe Namath, adapté par Marguerite Roberts et réalisé par Jack
Haley Jr.
Son second roman, « True Grit/Mattie ou 100 dollars pour un shérif », est le seul de ses cinq livres à ne
pas se dérouler à l’époque contemporaine, mais dans
les années 1870, dans l’Arkansas de l’Ouest sauvage.
Comme « Norwood », ce deuxième roman a été publié
sous une forme condensée en plusieurs épisodes dans
le Saturday Evening Post. A la fois satire du western
et roman réaliste, il est salué pour la densité de son
intrigue, ses dialogues mordants et la précision journalistique des détails. Il est considéré comme le chefd’œuvre de Charles Portis. À la fois roman initiatique
et étude de la constance de l’esprit humain sous toutes
ses formes, ce livre a valu à son auteur d’être comparé
à Mark Twain pour son humour incisif, son héroïne
libre, et ses thèmes intenses, intimement américains.
Le livre a connu une première adaptation, 100 DOLLARS POUR UN SHÉRIF, écrite par Marguerite Roberts
et réalisée par Henry Hathaway, avec Glen Campbell
dans le rôle de LaBoeuf. John Wayne a remporté l’Oscar
et le Golden Globe du meilleur acteur pour son portrait
de Rooster Cogburn. Sorti le 11 juin 1969, le film a été
l’un des plus gros succès du box-office de l’année avec
14,25 millions de dollars de recette.
Charles Portis a écrit par la suite « The Dog of the
South » en 1979, l’histoire d’un malheureux originaire
de l’Arkansas qui cherche sa femme en fuite en Amérique Centrale, « Masters of Atlantis » en 1985, récit de
la grandeur et de la chute d’un culte fictif en Amérique,
et « Gringos » en 1991, sur des expatriés américains
vivant au Mexique. Dans le courant des années 90, il
a publié des nouvelles de fiction et des récits biographiques dans The Atlantic Monthly.
De nombreux auteurs, parmi lesquels Walker Percy,
Larry McMurtry et Roy Blount, Jr., en passant par Nora
Ephron et Donna Tartt, ont salué l’influence qu’a eue Portis
sur la fiction américaine. Le journaliste et écrivain Ron
Rosenbaum écrivait dans Esquire en 1998 : « Lire Portis
est l’un des grands plaisirs – à la fois viscéral et cérébral
– que l’on puisse connaître dans la littérature moderne. »
Aujourd’hui, Charles Portis vit toujours dans l’Arkansas.
14
DEVANT
LA CAMÉRA
15
JEFF BRIDGES
Il a joué par la suite dans K-PAX, L’HOMME QUI VIENT
DE LOIN de Iain Softley, avec Kevin Spacey, et dans le
thriller indépendant SCENES OF THE CRIME de Domi-
Rooster Cogburn
nique Forma.
En 2003, il a joué dans PUR SANG, LA LÉGENDE DE SEABISCUIT de Gary Ross, puis dans LIGNES DE VIE de Tod
Williams, pour lequel il a été nommé à l’Independent Spirit
Award du meilleur acteur. Il a retrouvé Terry Gilliam pour
TIDELAND et a joué dans STICK IT de Jessica Bendinger. Il
a joué depuis dans UN ANGLAIS À NEW YORK de Robert B.
Weide et a prêté sa voix au personnage de Big Z dans LES
ROIS DE LA GLISSE, un film d’animation d’Ash Brannon et
Chris Buck.
Il était sur les écrans en 2008 dans le blockbuster IRON
MAN face à Robert Downey Jr., sous la direction de Jon
Favreau, et l’année suivante dans THE OPEN ROAD, écrit
et réalisé par Michael Meredith, dans lequel il incarnait
Kyle Garrett. Il a joué depuis dans LES CHÈVRES DU PENTAGONE, un film de Grant Heslov, face à George Clooney,
Ewan McGregor, Kevin Spacey et Robert Patrick.
En 1992, Jeff Bridges a fait ses débuts de producteur sous
sa bannière, As Is Productions, avec AMERICAN HEART de
Martin Bell, dont il était aussi l’interprète. Outre AMERICAN HEART, Jeff Bridges a produit le téléfilm « Hidden In
America », dans lequel jouait son frère Beau.
En 1983, Jeff Bridges a fondé The End Hunger Network,
un organisme à but non lucratif qui nourrit les enfants
dans le monde.
Passionné de photo, Jeff Bridges réalise des albums
des tournages de chacun de ses films et en fait cadeau
à tous ceux qui ont été photographiés. Ses photos
ont illustré de nombreux magazines dont Premiere
et Aperture. Elles ont fait l’objet d’expositions à New
York, Los Angeles, Londres et San Diego. Ses albums
n’ont jamais été destinés à être vendus au public mais
ils sont très recherchés par les collectionneurs et à
l’automne 2003, PowerHouse Books a publié « Pictures : Photographs By Jeff Bridges », dont le produit
des ventes est reversé au Motion Picture & Television
Fund, un organisme qui vient en aide aux personnes
du métier en difficulté.
Jeff Bridges a sorti un album, « Be Here Soon », chez
Ramp Records, label de Santa Barbara qu’il a cofondé avec
Michael McDonald et le producteur/chanteur/auteur Chris
Pelonis. Y ont participé le chanteur et pianiste Michael
McDonald, Amy Holland et la légende du country-rock,
David Crosby.
Nommé cinq fois aux Oscars, Jeff Bridges a obtenu l’Oscar et le Golden Globe du meilleur acteur 2010, pour son
interprétation dans CRAZY HEART. Cette même année, il
a été nommé à l’Emmy Award du meilleur acteur pour « A
Dog Year », écrit et réalisé par George LaVoo, d’après les
mémoires de Jon Katz.
Il a très récemment tenu l’un des rôles principaux de
TRON : L’HÉRITAGE, thriller de science-fiction en 3D de
Joseph Kosinski. Il y reprend le rôle de Kevin Flynn qu’il
avait créé dans le film de 1982.
Jeff Bridges a été nommé quatre fois à l’Oscar avant d’être
couronné pour CRAZY HEART. LA DERNIÈRE SÉANCE de
Peter Bogdanovich, marque son premier succès en 1971 :
il est cité à l’Oscar du meilleur second rôle. Il obtient une
seconde citation à ce même titre trois ans plus tard pour LE
CANARDEUR de Michael Cimino, face à Clint Eastwood.
En 1980, Jeff Bridges est la vedette de LA PORTE DU
PARADIS de Michael Cimino, puis de TRON de Steven
Lisberger et de CONTRE TOUTE ATTENTE de Taylor Hackford. STARMAN de John Carpenter, en 1984, marque sa
consécration : sa composition d’un extraterrestre ayant pris
forme humaine lui vaut d’être cité à l’Oscar et au Golden
Globe, cette fois au titre de meilleur acteur.
En 1985, on le retrouve dans À DOUBLE TRANCHANT
de Richard Marquand, puis l’année suivante dans HUIT
MILLIONS DE FAÇONS DE MOURIR de Hal Ashby et LE
LENDEMAIN DU CRIME de Sidney Lumet. La fin des années
80 est marquée par NADINE de Robert Benton, TUCKER de
Francis Ford Coppola, SUSIE ET LES BAKER BOYS de Steve
Kloves, et TEXASVILLE de Peter Bogdanovich.
Au début des années 90, Jeff Bridges campe des personnages variés dans des films comme FISHER KING de Terry
Gilliam, ÉTAT SECOND de Peter Weir, BLOWN AWAY de
Stephen Hopkins, WILD BILL de Walter Hill et LAME DE
FOND de Ridley Scott. Il est ensuite l’interprète de LEÇONS
DE SÉDUCTION de Barbra Streisand, THE BIG LEBOWSKI
de Joel Coen, ARLINGTON ROAD de Mark Pellington, LA
MUSE d’Albert Brooks ou encore SIMPATICO de Matthew
Warchus, version cinéma de la pièce de Sam Shepard.
En 2001, il est à nouveau cité à l’Oscar du meilleur acteur
pour son rôle du Président des États-Unis dans MANIPULATIONS, le thriller politique de Rod Lurie avec Gary
Oldman et Joan Allen.
16
17
MATT DAMON
OCEAN’S ELEVEN de Steven Soderbergh, faisant équipe pour
un spectaculaire cambriolage à Las Vegas avec George Clooney, Brad Pitt, Andy Garcia et Julia Roberts.
En 2002, il est le partenaire de Casey Affleck dans GERRY
de Gus Van Sant et retrouve Ben
Affleck dans UNE SOIRÉE PARFAITE de Jordan Brady. Il prête sa
voix à la version originale du film
d’animation SPIRIT, L’ÉTALON
DES PLAINES de Kelly Asbury
et Lorna Cook, incarne pour la
première fois Jason Bourne dans
LA MÉMOIRE DANS LA PEAU de
Doug Liman et tourne CONFES-
LaBoeuf
Matt Damon a été salué pour
son travail devant et derrière la
caméra. Il a été nommé à l’Oscar
du meilleur second rôle, au Screen
Actors Guild Award et au Critics
Choice Award pour son portrait
du joueur de rugby sud-africain
François Pienaar dans INVICTUS
de Clint Eastwood, avec Morgan
Freeman. Il a reçu une double nomination aux Golden Globes cette
année : une à celui du meilleur acteur dans un second rôle pour INVICTUS et une à celui du meilleur
acteur pour THE INFORMANT de
Steven Soderbergh.
Après avoir suivi ses études à
l’Université d’Harvard, Matt Damon a connu ses premières expériences d’acteur au sein de l’American Repertory Theatre et dans d’autres théâtres de Boston,
avant de débuter au cinéma en 1988 dans MYSTIC PIZZA de
Donald Petrie. Remarqué dans LA DIFFÉRENCE de Robert
Mandel, il est ensuite pour Walter Hill le second lieutenant
qui raconte GÉRONIMO, puis un soldat de la guerre du Golfe
dans À L’ÉPREUVE DU FEU d’Edward Zwick.
En 1997, il tient un petit rôle sous la direction de Kevin
Smith dans MÉPRISE MULTIPLE, LES AMOURS D’ALYSSA
JONES, et incarne un jeune avocat idéaliste dans le film de
Francis Ford Coppola L’IDÉALISTE, d’après le roman de John
Grisham.
L’année suivante, Matt Damon reçoit avec son ami Ben Affleck l’Oscar et le Golden Globe du meilleur scénario original
pour WILL HUNTING de Gus Van Sant. La même année, il
tient le rôle-titre de IL FAUT SAUVER LE SOLDAT RYAN, réalisé
par Steven Spielberg.
En 1999, Matt Damon est nommé au Golden Globe du
meilleur acteur pour son interprétation dans LE TALENTUEUX
MR RIPLEY d’Anthony Minghella. La même année, il retrouve
Kevin Smith pour DOGMA, aux côtés de Ben Affleck.
Il enchaine en 2000 avec LA LÉGENDE DE BAGGER VANCE
de Robert Redford, À LA RENCONTRE DE FORRESTER de Gus
Van Sant, et DE SI JOLIS CHEVAUX de Billy Bob Thornton,
d’après le livre de Cormac McCarthy.
En 2001, il crée le personnage de Linus Caldwell dans
SIONS D’UN HOMME DANGEREUX sous la direction de George
Clooney.
Il est l’année suivante à l’affiche
de la comédie des frères Farrelly
DEUX EN UN avec Greg Kinnear.
On le retrouve dans PÈRE ET
FILLE de Kevin Smith.
En 2004, il tourne LA MORT
DANS LA PEAU de Paul Greengrass, suite de LA MÉMOIRE
DANS LA PEAU, et OCEAN’S TWELVE de Steven Soderbergh,
suite de OCEAN’S ELEVEN.
En 2005, il partage avec George Clooney la vedette du
thriller géopolitique SYRIANA, réalisé par Stephen Gaghan.
La même année, il joue Will Grimm aux côtés de Heath Ledger dans LES FRÈRES GRIMM de Terry Gilliam. Matt Damon
a été ensuite à l’affiche des INFILTRÉS de Martin Scorsese,
aux côtés de Leonardo DiCaprio et Jack Nicholson. La même
année, il a joué face et sous la direction de Robert De Niro
dans RAISONS D’ÉTAT.
En 2007, il a endossé pour la troisième fois le rôle de Linus
Caldwell pour OCEAN’S THIRTEEN, pour lequel il a retrouvé
Steven Soderbergh, et celui de Jason Bourne pour LA VENGEANCE DANS LA PEAU de Paul Greengrass.
Il tenait dernièrement le premier rôle de GREEN ZONE, sur
lequel il retrouvait Paul Greengrass et a tourné à nouveau
sous la direction de Clint Eastwood dans HEREAFTER, écrit
par Peter Morgan.
On le retrouvera dans le thriller THE ADJUSTMENT BUREAU de George Nolfi, face à Emily Blunt, et dans MARGARET
de Kenneth Lonergan. Il a achevé il y a peu le tournage de
CONTAGION de Steven Soderbergh et travaillera prochainement sur la comédie WE BOUGHT A ZOO, qui sera réalisée
par Cameron Crowe.
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JOSH BROLIN
Josh Brolin a débuté au cinéma en 1985 dans la comédie d’action LES GOONIES de Richard Donner. En 1996,
il a été salué pour son interprétation d’un agent fédéral
bisexuel dans FLIRTER AVEC LES EMBROUILLES de David
O. Russell, aux côtés de Ben Stiller. On le retrouve l’année
suivante dans LE VEILLEUR DE NUIT de Ole Bornedal,
un thriller psychologique avec Nick Nolte, et dans MIMIC, un thriller de science-fiction réalisé par Guillermo
Del Toro, avec Mira Sorvino, puis dans MOD SQUAD
de Scott Silver, avec Claire Danes, UN COUP D’ENFER
de Mike Barker, avec Reese Witherspoon, et ALL THE
RAGE de Jim Stern.
En 2000, il tourne HOLLOW MAN, L’HOMME SANS
OMBRE de Paul Verhoeven, avec Kevin Bacon. Il connaîtra un grand succès avec COASTLINES de Victor Nunez,
avec Timothy Olyphant, présenté au Festival de Sundance
2002, et BLEU D’ENFER de John Stockwell, avec Jessica
Alba.
Sa filmographie comprend par ailleurs le segment PLANÈTE TERREUR, réalisé par Robert Rodriguez, DANS LA
VALLÉE D’ELAH de Paul Haggis et AMERICAN GANGSTER
de Ridley Scott, pour lequel il a été nommé au Screen Actors Guild Award de la meilleure interprétation.
L’année 2008 a été riche pour lui : il a été nommé à l’Oscar, au Screen Actors Guild Award et a été couronné par le
New York Film Critics Circle et le National Board of Review
pour son portrait de Dan White dans le film de Gus Van
Sant HARVEY MILK, face à Sean Penn. Il a également été
salué pour son incarnation de George W. Bush dans W. –
L’IMPROBABLE PRÉSIDENT d’Oliver Stone.
Il a joué depuis dans WOMEN IN TROUBLE de Sebastian
Gutierrez et a retrouvé Oliver Stone pour WALL STREET :
L’ARGENT NE DORT JAMAIS, face à Michael Douglas et
Shia LaBeouf.
Il était dernièrement l’interprète du film de Woody Allen
Tom Chaney
Josh Brolin est un acteur réputé pour la puissance de son
jeu et l’audace de ses rôles dans des grosses productions de
studios aussi bien que dans des productions indépendantes.
Il retrouve ici les frères Coen après voir tourné sous leur
direction NO COUNTRY FOR OLD MEN
VOUS ALLEZ RENCONTRER UN BEL ET SOMBRE INCONNU, avec Anthony Hopkins, Naomi Watts, Freida Pinto et
Antonio Banderas.
Josh Brolin entamera prochainement le tournage du
troisième volet de la franchise MEN IN BLACK auprès de
Will Smith et Tommy Lee Jones sous la direction de Barry
Sonnenfeld.
19
BARRY PEPPER
HAILEE STEINFELD
Lucky Ned Pepper
Mattie Ross
Depuis qu’il a été salué par la critique pour son portrait
du soldat Jackson dans IL FAUT SAUVER LE SOLDAT RYAN,
Barry Pepper s’est illustré dans des rôles complexes sous
la direction de certains des réalisateurs les plus réputés
Il a joué dernièrement avec Will Smith dans SEPT VIES de
Gabriele Muccino. Il a été salué pour ses prestations dans
MÉMOIRES DE NOS PÈRES de Clint Eastwood et TROIS ENTERREMENTS, première réalisation de Tommy Lee Jones,
qui lui a valu une nomination à l’Independent Spirit Award
2006 du meilleur acteur dans un second rôle.
Barry Pepper est né en 1970 à Campbell River, en Colombie britannique, au Canada. Il a vécu à partir de l’âge
de cinq ans avec sa famille sur un voilier et a passé son enfance dans les îles du Pacifique Sud, suivant sa scolarité par
correspondance. Lorsque sa famille est revenue au Canada,
Barry a étudié à l’université pendant deux ans avant de
choisir une carrière théâtrale. Il s’est formé à l’Actor’s Studio
de Vancouver et a obtenu peu de temps après ses premiers
rôles dans des téléfilms et pilotes tels que « A Killer Among
Friends », avec Patty Duke, « Johnny’s Girl » avec Treat
Williams, ou la minisérie « Titanic » avec George C. Scott.
Barry Pepper joue pour la première fois au cinéma en
1995 dans URBAN SAFARI de Reto Salimbeni, présenté au
Festival de Cannes. Il a ensuite été l’interprète de FIRESTORM de Dean Semler.
Il joue ensuite dans ENNEMI D’ÉTAT de Tony Scott, avec
Will Smith et Gene Hackman, LA LIGNE VERTE de Frank
Darabont, avec Tom Hanks, et TERRE, CHAMP DE BATAILLE de Roger Christian, avec John Travolta.
A partir du début des années 2000 viennent s’ajouter à
sa filmographie LES HOMMES DE MAIN de Brian Koppelman et David Levien, NOUS ÉTIONS SOLDATS de Randall
Wallace, avec Mel Gibson, LA 25ème HEURE de Spike Lee,
avec Edward Norton et Philip Seymour Hoffman.
Barry Pepper est aussi producteur. Il a assuré la production
exécutive et a tenu le rôle-titre du film ESPN « 3 : The Dale
Earnhardt Story », une biographie de la star de la NASCAR
morte dans un accident au cours de la dernière étape du Daytona 500 en 2001. Son interprétation lui a valu d’être nommé
au SAG Award du meilleur acteur dans un téléfilm. Il a aussi été
l’interprète et le producteur exécutif de THE SNOW WALKER
de Charles Martin Smith, pour lequel il a été nommé au Genie
Award du meilleur acteur, l’équivalent canadien de l’Oscar.
La jeune Hailee Steinfeld a décidé de devenir actrice à
l’âge de 8 ans. Après une année de cours, elle a trouvé un
agent. Elle a commencé par poser pour des campagnes publicitaires presse, passant rapidement à des spots télévisés
et à quelques courts métrages, tout en continuant à prendre
part à des ateliers de théâtre.
Elle a fait ses débuts d’actrice dans un épisode de « Back to
You ». Elle n’avait alors que 11 ans. L’année suivante, elle tenait le
rôle principal du court métrage dramatique « Heather : A Fairy
Tale », réalisé par Vincent Raisa. Elle a tourné un nouveau court,
« She’s a Fox », en 2009, sous la direction de Cameron Sawyer.
En 2010, elle a tourné deux autres courts, « Grand Cru »
d’Aimee Long et « Without Wings » de Megan Weaver, et le
téléfilm « Summer Camp » de Lev L. Spiro. Elle était aussi
l’interprète d’un épisode de « Sons of Tucson ».
TRUE GRIT est son premier long métrage.
BRUCE GREEN
Harold Parmalee
Originaire de l’Iowa, Bruce Green a entamé sa carrière à
Chicago. Il est devenu membre de l’ImprovOlympic et de
la troupe itinérante du Second City, se produisant dans des
petits théâtres, des nightclubs et sur des campus d’universités. Sa troupe comique, a connu un grand succès avec ses
personnages de clowns allemands pas drôles dans « Klown :
Prick Us and We’ll Burst ».
Bruce Green s’est par la suite installé à Hollywood et a
joué dans quelques épisodes de « MADtv », et a joué dans
LES FRÈRES SOLOMON de Bob Odenkirk, avec Will Arnett
et Will Forte.
20
DERRIÈRE
LA CAMÉRA
JOEL COEN
Joel Coen réalise ensuite THE BIG LEBOWSKI en 1998,
puis O’BROTHER en 2000. O’BROTHER vaut le Golden
Globe du meilleur acteur à George Clooney, et obtient
une citation au Golden Globe du meilleur film et quatre
citations aux BAFTA Awards.
Joel Coen et son frère Ethan cosignent ensuite le scénario d’INTOLÉRABLE CRUAUTÉ, avec George Clooney et
Catherine Zeta-Jones.
En 2004, Joel a coréalisé et coécrit avec Ethan la comédie
LADYKILLERS, dans laquelle il dirigeait Tom Hanks, Irma
P. Hall. Il s’agissait d’une nouvelle version du film TUEUR
DE DAMES, réalisé par Alexander Mackendrick en 1955.
En 2006, Joel et Ethan Coen ont coréalisé le segment
« Tuileries » dans le cadre de l’œuvre collective PARIS, JE
T’AIME. Ils ont depuis participé à une nouvelle œuvre collective, CHACUN SON CINÉMA.
En 2007 les frères Coen ont signé comme réalisateurs,
scénaristes et producteurs NO COUNTRY FOR OLD
MEN d’après le roman de Cormac McCarthy,. Parmi
les nombreux prix et distinctions qu’ils ont obtenus
pour ce film figurent l’Oscar du meilleur réalisateur, du
meilleur film et du meilleur scénario d’adaptation, le
BAFTA Award et le Directors Guild of America Award
du meilleur réalisateur, le Golden Globe du meilleur
scénario, les New York Film Critics Circle Awards du
meilleur film, du meilleur réalisateur et du meilleur scénario, et le National Board of Review Award du meilleur
scénario d’adaptation. Les acteurs ont reçu le Screen
Actors Guild Award de la meilleure interprétation d’ensemble, et Javier Bardem a obtenu l’Oscar du meilleur
acteur dans un second rôle.
Joel et Ethan Coen ont ensuite écrit, réalisé et produit
la comédie BURN AFTER READING, dont la distribution
comptait notamment George Clooney, Frances McDormand, John Malkovich, Tilda Swinton, Richard Jenkins et
Brad Pitt.
Le plus récent film de Joel et Ethan Coen est A SERIOUS
MAN, avec Michael Stuhlbarg et Richard Kind.
Réalisateur, scénariste et producteur
Joel Coen a remporté le Prix de la mise en scène au Festival de Cannes en 1991 avec son frère Ethan pour BARTON
FINK. Ce film a en outre été couronné par la Palme d’Or et
a valu à John Turturro le Prix d’interprétation masculine.
Joel Coen a obtenu un second Prix de la mise en scène au
Festival de Cannes en 2001 pour THE BARBER : L’HOMME
QUI N’ÉTAIT PAS LÀ.
Né en 1955, Joel Coen a fait ses études à la New York
University Film School. Il débute comme assistant monteur
sur des films d’horreur à petit budget dont EVIL DEAD de
Sam Raimi, et avec Frank La Loggia sur EFFROI en 1980.
Joel et son frère Ethan écrivent à l’époque le scénario de
MORT SUR LE GRIL pour Sam Raimi puis celui de leur premier long métrage, le thriller SANG POUR SANG, qui sera
réalisé en 1984 par Joel et produit par Ethan.
A sa sortie, le film fait sensation. Il se place parmi les
dix meilleurs films de 1985 dans les classements établis
par Time, le Washington Post et USA Today. SANG POUR
SANG est aussi considéré comme l’un des meilleurs films
de l’année par le National Board of Review.
Joel Coen réalise et coécrit par la suite ARIZONA JUNIOR
en 1987, avec Nicolas Cage et Holly Hunter, puis MILLER’S
CROSSING, une plongée au temps de la Prohibition, avec
Gabriel Byrne, Marcia Gay Harden et John Turturro. Suivent BARTON FINK en 1991 avec John Turturro et John
Goodman, et LE GRAND SAUT en 1994, avec Tim Robbins,
Paul Newman et Jennifer Jason Leigh.
En 1996, Joel Coen est élu meilleur réalisateur pour FARGO par le New York Film Critics Circle et le National Board
of Review. Le film lui vaut également un BAFTA Award. Le
scénario, dont il est l’auteur avec Ethan, remporte l’Oscar
et le Prix du meilleur scénario original 1996 de la Writers
Guild of America. Frances McDormand reçoit quant à elle
l’Oscar de la meilleure actrice.
21
ETHAN COEN
que FARGO, l’un des films les plus applaudis de l’année
1996, est nommé à sept Oscars dont ceux du meilleur film
et du meilleur réalisateur, et remporte ceux du meilleur
scénario pour Joel et Ethan Coen et de la
meilleure actrice pour Frances McDormand.
O’BROTHER sera pour sa part nommé à
deux Oscars dont celui du meilleur scénario d’adaptation, et au Golden Globe du
meilleur film – George Clooney obtiendra
celui du meilleur acteur.
Avec son frère Joel, Ethan Coen a cosigné ensuite le scénario d’INTOLÉRABLE
CRUAUTÉ. Depuis, il a coécrit et coréalisé
avec Joel, et produit LADYKILLERS.
En 2006, Joel et Ethan Coen ont coréalisé le segment « Tuileries » dans le cadre
de l’œuvre collective PARIS, JE T’AIME. Ils
ont depuis participé à une nouvelle œuvre
collective, CHACUN SON CINÉMA.
En 2007 les frères Coen ont signé comme
réalisateurs, scénaristes et producteurs
NO COUNTRY FOR OLD MEN, d’après le
roman de Cormac McCarthy,. Parmi les
nombreux prix et distinctions qu’ils ont
obtenus pour ce dernier film figurent l’Oscar du meilleur réalisateur, du meilleur film et du meilleur
scénario d’adaptation et Javier Bardem a obtenu l’Oscar du
meilleur acteur dans un second rôle.
Joel et Ethan Coen ont ensuite signé la comédie BURN
AFTER READING, dont la distribution comptait notamment
George Clooney, Frances McDormand, John Malkovich,
Tilda Swinton, Richard Jenkins et Brad Pitt.
Le plus récent film de Joel et Ethan Coen est A SERIOUS
MAN, avec Michael Stuhlbarg et Richard Kind. Le film a
été nommé à l’Oscar 2010 du meilleur film ainsi qu’à de
nombreux autres prix et a été couronné aux Boston Society
of Film Critics Awards, aux Independent Spirit Awards et
aux National Board of Review Awards.
« Almost an Evening », un ensemble de trois courtes
pièces écrites par Ethan Coen, a été monté off-Broadway
en 2008 par Neil Pepe avec l’Atlantic Theater Company,
puis joué au Bleecker Street Theatre. En 2009, la troupe et
le metteur en scène ont monté trois nouvelles pièces sous
le titre « Offices ».
Ethan Coen est l’auteur d’un recueil de nouvelles intitulées « Gates of Eden ».
Réalisateur, scénariste et producteur
Né en 1957, diplômé de l’université de Princeton, Ethan
Coen a produit et coécrit avec son frère Joel des films
comme SANG POUR SANG, ARIZONA JUNIOR, MILLER’S
CROSSING, BARTON FINK, LE GRAND SAUT – coécrit avec
le réalisateur et scénariste Sam Raimi, FARGO, THE BIG
LEBOWSKI, O’BROTHER, et THE BARBER : L’HOMME QUI
N’ÉTAIT PAS LÀ.
Le premier film produit par Ethan Coen est SANG POUR
SANG, qu’il écrit avec son frère et qui remporte l’un des
plus grands succès de l’année 1985. Après ce thriller vient
ARIZONA JUNIOR, mélange de comédie débridée et de
mélodrame d’action, qui fait découvrir le style unique des
frères Coen à un public encore plus large, puis MILLER’S
CROSSING, un film de gangsters dans l’esprit des années 30
qui fait l’ouverture du Festival de New York 1990.
BARTON FINK remporte la Palme d’Or et les Prix de la
mise en scène et d’interprétation masculine au Festival de
Cannes 1991, ainsi que trois citations à l’Oscar et une au
Golden Globe. LE GRAND SAUT connaît lui aussi le succès
lors de sa présentation au Festival de Cannes 1994, tandis
22
SCOTT RUDIN
Il était aussi le producteur exécutif de THE QUEEN de
Stephen Frears.
Scott Rudin a également à son actif une solide carrière
de producteur de théâtre et de spectacles.
Producteur
Scott Rudin a dernièrement été producteur de THE SOCIAL NETWORK de David Fincher, FANTASTIC MR FOX de
Wes Anderson, PAS SI SIMPLE de Nancy Meyers, GREENBERG de Noah Baumbach, et producteur exécutif de LES
CHEMINS DE LA LIBERTÉ de Peter Weir et de JULIE & JULIA de Nora Ephron. Il était auparavant le producteur des
NOCES REBELLES de Sam Mendes, et de DOUTE, écrit et
ROGER DEAKINS, ASC, BSC
Directeur de la photographie
Né à Torquay, dans le Devon, en Angleterre, Roger
Deakins a entamé une carrière de photographe avant de
suivre la formation de la Bath School of Art and Design,
puis de la National Film School britannique en 1972. Il y a
rencontré un autre étudiant, Michael Radford, et est devenu
par la suite son directeur de la photo sur SUR LA ROUTE
DE NAIROBI, 1984 et LES CŒURS CAPTIFS.
Nommé à huit reprises à l’Oscar, il a reçu en 2008 une
double nomination pour NO COUNTRY FOR OLD MEN
de Joel et Ethan Coen et L’ASSASSINAT DE JESSE JAMES
PAR LE LÂCHE ROBERT FORD d’Andrew Dominik. Il a
depuis été à nouveau nommé à l’Oscar en 2009, avec Chris
Menges, pour THE READER de Stephen Daldry.
Collaborateur régulier des frères Coen, Roger Deakins a
éclairé dix autres de leurs films outre NO COUNTRY FOR
réalisé par John Patrick Shanley d’après sa pièce. Il était
aussi le producteur exécutif de DEUX SŒURS POUR UN
ROI de Justin Chadwick, THERE WILL BE BLOOD, LE SANG
DE LA TERRE de Paul Thomas Anderson, MARGOT VA AU
MARIAGE de Noah Baumbach, À BORD DU DARJEELING
LIMITED de Wes Anderson, NO COUNTRY FOR OLD MEN
des frères Coen, et CHRONIQUE D’UN SCANDALE de Richard Eyre.
Parmi ses prochaines productions figurent MARGARET
de Kenneth Lonergan, MONEYBALL de Bennett Miller, et
THE GIRL WITH THE DRAGON TATTOO de David Fincher.
Au cours de sa longue carrière, Scott Rudin a produit
des films extrêmement variés. Au début des années 90, il
produit ou assure la production exécutive de films comme
L’EXPÉRIENCE INTERDITE de Joel Schumacher, FENÊTRE
SUR PACIFIQUE de John Schlesinger, À PROPOS D’HENRY
de Mike Nichols, LE PETIT HOMME de Jodie Foster, LA
FAMILLE ADDAMS et LES VALEURS DE LA FAMILLE ADDAMS de Barry Sonnenfeld, JENNIFER 8 de Bruce Robinson,
LA FIRME et SABRINA de Sydney Pollack, LA RANÇON
de Ron Howard, THE TRUMAN SHOW de Peter Weir, À
TOMBEAU OUVERT de Martin Scorsese, SLEEPY HOLLOW
de Tim Burton.
A partir de 2000, Scott Rudin produit WONDER BOYS de
Curtis Hanson, SHAFT de John Singleton, ZOOLANDER de
Ben Stiller, LA FAMILLE TENENBAUM de Wes Anderson,
ORANGE COUNTY de Jake Kasdan, DÉRAPAGES INCONTRÔLÉS de Roger Michell.
En 2002, il a été producteur de THE HOURS de Stephen
Daldry.
Scott Rudin a produit par la suite des films comme UN
CRIME DANS LA TÊTE de Jonathan Demme, LE VILLAGE
de M. Night Shyamalan, J’ADORE HUCKABEES de David O.
Russell, LA VIE AQUATIQUE de Wes Anderson, CLOSER
de Mike Nichols, LES DÉSASTREUSES AVENTURES DES
ORPHELINS BAUDELAIRE de Brad Silberling.
OLD MEN: FARGO, LE GRAND SAUT, BARTON FINK, THE
BIG LEBOWSKI, O’BROTHER, THE BARBER : L’HOMME QUI
N’ÉTAIT PAS LÀ, INTOLÉRABLE CRUAUTÉ, LADYKILLERS,
A SERIOUS MAN et bien sûr, TRUE GRIT.
Roger Deakins a été nommé pour la première fois à l’Oscar pour son travail sur LES ÉVADÉS de Frank Darabont.
La photo du film de Martin Scorsese KUNDUN lui a valu
des citations aux Prix de la meilleure photo du New York
Film Critics Circle, de la Boston Society of Film Critics, de
la National Society of Film Critics, de l’American Society
of Cinematographers et une à l’Oscar.
Il a été le directeur de la photo de SID & NANCY d’Alex
Cox, CŒUR DE TONNERRE de Michael Apted, À L’ÉPREUVE
DU FEU et COUVRE-FEU d’Edward Zwick et LA DERNIÈRE
MARCHE de Tim Robbins. Il a ensuite signé la photo de UN
HOMME D’EXCEPTION de Ron Howard, LE VILLAGE de M.
Night Shyamalan, JARHEAD, LA FIN DE L’INNOCENCE de
Sam Mendes, et DANS LA VALLÉE D’ELAH de Paul Haggis.
Il a éclairé depuis DOUTE de John Patrick Shanley.
Roger Deakins a dernièrement signé la photo de THE
COMPANY MEN, un film écrit et réalisé par John Wells,
avec Ben Affleck, Chris Cooper, Kevin Costner et Tommy
Lee Jones.
23
JESS GONCHOR
Elle a créé par la suite les costumes de GHOST WORLD
de Terry Zwigoff, et ceux de LE TERMINAL et ARRÊTE-MOI
SI TU PEUX de Steven Spielberg.
On lui doit aussi ceux de MA SORCIÈRE BIEN-AIMÉE
de Nora Ephron, et de MISE À PRIX, écrit et réalisé par
Joe Carnahan. Elle a plus récemment créé ceux de LION
ET AGNEAUX de Robert Redford et a retrouvé Spielberg sur INDIANA JONES ET LE ROYAUME DU CRÂNE
Chef décorateur
Jess Gonchor a récemment signé les décors de FAIR
GAME, le film de Doug Liman ainsi que ceux du film de
Sam Mendes AWAY WE GO.
Il retrouve ici les frères Coen après avoir créé les décors
de leur précédent film, A SERIOUS MAN, pour lesquels il a
été nommé à l’Art Directors Guild Award en 2010. Il était
aussi le chef décorateur de BURN AFTER READING, et de
DE CRISTAL.
CARTER BURWELL
NO COUNTRY FOR OLD MEN.
Compositeur
Né à New York, Jess Gonchor a commencé par créer des
décors pour le théâtre off-off-Broadway, de films publicitaires pour des réalisateurs comme Wes Anderson, Michael
Bay ou David Kellogg.
Il s’est ensuite orienté vers le cinéma et a travaillé au département décors de LE PRÉSIDENT ET MISS WADE de Rob
Reiner, LA CHASSE AUX SORCIÈRES de Nicholas Hytner,
et HOOK de Steven Spielberg.
Il a été pour la première fois chef décorateur sur un
long métrage avec TRUMAN CAPOTE de Bennett Miller.
Il a créé depuis les décors du DIABLE S’HABILLE EN
PRADA de David Frankel, avec Meryl Streep et Anne
Hathaway.
Collaborateur régulier des frères Coen, Carter Burwell a
composé les musiques de tous leurs films.
Dans les années 90, il a écrit la musique de films comme
DOC HOLLYWOOD, BLESSURES SECRÈTES, ROB ROY et LE
CHACAL de Michael Caton Jones, LA PRISONNIÈRE ESPAGNOLE de David Mamet, VELVET GOLDMINE de Todd
Haynes, THE HI-LO COUNTRY de Stephen Frears.
Il a par la suite signé les partitions de LE CORRUPTEUR
de James Foley, LES ROIS DU DÉSERT de David O. Russell,
CHEVALIER de Brian Helgeland, et SIMONE d’Andrew Niccol. On lui doit également celle de DANS LA PEAU DE JOHN
MALKOVICH et d’ADAPTATION de Spike Jonze.
On lui doit aussi celle de DR KINSEY de Bill Condon,
LE FAUSSAIRE de Lasse Hallström, FUR, UN PORTRAIT
IMAGINAIRE DE DIANE ARBUS de Steven Shainberg, 7h58
CE SAMEDI-LÀ de Sidney Lumet, de BONS BAISERS DE
BRUGES, écrit et réalisé par Martin McDonagh, et TWILIGHT : Chapitre 1 : FASCINATION de Catherine Hardwicke, MAX ET LES MAXIMONSTRES de Spike Jonze.
Le plus récent film dont il a composé la musique est
TOUT VA BIEN ! – THE KIDS ARE ALL RIGHT de Lisa Cholodenko, avec Annette Bening et Julianne Moore.
Chanteur, accordéoniste et joueur de synthétiseur, Carter
Burwell a joué avec l’Harmonic Choir, Big Joe et le Litwinski
Ensemble à New York et s’est aussi produit en France, en
Italie, en Allemagne et en Australie.
MARY ZOPHRES
Chef costumière
Mary Zophres a créé les costumes de neuf autres films
des frères Coen : A SERIOUS MAN, BURN AFTER READING,
NO COUNTRY FOR OLD MEN, mais aussi LADYKILLERS,
INTOLÉRABLE CRUAUTÉ, THE BARBER : L’HOMME QUI
N’ÉTAIT PAS LÀ, O’BROTHER, THE BIG LEBOWSKI, et
FARGO.
Elle était dernièrement chef costumière de IRON MAN 2
de Jon Favreau, avec Robert Downey Jr., et de COWBOYS
& ALIENS du même réalisateur, avec Sam Rockwell, Daniel
Craig, Harrison Ford et Olivia Wilde.
Diplômée d’une licence d’art et d’histoire de l’art du
Vassar College, elle a commencé à travailler au cinéma
comme superviseur des costumes des figurants sur NÉ UN
4 JUILLET d’Oliver Stone.
Elle a été la chef costumière de L’ENFER DU DIMANCHE
d’Oliver Stone, et de trois films de Peter et Bobby Farrelly :
MARY A TOUT PRIX, KINGPIN et DUMB AND DUMBER.
24
FICHE
ARTISTIQUE
Rooster Cogburn . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . JEFF BRIDGES
LaBoeuf . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . MATT DAMON
Chaney. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . JOSH BROLIN
Lucky Ned Pepper. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . BARRY PEPPER
Mattie Ross. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . HAILEE STEINFELD
Harold Parmalee. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . BRUCE GREEN
Stunts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . MIKE WATSON
Mattie adulte. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ELIZABETH MARVEL
Moon. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . DOMNHALL GLEESON
Emmit Quincy. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . PAUL RAE
Bear Grit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ED LEE CORBIN
Le colonel Stonehill . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . DAKIN MATTHEWS
FICHE
TECHNIQUE
Réalisateurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . JOEL ET ETHAN COEN
Scénaristes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . JOEL ET ETHAN COEN
D’après « True Grit/Mattie ou 100 dollars pour un shérif » de . . . . . . . . . . CHARLES PORTIS
Producteurs. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . SCOTT RUDIN
JOEL COEN
ETHAN COEN
Producteurs exécutifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . STEVEN SPIELBERG
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ROBERT GRAF
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . DAVID ELLISON
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . PAUL SCHWAKE
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . MEGAN ELLISON
Directeur de la photographie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ROGER DEAKINS, ASC, BSC
Chef décorateur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . JESS GONCHOR
Chef costumière. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . MARY ZOPHRES
Chef monteur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . RODERICK JAYNES
Compositeur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . CARTER BURWELL
Directrices de casting . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ELLEN CHENOWETH
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . RACHEL TENNER
Créateur des maquillages spéciaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . CHRISTIEN TINSLEY
Chef accessoiriste . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . KEITH WALTERS
Coordinateur des cascades. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . JERY HEWITT
Dresseur des chevaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . RUSTY HENDRICKSON
..............................................................................................................................................
.........................................................................................................................................
Textes : Pascale & Gilles Legardinier

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