03 - angelique ionatos

Transcription

03 - angelique ionatos
En résonance
• 1ere Partie - 20h30
Les classes de CM1 et CM2 de M. Charlier et M. Lobraïco de l’Ecole Ferdinand
Buisson à Sète chantent le répertoire d’Angélique Ionatos et leurs créations autour
de la Méditerranée avec Robinson et Marc Bois.
• Rencontre - Dédicace
à l’issue du concert, Foyer du Théâtre Molière
Parcours
Née à Athènes, Angélique Ionatos quitte son pays en 1969 pour s'installer en Belgique puis en
France. En 1972, elle enregistre en duo avec son frère Photis son premier 33 tours
"Résurrection" qui obtiendra le "Prix de l'Académie Charles Cros" et marquera le début de sa
carrière en France. Suivra un second 33 tours avec son frère avec des chansons en français de
leur composition. En 1976, le duo se sépare et Angélique Ionatos décide de composer
uniquement sur des textes de poètes grecs contemporains. Elle enregistre son 33 tours, "I
Palami sou" (voix- guitare) qui obtiendra aussi le "Grand prix du Disque de l'Académie Charles
Cros ", puis deux ans plus tard "La forêt des hommes" où elle met en musique des poèmes du
Prix Nobel grec de littérature Odysseus Elytis. Dans cette même veine d'inspiration, elle
réalisera "O Helios o Heliatoras".
En 1984, elle fait la connaissance du baryton grec Spyros Sakkas et inspirée par sa voix et son
charisme, se met à la composition du poème scénique de Odysseus Elytis "Maria Nefeli" (Marie
des Brumes). Cette oeuvre marquera la fin des tournées en solo d'Angélique Ionatos. En effet,
elle demande à son compatriote et chef d'orchestre d'Amiens Alexandre Myrat l'orchestration de
cette cantate à deux voix. "Marie des Brumes" sera créée au Théâtre de la Ville à Paris et
l'album, enregistré en direct au Théâtre de Sartrouville, obtiendra le "Grand Prix Audiovisuel de
l'Europe".
1988 : Suivra la mise en musique par Angélique Ionatos du "Monogramme" (Sept poèmes
d'amour de Osysseus Elytis) pour petit ensemble et petit chœur masculin. Cette fois-ci,
l'orchestration est faite par l'argentin Gustavo Beytelmann. Dans la même période, Angélique
Ionatos devient "Artiste associée" au Théâtre de Sartrouville où elle résidera jusqu'en 2000.
En 1990, elle crée le spectacle "Archipel" avec Jean-François Roger aux percussions et Paul
Broutin au violoncelle. C'est encore Gustavo Beytelmann qui assurera les arrangements
musicaux. La mise en scène est de Joël Jouanneau. Puis elle fait une deuxième rencontre
importante avec la chanteuse grecque Nena Venetsanou qui lui donnera envie de composer
pour deux voix de femmes. Encouragée par son poète de prédilection, Odysseus Elytis, elle
entreprend la mise en musique des poèmes de Sappho (7° siècle avant J.C) et crée en 1992
l’œuvre " Sappho de Mytilène " avec les arrangements de Christian Boissel. Les poèmes sont
chantés en grec ancien ainsi que dans la traduction en grec moderne qu'en a fait Odysseus
Elytis. Le spectacle, là encore, sera créé au Théâtre de la Ville à Paris et l'album obtiendra le "
Grand prix du Disque de l'Académie Charles Cros ". Suivra une longue tournée en France et à
l'étranger.
En 1993, son nouveau tour de chant, "0 Erotas " marquera le début de la collaboration
d'Angélique Ionatos avec des musiciens qui deviendront de vrais complices pour de
nombreuses années : Henri Agnel (cordes et percussions) , Jean-François Roger (percussions)
et Renaud Garcia-Fons (contrebasse). "O Erotas" est joué à l'Olympia pendant une semaine et
parallèlement sort l'album éponyme, son dixième.
En 1994, retour de son autre collaborateur et complice, Christian Boissel. Ensemble, ils
enregistrent une oeuvre originale de Mikis Théodorakis, "Mia thalassa" sur des poèmes de
Dimitra Manda. Angélique Ionatos est accompagnée au piano par Christian Boissel, par Hélène
Dautry au violoncelle et par Renaud Garcia-Fons à la contrebasse. Ce spectacle tournera
pendant une année et demie et aura un grand succès, en particulier outre-atlantique.
En 1995, deux nouvelles créations : "Chansons nomades" (créé à la salle Stravinsky à
Montreux) et "Parole de juillet" ("Iouliou Logos") sur le poème éponyme d'Odysseus Elytis. Il
s'agit d'une élégie pour petit ensemble instrumental et trois solistes. A cette occasion, elle
retrouve la complicité de son ami Spyros Sakkas. Les arrangements sont d'Henri Agnel.
L’œuvre est donnée en première en France au Théâtre de la Ville à Paris ainsi qu'à
Thessalonique, au Théâtre de la Grèce du Nord à l'occasion de l'anniversaire de la mort du
poète Odysseus Elytis.
Deux ans plus tard, Angélique compose "La statue merveilleuse" d'après le conte "Le prince
heureux" d'Oscar Wilde. Il s'agit d'un petit opéra pour enfants commandé par la Délégation
départementale (pour la musique) des Alpes Maritimes. La création se fait au Palais des
Festivals de Cannes puis suivent trois représentations à l'Opéra de Nice avec l'orchestre de
Cannes. L'orchestration est de Christian Boissel. Mise en scène Ezechiel Garcia-Romeu.
Puis Angélique Ionatos revient à une forme de récital plus intime. En effet, en 1998, elle joue au
Théâtre des Abesses pendant quinze jours "Chansons nomades" avec pour seul compagnon
son complice Henri Agnel aux cordes pincées et aux percussions. La même année sort l'album
du même titre. En 1999, création au Théâtre de Sartrouville du " Sanglot des anges ", nouvel
hommage à Mikis Théodorakis. Cette même année, création au Festival d'Avignon du spectacle
de Wladislaw Zmorko, "Corrida" où, pour la première fois, Angélique Ionatos rejoint l'univers
théâtral.
En 2000, Création au Théâtre de la Ville de "D'un bleu très noir". Angélique est accompagnée
par Henri Agnel, Michael Nick, Cesar Stroscio . Ce spectacle est ensuite repris pendant un mois
au Café de la danse (Paris) en 2001 puis au Bataclan en 2002 avec comme invités : Misia,
Lambert Wilson, Sonia Wieder-Atherton, et Juliette.
En 2003, Angélique crée à La Maison de la Poésie "L'Alphabet de la mer" durant un mois. Ce
spectacle est un hommage à ses poètes préférés Odysseus Elytis et Sappho qu'elle a traduit en
français. Avec elle sur scène, un seul musicien, Michaël Nick, violoniste. La mise en scène est
de Jean-Claude Feugnet. La même année, elle enregistre l'album "Alas pa' volar" où pour la
première fois elle délaisse sa langue maternelle pour chanter en espagnol des textes extraits du
journal de la peintre mexicaine Frida Kahlo mis en musiques par Christian Boissel. L'album sort
en octobre et le spectacle inspiré de l'album est mis en scène par Omar Porras et créé au
Théâtre des Abbesses à la même période. L’adaptation des textes de Frida Kahlo est de
Christine Ferarios.
En 2004, pour la première fois, Angélique Ionatos sort un album regroupant ses plus grands
titres : « Anthologia » (2004-Naïve).
En 2005, Angélique Ionatos crée « Athènes Paris Via… » au Théâtre du Châtelet à Paris.