Idées de récits - Musée canadien pour les droits de la personne

Idées de récits
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Le nouveau musée national du Canada se distingue à plusieurs égards de tous les autres musées
du pays et d’ailleurs.
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Le Musée mise sur des technologies nouvelles et fascinantes pour employer la forme de
communication la plus ancienne et la plus humaine qui soit : le récit.
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Le seul musée au monde consacré entièrement aux droits de la personne où ces droits représentent un concept, un
idéal. Contrairement à la majorité des musées ailleurs dans le monde portant sur les droits de la personne, il n’a pas
été créé pour commémorer un événement, un mouvement, un groupe de victimes ou l’histoire d’une région en
particulier.
Avec la création de l’édifice unique du Musée, on a réussi un exploit de classe mondiale sur le plan de la conception,
de l’architecture et de la construction – le bâtiment est voué à devenir un symbole mondial qui contribuera au
rayonnement de la ville de Winnipeg. L’artisan du projet est Antoine Predock, architecte de renommée mondiale du
Nouveau-Mexique qui a remporté un concours international pour concevoir l’édifice.
Le premier musée national à être construit depuis 1967.
Le premier musée national à être établi en dehors de la région de la capitale nationale (il a été officiellement désigné
musée national en 2008, alors que le Musée canadien de l’immigration du Quai 21 à Halifax, le seul autre musée
national en dehors de la région de la capitale nationale, a été désigné musée national officiellement en 2011).
La conception la plus inclusive au Canada, allant au-delà des normes d’accessibilité de la Smithsonian Institution.
Le résultat de l’une des campagnes de financement les mieux réussies dans l’histoire du Canada (150 M$ de sources
non gouvernementales recueillis et un coût total de 351 M$ à l’inauguration).
Collaboration tout à fait unique pour la création d’un musée, non seulement pour la collecte de fonds, mais
également pour les récits recueillis durant le processus et l’apport du public aux expositions et aux programmes.
Le Musée s’appuie sur des récits entourant les droits de la personne qui viennent illustrer les thèmes éducatifs de
chacune des galeries (p. ex., Que sont les droits de la personne?, Perspectives autochtones, Les tournants de
l’humanité, Briser le silence, Les droits de la personne aujourd’hui, Chaque geste compte, Inspirer le changement).
Le Musée possède une vaste collection de vidéos (150 pour être exact, et le nombre continue d’augmenter) où des
gens qui ont eux-mêmes vécu des expériences liées aux droits de la personne racontent leur histoire. Des extraits de
ces vidéos sont utilisés dans les expositions.
Les récits sont présentés selon trois stratégies différentes :
o Usage de technologies multimédias immersives qui « plongent » le visiteur dans l’exposition.
o Présentations numériques interactives qui permettent au visiteur de participer au récit ou à l’activité en
question.
o Parcours passifs où le visiteur regarde, lit ou écoute.
Les récits sont présentés de plusieurs façons, soit à l’aide de films, de vidéos, d’images, d’affichages et de stations
numériques, de panneaux explicatifs, d’œuvres d’art, de sons, d’interprétations, de poésie, de prose, de musique ou
de débats. Le Musée compte sept auditoriums, dont une salle multimédia immersive et une salle avec technologie de
projection à 360 degrés.
Un application mobile comprend une visite audioguidée intéressante, donc apportez vos appareils mobiles et vos
écouteurs. Il y a aussi des images, des vidéos et une vue panoramique du haut de la Tour de l’espoir avec des points
d’accès tactiles qui peuvent vous renseigner sur des repères des environs. Une autre fonctionnalité vous offre de
l’information supplémentaire lorsque vous vous trouvez près d’une des 120 balises iBeacon réparties dans l’édifice.
C’est le cabinet new-yorkais Ralph Appelbaum Associates qui fut le grand concepteur des expositions du Musée. La
liste des réalisations de l’entreprise est fort impressionnante et comprend le Newseum, le pavillon des visiteurs du
Capitole et le musée commémoratif de l’Holocauste à Washington (D.C.); le musée national des droits de la personne
à Memphis; la bibliothèque publique de New York; le musée national de l’Écosse; le musée d’histoire naturelle de
Londres; le Musée royal de l’Ontario; et le musée national des beaux-arts de la Chine, pour n’en nommer que
quelques-unes!
Chacune des galeries du Musée présente des récits racontés par des peuples divers ou qui les
concernent.
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Les expositions qui s’appuient sur les récits liés aux droits de la personne sont présentées sous des thèmes
éducatifs, jamais en fonction d’une race, d’une ethnie, d’un pays, d’un groupe d’intérêt particulier, d’un niveau
de capacité, d’une orientation, etc.
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Les perspectives et les récits des peuples autochtones canadiens entourant les droits de la personne sont
présents dans tout le Musée, notamment dans une galerie visant à briser le silence autour des génocides et des
atrocités de masse.
Le Musée offre un riche contenu sur ce qu’ont vécu les Canadiens français.
Les récits liés entre autres aux droits de la communauté LGBT, des femmes, des travailleurs, des enfants et des
personnes handicapées, au racisme et aux combats menés par divers groupes ethniques sont répartis dans les
galeries pour mettre en avant certains thèmes liés aux droits de la personne.
Des récits d’intérêt pour les Canadiens d’origine ukrainienne portant notamment sur l’internement en temps de
guerre et sur l’Holodomor, le génocide par la famine dont le peuple ukrainien a été victime, sont présentés de
dix façons différentes dans quatre galeries du Musée, y compris à l’aide d’images, de projections, d’un film
original, de contenu numérique, du compte-rendu de survivants et d’une statue.
Winnipeg est une ville diversifiée dont l’héritage entourant les droits de la personne est une véritable source
d’inspiration. On n’a qu’à penser à la lutte pour les droits des travailleurs durant la grève générale de 1919, au combat
mené par Nellie McClung pour le droit de vote des femmes, à la défense des droits linguistiques des francophones ou à la
promotion des droits des peuples autochtones. Ce ne sont là que quelques exemples. La ville compte la plus grande
population autochtone en milieu urbain au pays, des immigrants provenant de partout dans le monde ainsi que la plus
grande population francophone dans l’ouest du Canada. On y trouve une gastronomie mondiale, des organisations
artistiques de classe internationale et des festivals ethniques animés.
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Les touristes peuvent visiter d’autres sites liés aux droits de la personne à Winnipeg et à proximité :
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La tombe de Louis Riel, la maison Riel et le Musée de Saint-Boniface, qui préserve l’histoire et l’héritage des
communautés francophone et métisse du Manitoba.
Le Musée du Manitoba, qui contient la plus grande collection au monde d’artéfacts issus de l’époque de la traite de
fourrures de la Compagnie de la Baie d’Hudson. Le Musée du Manitoba vise à faire connaître l’histoire des peuples
autochtones et comprend une galerie sur les conditions sociales qui régnaient au début des années 1900 et qui ont mené
à la grève générale de Winnipeg – un événement déterminant pour les droits des travailleurs au Canada.
Le quartier de la Bourse, site des rassemblements des suffragettes et des événements de la grève générale de Winnipeg,
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où de nombreux bâtiments permettent encore d’apprécier l’architecture du début du 20 siècle.
Lower Fort Garry, où le premier traité canadien entre l’État et les Autochtones a été créé. Le site présente d’autres liens
avec les droits de la personne, notamment en qui a trait à l’immigration et à l’établissement, aux Premières Nations et
aux Métis.
Le lieu historique national du Canada de La Fourche, un lieu de rassemblement et de célébration pour les peuples
autochtones depuis des milliers d’années (plusieurs fouilles archéologiques le prouvent). Le site présente un riche
héritage métis et fut au cours de l’histoire un véritable carrefour autant pour l’immigration que pour le commerce.
Aujourd’hui, La Fourche est le carrefour des loisirs et du tourisme de la ville et demeure un lieu de rassemblement bien
vivant. Il comprend un musée pour enfants où sont proposées des activités liées à la Déclaration des droits de l’enfant de
l’ONU.
Le Musée accueille les familles (cela peut être surprenant), avec de nombreuses expositions et
activités destinées aux jeunes et aux enfants. En voici quelques exemples :
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« Chaque geste compte » est une galerie conçue pour les jeunes qui comprend une activité sur table interactive
(sorte de mélange entre Minecraft et Les Sims) les poussant à réfléchir sur leurs choix quotidiens. L’activité
comprend du contenu sur l’intimidation et présente des Canadiens qui ont fait une différence en posant des
gestes « ordinaires ».
Un film est projeté à 360 degrés dans la salle circulaire de la galerie « Perspectives autochtones ». La salle est
également utilisée pour raconter des histoires et pour des représentations. Elle renferme des œuvres d’art
spectaculaires et comprend une terrasse extérieure.
Dans la galerie « Aventures canadiennes », on propose un jeu où une lumière colorée est projetée sur chacun
des participants et change avec l’interaction de ces derniers, pour ensuite former un cercle lumineux multicolore
et continu.
Les objets d’utilisation courante qu’on trouve dans la galerie « Les droits de la personne aujourd’hui » poussent
les visiteurs à penser à leurs choix de consommation, par exemple, leur choix de cellulaire ou de café, et aux
répercussions de ces choix, autant sur le plan des droits de la personne que pour l’environnement.
La galerie « Inspirer le changement » comprend des postes d’écoute où l’on fait jouer de la musique ayant une
importance pour les mouvements des droits de la personne.
La plateforme d’observation de la Tour de l’espoir offre une vue panoramique de la ville et est encore plus haute
que le Golden Boy, la statue hissée au sommet du Palais législatif du Manitoba.
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Le Musée a un grand impact sur le tourisme et l’économie à Winnipeg et au Canada.
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Le Musée est voué à devenir une plaque tournante nationale et internationale en ce qui concerne
l’éducation dans le domaine des droits de la personne.
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La Commission canadienne du tourisme considère que le Musée change la vraiment donne pour le tourisme et
qu’il offre une vitrine nationale et internationale que le Manitoba n’a jamais eue auparavant.
La construction du Musée a donné un nouveau souffle à l’activité économique et au développement des
investissements dans les secteurs de l’accueil, de l’hôtellerie, des congrès et du tourisme.
En date d’août 2015, le Musée avait accueilli environ 385 000 visiteurs et visiteuses – chiffre bien plus élevé que
les projections, soit environ 250 000 pour l’année calendrier complète. En juillet 2015, 66 % des personnes venus
visiter le Musée venaient de l’extérieur du Manitoba.
Le Musée a grandement contribué à la « renaissance » de la ville, comme l’ont fait la réhabilitation du parc et du
zoo (y compris la création d’une exposition de classe mondiale sur l’ours blanc), l’agrandissement majeur du
centre des congrès, la construction du nouveau stade de football et celle du nouveau centre des loisirs, qui
comprend un aréna. Le Musée joue également un rôle important dans la revitalisation du centre-ville.
Le Musée entend devenir une source fiable d’information objective sur une grande variété de sujets entourant
les droits de la personne, en particulier (mais non de façon exclusive) en ce qui concerne le Canada. Nous
travaillons avec des enseignants, des universitaires et des chercheurs afin de développer les connaissances sur
les droits de la personne ainsi que pour favoriser la pensée critique et le débat.
Un programme scolaire national permettra d’accueillir à Winnipeg des milliers d’élèves de partout au pays et
d’ailleurs.
Les programmes éducatifs pour les groupes scolaires, les camps de jour et le grand public représentent un volet
important des visites.
La fédération canadienne des enseignantes et des enseignants (FCE) a travaillé de concert avec le Musée afin de
créer une trousse à outils complète pour les enseignants d’un bout à l’autre du pays, trousse qui comprend des
ressources d’enseignement en classe portant sur les droits de la personne.
Le Musée a collaboré avec la faculté de l’éducation de l’Université du Manitoba dans le but d’offrir aux
enseignants un atelier d’été entourant les droits de la personne, intitulé « The Fourth R ».
Le Musée participe à un projet national pour les élèves du secondaire intitulé « Canadiennes et Canadiens voués
à la défense des droits de la personne ».
Winnipeg est déjà en voie de devenir un « lieu d’éducation sur les droits de la personne ». Ses quatre universités
offrent de plus en plus de contenu sur les droits de la personne. C’est le cas notamment du Global College de
l’Université de Winnipeg (qui offre un diplôme dans le domaine des droits de la personne) ainsi que du Centre de
recherche sur les droits et de la personne et du Centre Arthur V. Mauro pour la paix et la justice de l’Université
du Manitoba.
Avec la création de l’édifice unique du Musée, lequel est voué à devenir un symbole international,
on a réussi un exploit de classe mondiale sur le plan de l’architecture et de la construction.
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Antoine Predock, architecte américain de renommée mondiale, a trouvé son inspiration dans le paysage
canadien : les montagnes, les nuages, l’herbe des prairies, la glace et la neige. Des formes complexes et des
symboles des droits de la personne ornent chaque espace, mêlant lumière à l’obscurité.
M. Predock a récemment reçu l’un des plus grands honneurs au Canada dans le domaine de l’architecture, ayant
été nommé Fellow honoraire de l’Institut royal d’architecture du Canada.
La structure est unique en son genre au Canada. Plus de 80 % des murs principaux, par exemple, sont inclinés
selon des angles inhabituels, et les intersections sont toutes différentes les unes des autres.
Le Musée est considéré comme le premier projet canadien complexe de grande envergure pour lequel toutes les
équipes de consultation et de construction ont utilisé des techniques virtuelles de conception et de construction
(modélisation 3D en réalité virtuelle). Quarante entreprises de huit villes différentes au Canada, aux États-Unis et
en Allemagne ont participé à ce projet.
Le Musée a été conçu et construit conformément aux normes LEED® Argent en matière de durabilité écologique.
À l’intérieur du bâtiment, les rampes étincelantes en albâtre, qui s’étendent sur 800 m, éclairent les visiteurs
durant leur parcours dans l’obscurité.
Le Musée renferme plus de 175 000 morceaux de calcaire, de basalte et d’albâtre coupés individuellement.
Le « nuage » en verre est composé de 1 300 morceaux de verre tous différents les uns des autres. Plus de
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5 574 m d’éléments verticaux d’échafaudage ont été construits pour installer le nuage.
La Tour de l’espoir s’élève à 100 mètres, soit l’équivalent de 30 étages environ. Elle dépasse de 23 mètres la
statue du Golden Boy et de 8 mètres la Tour de la Paix, à Ottawa.
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La superficie totale de l’édifice est de 24 155 m2, soit l’équivalent de quatre terrains de football.