Le théorème de Schoen-
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Le théorème de Schoen-
Rigidité des structures géométriques Introduction à la géométrie CR Le théorème Une démonstration Le théorème de Schoen–Webster Benoı̂t Kloeckner 25 octobre 2007 Benoı̂t Kloeckner Le théorème de Schoen–Webster Rigidité des structures géométriques Introduction à la géométrie CR Le théorème Une démonstration Table of contents 1 Rigidité des structures géométriques 2 Introduction à la géométrie CR 3 Le théorème 4 Une démonstration Benoı̂t Kloeckner Le théorème de Schoen–Webster Rigidité des structures géométriques Introduction à la géométrie CR Le théorème Une démonstration Sommaire 1 Rigidité des structures géométriques Benoı̂t Kloeckner Le théorème de Schoen–Webster Rigidité des structures géométriques Introduction à la géométrie CR Le théorème Une démonstration Principe vague Une structure géométrique sera dite rigide s’il existe peu d’espaces possédant beaucoup de symétries. Voir Gromov & D’Ambra. Benoı̂t Kloeckner Le théorème de Schoen–Webster Rigidité des structures géométriques Introduction à la géométrie CR Le théorème Une démonstration Avoir beaucoup de symétries, ce sera ici : pour une variété M compacte, posséder un groupe d’automorphismes G non compact. pour une variété quelconque, avoir un groupe d’automorphismes qui agit non proprement. Définition L’action de G sur M est propre si pour tous compacts K , L de M l’ensemble {g ∈ G; gK ∩ L 6= ∅} est compact. Benoı̂t Kloeckner Le théorème de Schoen–Webster Rigidité des structures géométriques Introduction à la géométrie CR Le théorème Une démonstration Actions non propres Si l’action n’est pas propre, on peut trouver deux suites convergentes (xi ), (yi ) de M et une suite (gi ) de G qui sort de tout compact telles que gi (xi ) = yi . Benoı̂t Kloeckner Le théorème de Schoen–Webster Rigidité des structures géométriques Introduction à la géométrie CR Le théorème Une démonstration Actions non propres Si l’action n’est pas propre, on peut trouver deux suites convergentes (xi ), (yi ) de M et une suite (gi ) de G qui sort de tout compact telles que gi (xi ) = yi . Benoı̂t Kloeckner Le théorème de Schoen–Webster Rigidité des structures géométriques Introduction à la géométrie CR Le théorème Une démonstration Actions non propres Si l’action n’est pas propre, on peut trouver deux suites convergentes (xi ), (yi ) de M et une suite (gi ) de G qui sort de tout compact telles que gi (xi ) = yi . Benoı̂t Kloeckner Le théorème de Schoen–Webster Rigidité des structures géométriques Introduction à la géométrie CR Le théorème Une démonstration Actions non propres Si l’action n’est pas propre, on peut trouver deux suites convergentes (xi ), (yi ) de M et une suite (gi ) de G qui sort de tout compact telles que gi (xi ) = yi . Benoı̂t Kloeckner Le théorème de Schoen–Webster Rigidité des structures géométriques Introduction à la géométrie CR Le théorème Une démonstration Actions non propres Si l’action n’est pas propre, on peut trouver deux suites convergentes (xi ), (yi ) de M et une suite (gi ) de G qui sort de tout compact telles que gi (xi ) = yi . Benoı̂t Kloeckner Le théorème de Schoen–Webster Rigidité des structures géométriques Introduction à la géométrie CR Le théorème Une démonstration Contre-exemples La géométrie symplectique, la géométrie de contact ne sont pas rigides : toute variété symplectique ou de contact admet un groupe d’automorphismes de dimension infinie. Benoı̂t Kloeckner Le théorème de Schoen–Webster Rigidité des structures géométriques Introduction à la géométrie CR Le théorème Une démonstration Exemples Géométrie riemannienne : Si M est une variété riemannienne, alors G agit proprement. Géométrie conforme : Théorème (Ferrand–Obata) Une variété riemannienne dont le groupe conforme n’agit pas proprement est conformément équivalente à la sphère ou à l’espace euclidien. Géométrie CR strictement pseudoconvexe : le théorème de Schoen–Webster. Benoı̂t Kloeckner Le théorème de Schoen–Webster Rigidité des structures géométriques Introduction à la géométrie CR Le théorème Une démonstration Sommaire 2 Introduction à la géométrie CR Benoı̂t Kloeckner Le théorème de Schoen–Webster Rigidité des structures géométriques Introduction à la géométrie CR Le théorème Une démonstration Motivation Théorème de représentation de Riemann Tous les domaines simplement connexes de C, sauf C lui même, sont biholomorphes entre eux. Poincaré : pas de généralisation en dimension supérieure. Benoı̂t Kloeckner Le théorème de Schoen–Webster Rigidité des structures géométriques Introduction à la géométrie CR Le théorème Une démonstration Motivation Théorème Deux courbes analytiques réelles de C sont toujours localement biholomorphes. Qu’en est-il pour les hypersurfaces réelles en dimension supérieure ? Benoı̂t Kloeckner Le théorème de Schoen–Webster Rigidité des structures géométriques Introduction à la géométrie CR Le théorème Une démonstration Structure complexe La structure complexe de Cn est décrite par l’opérateur J : T Cn −→ T Cn (x, v ) 7−→ (x, iv ) En chaque point, Jx2 = −Id, et J vérifie une condition d’intégrabilité. Benoı̂t Kloeckner Le théorème de Schoen–Webster Rigidité des structures géométriques Introduction à la géométrie CR Le théorème Une démonstration Hypersurfaces Une hypersurface réelle H ⊂ Cn hérite d’une structure géométrique : un champs d’hyperplans ξ = TH ∩ J(TH) ; un opérateur complexe J : ξ → ξ (qui vérifie une condition d’intégrabilité). Benoı̂t Kloeckner Le théorème de Schoen–Webster Rigidité des structures géométriques Introduction à la géométrie CR Le théorème Une démonstration Variétés CR abstraites Définition Une structure CR sur une variété M de dimension 2n − 1 est la donnée : d’un champs d’hyperplans ξ ; d’un opérateur complexe J : ξ → ξ (vérifiant une condition d’intégrabilité). Benoı̂t Kloeckner Le théorème de Schoen–Webster Rigidité des structures géométriques Introduction à la géométrie CR Le théorème Une démonstration La forme de Levi On appelle calibration le choix d’une 1-forme θ qui définit ξ. Étant donnée une calibration, on peut définir une forme quadratique sur ξ : Forme de Levi associée à θ Lθ (v ) = dθ(v , Jv ) ∀v ∈ ξ = −θ([V , JV ]) ∀V tangent à ξ prolongeant v . La forme de Levi est homogène : Lf θ = fLθ . Benoı̂t Kloeckner Le théorème de Schoen–Webster Rigidité des structures géométriques Introduction à la géométrie CR Le théorème Une démonstration Description de la forme de Levi Benoı̂t Kloeckner Le théorème de Schoen–Webster Rigidité des structures géométriques Introduction à la géométrie CR Le théorème Une démonstration Les différentes géométries CR Signature de L la variété est dite ξ induit zéro Levi-plate un feuilletage par variétés complexes définie strictement pseudo-convexe une structure de contact Benoı̂t Kloeckner Le théorème de Schoen–Webster Rigidité des structures géométriques Introduction à la géométrie CR Le théorème Une démonstration La métrique de Webster Soit (M, ξ, J) une variété CR strictement pseudo-convexe et θ une calibration. On a : Ker(dθ) est une direction transverse à ξ ; la formule suivante définit une métrique riemannienne sur M : Wθ (v ) = Lθ (πv ) + θ(v )2 . Ker dθ (θ = 1) π ξ (θ = 0) Benoı̂t Kloeckner Le théorème de Schoen–Webster Rigidité des structures géométriques Introduction à la géométrie CR Le théorème Une démonstration Les modèles plats Sphère standard P La sphère S 2n−1 = { |zi |2 = 1} ⊂ Cn , munie de la structure CR induite par Cn , est strictement pseudo-convexe. Groupe de Heisenberg Le groupe de Heisenberg H2n−1 = S \ {∗} en est l’analogue non compact. Leurs groupes d’automorphismes agissent non proprement. Une variété CR localement isomorphe à S est dites plate. Benoı̂t Kloeckner Le théorème de Schoen–Webster Rigidité des structures géométriques Introduction à la géométrie CR Le théorème Une démonstration Sommaire 3 Le théorème Benoı̂t Kloeckner Le théorème de Schoen–Webster Rigidité des structures géométriques Introduction à la géométrie CR Le théorème Une démonstration Deux versions Théorème (version compacte) La seule variété CR strictement pseudo-convexe compacte, dont le groupe d’automorphismes n’est pas compact, est S. Théorème (version générale) Une variété CR strictement pseudo-convexe dont le groupe d’automorphisme agit non proprement est isomorphe à S ou H. Benoı̂t Kloeckner Le théorème de Schoen–Webster Rigidité des structures géométriques Introduction à la géométrie CR Le théorème Une démonstration Deux étapes L’énoncé local Une variété CR strictement pseudo-convexe dont le groupe d’automorphisme agit non proprement est plate. Le passage du local au global Une variété CR strictement pseudo-convexe plate dont le groupe d’automorphisme agit non proprement est isomorphe à S ou H. Benoı̂t Kloeckner Le théorème de Schoen–Webster Rigidité des structures géométriques Introduction à la géométrie CR Le théorème Une démonstration Historique des résultats 1977 : S. W EBSTER, version compacte faible de l’énoncé local, 1993 : Y. K AMISHIMA, version compacte faible du passage du local au global, 1995 : R. S CHOEN, le théorème dans toute sa généralité (utilise le problème de Yamabe ; démontre le théorème de Ferrand–Obata avec les mêmes méthodes), 1996 : J. L EE, version compacte faible (s’appuie sur un résultat partiel de Webster), 2007 : C. F RANCES, le théorème dans un cadre plus général (inclut le théorème de Ferrand–Obata). Benoı̂t Kloeckner Le théorème de Schoen–Webster Rigidité des structures géométriques Introduction à la géométrie CR Le théorème Une démonstration Travaux proches Beaucoup de résultats ont été obtenu dans le cadre des domaines de Cn à bord lisse strictement pseudo-convexe, entre autres par : W ONG, R OSAY, B URNS and S CHNIDER, P INCHUK, K LEMBECK, ... Benoı̂t Kloeckner Le théorème de Schoen–Webster Rigidité des structures géométriques Introduction à la géométrie CR Le théorème Une démonstration Énoncé local Du local au global Sommaire 4 Une démonstration Énoncé local Du local au global Benoı̂t Kloeckner Le théorème de Schoen–Webster Rigidité des structures géométriques Introduction à la géométrie CR Le théorème Une démonstration Énoncé local Du local au global Sommaire 4 Une démonstration Énoncé local Du local au global Benoı̂t Kloeckner Le théorème de Schoen–Webster Rigidité des structures géométriques Introduction à la géométrie CR Le théorème Une démonstration Énoncé local Du local au global Invariants relatifs Soit (M, ξ, J) une variété CR strictement pseudo-convexe. Définition Un invariant relatif est une famille de fonctions Fθ : M → R, indicée par l’ensemble des calibrations, qui vérifie : (positivité) Fθ est positive ; (caractérisation de la platitude) Fθ s’annule sur un ensemble ouvert si et seulement si celui-ci est plat ; (régularité) Fθ est continue, lisse là où elle ne s’annule pas ; (homogénéité) il existe −k < 0 tel que Ff θ = |f |−k Fθ , Benoı̂t Kloeckner Le théorème de Schoen–Webster Rigidité des structures géométriques Introduction à la géométrie CR Le théorème Une démonstration Énoncé local Du local au global Existence En dimension 2n − 1 = 3, il existe un invariant relatif de degré −2 (Cartan). En dimension 2n − 1 > 3, il existe un invariant relatif de degré −1 : Chern et Moser définissent un tenseur de courbure S mesurant le défaut de platitude de M ; la forme de Levi Lθ permet de définir une norme tensorielle kSkθ qui est l’invariant relatif cherché. Benoı̂t Kloeckner Le théorème de Schoen–Webster Rigidité des structures géométriques Introduction à la géométrie CR Le théorème Une démonstration Énoncé local Du local au global Calibration canonique Soit (Fθ )θ un invariant relatif de degré −1. Soit θ une calibration quelconque. la calibration canonique définie par θ∗ = Fθ θ, est un invariant CR, s’annule exactement là où M est plate, est continue, lisse là où elle ne s’annule pas, sa métrique de Webster est singulière mais invariante. Benoı̂t Kloeckner Le théorème de Schoen–Webster Rigidité des structures géométriques Introduction à la géométrie CR Le théorème Une démonstration Énoncé local Du local au global Semi-distance canonique Supposons M compacte, pas plate. On définit une semi-distance par d(x, y ) = inf γ `Wθ∗ (γ) Soit U l’ouvert où θ∗ ne s’annule pas ; d est une vraie distance sur U. Benoı̂t Kloeckner Le théorème de Schoen–Webster Rigidité des structures géométriques Introduction à la géométrie CR Le théorème Une démonstration Énoncé local Du local au global Compacité L’ensemble Uε = {x ∈ U; d(x, M \ U) > ε} est compact d’intérieur non vide. L’action des automorphismes CR préserve Uε et Wθ∗ , donc Aut(M) est compact. Benoı̂t Kloeckner Le théorème de Schoen–Webster Rigidité des structures géométriques Introduction à la géométrie CR Le théorème Une démonstration Énoncé local Du local au global Sommaire 4 Une démonstration Énoncé local Du local au global Benoı̂t Kloeckner Le théorème de Schoen–Webster Rigidité des structures géométriques Introduction à la géométrie CR Le théorème Une démonstration Énoncé local Du local au global Dynamique nord-sud Proposition Soit (φk )k une suite non bornée de Aut(S). Quitte à en extraire une sous-suite, il existe deux points éventuellement confondus p+ et p− tels que : lim φk (p) = p+ lim φ−1 k (p) = p− Benoı̂t Kloeckner ∀p 6= p− ∀p 6= p+ Le théorème de Schoen–Webster Rigidité des structures géométriques Introduction à la géométrie CR Le théorème Une démonstration Énoncé local Du local au global Dynamique nord-sud S p− γ a a p+ Benoı̂t Kloeckner Le théorème de Schoen–Webster Rigidité des structures géométriques Introduction à la géométrie CR Le théorème Une démonstration Énoncé local Du local au global L’application développante soit M une variété CR plate. Il existe une application développante : e −→ S D:M telle que D est un difféomorphisme local ; e est semi-conjuguée à une toute application CR f̃ ∈ Aut(M) application dans le modèle φ ∈ Aut(S) : D f̃ = φD. Benoı̂t Kloeckner Le théorème de Schoen–Webster Rigidité des structures géométriques Introduction à la géométrie CR Le théorème Une démonstration Énoncé local Du local au global Semi-conjugaison des dynamiques e également. Si Aut(M) agit non proprement, alors Aut(M) On considère une suite non bornée f̃i envoyant une suite convergente xi → x∞ sur une autre yi → y∞ . La suite des semi-conjuguées φi a une dynamique nord-sud, de pôles p+ and p− . On peut supposer que D(y∞ ) = p+ . Benoı̂t Kloeckner Le théorème de Schoen–Webster Rigidité des structures géométriques Introduction à la géométrie CR Le théorème Une démonstration Énoncé local Du local au global Extension de l’injectivité L’image d’un domaine d’injectivité contient le bassin d’attraction de p+ . e avec S L’application développante conjugue un ouvert U de M ou H. Benoı̂t Kloeckner Le théorème de Schoen–Webster Rigidité des structures géométriques Introduction à la géométrie CR Le théorème Une démonstration Énoncé local Du local au global Extension de l’injectivité L’image d’un domaine d’injectivité contient le bassin d’attraction de p+ . e avec S L’application développante conjugue un ouvert U de M ou H. Benoı̂t Kloeckner Le théorème de Schoen–Webster Rigidité des structures géométriques Introduction à la géométrie CR Le théorème Une démonstration Énoncé local Du local au global Extension de l’injectivité L’image d’un domaine d’injectivité contient le bassin d’attraction de p+ . e avec S L’application développante conjugue un ouvert U de M ou H. Benoı̂t Kloeckner Le théorème de Schoen–Webster Rigidité des structures géométriques Introduction à la géométrie CR Le théorème Une démonstration Énoncé local Du local au global Conclusion e \ U contient au plus un point, On montre facilement que M e et M est isomorphe à S ou H. e = M en utilisant la dynamique : y∞ a au On montre que M plus un antécédent dans le revêtement universel. Benoı̂t Kloeckner Le théorème de Schoen–Webster