Les psychologues scolaire

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Les psychologues scolaire
La psychologue scolaire
Comme indiqué dans la circulaire, les actions de la psychologue se déclinent selon deux modalités principales.
-L’examen psychologique ( bilans) : quand les difficultés ou les troubles cognitifs perturbent la construction des
apprentissages et/ou l’accès au savoir. Ces examens peuvent aboutir à la mise en place de différentes modalités d’aide
dans ou hors l’école.
Une demande MDPH quand les difficultés persistantes sont la manifestation d’un handicap ( troubles du langage,
troubles psycho-moteurs, troubles du comportement, déficience intellectuelle) ou qu’elles présagent d’une entrée dans
le champ du handicap. Selon le « degré » de la difficulté on peut travailler dans la prévention (SESSAD) ou la remédiation
(CLIS, ITEP, IME, IEM…). Ces propositions nécessitent un temps de rencontre important avec les parents afin de rendre
lisible, d’expliciter et de dédramatiser les difficultés de leur enfant. Il est suivi systématiquement d’un temps
institutionnel pour identifier en lien avec les différents partenaires et l’enseignant-référent la demande adaptée à la
situation de l’enfant. Ce temps permet également de mettre en lien symbolique les parents et le MDPH, et de leur
faciliter la compréhension des démarches administratives à mettre en œuvre.
Quand l’élève ne relève pas du champ du handicap, l’entretien avec les parents permet de mettre en mots et en sens les
difficultés de leur enfant, en lien avec le positionnement de celui-ci dans la famille, de la famille par rapport au savoir et
à l’école. A l’issue de ce travail d’entretien, la psychologue peut inviter les parents à prendre rendez-vous pour leur
enfant auprès d’une consultation psychologique.
Enfin, l’examen peut aboutir à une proposition d’aide avec la rééducatrice ou l’enseignante E selon la nature des
difficultés.
- Les entretiens et les suivis : lorsque les difficultés de l’enfant ne concernent pas la sphère cognitive mais le relationnel,
le rapport à l’autorité, les conduites à risques, la psychologue rencontre l’enfant et ses parents pour des entretiens.
Pour certaines situations, quelques entretiens avec l’enfant et les parents suffisent pour dégager la problématique en
jeu. Autant que faire se peut, les parents sont invités à prendre rendez-vous auprès des structures de soins ( CMP, CMPP
sur Redon et les environs).Le délai d’attente auprès de ces structures oblige à proposer de plus en plus souvent un
rendez-vous en libéral. Quand des considérations d’ordre financier ne sont pas un obstacle, les familles sont plutôt
favorables à cette modalité d’aide et en sont satisfaites.
Pour certaines situations critiques, de crise ou d’urgence, la psychologue assure des suivis de plus longue durée ( six
cette année). Toutes ces situations concernent des enfants en situation de crise, qui ne peuvent plus tenir en classe. Les
parents de ces enfants sont généralement eux-mêmes en difficultés sur le plan éducatif ou psychologique. Pour ces
situations extrêmes, les entretiens avec les parents sont l’occasion d’établir un lien de confiance et leur permettre de
dire leurs difficultés dans la relation avec leur enfant. Un relais peut être engagé sur le plan éducatif avec le CDAS ou
l’APASE à un moment donné. Ces suivis permettent toujours une amélioration du comportement de l’enfant à l’école.
Cependant, ils ne sont pas suffisant pour apporter une solution stable et définitive. Un travail avec la famille sera
indispensable. Le travail de la psychologue permet de faire une place à la souffrance de l’enfant amis doit aussi
permettre d’ouvrir des perspectives en terme de soins et éducatifs.
En ce sens, la psychologue est sans cesse à l’interface entre l’intérieur et l’extérieur de l’école.