berechit - Breslev.fr
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בס“ד n° 282 La Paracha de la Semaine Lors du Chabath dernier, nous avons terminé la lecture du sefer Tora et l’avons recommencé immédiatement en lisant le début de la première paracha Béréchith, que nous lisons entièrement cette semaine. Il existe une coutume chez certaines communautés séfarades de ne rien dire entre la lecture de la fin du sefer Tora et celle du début. Ceci est très étonnant quand on sait qu’il est absolument permis de parler entre deux lectures de la Tora. Ce silence est donc significatif : il veut nous faire comprendre que la fin de la Tora et son début sont très fortement liés. Étudions les derniers mots du sefer Tora : “Lé’éné kol Israël ” (“Aux yeux de tout Israël”). Il a été communément admis par notre peuple que l’explication simple des versets (le pchat) se trouve dans le commentaire de Rachi. On peut supposer que le dernier commentaire de Rachi sur la Tora recèlera un message particulier, surement une louange de celle-ci. Graphisme Maxime : 058.710.2000 A mettre à la gueniza D’après Rachi, l’expression “aux yeux de tout Israël” nous apprend que le cœur de Moché l’a entrainé à briser les Tables de la Loi “aux yeux d’Israël” et qu’ Hachem a été d’accord avec Moché et lui a dit : “Tu as bien fait !” Non seulement il n’y a pas ici de louange de notre sainte Tora mais au contraire, on parle de la briser en la jetant à terre. Rappelons le contexte. Après avoir reçu les Tables de la Loi (Lou’hoth) au sommet du mont Sinaï, où il était resté 40 jours, Moché redescend vers le peuple d’Israël et le trouve en train de s’adonner à l’idolâtrie autour du veau d’or. Il prend alors les Lou’hoth c’est à dire la Tora donnée par Hachem, et les jette sur le sol. Si l’on réfléchit un peu, cet acte est incompréhensible. Imaginez un grand Tsadiq, comme Baba Salé ou l’Admour de Loubavitch qui, voyant des juifs mal se comporter prend le sefer Tora de la synagogue et le jette à terre. On n’imagine pas un instant que cela soit possible : se mettre en colère au point de jeter un sefer Tora !? Même nous, nous ne pourrions le faire, à plus forte raison un Tsadiq. Alors comment comprendre ce BERECHIT qu’a fait Moché Rabbénou et comment comprendre que la Tora se termine par des mots qui font allusion à cet évènement ? Rabbi Nathan explique dans son livre “Liqouté Halakhoth” que lorsque Moché Rabbénou est descendu de la montagne et qu’il a vu le veau d’or, il a compris que, selon la Tora, le peuple juif était coupable d’extermination. Il s’adressa alors à D-ieu et Lui dit : “Si cette Loi que Tu nous donnes entraîne la disparition des enfants d’Israël, nous ne voulons pas d’une loi comme cela !” Et il la jeta à terre, ce à quoi D-ieu lui répondit : “Tu as bien fait.” C’est à dire que Moché Rabbénou avait compris que l’intention réelle d’Hachem n’était pas du tout de détruire Israël. D-ieu désire que nous revenions vers Lui et pardonne toujours. C’est pourquoi, dans la discussion qui suivit la brisure des Tables de la Loi, Il dévoila à Moché les 13 attributs de miséricorde qui sont les garants du fait qu’Israël ne sera jamais détruit parce qu’Il attend avec une patience infinie que nous fassions téchouva (que nous nous repentions). Rabbi Nathan continue et nous enseigne que les premières et deuxièmes Tables de la Loi font allusion à deux sortes de vérité : la vérité qui éloigne et la vérité vraie. En effet, il est possible de lire la Tora d’une telle manière qu’elle ne laisse pas d’espoir à l’individu. Certaines personnes font des conférences en insistant tellement sur la dureté des punitions qu’elles découragent leur audience de vouloir s’approcher de la dévotion, et le plus incroyable est qu’elles provoquent ce découragement avec des paroles de Tora. On ne rappelle pas que D-ieu attend notre retour et qu’Il est très proche de nous, prêt à tout pardonner. Au contraire, on fait de D-ieu uniquement un juge punisseur et de l’homme qui faute une créature sans avenir. Cette “vérité” est la vérité qui éloigne, c’est une lecture de la Tora qui, même si elle se base sur des paroles vraies, reste incomplète car elle évacue la notion de téchouva et de miséricorde de D-ieu. En outre, Rabbi Nathan explique que certains livres de moussar (morale) ne Contact publicité, dons & dédicaces +97254 539 99 92 / +33(0) 6 16 42 75 24 www.lecoeurdelasemaine.com - [email protected] correspondent plus à nos générations et qu’il vaut mieux les fermer. Ces livres qui, à leur époque, avaient la capacité de réveiller le juif et de le rapprocher authentiquement d’Hachem, n’ont plus le même effet sur nous car nous ne possédons plus les mêmes aptitudes spirituelles, ils nous donnent l’impression que servir D-ieu est trop difficile. À tout ceci, il faut donner la même réponse que Moché Rabbénou et “briser” ces premières tables, cette vérité qui si elle est vérité n’en reste pas moins incomplète parce qu’elle est décourageante. La véritable vérité, les deuxièmes Tables, représente la Tora éclairée par les enseignements des Tsadiqim authentiques qui montrent que le désespoir n’existe pas et qu’il est interdit de se décourager car c’est seulement le découragement et la tristesse qui maintiennent l’homme éloigné de D-ieu. C’est pourquoi la vraie réponse consiste à recommencer à nouveau, quelles que soient les fautes que nous avons faites et même si nous les avons refaites sans arrêt. Faire taire la voix intérieure qui nous demande de ne plus y croire. On comprend maintenant pourquoi la fin de la Tora (la brisure des Tables) est immédiatement suivie par le début de la Tora : Béréchith, qui signifie le commencement, c’est à dire la capacité de toujours recommencer à zéro, selon son niveau et pas plus, parce que D-ieu nous aime infiniment. Chabbat Chalom - Eliahou Haviv Sefer Hamidot L’ARGENT Recueil alphabétique de toutes les qualités auxquelles l’homme doit aspirer ainsi que celles qu’il doit corriger. “C’est lui qui a fait de moi un juif” a dit Rabbi Nahman de Breslev en parlant de ce livre. • Donner de l’honneur à la Tora et au Chabath amène la richesse. Pour la Guérison complète et rapide de Mikhael Ishoua Dan ben Rahel Renseignements et aides +972(0) 54 539 99 92 / +33(0) 6 16 42 75 24 www.lecoeurdelasemaine.com - [email protected] בס“ד Likoutey Etsot PATIENCE • Prendre conscience que tout ce qui nous arrive est pour notre bien, c’est avoir un avant-goût du Monde Futur. On y arrive en déversant son cœur et en confessant ses péchés devant un maître de la Torah... On comprendra que tout provient de l’amour que Dieu nous porte. Faire preuve de sérénité et de patience, quoi que la vie puisse nous réserver, constitue le plus haut niveau du Daath, la connaissance de Dieu. On doit seulement avoir foi que tout n’a pour but que le bien ultime. • Saches qu’il n’est pas une personne au monde qui ne souffre d’une facon ou d’une autre. Les gens endurent toutes sortes de souffrances et d’épreuves: moyens de subsistance, problèmes de santé ou problèmes conjugaux, problèmes causés par les enfants ou autres membres de la famille. Personne n’y échappe car « l’homme est né pour l’effort « Job 5:7); « ses jours sont pénibles, son activité est une Mila débdihouta LA BLAGUE DE LA SEMAINE La joie authentique est la joie d’etre en etat de proximité avec son créateur et d’accomplir sa volonté avec amour. Si ce niveau n’est pas encore atteint, Rabbi Nahman conseil de se rejouir par toute sorte de choses pour éviter de tomber dans le chaos absolu qu’est la tristesse, ennemi juré de la joie. Une famille juive est en vacance à la mer. Soudain, la mère voit son fils se débattre dans l’eau. Elle alerte aussitôt le maître nageur et les autres baigneurs : - Au secours, au secours, il y a mon fils médecin qui est en train de se noyer ! source de chagrin « (Ecclésiaste 2:23). On ne peut trouver de refuge qu’en fuyant vers Dieu et Sa Torah... « Le remède contre la souffrance est la patience «; « Pour un homme dénué de stratégie, la meilleure stratégie est la patience « disent nos Sages. Tous nos Sages se sont largement étendus sur ce sujet et nous ont avertis que les épreuves qu’on doit endurer sur cette terre n’ont pas de limites. L’homme n’a pas été créé pour jouir de ce monde. Sa tâche consiste à oeuvrer et déployer des efforts pour gagner le Monde Futur. C’est pourquoi nous devons tout supporter avec patience, fermement convaincus que tout est pour notre bien. « Tout ce que fait Dieu, Il le fait pour le bien». C’est en Lui et dans Sa Torah qui nous devons chercher refuge. Même celui qui a atteint les niveaux les plus bas peut chercher refuge en Dieu, car Il se trouve partout, comme nous l’avons expliqué en détail par ailleurs. Dès qu’on se réfugie en Dieu tout se transforme en bien éternel. Sia’h Sarfei Kodesh CONVERSATIONS DES ANGES Florilège de paroles exprimées par le Rav Lévy Itshak Bender qu’il entendit des Anciens de Ouman Compilé par le Rav Avraham Weitslandler - Traduction : Chmouel Darmon Rabbi Nathan s’ecria : «Meme si j’arrivais au dernier crépuscule du sixième millénaire, sans avoir assisté à la délivrance,je croirais malgré tout d’une foi parfaite en la venue du Machiah ! « Prière de la semaine PENSÉES De grâce Eternel plein de pitié, Tu connais l’importance de mes pensées troubles et confuses qui dérangent, cernent, perturbent et troublent mon esprit, constamment, particulièrement au moment de mon étude. Au point où je n’ai pas mérité jusqu’à maintenant d’étudier une petite heure avec une seule pensée pure et juste. La Citation de la Semaine par David-Yits’haq Trauttman www.lapausecafe.org Toute la journée, même au moment où j’étudie, mon esprit est énormément agité et tourmenté par des pensées troubles et confuses, des pensées folles et tortueuses par dizaines de milliers, sans nombre et sans limite, à chaque heure et à chaque instant. Je ne sais plus où fuir pour me sauver d’elles. Lorsque l’âme d’une personne se lie à la lumière de D-ieu, cela produit la joie.” RABBI NA’HMAN, LIQOUTÉ MOHARAN I, 61 Commentaire : La véritable joie est celle qui ne dépend pas d’un facteur extérieur à notre âme. La joie qui se mesure à l’importance de notre compte en banque, à l’étendue de notre prestige ou au nombre de diplômes que nous possédons n’est qu’une joie apparente et menteuse. Si nous devions dépendre de facteurs extérieurs pour être joyeux, nous ne le serions jamais ! Qui peut prétendre que tout va bien dans sa vie et qu’aucun souci ou inquiétude n’aurait des raisons Contact publicité, dons & dédicaces +97254 539 99 92 / +33(0) 6 16 42 75 24 www.lecoeurdelasemaine.com - [email protected] de le tourmenter ? Ceci est une règle absolue : la joie réelle et absolue ne doit pas être liée à l’aspect matériel de notre vie. Chaque matin, nous ouvrons les yeux en sachant que nous possédons une âme sainte car juive. Chaque heure du jour est remplie d’opportunités pour servir le Créateur et afficher notre amour à Son égard. Une prière prononcée le cœur léger, une mitswa réalisée avec enthousiasme, une aide accordée à un ami... Toutes ces occasions sont des trésors envoyés du Ciel pour nous faire connaître la véritable joie : celle qui nous lie à Hachem. C’est seulement cette joie qui est éternelle. Renseignements et aides +972(0) 54 539 99 92 / +33(0) 6 16 42 75 24 www.lecoeurdelasemaine.com - [email protected] Sources: Nous remercions Rav Eliahou Haviv (la Paracha), David Yitzhak Trauttman (les citations) et le Keren Israel Ber Odesser (Sihot Haran, Sefer Hamidot, Likoutey Etsot)