Face de cuillère - Le TAPS Strasbourg

Transcription

Face de cuillère - Le TAPS Strasbourg
Les Taps,
théâtre actuel et public
de Strasbourg
saison 2011-12
DOSSIER DE PRESSE
création 2010
Face de cuillère
de Lee Hall éditions de l’Arche
Mise en scène Alain Batis
Cie La Mandarine Blanche, Pantin
Traduction Fabrice Melquiot
Avec Laetitia Poulalion
Scénographie Sandrine Lamblin
Costume Jean-Bernard Scotto
Lumières Jean-Louis Martineau
Régie lumières Nicolas Gros
Régie son Emilie Tramier
Taps Gare (Laiterie)
du mardi 8 au jeudi 10 novembre à 20h30
théâtre / tout public / 1h25
"après-coup" le mercredi 9 novembre à l’issue de la représentation
Les "après-coups" sont un moment d’échanges privilégiés entre les équipes artistiques et le public en salle. Ils
se déroulent à l’issue de l’une des représentations et prolongent ainsi le temps du spectacle par celui de la
rencontre.
Avec le soutien du Conseil Général de la Seine-Saint-Denis.
Avec l’aide à la résidence de la Région Lorraine en lien avec La Méridienne – Théâtre de Lunéville (54), et de l’Espace
Jacques Prévert – Théâtre d’Aulnay-sous-Bois (93).
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Valérie Busseuil tél. 03 88 34 10 36
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RÉSUMÉ
Sur fond de grands airs d’opéra interprétés par Maria Callas, une enfant s’adresse à un
interlocuteur imaginaire comme elle parlerait à sa poupée.
Petite fille malade au visage déformé qui la fait ressembler à son reflet sur la face bombée
d’une cuillère, elle raconte son histoire avec une touchante naïveté enfantine. Et celle-ci
n’est pas de trop pour éviter au récit de sombrer dans le mélodrame, tant le malheur qui
s’abat sur elle et sa famille pourrait prêter le flanc à des discours pathétiques. Rien de cela
dans la pièce ; beaucoup d’émotion certes, mais subtilement portée par l’humour et la
poésie, et transcendée par une magistrale interprétation dans un espace scénique ouvert
sur l’imaginaire. Au-delà de l’autisme et du cancer, Lee Hall parvient, dans la belle traduction
de Fabrice Melquiot, à faire de son récit un hymne à la vie et une superbe leçon de courage.
J’ai demandé à Madame Patate où j’avais eu mon cancer mais elle n’en savait rien – j’ai dit,
je crois que Dieu me l’a refilé et elle a dit qu’aux dernières nouvelles Dieu n’avait pas le
cancer – j’ai dit, peut-être qu’il n’en parle à personne…
L’AUTEUR : LEE HALL
Lee Hall est né en 1967 à Newcastle-upon-Tyne.
Il s’intéresse à l’écriture dramatique à Cambridge où il
rencontre Stephen Daldry (futur réalisateur du film Billy
Elliot qui va le rendre célèbre). Il reçoit en 1996 un Sony
Award pour I luv you Jimmy Spud qui deviendra Gabriel
et moi au cinéma.
Ses traductions et adaptations théâtrales contribuent
également à sa notoriété : Léonce et Léna pour le Gate
Theatre, Maître Puntila et son valet Matti pour le Right
Size / Almeida Theatre et l’Edinburgh Fringe Festival en
1998, Arlequin serviteur de deux Maîtres à la Stratford Royal Shakespeare Company en 1999, Mère
Courage montée par la compagnie Shared Experience Theatre en 2000, The Good Hope de Herman
Heijermans montée en 2001 au Royal National Theatre.
Il écrit en 1999 le scénario de Billy Elliot, qui conaît un grand succès ; il sera nominé aux Oscars au
titre du meilleur scénario l’année suivante.
Spoonface Steinberg (Face de cuillère) est sa première pièce.
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ALAIN BATIS, METTEUR EN SCENE
Alain Batis est comédien, metteur en scène et pédagogue.
Il a suivi l’enseignement de Jacqueline Martin à Metz de 1982 à 1987. Il
a té membre fondateur du Théâtre du Frêne à Paris (1988), dirigé par
Guy Freuxe. Il a joué dans de nombreuses créations et a mis en scène
Neige de M. Fermine (2001) et L’Eau de la vie d’Olivier Py.
Depuis dix ans, il participe aux Rencontres Internationales de HauteCorse dirigées par Robin Renucci, co-met en scène avec Serge Lipszyc
Ivanov de Tchekhov (2001) et met en scène Les Quatre Morts de Marie
de C. Fréchette (2001), Yvonne, Princesse de Bourgogne de W.
Gombrowicz (2002), l’Ectoplasme de Hanokh Levin (2005), Salina de
Laurent Gaudé (2006), Sur les valises de Hanock Levin (2007), Incendies
de Wajdi Mouawad (2008), Les Nombres d’Andrée Chedid (2009).
Il joue dans Le Misanthrope de Molière, Le Mariage de Figaro de Beaumarchais, Le Lever de rideau de
Pascal Gleizes et Ivanov de Tchekhov, quatre créations de la compagnie Le Matamore dirigée par
Serge Lipszyc.
En décembre 2002, il crée la compagnie La Mandarine Blanche.
Depuis 2007, il codirige, sous le parrainage artistique de Jean-Claude Penchenat, le Festival « Un
Automne à Tisser » au Théâtre de l’Epée de Bois à la Cartoucherie (Vincennes).
LA MISE EN SCENE DE FACE DE CUILLERE, NOTES D’ALAIN BATIS
« En 2003, à la parution de ce texte, j’ai eu un véritable coup de cœur mais il n’était pas libre de
droits. Le propos, véritable défi à la scène que d’aborder des questions aussi difficiles que
l’anormalité et la maladie, surtout lorsqu’il s’agit d’un enfant, est porté par la dimension poétique de
l’écriture.
Ce parallèle entre la mort des chanteurs dans les chansons et les opéras et la mort dans la vraie vie
donne à la pièce une dimension onirique. Pour parler de sa différence, de ses peurs, il est question
d’oiseaux, de papillons, d’anges. De transcendance du quotidien, donc du réalisme. On est dans le
monde de la fragilité, du blanc, du papier.
Présence de la marionnette, de figures suspendues.
Le visage de la comédienne dessiné, quelques signes dans l’esprit de certains masques africains.
Cette mise en abîme de la mort se fait par les rêves. Le personnage, jamais ne se plaint, il est quelque
fois fier, il sourit, il étincelle. Le récit est fulgurant, l’humour sous jacent pour poser à haute voix la
question : c’est quoi le sens de tout ça ?
Une alchimie s’opère entre deux auteurs, Lee Hall, à l’origine de l’écriture, et Fabrice Melquiot, le
traducteur. La trajectoire que nous avons choisie est celle du poétique, donc de l’universel, clé de
voûte de l’existence ».
Alain Batis
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DU CÔTE DU JEU
Naissance. Présence. Don. Apparition, disparition. Ombres, lumières.
Toutes les images se construisent à vue dans la fulgurance.
L’humour est là, là où on ne l’attend pas.
La parole est simple. Face de cuillère est convaincue de l’histoire qu’elle nous raconte. Elle engage sa
vie. C’est un feu d’artifice. Aucune psychologie. Simple et attachante. Le corps est emporté,
balancement, mouvement improbable, petite danse des poings, vole de l’oiseau. Le personnage de
Face de cuillère est extrêmement vivant, l’actrice doit s’offrir totalement, laisser jaillir en elle la
profonde étincelle de vie, la voir se multiplier quelquefois dans la joie, la violence ou l’abîme.
Le texte n’est pas moraliste, il est absolument engagé pour dire la force de vie.
Pour le porter, une énergie folle s’impose afin que la vie jaillisse.
MARIONNETTE, SCENOGRAPHIE, LUMIERE, COSTUME ET MUSIQUE
Marionnettes de papier suspendues, des oiseaux, des papillons, des personnages qui racontent
l’enfance. Les marionnettes se fabriquent à vue. Petites, ou grandes. Quelquefois, face de cuillère
devient elle-même oiseau avec ses ailes d’ange et sa couverture qui joue à voler.
L’espace scénique est un univers blanc de papier, de toiles fines.
L’espace comme une page blanche qui tombe du ciel et glisse à terre, des fils qui se croisent, des
chemins et de simples pinces à linge pour accrocher le rêve. Des matières différentes qui racontent
des sensations et des espaces, une couette pour évoquer un cocon mais aussi le vent.
Des objets en bois comme des sommets pour rejoindre le ciel. Un espace symbolique qui répond à la
lumière. Déchirer, chiffonner, fabriquer de la vie là , simplement, dans ses doigts de papier.
Avec Jean-Louis Martineau, le travail sur la lumière est extrêmement important puisqu’à partir des
matériaux blancs : toiles, papiers, plumes, argile… nous jouons en permanence avec la lumière et la
présence des ombres, des clairs-obscurs, du proche et du lointain.
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Le costume est blanc, simple comme un habit d’enfant.
Pour le maquillage, sont utilisées des matières telles que l’argile afin d’évoquer l’art brut.
Jean-Bernard Scotto a orienté sa recherche du côté de l’épure et du poétique.
Pour la musique, Maria Callas tisse le fil du récit.
Elle incarne l’amour que porte Face de cuillère aux chanteurs d’opéra et la fascination qu’ils
représentent pour elle lorsqu’ils meurent dans la lumière.
La musique agit comme des voiles, des passages. C’est une mise en abîme de l’émotion pure.
La voix de Maria Callas traverse un répertoire magnifique, de la Norma de Bellini à la Tosca de
Puccini.
LAETITIA POULALION, COMEDIENNE
Elle a suivi le cycle de troisième année du Cours Florent, puis une formation de trois ans au
Conservatoire du XIIIème arrondissement de Paris sous la direction de Christine Cagneux et Gloria
Paris. En 2003, Laetitia Poulalion joue la gamine dans Roberto Zucco, de Bernard-Marie Koltès, mis en
scène par Alain Batis, lors des 6èmes Rencontres internationales de Théâtre de Haute-Corse.
En juillet 2005, au Théâtre 13, elle a joué dans Treizième congrès d’Ariane Pawin et co-mis en scène
Le fil tendu de et par Elise Marie. La même année, elle a joué dans La Fausse suivante de Marivaux,
dans une mise en scène de Gloria Paris, puis en 2006 dans Les cinq doigts de la main, mise en scène
de François Lecière et La Mouette de Tchekhov, mise en scène par Grégory Benoît.
En 2007, elle joue dans Les aventures de Princesse Carotte… (mise en scène collective).
Au cinéma et à la télévision, elle a joué dans La Vénus Noire d’Abdellatif Kechiche (2009), Coco
Chanel de Christian Dugay (2008) Chrysalides de Jeanne Romana (2007), Dans la cage d’un gorille de
Rita Buskauskaite (2006), Trompe l’œil de Guillaume Morand (2005).
Elle joue dans diverses pièce de la compagnie La Mandarine Blanche.
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COMPAGNIE LA MANDARINE BLANCHE
Créée le 24 décembre 2002, la compagnie La Mandarine Blanche allie création contemporaine et
sensibilisation des publics. Elle diffuse plusieurs créations tout en menant une importante activité de
formation théâtrale auprès des professionnels et des amateurs.
Créations mises en scène par Alain Batis :
Neige, de Maxence Fermine (2001) / Autour de Neige (forme nomade – 2001)
L’eau de la vie, d’Olivier Py (2002)
Le montreur, d’Andrée Chedid (2004) / Medou Net Jer (forme nomade – 2004)
Les quatre morts de Marie, de Carole Fréchette (2005)
L’homme sous le ciel (forme nomade – 2005)
L’assassin sans scrupules : Hasse Karlsson dévoile la terrible vérité : comment la femme est morte de
froid sous le pont de chemin de fer, de Henning Mankell (2006)
Yaacobi et Leidental, de Hanokh Levin (2008)
Face de cuillère, de Lee Hall (2010)
Nema problema, de Laura Forti (2010)
FACE DE CUILLERE - INFORMATIONS PRATIQUES
Face de cuillère
de Lee Hall - éditions de l’Arche
Mise en scène Alain Batis - Cie La Mandarine Blanche, Pantin
Taps Gare (Laiterie)
du mardi 8 au jeudi 10 novembre à 20h30
théâtre / tout public / 1h25
"après-coup" le mercredi 9 novembre à l’issue de la représentation
tarifs : de 5.50 € à 15 €
Information – réservation : tél. 03 88 34 10 36
www.taps.strasbourg.eu
Billets également en vente à la Boutique culture, Place de la Cathédrale (Strasbourg)
Taps Gare (Laiterie) 10, rue du Hohwald - Strasbourg
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