Raisin à jus - Chambre d`Agriculture du Gard
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Raisin à jus - Chambre d`Agriculture du Gard
Fiche Technique Production Développée en Languedoc-Roussillon Filière Arboriculture Septembre 2008 Raisin à jus Rédigée par : Laurent GOURDON Chambre d’Agriculture de l’Hérault Potentiel des marchés Production Principaux pays producteurs Dans de nombreux pays, l’information relative à la production de jus de raisin n’existe pas, et quand elle existe, le plus souvent les productions de jus et de moûts sont confondues. Aussi il n’est pas possible dans l’état actuel des informations disponibles, de présenter une information statistique sur ce sujet. Néanmoins au vu des informations également partielles concernant la consommation de jus de raisin dans certains pays, on peut globalement se risquer à estimer l’ordre de grandeur de la production mondiale de jus de raisin à environ 10 millions d’hectolitres. Source : Organisation Internationale de la Vigne et du Vin (O.I.V.) Situation statistique du secteur viti-vinicole 2004 L’O.I.V. approche, par solde, la part de la production mondiale du raisin qui, pressurée, n’est pas fermentée : moûts, jus, concentrés ou non. Ainsi reconstituée cette part ressort comme tendanciellement croissante (5,1% en 91/95, 7,2% en 96/00, 7,4% en 01/04) En 2004, prés de 40 millions de quintaux ont donné lieu à la production de jus et moûts concentrés ou non. Consommation de jus de raisin Consommation mondiale des principaux pays : 9,16 millions d’hectolitres (Mhl). UE All. Esp. France Benelux Angl. Total Millions 0,90 0,75 0,65 0,15 0,13 2,58 d’hectolitres Autres pays E.U. Chili Brésil Canada Japon Total Millions 4,95 0,58 0,41 0,41 0,23 6,58 d’hectolitres Source : Foulon - Sopagly (moyenne des dernières années) Il manque dans ce tableau les consommations de jus de raisin dans les pays où elles sont certainement non négligeables tels que l’Argentine, l’Australie, la Grèce ou encore l’Afrique du sud. Un questionnaire réalisé par l’O.I.V. en 2004 apporte une information complémentaire en ce qui concerne la consommation de l’Afrique du Sud (0,6 Mhl). Le jus de raisin se place en 4ème position comme jus consommé en Europe, derrière le jus d’orange, de pomme et les jus multivitaminés. Production en France La consommation de jus de fruits représente 3% de la consommation totale de boisson en France (sources : Canadean 2002). Le marché français des jus et nectars de fruits s’élève à 13,5 Mhl en 2005. Ce marché a triplé en 10 ans (1988/1998), cette croissance s’est ensuite ralentie et atteint aujourd’hui un niveau stable. En France, le jus de raisin se place en 6ème position sur un marché de jus (hors nectar) de 8 à 9 Mhl en 2005. Synthèse régionale « Alternatives Agricoles à l’arrachage de la vigne » 1 Parte 2 : Fiche Raisin à jus Ce jus de raisin est élaboré à partir de moût de raisin communautaire ou, à défaut, originaire des pays tiers. Ainsi, plus de 75% des moûts proviennent des Charentes et du Languedoc-Roussillon. C’est essentiellement un pur jus, obtenu par pressurage des fruits sans adjonction de sucre ou d’additifs, flash-pasteurisé pour la conservation. Enfin, les producteurs de jus de raisin, pour dynamiser leur marché, ont développé une production de jus « Bio » qui représente environ 100 000 hl, et une production de jus de raisin de cépage (Merlot, Chardonnay, Muscat). Avec 1 200 000 hectolitres de jus de raisin, la France est le premier producteur de l’Union Européenne devant l’Italie et l’Espagne. Les importations françaises de jus de fruits augmentent de façon régulière depuis plusieurs années (jus concentrés d’agrumes, en provenance surtout du Brésil). En revanche, les élaborateurs français de jus de raisin exportent les deux tiers de leur production notamment vers les pays du nord de l’Europe, plus précisément en Allemagne (premier consommateur européen) où le marché présente un bon potentiel de développement. La production française de raisin pour le jus de raisin souffre de son rôle historique « d’absorber » des excédents des vignes de cuve. L’entreprise Foulon – Sopagly, leader européen de fabrication de jus de raisin, vrac à destination des conditionneurs, travaille en France avec 130 fournisseurs, sur les 150 qui approvisionnent son site industriel de Mâcon. L’Espagne, l’Italie (notamment pour les muscats) constituent les principaux autres fournisseurs. Sur ses fournisseurs français, 65 sont localisés en Languedoc-Roussillon, 35 en Charente, 30 en Côtes du Rhône. Le marché français traditionnellement utilise 1 million d’hectolitres de moûts blancs produits en Charente et dans le Gers et 200 000 hl de moût coloré provenant principalement du Languedoc Roussillon. Aujourd’hui, la production Charentaise a considérablement baissé (renouveau du Cognac) et les élaborateurs souhaitent chercher, plus durablement, du jus dans la région. Organisation commerciale La production de jus de raisin concerne essentiellement les coopératives, et dans une bien moindre mesure la cave particulière. La production des structures coopératives est principalement collectée par la société Foulon – Sopagly, acteur incontournable, et pour une plus faible partie valorisée directement. Citons en Languedoc-Roussillon les coopératives de Lansargues, Puichéric, Puilacher et Quarante. La cave particulière commercialise son jus le plus souvent en circuit court. Son principal problème réside dans la nécessité de le pasteuriser et de l’embouteiller dans des bouteilles serties ce qui l’oblige bien souvent à transférer le moût débourbé en camion frigorifique chez un conditionneur à façon. La société Unisource, à Nissan Lez Ensérune, appartenant au groupe Fruité, travaille avec son fournisseur historique, la société Foulon – Sopagly pour l’élaboration de jus de raisin pour l’approvisionnement des Grandes et Moyennes Surfaces (en marque de distributeur MDD) ainsi qu’avec la cave de Quarante pour le jus Bio et réalise de la prestation. Cette société vient de lancer sa propre marque (un jus de raisin réduit en sucre et plus riche en polyphénols). Enfin, gageons que sous la marque Sud de France, le jus de raisin du Languedoc-Roussillon acquière de nouveaux marchés. Les Anglais, les Asiatiques et les Européens du Nord semblent demandeurs d’un jus de raisin provenant du Sud de la France. Synthèse régionale « Alternatives Agricoles à l’arrachage de la vigne » 2 Parte 2 : Fiche Raisin à jus Prix Le moût coloré destiné à la réalisation de jus de raisin est payé aux producteurs en fonction de son intensité colorante, de l’ordre de 30 à 40 €/hl HT. Ce moût peut aussi être acheté pour sa dénomination cépage (exemple la Syrah de 37 à 43 €/hl vendanges 2005 et 2004) ou encore pour sa qualité Bio (de 40 à 45 €/hl). Dans le cas d’un « primeur », où l’on recherche un jus plus acide avec un taux de sucre moindre pour permettre l’équilibre dans les assemblages de jus de raisin, le prix est contractualisé dans la fourchette basse du moût coloré. Ainsi, dans le cadre du pôle de compétitivité Q@limed un projet de création d’une filière «jus de raisin» se propose de développer une gamme de jus de raisin. Ce projet, appelé « fijusr@isol », a pour objectif de créer une nouvelle gamme de Pur jus de raisin à valeurs nutritionnelles améliorées, par la mise en place d’une filière dédiée au jus de raisin sur le territoire du LanguedocRoussillon. Porté par la société FoulonSopagly, ce projet associe des équipes de recherche (INRA Pech Rouge …) et des entreprises régionales. En juillet 2008, il a été retenu par le Gouvernement et a ainsi obtenu un financement de l’Etat. En ce qui concerne le jus élaboré chez le producteur et vendu en circuit court, les prix TTC rencontrés, départ caveau au consommateur, sont de l’ordre de 2,00 à 2,50 €/litre pour un jus traditionnel, de 2,30 à 3 €/L pour un cépage ou un jus Bio jusqu’à 4 €/l pour un muscat (prix 2007). Synthèse La production de jus de raisin en France et notamment en Languedoc-Roussillon ne demande pas, aujourd’hui, un vignoble spécifique. Elle est assurée par le vignoble traditionnel de raisin de cuve, où la récolte est détournée vers une production pressurée non fermentée lors de la campagne considérée. S’il est acquis par la filière que le jus de raisin peut être un débouché pour faire face à la baisse de consommation de vin, personne ne se risque au-delà d’un marché évalué à 1 million d’hectolitres. Sans connaître encore aujourd’hui la marge de progression du marché du jus de raisin, il semble que la demande devrait s’accroître, notamment grâce à la forte connotation santé et bien être, en plus des qualités organoleptiques du jus de raisin. A contrario, on sait aujourd’hui qu’il ne correspond pas au goût du consommateur qui le juge bien trop sucré. Pour répondre à la demande des consommateurs, l’INRA vient de mettre au point un jus de raisin plus acide et riche en polyphénols. Synthèse régionale « Alternatives Agricoles à l’arrachage de la vigne » 3 Parte 2 : Fiche Raisin à jus Impact environnemental Impact des intrants Ils sont similaires à ceux liés à la viticulture (fongicides, insecticides, fumure, herbicides). Les traitements phytosanitaires appliqués en végétation sont raisonnés de façon à limiter au maximum le nombre d’intervention. Leur nombre est donc variable selon les situations et les campagnes : Fongicides Insecticides Acaricides Minimum Maximum 7 14 0 5 0 1 Soient en général 7 à 20 apports d’intrants et phytosanitaires maximum, en 7 à 12 applications. Toutefois, la situation climatique de la région permet dans bien des cas de s’affranchir d’un certain nombre d’applications de fongicides, notamment en anti-mildiou et anti-botrytis. A contrario, l’obligation de la lutte contre la flavescence dorée, régie par arrêtés préfectoraux, impose dans certaines communes trois traitements insecticides obligatoires dont un ou deux d’entre eux peuvent être rendus facultatifs dans le cadre de l’aménagement de la lutte insecticide. En viticulture Bio, la nature des intrants et le nombre d’application (à la hausse les années climatiques difficiles) diffèrent. La fumure de fond avant plantation est une correction dépendant de l’analyse de sol pratiquée. La fumure d’entretien doit également être raisonnée en fonction des disponibilités du sol, du type de vignoble et des objectifs commerciaux. Elle peut être appliquée au sol en une ou deux interventions, des applications foliaires pouvant compléter ces apports ou plus rarement, une fertirrigation. En viticulture Bio, on utilisera des amendements et engrais organiques. L’entretien du sol peut revêtir un grand nombre d’itinéraires techniques. Il est courant de rencontrer l’utilisation de 2 à 3 herbicides en 1 ou 2 passages En viticulture Bio, toute utilisation d’herbicide étant formellement interdite, le travail du sol, l’enherbement (naturel ou semé) voire le désherbage thermique sont les seules interventions autorisées. L’entretien du sol nécessitera, la plupart du temps, un nombre de passage important. Impact sur la ressource en eau Besoins en eau : au minima de 400 à 600 mm sur la campagne. L’irrigation est souvent pratiquée entre la floraison et la véraison pour l’obtention d’une production régulière en qualité et quantité. Les apports annuels sont fréquemment de 50 à plus de 150 mm/an, en 2 à 5 apports. L’excès d’eau est toutefois préjudiciable à la qualité du produit et aux conditions de travail (trop forte vigueur, entassements de végétation, plus forte sensibilité phytosanitaire). Impact sur les paysages Le vignoble alloué à la production de jus de raisin n’apporte pas, de par la nature de sa production, d’impact paysager particulier. En grande partie localisé dans les zones de forte production, c’est un vignoble de plaine semblable à celui de la vigne de cuve. Impact sur la biodiversité Peu d’impact, si ce n’est par les haies quand elles existent (refuge pour la faune) et par l’enherbement naturel s’il est pratiqué. Synthèse L’impact environnemental de la production de raisin pour le jus est, pour l’instant, en Languedoc Roussillon à l’égal de celle du raisin de cuve compte tenu de la même origine du vignoble. Synthèse régionale « Alternatives Agricoles à l’arrachage de la vigne » 4 Parte 2 : Fiche Raisin à jus Contraintes techniques agronomiques Calendrier de production et Type de sols Pas de condition stricte dans la majorité des cas. Les conditions d’implantation rejoignent celles, plus générales, de la vigne. Les sols biens exposés, profonds et productifs sont majoritairement rencontrés pour la production de jus de raisin dans le cadre d’une production « industrielle ». Dans le cadre d’une production bien valorisée (vente en circuit court), les types de sol sont plus diversifiés. Le principal facteur limitant est la sécheresse (zones sans irrigation), voire le gel. Topographie La topographie doit être adaptée à la mécanisation, sauf objectif commercial particulier. Implantation de la production Le choix, important, du système de conduite doit être le plan vertical. La plantation en plan vertical est similaire à celle de la vigne de cuve conventionnelle et opte pour des densités de 2,50 à 2,25 m d’écartement inter-rang et de 1,20 à 1 m sur le rang, soit des densités réelles (hors 10% de tournières) allant de 3 à 4000 pieds/ha. Il est souhaitable de procéder à une analyse de terre et de procéder à un examen de profils de sol avant plantation. Plantation Nov à février Taille Mars / Avril Fertilisation Mars à Juillet Traitement Mai à Juillet Palissage Irrigation Août / Sept Récolte Conduite de la production La conduite du vignoble implique une succession d’opérations saisonnières, mais concentre trois pics d’activité principaux : Adaptation au climat La vigne est parfaitement adaptée aux conditions climatiques de la région. Mars / Avril De novembre à février : la taille hivernale De mai à juillet : une protection phytosanitaire, qui doit être sans faille qui se conjugue avec les opérations en vert (palissage, écimage, éventuellement effeuillage) D’août à septembre : la récolte Irrigation Sans être nécessaire, chaque année millésime, elle est couramment pratiquée pour assurer un rendement suffisant. Contrainte de main d’oeuvre Option minimale du mode de conduite Plantation : vigne palissée (plan vertical), 2,5m x 1m, 3600 plants/ha (10% fourrières) Main d’œuvre à l’hectare pour une plantation en année N : total de l’ordre de 450 heures Année Main d’œuvre (h) Dont traction (h) N-1 N N+1 N+2 Total 70 40 200 130 440 10 30 30 30 100 Synthèse régionale « Alternatives Agricoles à l’arrachage de la vigne » 5 Parte 2 : Fiche Raisin à jus Main d’œuvre à l’hectare d’entretien annuel : 110 à 150 heures (dont 25 à 45 h de traction) pour une conduite en Royat, 160 à 200 heures (dont 30 à 55 h de traction) pour une conduite en Guyot. Contrainte foncière Celui d’un vignoble de raisin de cuve. Mécanisation Matériel similaire à la viticulture pour la conduite du végétal, spécifique pour le conditionnement Sensibilité au précédent vigne La plantation sur un sol ayant porté une vigne virosée (court-noué, enroulement) est déconseillée en l’absence d’une désinfection du sol (onéreuse) ou d’un repos du sol de 7 à 10 ans. En cas de présence de pourridié sur la vigne précédente, la plantation est à proscrire définitivement du fait de la difficulté d’éradication de ce parasite mortel dans le sol. Dispositif réglementaire auquel la production est soumise Les plantations ne peuvent être réalisées qu’avec des droits de plantation viticoles en portefeuille avec des variétés autorisées en raisin de cuve. Elles peuvent en conséquence être vinifiées ou donner droit à la prime pour l’élaboration de jus de raisin, à condition de ne pas dépasser un rendement de 35 hl/ha. Les exploitations adhérant à une OP reconnue peuvent bénéficier d’aides à la rénovation variétale et à certains investissements. La réglementation, comme le critère de masse volumique définissant un «jus» ou encore comme un rendement limité pour une exploitation viticole, peut être un frein à l’innovation ou à la viabilité économique de la production. L’épuisement d’un sol doit être évalué par l’analyse avant toute correction éventuelle. Le stock d’éléments minéraux est en effet souvent suffisant dans le cas d’un précédent vigne et des amendements organiques sont la plupart du temps plus utiles qu’une fumure de fond. Synthèse régionale « Alternatives Agricoles à l’arrachage de la vigne » 6 Parte 2 : Fiche Raisin à jus Risque financier et intérêt économique pour l’exploitant Résultats économiques et facteurs de risque Dans le cadre d’une production « industrielle » de moût destiné à l’élaboration de jus de raisin, à travers une coopérative par exemple, le rendement attendu pour assurer une rentabilité doit pouvoir être au minimum de 120 à 150 hl/ha. A raison d’un prix moyen de l’hectolitre de 25 €/hl, une fois les frais de cave moyens déduits (évaluation rapide des frais de cave liés à l’activité), le produit brut à l’hectare serait de 3 000 à 4 000 €/ha. En considérant les charges à l’hectare, (approvisionnements, main d’œuvre, part du matériel de culture et de traction, amortissements), de l’ordre de 3 000 à 3 500 €/ha, la marge brute à l’hectare de cette production reste bien faible pour l’exploitant. On constate, là encore, le rôle historique « d’absorbeur » des excédents des vignes de cuve. Dès lors, on comprend la nécessité du travail entrepris sur la sélection variétal et l’optimisation de la conduite du vignoble (taille mécanique par exemple) afin de rentabiliser la production de raisin pour cette filière. Enfin, les volumes de jus de raisin écoulés à l’aide de ce type de vente sont la plupart du temps assez faibles. Besoins de trésorerie Pour une plantation palissée en plan vertical (2,5 x 1 m) et une option « minimale » du mode de conduite, l’investissement est de l’ordre de 20 000 €/ha dont 4 000 € de plants et 3 000 € de palissage. Ce besoin de trésorerie couvre les dépenses de l’année de préparation de la parcelle (N1) avant la plantation à la troisième année incluse (N+3), 3ème feuille. Le verger rentre faiblement en ème année pour le plan production en 3 vertical et ne commence à produire franchement que l’année suivante. Risque financier lié aux investissements Identique à celui d’une vigne de cuve, il sera plus important dans le cas de l’achat de matériel de conditionnement. Cet investissement n’est envisageable que dans le cadre d’une fabrication d’un volume significatif de jus de raisin. Dans le cadre d’une valorisation en circuit court, il est évident que le produit brut à l’hectare sera significativement plus élevé. Sans données économiques fiables, mis à part des éléments de prix de vente cités plus haut, on comprend que ce mode de valorisation va demander un investissement matériel plus important ou le recours à de la prestation de service, un temps consacré à la commercialisation très variable selon les situations, une logistique efficace… qui grèvent très souvent le résultat attendu. Cette activité ressemble fortement à la vente de vin en cave particulière sans la possibilité de pratiquer des prix de vente parfois très élevés. Le rendement attendu revêt là aussi une part importante de la rentabilité. Synthèse régionale « Alternatives Agricoles à l’arrachage de la vigne » 7 Parte 2 : Fiche Raisin à jus Personnes ressources Chambres d’Agriculture : Nicolas Sourd- Chambre d’Agriculture de l’Aude CARCASSONNE cedex 9 - [email protected] ZA de Sautes a Trebes Cyril Cassarini - Chambre d’Agriculture du Gard - Mas de l’Agriculture BP 48078 30 932 Nîmes Cedex 9 - [email protected] Laurent Gourdon - Chambre d’Agriculture de l’Hérault – Mas de Saporta CS 10010 34 875 Lattes Cedex - [email protected] Marc Guichet - Chambre d’Agriculture du Roussillon - 19 Av de Grande Bretagne – 66 025 Perpignan cedex - [email protected] Christel Chevrier - Chambre Régionale d’Agriculture du Languedoc-Roussillon - Mas de Saporta CS 10010 34 875 Lattes cedex [email protected] Offices nationaux interprofessionnels : Laurent Mayoux - VINIFLHOR Délégation régionale Montpellier (34) - www.viniflhor.fr Stations d’expérimentation et organismes de recherche : Jean-Louis Escudier - INRA domaine de Pech Rouge Gruissan (11) - www.supagro.fr Jean-Luc Berger - IFV domaine de Pech Rouge Gruissan (11) - www.ifv.fr Organisations professionnelles et interprofessionnelles : UNIJUS – Union Nationale Interprofessionnelle des Jus de Fruits – www.unijus.org IPJF – Institut Professionnel pour la qualité des Jus de Fruits – www.ipjf.org Opérateurs économiques : Pierre Guyot - Foulon – Sopagly – rue Grosne – Mâcon (71) - www.foulon-sopagly.fr Bibliographie Panorama des Industries Agroalimentaire 2006, fiche jus de fruits et de légumes, Ministère de l’Agriculture et de la Pêche, www.panoramaiaa.gouv.fr Journée de l’Agroalimentaire de Montpellier Supagro 2007, www.supagro.fr Circulaire élaboration jus de raisin – campagne 2007/2008 – www.viniflhor.fr « Statistiques vitivinicoles mondiales » O.I.V. Bilan mondial 2004, www.oiv.com Coût de plantation et d’entretien d’une vigne palissée – campagne 05/06 – Chambre d’Agriculture de l’Hérault « le prix doit tenir compte du coût de la production » Pascale Oriol – Fédération Audoise des Caves Coopératives de l’Aude (article Paysan du Midi 2007) « Produits dérivés de la vigne : quelles perspectives ? » Journée vinicole, n° 22 041, novembre 2007 « Le marché des jus de fruits et de légumes » Industries alimentaires et agricoles, n° 4-5, avril 2007 « On peut faire autre chose que du vin avec du raisin » Viti, n° 327, mars 2007 « La diversification ne fait pas encore recette (vins) » Réussir Vigne, n° 126,janvier 2007 « Guide des vignobles Rhône Méditerranée », Supplément annuel aux bulletins d’informations techniques Liste des entreprises distribuant les installations pour la fabrication de jus de raisin : www.kompass.fr Synthèse régionale « Alternatives Agricoles à l’arrachage de la vigne » 8 Partie 2 : Fiche Raisin à jus