Angélique Ionatos et Katerina Fotinaki

Transcription

Angélique Ionatos et Katerina Fotinaki
Angélique Ionatos et Katerina Fotinaki
Anatoli
www.forum-meyrin.ch
Contact presse: 022 989 34 00
Ushanga Elébé / [email protected]
Delphine Neuenschwander /
[email protected]
19 janvier à 20h30
Le spectacle, Anatoli
« Dans la langue grecque ANATOLI signifie à la fois l’Orient et le Lever du Soleil.
Cette nouvelle création est une suite logique de notre précédent spectacle Comme un jardin la nuit.
Car il s’agît bien d’une suite tant nous sommes loin d’en avoir épuisé l’énergie créatrice.
La joie de jouer ensemble, dans tous les sens du terme, notre complicité accrue, tout en nous
rendant plus exigeantes nous offre une liberté nouvelle : voyager au-delà de cette porte de l’Orient
qu’est la Grèce, reconnaître cette patrie comme «une fresque aux couches successives», et
affirmer que la musique ignore les frontières.
Notre matière première reste pourtant la même : rendre le chant aux poètes qui nous inspirent
et nous nourrissent, les sortir du silence des livres, revendiquer leur subversion séculaire et en
«tapisser l’éphémère».
Ainsi, comme le dit l’écrivain C. Singer dans les Ages de la vie, «notre responsabilité devant la
création s’accroît avec les années (...) Parvenues au tout dernier stade et accueillies parmi les
anciens, nous serons responsables du lever du soleil». »
Angélique Ionatos
Les Biographies
Angélique Ionatos
Chanteuse, guitariste et compositrice Angélique Ionatos est née à Athènes (Grèce) qu’ elle quitte
à l’âge de 15 ans. Elle poursuit ses études en Belgique où sa famille s’installe. Depuis 1982,
Angélique Ionatos vit entre la France et la Grèce.
Depuis son premier album «Résurrection» qui a obtenu le Prix de l’Académie Charles Cros, la
chanteuse a enregistré 18 albums en composant sur des textes des plus grands poètes grecs.
En 1984, Angélique obtient le Grand Prix audiovisuel de l’Europe pour Marie des brumes qu’elle a
composé sur le poème homonyme du nobeliste Odysseus Elytis, son poète de prédilection. Pour
cette oeuvre, elle sollicite la collaboration du baryton grec Spyros Sakkas avec qui elle retravaillera
quelques années plus tard pour Parole de juillet (1996). En 1992 elle compose sur des vers de la
poétesse Sappho (VIIe siècle av. J-C) et dont l’album Sappho de Mytilène obtiendra à nouveau le
Grand Prix du Disque. Cette fois-ci c’est une autre grande voix grecque qui sera à ses côtés, celle
de Nena Venetsanou. En 1995, Mikis Théodorakis lui confie l’interprétation de son oeuvre, inédite
jusqu’alors, Mia Thalassa.
Pendant 15 ans, Angélique sera artiste associée au Théâtre de Sartrouville. La plupart de ses
créations seront co-produites et présentées en première au Théâtre de la Ville à Paris et se
produira sur les scènes françaises et européennes accompagnée de grands musiciens d’horizons
très différents. L’univers atypique et singulier d’ Angélique Ionatos lui a valu des collaborations
ponctuelles et des créations originales avec des musiciens du monde classique : le baryton Spyros
Sakkas, la pianiste Edna Stern, la violoncelliste Sonia Wieder Atherton ou le chef d’orchestre
Alexandre Myrat. Elle a aussi composé un opéra pour le jeune public Le Prince heureux d’après
le conte d’Oscar Wilde.
En 2004, elle chante au Théâtre du Châtelet Athènes-Paris et en 2006 elle crée un nouveau
spectacle Eros y muerte où elle compose aussi en espagnol sur des poèmes de Pablo Neruda. En
2007, elle entame une nouvelle et fructueuse collaboration avec la chanteuse et guitariste Katerina
Fotinaki et elles enregistrent ensemble l’album Comme un jardin la nuit.
Katerina Fotinaki
Née à Athènes, Katerina Fotinaki étudie les Lettres Classiques à Athènes et travaille sa voix aux
côtés du baryton Spyros Sakkas, à l’Atelier d’Art et de recherche Vocale.
Elle crée plusieurs spectacles en Grèce, la plupart destinés au jeune public, et gagne des prix
lors de concours de composition pour enfants. Elle quitte la Grèce en 2006, invitée par Angélique
Ionatos à participer au chant et à la guitare à la reprise du spectacle Sappho de Mytilène en Suisse
et en Belgique. La collaboration se prolonge en duo pour la création du spectacle Comme un jardin
la nuit en 2009.
En parallèle, Katerina a créé un programme musical en duo avec Orestis Kalabalikis, intitulé Un
voyage musical dans le monde hellénique à travers les siècles. Passionnée également par la
musique contemporaine, elle travaille la composition et la technique vocale avec Bernard Cavanna
au Conservatoire de Gennevilliers. Sélectionnée par l’Ariam, elle compose une pièce Délire, une
commande pour le projet Musique à l’encre fraîche.
Depuis le début de l’année 2011, elle est résidente à la Cité Internationale des Arts de Paris.
La presse
« La voix inaltérable, d’un grave presque rauque d’Angélique Ionatos, en fait la plus grande
chanteuse de la diaspora grecque. »
Les Inrockuptibles
« Leur récital est fait de zénith et de nuit, de flot de lumière, de diamant et de duende...»
Le Figaro
« Elles déclinent la luxuriance des musiques méditerranéennes en les parant d’une solennité
majestueuse ou d’une fraîcheur primesautière...»
Télérama
« Après Comme un jardin la nuit (Accords croisés, 2009), leur première œuvre commune,
Angélique Ionatos et Katerina Fotinaki unissent à nouveau leurs talents pour nous proposer
Anatoli : un grand moment de musique, de poésie et d’émotion.
Elles sont toutes les deux nées à Athènes. L’aînée, Angélique Ionatos, le teint mat et la
chevelure bouclée comme, peut-être, la poétesse Sappho qu’elle a si merveilleusement
chantée (grand prix du Disque de l’académie Charles-Cros), semble contenir à grand-peine
le feu intérieur qui la consume toujours. La cadette, les cheveux soigneusement tirés en
arrière, semble le pôle d’équilibre du duo. Leurs deux voix s’accordent merveilleusement. À
la voix plutôt grave, rauque parfois et toujours chaude et vibrante d’Angélique, répond la voix
légère, plus haut perchée de Katerina. Leurs guitares se complètent aussi. Le jeu de Katerina
est très aérien et, formé à l’école classique, se plie à toutes les complexités. Celui d’Angélique
est plus fiévreux, plus nerveux, poussé par l’urgence. Toutes deux ont une égale science des
rythmes.
On se demande chaque fois ce qui charme à ce point les spectateurs pour qu’elles remplissent
ainsi les salles, aujourd’hui à l’heure où il fait bon s’attarder aux terrasses. On peut répondre
: le charme et le talent indéniables des deux musiciennes. L’aventure dure depuis 1984
pour Angélique Ionatos. On peut aussi penser à la force des textes chantés qu’Angélique a
toujours la courtoisie de traduire ou de présenter. La vraie réponse allie les deux explications.
Si tant de gens, qui ignorent tout ou presque du grec ancien ou moderne, se pressent ainsi
aux spectacles d’Angélique Ionatos et Katerina Fotinaki, c’est tout simplement que les deux
artistes ont le pouvoir d’(en)chanter la langue des dieux.
C’est encore le cas ce soir avec Anatoli, qui signifie en grec « l’orient » et « lever du soleil ».
Qu’elles chantent des textes empruntés à Odysseus Elitis, le prix Nobel de littérature et poète
préféré d’Angélique, à Lorca ou Baudelaire (toujours traduits en grec), qu’elles interprètent
des musiques traditionnelles, des compositions personnelles, de l’une ou de l’autre, ou des
compositions de Théodorakis, etc., c’est toujours avec la même passion et la même exigence.
Et le public, qui ne sait pas le grec, semble comprendre, par la magie de ces deux femmes et
de leur musique, cette langue qui fut la matrice de ce que nous sommes.
Il flottait, en cette soirée d’été, comme un parfum de cette « porte de l’orient » qu’est la Grèce
dans le théâtre du Petit Louvre. C’est après une longue ovation debout que le public, comme
à regret, a repris pied dans la réalité du festival. On attend avec impatience l’album qui devrait
paraître en 2012. »¶
Jean-François Picaut, « (En)chanter la langue des dieux », lestroiscoups.com,
23.07.2011
Distribution
Chant, Guitare Angélique Ionatos
Chant, Guitare Katerina Fotinaki
Collaboration artistique Philippe Mentha
Son Thierry Legeai
Lumières Ingrid Chevalier
Crédit photo Julie Carretier Cohen
Durée 1h30 environ
Locations et renseignements
Théâtre Forum Meyrin
Place des Cinq-Continents 1
1217 Meyrin (GE)
Billetterie
Du lundi au vendredi de 14h à 18h
ou par téléphone au 022 989 34 34
Achat des billets en ligne sur
www.forum-meyrin.ch/billetterie
Prix des billets
Plein tarif : CHF 46.- / CHF 38.Prix réduit : CHF 37.- / CHF 30.Prix étudiant, chômeur, enfant : CHF 22.- / CHF 17.Autres points de vente
Service culturel Migros,
Stand Info Balexert
Migros Nyon-La Combe
Partenaire Chéquier culture
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