hopital de st dizier
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hopital de st dizier
L'HÔPITAL DE ST DIZIER DOIT ETRE MAINTENU Assez de suppressions de lits, Assez de réduction de services, Assez de disparitions de maternités, Assez de destructions d'hôpitaux de proximité... STOP Nos gouvernements n'ont qu'une seule logique : l'austérité. Peu importe si les déserts médicaux mettent les populations en danger! C'est le conseil européen qui dicte ses ordres au gouvernement français. Tous les 6 mois, il reçoit sa feuille de route intitulée "Recommandations" Extrait de la Recommandation Recommandation du 13 mai 2015 : "Des économies de 11 milliards d'EURO sur les dépenses de santé sont prévues pour 2015-2017, mais des efforts supplémentaires seront nécessaires pour limiter les hausses de dépenses dans ce domaine. Il est notamment possible de renforcer encore la mise en œuvre des politiques de maîtrise des coûts dans le domaine des prix des médicaments et des dépenses hospitalières." [...] De nouvelles mesures visant à améliorer la concurrence [...]La France devrait également prendre des mesures pour éliminer les obstacles dans d'autres secteurs, et notamment dans le secteur de la santé." http://ec.europa.eu/europe2020/pdf/csr2015/csr2 015_france_fr.pdf * * * * La Recommandation du 18 mai 2016 est est un sommet de concentration de plans anti sociaux : http://ec.europa.eu/europe2020/pdf/csr2016 /csr2016_france_fr.pdf L’union européenne organise la mort des services publics en utilisant le faux argument de la nouvelle organisation du territoire et des économies budgétaires. L’hôpital public en France est menacé comme tous les services publics ; la suppression de 22000 postes et de 16 000 lits dans les hôpitaux d'ici 2017 témoigne de l'ampleur de l'attaque. Pourquoi? Les lois européennes interdisent les monopoles d'état (art. 106 du TFUE) car les traités veulent ouvrir les services publics à la concurrence. L’union européenne pilote la désorganisation des services publics pour justifier auprès de l’opinion la cession au privé qui, lui, ne s'intéressera plus qu'à tout ce qui est rentable... L’union européenne organise la casse de notre système social, la loi travail est une parfaite illustration de la soumission de notre pays à l’union européenne, cheval de Troie des multinationales et de la finance mondialisée. Malheureusement, nous n'avons plus de pouvoir d'état. Nous ne frappons plus notre monnaie, nous ne votons plus les lois et nous ne contrôlons plus nos budgets. Sans notre indépendance, il n’y a aucune autre politique économique et sociale possibles. Que deviendront nos vies avec l’ubérisation de la société française, la fin de la protection sociale, du code du travail et une précarisation permanente de l’emploi? http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=CELEX:12008 E106:FR:HTML La Santé est une priorité et un droit pour tous : l'Hôpital public de proximité en constitue la garantie! Les associations RPS-FIERS, l'AFL, Solidarité et Progrès et Les Clés de l'Europe soutiennent le Collectif d’action et de défense de l’hôpital Public de Saint-Dizier et œuvrent pour que reviennent "les Jours Heureux". contact : davidmartimort @yahoo.fr Merci de ne pas jeter sur la voie publique. Hôpital public menacé Santé publique en danger HÔPITAL PUBLIC EN DANGER : Santé publique en danger.... L'hôpital public doit-il fonctionner comme une entreprise, autrement dit, la santé est-elle une marchandise? - Que dit le Professeur Grimaldi? - Extraits. " Avec la Tarification A l'Acte, dans notre jargon, la T2A, les recettes d'un hôpital sont désormais directement liées au nombre d'actes et de consultations enregistrés par l'établissement, donc à son volume d'activité. la T2A a fait entrer l'hôpital public dans une logique purement gestionnaire. Ainsi, une consultation, pour être rentable, devrait durer douze minutes ! En effet, si vous calculez le ratio entre ce que l'assurance maladie rembourse à l'hôpital et le coût des médecins, infirmiers..., vous arrivez à douze minutes. Une stupidité, car tout dépend du patient et de la pathologie. Avec la T2A, les médecins se retrouvent face à un dilemme : ils sont déchirés entre donner le juste soin pour le patient au moindre coût pour la Sécu ou défendre leur structure en augmentant des soins inutiles. L'Institut Montsouris à Paris [un hôpital privé à but non lucratif, NDLR] possède un logiciel pour « optimiser le codage ». Le Parlement vote chaque année une enveloppe globale qui contient les crédits alloués à la santé, secteurs public et privé confondus. Mais cette enveloppe n'est pas extensible. La T2A est un moyen pour mettre sous pression les hôpitaux. C'est un cheval de Troie. Avec elle, les fermetures d'hôpitaux publics se feront « naturellement », c'est machiavélique : l'hôpital public est en déficit, il va supprimer de l'emploi, des activités. On dira que la clinique privée d'en face fait le travail et qu'elle est moins chère pour la Sécu." sauf que la clinique aura tendance à laisser les cas lourds ou pas rentables au public. CQFD