monde futur en un instant, quoi done de plus
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monde futur en un instant, quoi done de plus
44 REFLEXIONS SUR LA DELIVRANCE du gaon et ,hassid, le rav Israel S alanter זצ״ל, Isra el : « On doit consacrer chaque jo u r u n l’etude des livres qui developpent la crainte ainsi que de courts in stan ts tout a u long de la afin de se souvenir de ses e n g ag em en ts renforcer ». dans Or tem ps a de D..., journee, et les (hlver 5747) ETUDIER LA TORA, C’EST LA LIBERTE .L/e m onde com m et l’erre u r d’appeler « em ancipe » celui qui ne porte pas le joug de la sainte Tora, que D... nous en preserve. Cependant, u n minimum de reflexion devrait suffire pour m esurer l’etendue de cette erreur. Nos Sages ז״לnous ont enseigne dans les Maximes des Peres (3,5) : « Celui qui se soum et au x lois de la Tora sera libere du joug des exigences politiques et sociales ; m ais celui qui se so u stra it a l’a u to rite de la Tora deviendra l’esclave des exigences politiques et sociales ». Le principe est que אדם לעמל יולד, « L’homme, ne pour le labeu r » (Job, 5,7), doit supporter le joug de la vie. Personne n ’echappe a ce joug et a ses difficultes. Toutefois, si l’hom m e le m erite, il porte le jo u g du Saint beni soit-Il, le joug de la Tora. Par contre, s ’il ne le m erite pas, il est soum is au m auvais penchant et a ses tourm ents. Dira-t-on d’u n homme qui n ’arrive pas a se suicider a cau se d’u n fort instinct de conservation et m is a part l’in terd it m oral, q u ’il n ’est p as libre de faire ce qu’il veut ? De celui qui se je tte du toit, dira-t-on qu ’il est libre ? Quelle liberte ! II a perdu son meilleur avocat, la volonte de vivre ! Q u’y a-t-il en effet de plus im portant que la vie ? « Un chien vivant v aut m ieux qu’u n lion m ort ( ״Traite C habbat, 30b) ! C ertains acquierent le EN L ־HONNEUR DE LA TORA 45 m onde fu tu r en u n instant, quoi done de plus degradant que de m epriser ainsi la vie ! A l’inverse, si quelqu’u n n ’est p as libre de voler, de tu er ou de com m ettre u n adultere, il vit alors u n e belle vie. II ne p eu t p lu s tom ber d a n s les tenebres de l’enfer, alors que l’a u tre p e u t encore tom ber bien b as ! E st-ce u n e veritable liberte que de pouvoir tom ber en enfer ? Faites-done p a sse r u n te s t a cette p erso n n e « libre », en lui dem an d an t d’accom plir u n e bonne action exigeant u n effort de generosite ou u n peu de sacrifice de soi. Elle en est bien incapable, ta n t elle est prisonniere de ses m auvaises habitudes. Qui done est vraim ent libre ? Celui qui est libre de faire du bien a lui-m em e et au m onde entier, ou celui qui est libre de faire du mal a lui-meme et a u m onde entier, incapable de bien agir envers luim em e comme envers son entourage ? N’est libre que celui qui etudie la Tora ! II est libre d’agir comme il convient, de faire le bien et n ’est pas libre de faire le mal, ni a lui-meme, ni au m onde : meme cette absence de liberte est u n grand b o n h eu r p o u r l’homme, car telle est la vraie liberte : etre libre du mal. Le R am bam ז״לd an s ses lois s u r le divorce (2,20) ecrit : * Un homme, dans certains cas, est contraint p ar la loi a divorcer. S’il refuse de le faire, u n tribunal juif, en to u t lieu et en tout temps, le fera frapper ju sq u ’a ce qu ’il dise « J ’accepte » et ecrive l’acte de divorce. Cet acte est valable, bien qu’u n acte de divorce doive etre donrie p a r le m ari de son plein gre, parce que n ’est appele « force » que celui qui est pousse a agir dans u n cas dont il n ’est pas sta tu e dans la Tora. Par exemple : vendre ou offrir apres avoir ete contraint p ar la force, s ’appelle agir contre son gre. Par contre, lorsque le m auvais p en ch an t de l’hom m e l’em peche d ’accom plir u n co m m an d e m en t de la T ora ou le force a tran sg re sser l’u n e de ses lois et q u ’on le frappe afin q u ’il applique ce com m andem ent ou s ’ab stien n e de