Accords dits "de compétitivité"

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Accords dits "de compétitivité"
Elior Musées
Accords dits "de compétitivité" :
contrats de travail en danger !
Une offensive sans précédent contre le code de travail se profile à l’horizon, sous
prétexte d’une récession économique dont on veut nous faire porter le chapeau ! Il
s’agit dans ce dispositif de permettre aux employeurs, en fonction de la conjoncture
d’exercer légalement leur chantage en exigeant des baisses de salaire, une nouvelle
durée du temps de travail. S’ils obtiennent un accord avec un syndicat dans
l’entreprise, plus aucun salarié ne pourra exiger le respect de son contrat de travail.
Actuellement, tout salarié peut exiger légalement le respect de ce contrat, en
particulier sur les dispositifs relatifs aux horaires et à sa rémunération. D’ici peu et
sous couvert de cet accord dit de "compétitivité" conclu dans une entreprise, le
salarié sera privé de tout recours. Il n’aura pas d’autres choix que d’accepter le
chantage emploi contre nouveaux horaires/et ou baise de salaire, sinon c’est le
licenciement sans recours !
Ces accords d’entreprise devront permettre les ajustements temporaires liés à
l’activité concernant la durée du travail, l’organisation du travail, la rémunération.
Cerise sur le gâteau : ces accords s’imposeront sur les normes conventionnelles et
sur le contrat de travail. Il s’agit d’accorder selon le gouvernement une "capacité
d’adaptation face aux chocs conjoncturels d’activité".
Age de départ à la retraite, conventions collectives, procédures de licenciement,
salaire minimum, droit de grève, voire de manifestation, etc.…tout devrait passer à la
moulinette de la compétitivité, pour une mise en concurrence plus féroce entre
salariés avec comme conséquence de tirer tout le monde vers le bas.
C’est une révolution du droit de travail qui se dessine. Cette révolution là, il faut que
nous la combattions ensemble !
Prenons conscience de la gravité d’une situation dont nous ne
serons pas évidemment épargnés dans l’entreprise.
Ensemble restons mobilisés pour dire NON à l’austérité en
France, à la mise en place d’une TVA "sociale" et un accord
prétendu de compétitivité dans l’entreprise.
Paris, le 20 février 2012

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