Nombres complexes — diaporama
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Nombres complexes janvier 2017 1/23 Nombres complexes On appelle ensemble des nombres complexes et on note C l’ensemble R2 muni des deux opérations suivantes ∀(x, y) ∈ R2 , ∀(x0 , y0 ) ∈ R2 , addition déf. (x, y) + (x0 , y0 ) = (xx0 , yy0 ) déf. (x, y) × (x0 , y0 ) = (xx0 − yy0 , xy0 + x0 y) multiplication 2/23 Partie réelle, partie imaginaire Soit z un nombre complexe. Il existe un unique couple (x, y) de réels tels que z = x + iy. Le réel x est la partie réelle de z notée Re(z) et y est sa partie imaginaire, notée Im(z). Si Re(z) = 0, on dit que z est un imaginaire pur et si Im(z) = 0 on dit que z est un réel. On identifie le sous-ensemble {(x, 0) avec x ∈ R} de R2 avec R. L’ensemble des imaginaires purs est noté iR. 3/23 Propriété des parties réelles et imaginaires Soit (z, z0 ) ∈ C2 Re(z+z0 ) = Re(z)+Re(z0 ) et Im(z+z0 ) = Im(z)+Im(z0 ) et Im(λ z) = λ Im(z) Si λ ∈ R alors Re(λ z) = λ Re(z) 4/23 Cas d’égalité Soit (x, x0 , y, y0 ) ∈ R4 : x + i y = x 0 + i y0 ⇐⇒ x = x0 et y = y0 5/23 Conjugué d’un complexe Soit z = x + iy ∈ C, avec (x, y) ∈ R2 . déf. On appelle conjugué de z et on note z le complexe z = x − iy. 6/23 Conjugaison et opérations Soit (z, z0 ) ∈ C2 z=z z + z0 = z + z0 zz0 = zz0 zn = zn (n ∈ N) 1 1 = z z 7/23 Forme algébrique de l’inverse Si z ∈ C∗ , z = x + iy avec (x, y) ∈ R2 , alors y 1 z x = = 2 −i 2 2 z zz x + y x + y2 8/23 Soit z ∈ C : z+z z−z et Im(z) = ; 2 2i • z est réel si et seulement si z = z et z est imaginaire • Re(z) = pur si et seulement si z = −z. 9/23 Coordonnées polaire vs. cartésiennes. y y M ρ M0 θ O x x 10/23 Coordonnées polaires Soit z = x + iy ∈ C, avec (x, y) ∈ R2 . Il existe un couple (ρ, θ ) de réels tels que ρ ∈ R+ , θ ∈ R, x = ρ cos θ et y = ρ sin θ • Le réel ρ est unique : ρ2 = x2 + y2 . C’est le module de z. • Si z = 0 alors θ est quelconque dans R. • Si z 6= 0 alors θ est défini à 2π près. Chaque valeur possible de θ est un argument de z. L’unique réel θ0 ∈ ] −π ; π ] vérifiant la relation précédente s’appelle l’argument principal de z. L’ensemble des arguments de z est {θ0 + 2kπ , avec k ∈ Z} 11/23 Notation exponentielle Soit z ∈ C∗ . Il existe un couple (ρ, θ ) ∈ R+ × R tel que z = ρeiθ = ρ(cos θ + i sin θ ) déf. 12/23 D’après ce qui précède, on a la relation fondamentale ei(α+β ) = eiα eiβ et donc 1 eiα i(α−β ) = e eiα eiβ iα n inα e =e (n ∈ Z) e−iα = 13/23 Cas d’égalité Soit (z, z0 ) ∈ C2 , de notations exponentielles z = ρeiα et z0 = ρ0 eiβ z = z0 ⇐⇒ ρ = ρ0 et ∃k ∈ Z, α = β + 2kπ 14/23 Propriétés du module Soit (z, z0 ) ∈ C2 : zz0 = |z| z0 |z| = 0 ⇐⇒ z = 0 |Re (z)| ¶ |z| |z| z 0 = 0 z |z | |z| = |z| |Im (z)| ¶ |z| 15/23 Inégalité triangulaire Si z et z0 sont deux complexes, alors z + z0 ¶ |z| + z0 et |z| − z0 ¶ z − z0 16/23 Soit (a, b, c) ∈ C3 : |c − a| ¶ |b − a| + |c − b| 17/23 Interprétation de l’inégalité triangulaire C AB ¶ AC + CB A B La ligne droite AB est un chemin plus court entre A et B que la ligne brisée ABC. 18/23 Soit (z, z0 ) ∈ (C∗ )2 . On note parfois arg(z) un argument de z. Dans ce cas [2π ] • arg(zz0 ) = arg(z) + arg(z0 ) • arg(az) = arg(z) [2π ] • arg(az) = π + arg(z) • arg(zn ) = n arg(z) • arg(1/z) = − arg(z) si a ∈ R∗+ [2π ] [2π ] [2π ] • arg(z/z0 ) = arg(z) − arg(z0 ) • arg(z) = − arg(z) si a ∈ R∗− [2π ] [2π ] 19/23 Exponentielle complexe Soit z ∈ C. On note z = x + iy avec (x, y) ∈ R. On définit l’exponentielle de z par déf. exp(z) = exp(x) eiy = ex (cos(y) + i sin(y)) 20/23 Soit z et z0 deux complexes. On a exp(z + z0 ) = exp(z) exp(z0 ) 21/23 Formules d’Euler Soit θ ∈ R, cos θ = eiθ + e−iθ 2 sin θ = eiθ − e−iθ 2i 22/23 Formules de Moivre Soit θ ∈ R. On a einθ = (cos θ + i sin θ )n = cos(nθ ) + i sin(nθ ) ou de manière équivalente cos(nθ ) = Re (cos θ + i sin θ )n sin(nθ ) = Im (cos θ + i sin θ )n 23/23