V. Vecteurs de Fresnel VI. Dipôles linéaires élémentaires en régime
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V. Vecteurs de Fresnel VI. Dipôles linéaires élémentaires en régime
V. Vecteurs de Fresnel 1. Définition A toute grandeur sinusoïdale g(t) = G m·sin(ω·t + φg), on peut associer un vecteur tournant dans le sens trigonométrique à la vitesse angulaire ω, de norme G m et faisant un angle φg à t = 0 avec un axe de référence horizontal orienté positivement vers la droite. Un tel vecteur est appelé vecteur de Fresnel et sa projection orthogonale sur l'axe horizontal donne : Gm·cos(ω·t + φg) tandis que sa projection orthogonal sur un axe vertical orienté positivement vers le haut correspond à : g(t) = Gm·sin(ω·t + φg) 2. Intérêt L'intérêt principal des vecteurs de Fresnel est de simplifier grandement certains calculs : en effet le vecteur associé à la somme de 2 grandeurs sinusoïdales est la somme des 2 vecteurs associés à ces dernières. Exemple : ug = uR + uL = URm·sin(ω·t + φR) + ULm·sin(ω·t + φL) À uR et à uL on associe respectivement les vecteurs de Fresnel UR et UL , alors le vecteur de Ug = UR + UL . Fresnel Ug associé à ug est tel que : Et alors il devient très simple de déterminer les caractéristiques du vecteur Ug qui sont d'ailleurs également celles de la valeur instantanée ug(t) : UL (à t = 0 et φL = + 90°) Ug (à t = 0) L'amplitude de ug(t) est égal à 2⋅Ug et dans le cas de figure ci-contre on a un triangle rectangle, par conséquent on peut appliquer le théorème de pythagore : Ug = U2R U2L φ Quant à φ, et toujours parce qu'on a un triangle rectangle, il est tel que : UL tan(φ) = UR UR (à t = 0 et φ = 0) R VI. Dipôles linéaires élémentaires en régime sinusoïdal 1. Impédance L'impédance Z d'un dipôle quelconque en régime sinusoïdale est donnée par la relation : ou encore Z= Z= Um et s'exprime en ohm (Ω). Im U I 2. Valeur instantanée de l'intensité Rappelons qu'en régime sinusoïdale : i(t) = Im⋅sin ⋅ti Pour toute la suite on choisit, d'une part, l'intensité comme référence et d'autre part, = 0 i(t) = Im⋅sin ⋅t donc on écrira : Vecteur de Fresnel associé : àt=0 3. Cas d'un conducteur ohmique Dans le cas d'un conducteur ohmique, on peut appliquer le loi d'Ohm : uR(t) = R⋅i t ⇔ uR(t) = R×I m⋅sin⋅t ⇔ 11 uR(t) = URm⋅sin⋅t I Axe de référence avec URm = R⋅I m ⇔ UR =R I ⇔ UR = R⋅I Par conséquent il n'y a aucun déphasage entre la tension u R aux bornes d'un conducteur ohmique et l'intensité i qui le traverse : R = 0 De plus on constate que l'impédance d'un conducteur ohmique (ZR = UR ) est égale à la résistance R de ce dernier. I ZR =R UR àt=0 Vecteur de Fresnel associé : Axe de référence 4. Cas d'une bobine parfaite (r = 0) di uL = L⋅ dt La loi de Faraday conduit à la relation : avec ⇒ di = ×I m×cos ⋅t dt ⇒ ⇒ di L⋅ = L××Im×sin⋅t 2 dt ⇒ ULm = L⋅×Im ⇔ di ×I ×sin ⋅t = m 2 dt uL(t) = ULm⋅sin ⋅t 2 UL = L⋅ I ⇔ UL = L⋅×I Par conséquent il y a un déphasage i = Im⋅sin⋅t or L = + l'intensité i qui la traverse. rad 2 entre la tension uL aux bornes d'une bobine parfaite et De plus on constate que l'impédance d'une bobine parfaite (ZL = ZL = L⋅ UL UL ) est : I rad 2 Vecteur de Fresnel associé : àt=0 Axe de référence 5. Cas d'un condensateur Expérimentalement on constate que la charge électrique q portée par une armature d'un condensateur est proportionnelle à la tension uC aux bornes de celui-ci : q = C⋅u C On a donc ⇒ q= uC = q C or i= t t 0 0 dq dt où C est une caractéristique du condensateur que l'on appelle capacité et qui s'exprime en Farad (F). t ⇒ q= ∫i d t 0 I I ∫ I m⋅sin ⋅t d t = Im×∫ sin⋅t d t = – m ×cos ⋅t = m ×sin⋅t − 2 Im ×sin⋅t− C⋅ 2 ⇒ uC = avec UCm = Im C⋅ ⇔ Par conséquent il y a un déphasage uC(t) = UCm⋅sin ⋅t − 2 ⇒ UC = I C⋅ ⇔ C = - rad 2 UC 1 = C⋅ I entre la tension uC aux bornes d'un condensateur et l'intensité i qui le « traverse ». De plus on constate que l'impédance d'un condensateur (ZC = ZL = Vecteur de Fresnel associé : 1 C⋅ UC ) est : I àt=0 Axe de référence UC 12 – rad 2