DéfiMonde en Bolivie : quatre semaines de volontariat durable

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DéfiMonde en Bolivie : quatre semaines de volontariat durable
DéfiMonde en Bolivie : quatre semaines de volontariat durable Par Lucie Renaud (2012‐04‐18) Avez‐vous croisé un groupe de 22 jeunes allumés, t‐shirts éclatants, le sourire contagieux, sacs à dos débordant de toutous en peluche, à l'aéroport Pierre‐Elliot Trudeau, le 17 février dernier? C'était la cohorte 2007‐2012 DéfiMonde qui s'envolait vers la Bolivie... Avez‐vous croisé un groupe de 22 jeunes allumés, t‐shirts éclatants, le sourire contagieux, sacs à dos débordant de toutous en peluche, à l'aéroport Pierre‐Elliot Trudeau, le 17 février dernier? C'était la cohorte 2007‐2012 DéfiMonde qui s'envolait vers la Bolivie, afin de vivre un mois de dépaysement complet, une expérience de partage des plus exaltantes, mais surtout un rapprochement entre deux cultures. Encadrés par l'organisme HorizonCosmopolite, les élèves ont partagé leur temps entre cours d'espagnol (le matin) et activités de bénévolat (l'après‐midi). La première semaine, ils ont par exemple œuvré dans un orphelinat pour garçons, à Sucre (prononcé Soukré), capitale constitutionnelle, ainsi que dans un centre pour jeunes filles. Après sept heures sur des routes difficiles, le groupe a passé deux semaines dans le village d'El Villar, centre névralgique qui accueille les enfants des vallées avoisinantes. Ils ont nettoyé et désherbé le terrain du pensionnat pour adolescentes, dans un état lamentable, pour pouvoir y planter ensuite un potager. Ils ont retapé une ancienne clinique, refait le plancher près des lavabos, visité une garderie, une école primaire, en plus de proposer aux villageois une journée de sensibilisation, « récupérons notre rivière », afin de les impliquer plus directement dans le processus de nettoyage des berges et des cours d'eau. Ils ont également planté des arbres autour du terrain de soccer, organisé des olympiades, un talent show et une danse, événements très populaires. Tout un programme! Quelques ajustements culturels ont dû être acceptés. Par exemple, lors de la semaine du carnaval, tous se sont fait lancer les traditionnels petits ballons de caoutchouc remplis d'eau. Après les ballons, les roches, le lancer d'un projectile en direction de quelqu'un démontrant l'intérêt, un geste entièrement dénué de violence pour les habitants. « J'ai rassuré les élèves en leur disant que je n'avais pas reçu de roches, que je n'intéressais donc personne », a expliqué en riant Xavier Rochon, professeur qui les accompagnait. Côté hygiène, il a fallu aussi admettre que l'eau, même une fois bouillie, restait brune, et que les puces faisaient malheureusement partie du quotidien. Le périple s'est conclu par la visite de la mine de Potosi (qui produit essentiellement de l'étain aujourd'hui), ville fourmillante qui, aux 16e et 17e siècles, fournissait l'Europe en argent. Les jeunes sont revenus le cœur un peu gros, avec des souvenirs plein la tête. Si plusieurs ont évoqué les paysages magnifiques, tous ont apprécié l'ambiance qui régnait au village, où tout le monde connaît tout le monde. © 2012 Collège Sainte‐Anne de Lachine Réalisation du site : SignumNOVA et Marc Zerini. Adaptation : Icône Solutions Créatives