les peintres au charbon - Le TAPS Strasbourg
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les peintres au charbon - Le TAPS Strasbourg
Les Taps, théâtre actuel et public de Strasbourg saison 2011-12 DOSSIER DE PRESSE Les Peintres au charbon de Lee Hall inspiré du livre de William Feaver Traduction Fabrice Melquiot – Editeur et agent théâtral L’Arche Adaptation et mise en scène Marion Bierry Théâtre du Passage, Neuchâtel (Suisse) – création 2009 Scénographie et costumes Gilles Lambert Lumières Laurent Junod Son Cédric Liardet Accessoires Yvan Schlatter Réalisation des costumes Mireille Dessingy, Verena Dubach, Remedios Rodriguez Modiste Joëlle Masselot Maquillage et coiffure Faustine de Montmollin Direction technique Joran Hegi Assistante à la mise en scène Marianne Radja avec Bernard Ballet Jimmy Floyd Robert Bouvier Oliver Kilbourn Thomas Cousseau Robert Lyons Carine Martin Susan Parks Jacques Michel George Brown Odile Roire Helen Sutherland Eric Verdin Harry Wilson Arthur Vlad Le P’tit gars Taps Scala, du jeudi 15 au samedi 17 mars à 20h30 dimanche 18 mars à 17h contact presse Taps Valérie Busseuil tél. 03 88 34 10 36 [email protected] -1 photo David Marchon Coproduction Compagnie du Passage – Neuchâtel / Théâtre du Passage – Neuchâtel / Compagnie Marion Bierry – Paris. La Compagnie du Passage est subventionnée par les Départements des Affaires Culturelles du Canton, de la Ville de Neuchâtel et par le Syndicat Intercommunal du Théâtre Régional de Neuchâtel. Avec le soutien de la Loterie Romande, de pro Helvetia et de la Corodis. RÉSUMÉ Dans les années trente en Angleterre, un groupe de mineurs suit des cours d »histoire de l’art. Abandonnant vite la théorie pour la pratique, ils voient leurs travaux remarqués par une riche collectionneuse. Plusieurs d’entre eux, malgré une instruction modeste, possèdent un véritable talent. L’auteur raconte cette improbable mais authentique découverte de l’art par des autodidactes dont il dresse des portraits touchants et drôles. Dans le pur ton de la comédie sociale anglaise, il évoque la singulière trajectoire de ces peintres-mineurs et brosse par leur intermédiaire une page de l’histoire anglaise de l’industrie du charbon, de 1934 à 1947. On y comprend le poids affectif de la mine dans la vie de ces ouvriers et le sentiment si fort d’appartenance à un corps que seule la crise économique parviendra plus tard à briser. On fait de l’art avec nos vies. Y’a rien de meilleur. Personne nous dit ce qu’on doit peindre. On est nos propres chefs. contact presse Taps Valérie Busseuil tél. 03 88 34 10 36 [email protected] -2 NOTES DE MISE EN SCENE Lee Hall ne fait pas parler des gens, vous ou moi, il fait parler le peuple – non les masses ou les victimes (même atteintes de tétraplégie, comme dans La Cuisine d’Elvis ou le cancer dans Face de cuillère) – il fait parler le peuple dans sa dignité d’acteur du genre humain : des pâtissiers, des professeurs, des artistes, des mineurs de fond, des amateurs d’art, vous et moi. Quand Voltaire écrivait : le théâtre instruit mieux qu’un gros livre, sans doute ne pensait-il pas à une école du spectateur mais plutôt à ce que l’émotion, tragique ou comique, reste une forge universellement accessible de la libre pensée. Lee Hall veut être compris de tous, non décodé par quelques initiés. Ses pièces vibrent d’un engagement, de quelque chose qui veut se mettre debout. J’essaie de retrouver ce mouvement. Etrangement au pays de Molière, de Marivaux et de Beaumarchais, l’injonction dominante place souvent le peuple sous la loupe compatissante du sérieux avec ce regard d’anthropologue penché sur une ethnie méconnue. On rit parfois du populaire (heureusement !), mais l’on rit souvent de séquences, d’habitudes répertoriées, et le « on » de ce rire nous distingue délicieusement, nous les autres… Il est rare aujourd’hui qu’au théâtre, l’homme de la rue vive des aventures – à l’instar de Sosie, Scapin, quelque Lisette, Figaro et tant d’autres – qu’il se voie conférer un destin, une trajectoire où l’expérience va désengager un questionnement métaphysique, une émancipation morale, politique, susceptibles d’apporter un témoignage universel. Dans le cadre d’un cours de « sensibilisation artistique », les mineurs de Lee Hall se commentent eux-mêmes avec humour et passion. Eux qui n’avaient jamais vu un tableau en vrai vont peu à peu soutenir la controverse avec leur maître. Marion Bierry VOIR PLUS LOIN QUE LA MINE Après avoir mis en scène Cinq hommes de Daniel Keene, évoquant les conditions de vie de cinq étranger travaillant au noir sur un chantier et avoir pu, grâce au texte mais aussi au travail avec les comédiens et le scénographe, déjouer nombre de clichés sur les clandestins, j’ai été séduit par cette histoire d’une communauté d’hommes désirant s’ouvrir à d’autres horizons que la mine où il se rendent chaque jour pour un salaire dérisoire. Portraits touchants, inattendus, drôles de ces mineurs qui veulent s’inscrire à des cours du soir d’économie mais qui sont finalement amenés à suivre des cours d’histoire de l’art. On est saisi par la cocasserie d’un malentendu, la grâce d’une révélation, l’humanité des personnages. le ton qui prédomine dans Les Peintres au charbon est celui de la comédie, mais il n’exclut pas de passionnants débats sur le rôle de l’art aujourd’hui. contact presse Taps Valérie Busseuil tél. 03 88 34 10 36 [email protected] -3 Comment initier à la peinture un groupe de mineurs harassés par leur travail et n’ayant reçu qu’une éducation très sommaire ? Comment se forme ce qu’on appelle le goût ou la sensibilité artistique ? Dans le scénario qu’il écrivit pour le film Billy Elliot, Lee Hall évoquait la révélation d’un fils de mineur pour la danse. Ici, il s’inspire d’un roman basé sur des faits authentiques et confrontant des personnages d’origine modeste au monde de l’art. Il décrit aussi l’éveil d’un vocation et les bouleversements qui l’accompagnent. Dans chaque création de la compagnie du Passage, j’aime proposer au public une fable invitant à la réflexion. les questions que se posent ces peintres amateurs renvoient chacun à son propre rapport à l’art : fuite ou prise de conscience ? Consumérisme, besoin de distraction, quête plus secrète et essentielle d’une consolation, d’un sens caché, soif de nouvelles connaissances etc. La pièce de Lee Hall n’a encore jamais été montée en France. Cet auteur anglais vit aujourd’hui à Hollywood où le cinéma l’a réclamé. Auparavant, il a été récompensé par ses pièces radiophoniques et ses adaptations de pièces de Brecht ou Büchner, créées dans les théâtres les plus prestigieux de Londres et qui ont montré son sens rare du dialogue. Je suis heureux de retrouver pour cette aventure Marion Bierry qui a déjà révélé en France une pièce de Lee Hall : La Cuisine d’Elvis et qui m’a dirigé dans 24 heures dans la vie d’une femme, d’après le roman de Stefan Zweig, aux côtés de Catherine Rich. (…). Robert Bouvier Directeur artistique du Théâtre du Passage photo David Marchon contact presse Taps Valérie Busseuil tél. 03 88 34 10 36 [email protected] -4 Robert Bouvier a été formé à l’Ecole du Théâtre National de Strasbourg. Ila joué dans une quarantaine de spectacles mis en scène par : Matthioas Langhoff (La Mission et Le Perroquet vert), Jean-Louis Hourdin (Le Monde d’Albert Cohen), Irina Brook (Danser à Lughnasa), Charles Tordjman (Eloge de la faiblesse), Marion Bierry (24 heures dans la vie d’une femme), Agathe Alexis et Alain Barsacq (Le Pain dur)… Il a également tourné dans une vingtaine de films réalisés par Alain tanner, Denis Amjar, Alain Resnais… Egalement metteur en scène (Lorenzaccio Théâtre des Quartiers d’Ivry – 2004 ; Cinq hommes Théâtre de la Tempête -2008) Robert Bouvier est le directeur artistique de la Compagnie du Passage depuis sa création en 2003. Le théâtre Artistic Athévains l’a accueilli en juin-juillet 2010 pour une reprise de François d’Assise d’après Joseph Delteil, mise en scène Adel Hakim (présenté aux Taps il y a 3 saisons). LEE HALL, AUTEUR Né en 1996 à Newcastle-upon-Tyne (UK), Lee Hall s’intéresse à l’écriture dramatique à Cambridge où il rencontre Stephen Daldry, le futur réalisateur de Billy Elliot dont il écrira le scénario et qui lui vaudra une nomination aux Oscars. Ses premiers travaux d’écriture sont destinés à la radio, parmi lesquels Blood Sugar, écrit pour BBC Radio 4 en 1996, qui deviendra trois ans plus tard La Cuisine d’Elvis au théâtre. En 1996, toujours, il reçoit un Sony Award (Best Writing on radio) pour I luv you Jimmy Spud. L’année suivante, il écrit sa première pièce : Face de cuillère. Adaptée pour la télévision en 1998, la pièce sera traduite en français par Fabrice Melquiot et créée en 2006 au Théâtre des Abbesses, dans une mise en scène de Michel Didym. Basée sur le livre du critique d’art William Feaver, Les Peintres au charbon (The Pitmen Painters) est sa dernière pièce éditée à ce jour. Elle a été jouée au National Theater de Londres. Lee Hall a également signé de nombreuses traductions et adaptations, pour la Royal Shakespeare Company et le Royal National Theatre notamment. photo David Marchon contact presse Taps Valérie Busseuil tél. 03 88 34 10 36 [email protected] -5 MARION BIERRY, ADAPTATRICE ET METTEUR EN SCENE Après avoir été élève au Max Reinhardt Seminar à Vienne, elle a joué et tourné sous la direction de Andrzej Wajda, Ernst J. Lauscher, Andreas Gruber, Etienne Bierry, Claude Yersin, Simone Benmussa, Jean Rougerie, François Rossini, René Loyon ou encore Françoise Petit. Pour son interprétation et son adaptation du Journal d’une petite fille de Hermine HughHellmuth, mis en scène par Pierre Tabard, elle a été nommée aux Molières et a reçu, entre autres prix, celui du Syndicat de la critique dramatique et musicale (révélation théâtrale de l’année). Elle a notamment mis en scène L’Illusion comique de Corneille (deux nominations aux Molières), Portrait de famille de Denis Bonal (Molière de l’auteur francophone), Après la pluie de Serge Belbel (Molière de la meilleure pièce comique), Horace de Corneille, L’Ecornifleur de Jules Renard, 24 heures de la vie d’une femme de Stefan Zweig et plus récemment La Ronde d’Arthur Schnitzler. Elle a reçu le prix SACD de la mise en scène pour l’ensemble de sa carrière. INFORMATIONS PRATIQUES Les Peintres au charbon de Lee Hall Adaptation et mise en scène Marion Bierry Taps Scala, du jeudi 15 au samedi 17 mars à 20h30 dimanche 18 mars à 17h "après-coup" le vendredi 16 mars à l’issue de la représentation Les "après-coups" sont un moment d’échanges privilégiés entre les équipes artistiques et le public en salle. Ils se déroulent à l’issue de l’une des représentations et prolongent ainsi le temps du spectacle par celui de la rencontre. spectacle tous publics à partir de 12 ans / durée 1h40 tarifs : de 5.50 € à 15 € Information – réservation : tél. 03 88 34 10 36 www.taps.strasbourg.eu Billets également en vente à la Boutique culture, Place de la Cathédrale (Strasbourg) Taps Scala / 96 route du Polygone – Strasbourg Neudorf contact presse Taps Valérie Busseuil tél. 03 88 34 10 36 [email protected] -6