Révolution cubaine 7-1
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Révolution cubaine 7-1
1 Mobiliser pour Construire ACTION TCHADIENNE POUR L'UNITÉ ET LE SOCIALISME / PARTI RÉVOLUTIONNAIRE POPULAIRE ET ÉCOLOGIQUE Chadian Action for Unity and Socialism/Popular and Ecological Revolutionary Party ( ACTUS/prpe) E-mail : [email protected] N/Réf : 01/01/SG/2014 55 ans de révolution socialiste à Cuba : un espoir et une source d’inspiration pour les peuples en lutte pour leur souveraineté, et contre la domination impérialiste. Déclaration de solidarité d’ACTUS/prpe au Comité Central du Parti Communiste de CUBA (PCC) à l’occasion du 55èmeanniversaire de la Révolution. - Aux Membres du Bureau politique et Comité central du Parti Communiste de Cuba - Au vaillant et digne peuple de Cuba socialiste Camarades 1er Janvier 1959―1er Janvier 2014, il y a 55 ans, jour pour jour triomphait la Grande Révolution dirigée par le Leader historique charismatique, le Camarade Commandant Fidel CASTRO. Cette offensive victorieuse donna naissance à la République socialiste de CUBA. Cette victoire sans précédant des Forces révolutionnaires marxistes à quelques 120 kilomètres des USA, chef de fil de l’impérialisme capitaliste occidental fut le plus grand événement politique et social mondial du 20ème siècle après le triomphe de la Grande Révolution bolchevique d’octobre 1917 en RUSSIE. A l’occasion de la célébration du 55ème anniversaire le 1er Janvier 2014, notre parti, ACTUS/prpe tient tout d’abord à adresser son soutien révolutionnaire et ses salutations fraternelles communistes au Bureau politique, au Comité central du Parti communiste de Cuba et au vaillant, digne et invincible peuple cubain. Nous tenons plus particulièrement ici, à rendre un vibrant et solennel hommage au Grand Leader historique révolutionnaire communiste, le Commandant Fidel Castro et à ses compagnons Che Guevara, Raúl Castro Camilo Cienfuegos,José Ramón Machavo Ventura, belardo Colomé Ibarra, Ramón Espinosa Martín, Álvaro López Miera,Carlos Rafael Rodriguéz, Lázaro Peña … Sous une clairvoyance et conviction communiste inébranlable, le Leader historique Commandant Fidel CASTRO, a su incarner la volonté profonde du peuple cubain. Cette fusion parfaite entre lui, son peuple et le Parti communiste, a permis de vaincre les multiples guerres et autres agressions impérialistes états-uniennes contre Cuba socialiste. 1 Action Tchadienne pour l’Unité et le Socialisme / Parti Révolutionnaire Populaire et Écologique (ACTUS /prpe ) E-mail : [email protected] 2 Cuba socialiste est une source d’inspiration et un modèle pour les peuples sous domination impérialiste. La République socialiste de Cuba premier état socialiste du continent américain demeure une source intarissable d’inspiration pour tous les pays et peuples du monde en lutte pour lle socialisme, la démocratie populaire, ou simplement pour la libération nationale, la véritable indépendance, le progrès social et la dignité humaine. C’est ce qui explique la fascination de notre parti ACTUS-prpe pour la révolution cubaine incarnée par le Parti communiste de Cuba depuis 55 ans. Notre Parti ACTUS-prpe comme tant d’autres partis communistes frères et mouvements révolutionnaires dans les pays du sud, apporte son soutien indéfectible à la révolution cubaine et au peuple frère de Cuba. En effet, le constat d’échec permanant, irréversible et incontestable du système capitaliste dans les pays occidentaux développés, démontre si besoin en était encore, la justesse et la suprématie sociale du socialisme sur le capitalisme. Qui oserait encore en toute honnêteté intellectuelle nier cette évidence ? Qui oserait encore feindre d’ignorer les crises économiques et financières, le taux en croissance exponentielle du chômage, la prolifération des sans logis, les distributions en constante progression des repas aux pauvres victimes du capitalisme par les associations caritatives ?…. Selon le rapport 2013 de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), les 34 pays membres totalisent 48 millions de chômeurs. Les pays occidentaux impérialistes dont les USA connaissent un fort taux de chômage depuis les années 1970 avec les chocs pétroliers. Le taux de chômage reste à un niveau très élevé autour de 10,6 %.selon les rapports de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) et l’Eurostat au troisième trimestre 2013. Le taux de chômage en France pour les moins de 25 ans était de 22,7 % au deuxième trimestre 2012, selon l'Insee, et de 25,7% au quatrième. Tandis qu’à Cuba socialiste, le taux de chômage est de 1,7% selon les données de Index Mundi (Source: CIA World Factbook–Version du 1er Janvier 2011). N’est-ce pas là un aveu d’impuissance des USA, qui malgré leur guerre de désinformation contre les prouesses sociales du socialisme à Cuba, étaient dans l’obligation d’énoncer ce taux de chômage cubain qui est par ailleurs amplement inférieur de 6 fois à celui des puissances capitalistes ? Dans la stratégie états-unienne de désinformation contre Cuba, le taux de 1,7% de chômeurs qu’ils ont attribué à l’île, ne serait-il pas foncièrement amplifié afin de noircir le progrès social à Cuba? Le taux réel de chômage ne serait-il pas inférieur à 1% voire 0% ? Malgré cela, ce chiffre ferait néanmoins des envieux parmi ces millions de chômeurs en occident, victimes du capitalisme. Malgré les multiples agressions états-uniennes, malgré la haine atavique, les mensonges grossiers et odieux déversés à profusion par les impérialistes contre Cuba socialiste, malgré l’embargo criminel économique des USA imposé depuis 1962 contre le pays, malgré la tragédie mondiale de la disparition du camp socialiste avec la chute du mur de Berlin en 1989 et de l’Ex-URSS en1991…, Cuba socialiste, seule, face à la déferlante sounami des 2 Action Tchadienne pour l’Unité et le Socialisme / Parti Révolutionnaire Populaire et Écologique (ACTUS /prpe ) E-mail : [email protected] 3 impérialistes, réactionnaires et autres révisionnistes, a su maintenir son système socialiste, voire le renforcer grâce à la clairvoyance du Leader charismatique le Commandant Fidel Castro, du Parti communiste de Cuba et à l’invincible résistance de l’héroïque peuple cubain. Le Commandant Fidel Castro et ses compagnons de lutte ont réussi à relever un défit sans précédant dans les annales des luttes de libération des peuples et états du monde. Rappelons au demeurant que l’embargo économique états-unien a coûté jusqu'ici plus de 975 milliards de dollars à Cuba selon le ministre cubain des Affaires étrangères Bruno Rodriguez dans son discours devant l’Assemblée générale de l’ONU en septembre 2011. A cette occasion, l'Assemblée générale de l'ONU à la quasi unanimité et pour la 20ème année consécutive a adopté une résolution condamnant l'embargo américain imposé à Cuba. Le texte a été adopté par 186 voix pour, deux contre (les Etats-Unis et leur allié Israël) et trois abstentions (Micronésie, Palau et Iles Marshall). L’isolement des USA sur la question du maintien de l’embargo contre Cuba s’approfondit comme en témoigne la fissure grandissante entre alliés impérialistes. En effet, cet étranglement économique du peuple cubain par la volonté d’un seul pays, les USA, est une injustice caractérisée. Cette politique criminelle est indéfendable comme en témoigne cette résolution susmentionnée des Nations-unies. C’est une victoire importante de Cuba socialiste contre l’empire du mal impérialiste. Outre l’aspect politique caractérisé par l’application rigoureuse des principes révolutionnaires fondamentaux du marxisme-léninisme par le Parti communiste de Cuba, le respect, la fascination et l’admiration qu’exerce Cuba socialiste sur notre parti, ACTUS-prpe est aussi légitimée par des prouesses économiques, sociales réalisées dans le pays, notamment dans deux secteurs fondamentaux de la vie humaine en faveur des masses populaires : la Santé et l’Éducation. Nous y reviendrons ultérieurement. A Cuba la révolution socialiste issue de la Guérilla dirigée par le fin stratège hors pair, le Commandant Fidel Castro, mit fin à la domination états-unienne et à la paupérisation des masses populaires due aux pillages des ressources du pays par les multinationales des USA. Au demeurant, il serait judicieux de rappeler ici quelques éléments qui étayent la domination de l’impérialisme français sur l’Afrique, afin de mieux comprendre, apprécier et soutenir à sa juste valeur les mérites de la révolution socialiste à Cuba. Au Tchad et dans les pays africains, et plus particulièrement dans les anciennes colonies de la France, la prétendue indépendance des années 60, octroyée par le colonisateur n’a rien changé aux conditions des masses populaires. En effet, l’impérialisme français domine ces états en contrôlant les secteurs clés de la souveraineté nationale que sont l’Economie, la Défense et la Monnaie. L’impérialisme français post-indépendance encore appelé la Françafrique perpétue l’exploitation économique grâce à ses entreprises (Areva, Total,Bolloré, le groupe forestier Rougier, la Compagnie fruitière, Bouygues, Eiffage, Vinci, Castel, Cfao-ppr, Edf,Morel et prom,Véolia, France télécom,Miram, Bnp Parisbas, Société générale, Crédit agricole, Accord, Sanofi Aventis…). La liste n’est pas exhaustive. La mainmise de la France sur l’Afrique francophone est totale et généralisée. A titre d’exemple citons les cas du Sénégal où 250 entreprises françaises enregistrent un chiffre d’affaires de plus de 25% du PIB de ce pays africain et contribuent à près de 25% des recettes budgétaires de l’État. [Source : le Magazine en ligne, Grigri News] 3 Action Tchadienne pour l’Unité et le Socialisme / Parti Révolutionnaire Populaire et Écologique (ACTUS /prpe ) E-mail : [email protected] 4 Le contrôle de la monnaie FCFA par la France permet de verrouiller hermétiquement l’orientation économique en sa faveur car une politique monétaire indépendante permettrait de mener une politique sociale conforme aux intérêts des pays africains. Et enfin, pour mieux maintenir cette chape de plomb de domination et d’asservissement colonial, la France impose et soutient des dictateurs au pouvoir comme en témoignent ses multiples interventions militaires et la présence de ses bases militaires sur le continent. Au Tchad, le tyran Général-Président Idriss DEBY au pouvoir depuis 24 ans a été plusieurs fois, sauvé de justesse par les interventions militaires françaises. La dernière en date de février 2008 fut la plus spectaculaire car les forces de résistance nationale avaient encerclé le palais présidentiel à N’Djaména avant d’être exterminées par les commandos des Forces spéciales de l’armée française. L’impérialisme français n’acceptera jamais la souveraineté de l’Afrique comme en témoigne le dernier Rapport du Sénat sur les relations entre la France et l’Afrique, présenté par les Sénateurs Jeanny Lorgeoux et Jean-Marie Bockel, le mercredi 30 octobre 2013, intitulé « L'Afrique est notre avenir ». Ces Sénateurs suggèrent donc dix (10) priorités et 70 mesures pour «relancer les relations de la France avec les pays africains fondées sur des intérêts communs dans un partenariat rénové». Pourquoi seulement après plus d’un siècle de domination et d’exploitation que l’impérialisme ose enfin affirmer aujourd’hui, l’existence des intérêts des peuples africains qui n’auraient jamais existé auparavant à yeux ses yeux ? Que cacherait encore cette nouvelle stratégie et imposture politique ? Nous osons espérer que les révolutionnaires africains ne se laisseraient pas prendre à un quelconque piège. Le développement de l’Afrique doit passer nécessairement par une révolution à la cubaine qui permettrait d’envisager une politique sociale indépendante et qui défend les intérêts du bien-être des masses populaires tant spoliées. Après 60 ans de colonisation et 55 ans de pseudo indépendance,ou plutôt de d’asservissement néo-colonial par la France, les révolutionnaires africains devraient s’inspirer de l’exemple de la révolution de Cuba socialiste, qui a libéré la petite île de la superpuissance impérialiste, les USA. Elle a procuré le bien-être social gratuit à tous les cubains. La comparaison du développement économique, social et politique entre Cuba et les états de l’Afrique francophone sur la même période de 55 ans, montre le retard profond et croissant accumulé par ces derniers. Tous les critères de l’indice de développement humain (IDH) sont très bas tandis que ceux de Cuba sont élevés voire rivalisent avec ceux des pays capitalistes développés. Au demeurant, rappelons que la petite île de Cuba socialiste contrairement aux pays africains, ne dispose pas - de colossales richesses humaines (population plus importante et jeune), - de richesses naturelles dont regorgent les pays africains (Or, diamant, pétrole, gaz, cuivre, forêts, uranium, bauxite, charbon, platine, fer, chrome, cobalt, fer, phosphate, coton, café, cacao, terres arables, eaux, …. ) - d’immenses territoires aux paysages et climats variés, riches en faune et flore et où le développement diversifié agricole et l’élevage est possible. 4 Action Tchadienne pour l’Unité et le Socialisme / Parti Révolutionnaire Populaire et Écologique (ACTUS /prpe ) E-mail : [email protected] 5 Malgré ces colossales richesses naturelles, comment ne pas s’indigner, se rebeller face à ces régimes prédateurs, gardiens du temple colonial et qui maintiennent les masses populaires dans la paupérisation exponentielle? Le Parti communiste de Cuba (PCC) dirigé par le Commandant Fidel Castro a triomphé en détruisant le système capitalisme dictatorial de Fulgencio Batista inféodé à l’impérialisme états-unien. Le pays et ses richesses qui furent naguère vendus par les marionnettes aux compagnies prédatrices états-uniennes, sont devenus la propriété exclusive du peuple cubain et de l’état socialiste. Ces richesses sont rationnellement utilisées par le peuple pour son bien-être et non pour celui des impérialistes. Pour en finir avec la domination, l’exploitation et l’asservissement capitaliste des Etats-Unis, le Commandant Fidel Castro a procédé dès août 1960 à l’expropriation et nationalisation de toutes les entreprises étrangères présentes sur l’île, puis des banques en septembre. Le 15 septembre 1960, une nouvelle étape est franchie dans la voie de la socialisation de l’économie : le gouvernement décide la nationalisation de l’industrie du tabac. Enfin la loi du 13 octobre 1960 fait passer sous le contrôle de l’État toutes les grandes firmes cubaines, notamment les entreprises sucrières. Celles-ci sont remplacées par des coopératives et transformées en 1962 en fermes sucrières. L’approfondissement du socialisme à Cuba a été confirmé le 1er décembre 1961 par le Commandant Fidel Castro en ces termes : « Je suis un marxiste-léniniste et je serai un marxiste-léniniste jusqu’au dernier jour de ma vie. » Le socialisme s’est donc irréversiblement installé à Cuba, à quelques 120 kilomètres des USA, chef de fil du capitalisme. C’est ce qui renforça davantage la furie guerrière de l’impérialisme états-unien et certains de ses alliés occidentaux. Hélas, peine perdue pour l’impérialisme états-unien qui rêve encore de la restauration du capitalisme. En effet, la volonté du peuple cubain est congénitalement incarnée par le Parti communiste de Cuba, qui est lui-même le peuple. Le parti communiste de Cuba, le Commandant Fidel Castro et tout le peuple ne forment qu’une seule et unique identité par conséquent indestructible. Depuis les années 80 avec le triomphe de la contre-révolution en URSS et dans le camp socialiste, le Commandant Fidel Castro toujours clairvoyant, fut le seul à condamner publiquement et fermement la dérive droitière, la trahison et la capitulation des partis communistes des pays du camp socialiste. Aujourd’hui, l’histoire lui donne raison car la destruction de l’ex-URSS et des pays du camp socialiste d’Europe centrale et orientale est le résultat de la restauration du capitalisme, accompagnée de son cortège de misères sociales : destruction des acquis gratuits du socialisme notamment la santé, la protection sociale, l’éducation, le travail un droit et devoir obligatoire pour tous. L’apparition du chômage de masse, de soupes populaires, des sans logis, des mendiants, des maladies telle que la tuberculose… dans ces pays « nouveaux pays capitalistes », démontre si besoin était encore, la supériorité d’humanisme du système socialiste sur le capitalisme congénitalement inhumain. A ce sujet, qui oserait en toute honnêteté intellectuelle contester les bienfaits du socialisme à Cuba ? La victoire irréversible du Parti communiste de Cuba dans sur le plan organique, est due à la stricte application intégrale des principes de la juste ligne du marxiste-léniniste. 5 Action Tchadienne pour l’Unité et le Socialisme / Parti Révolutionnaire Populaire et Écologique (ACTUS /prpe ) E-mail : [email protected] 6 L'application effective du centralisme démocratique a permis, malgré les contraintes naguère de la clandestinité de la guérilla et aujourd’hui de celles des agressions impérialistes multiformes, d’éviter la restauration du capitalisme et le triomphe de la contre révolution. L’instauration d’une vraie démocratie populaire au sein du Parti Communiste de Cuba et dans le pays, se traduit essentiellement dans le travail collectif, la notion et la dynamique du grand collectif du parti. C’est ce qui a renforcé son unité organique donc son indivisibilité. Loin de s’identifier à l’individualisme et à la division, la démocratie populaire à Cuba résulte de la ligne du Parti communiste, de la discussion collective, de l’intervention effective de tous les militants dans l’élaboration et la mise en œuvre de la juste ligne du Parti, seul garant de son unité et de sa force. Les principes du centralisme démocratique, compris dans sa plénitude et correctement appliqués, sont les caractéristiques qui distinguent les partis communistes dont le PCC de « toutes les autres organisations politiques » et qui lui permettent d’être « la vraie avantgarde » du destin des peuples. C’est ce rôle qu’incarne depuis la victoire de la révolution socialiste du 1er janvier 1959 du Parti communiste de Cuba (PCC). La défense des conquêtes de la révolution par le PCC est mise en avant, bien comme la nécessité de préserver son héritage vivant dans l'esprit des masses. A cet effet, le Commandant Fidel Castro et ses compagnons ont privilégié, de par leur formation marxisteléniniste, une lecture dialectique de la réalité politique et sociale. Pour eux, l'idéal communiste n'est pas seulement un projet de futur mais aussi un idéal dont la concrétisation se prépare et se développe dans une attitude de réflexion, de critique, d'intervention, de lutte constante contre la restauration du capitalisme et du révisionnisme et pour le changement du présent. Convaincus de l’idéal communiste et de sa force, le Commandant Fidel Castro et ses compagnons de lutte ne regardent pas pour autant la victoire de la contre-révolution dans le camp socialiste comme une victoire définitive et irréversible, mais seulement comme un moment de reflux dans un processus toujours actuel. C’est pour cette raison que le PCC persiste et maintient le cap dans l’application des principes marxiste-léninistes dans la construction du socialisme à Cuba, et ce malgré le tsunami de la contre-révolution des années 80 au sein des Parti communistes. C’était une époque incontestablement difficile pour le mouvement communiste international (MCI), tout au long de laquelle le Commandant Fidel Castro, n'a jamais cessé de marteler et d'affirmer l'actualité de l'engagement communiste du PCC. Il porte toujours un regard critique sur les différentes expériences révolutionnaires y compris la cubaine. Il défend aussi l’analyse profonde des conditions particulières de chaque pays dans la définition de la stratégie révolutionnaire de chaque Parti Communiste. Cependant, il ne manque pas de souligner qu'une voie nationale ne peut en aucun cas signifier la négation des caractéristiques essentielles et universelles du socialisme et les principes fondamentaux du marxisme-léninisme donc du communisme. Le PCC qui incarne donc le peuple, applique une politique de progrès social en faveur du bien-être de ce dernier. Les données des Nations sur le développement ci-dessous en sont des preuves de ce progrès. 6 Action Tchadienne pour l’Unité et le Socialisme / Parti Révolutionnaire Populaire et Écologique (ACTUS /prpe ) E-mail : [email protected] 7 Les Nations-unies classent Cuba socialiste parmi les pays développés occidentaux à IDH élevé. Depuis 1990, le (PNUD), Programme des Nations Unies pour le développement a introduit des nouveaux critères de classement du niveau de développement des pays membres de l’ONU. L’Indice du développement humain (IDH) mesure trois (3) éléments fondamentaux du développement humain que la Santé, l’Éducation et la richesse économique. A l’origine l’échelle de cet indice va de 0 à 1. Ce qui a permis de classer les pays en trois catégories : - de 0 à 0.5 pays à IDH faible - 0.5 à 0.8 pays à IDH moyen - 0.8 à 1 pays à IDH élevé Cependant ces dernières années ce classement est passé à quatre (4) catégories : - pays à IDH - pays à IDH - pays à IDH - pays à IDH faible moyen élevé très élevé Ce nouveau classement qui divise la catégorie «IDH élevé » en « IDH très élevé » et «IDH élevé », ne serait-il pas un subterfuge pour les puissances impérialistes dominatrices de toujours vouloir se classer en peloton de tête, dans la catégorie des pays développés pour leur IDH ? En effet, prenons l’exemple de la Grèce, un pays en banqueroute suite à la crise financière de 2008. Ce pays, placé sous tutelle de la troïka (FMI, BCE, UE), qui réunit les créanciers, est placé sous perfusion des banques occidentales du système capitaliste. Par quel miracle un tel état agonisant pourrait-il encore appartenir à la catégorie des pays à IDH très élevé? En effet, officiellement le pays compte 27% dont 55% de chômage chez les jeunes, une dette publique de 175% du PIB, 1/3 de la population soient 3,76 millions de personnes vivent en dessous du seuil de pauvreté. La paupérisation croissante des populations grecques est stigmatisée par les associations caritatives, les chaînes de télévision montrent par ailleurs des images pitoyables. Alors par quelle logique économique et sociale la Grèce pourrait-elle avoir un IDH égal à 0.860 en occupant de surcroît la 29ème place parmi les pays à IDH très élevé? Les puissances impérialistes capitalistes ne voudraient-elles pas dissimiler la mise sous tutelles et l’Opa des Banques sur ce pays? Serait-il encore possible de dissimuler les méfaits congénitaux du capitalisme et sa faillite sociale? Cuba qui a choisi la voie du socialisme pour son développement, est protégé des méfaits sociaux du capitalisme et résiste bien à la crise économique qui frappe encore les pays développés capitalistes depuis 2008. L’ONU contrôlée par les puissances impérialistes capitalistes, n’a aucune complaisance particulière, ni accointance à l’égard de Cuba socialiste. L’île n’est par conséquent pas en 7 Action Tchadienne pour l’Unité et le Socialisme / Parti Révolutionnaire Populaire et Écologique (ACTUS /prpe ) E-mail : [email protected] 8 odeur de sainteté avec les organisations spécialisées de cette institution (PNUD, OMS, UNICEF, UNESCO, FMI, Banque Mondiale, OCDE…). Eu égard à la campagne de diffamation, de dénigrement, de mensonges odieux, de contrevérités, et de haine contre Cuba socialiste, il va de soit que les données relatives à ce pays seraient amoindries, minimisées afin d’alimenter la machine de propagande sordide anti-cubaine des impérialistes. Malgré ces probables manipulations de chiffres qui seraient par ailleurs revus à la baisse, les statistiques sur la croissance de Cuba sur 21 ans, est de 15% [Rapport du PNUD 2007]. En se basant sur la croissance des années 1990-2011, l’Université de Sherbrooke au Canada dans son rapport « Perspective Monde », estime la variation de croissance cubaine supérieure et avoisinerait 0,8 en 2015. Toujours selon le rapport du PNUD, 1990-2011, Cuba socialiste affiche une autre belle performance celle du taux de croissance annuelle moyenne du PIB par habitant qui est de 3% contre 2% aux Usa, 1% en France, -1% au Tchad, 1% au Mexique et 2% au Brésil. L’IDH de Cuba socialiste évalué à 0.780, place toujours l’île dans la catégorie des pays ayant un IDH élevé, loin devant les pays latino américains( Paraguay 0.669, Guatemala 0.581, Haïti 0.456 , africains ( Maroc 0.591, Tchad 0.340, Niger 0.304 ) , Asie (Pakistan 0.515, Népal 0.463 ) Ces données de l’ONU à travers le Rapport 2012 du PNUD, reconnaît en Cuba socialiste un pays à IDH élevé et ce, malgré le blocus économique états-unien. Cet indice rivaliserait avec ceux de nombreux pays capitalistes occidentaux. La piètre campagne de diffamation martelant inlassablement l’échec du socialisme à Cuba n’est qu’une ordure nauséabonde sans fondements objectifs. Si les autres pays du sud dominés par l’impérialisme occidental pouvaient afficher des IDH dépassant celui de Cuba, cela se saurait vu et su par leur diffusion à satiété en guise de propagande. Mais hélas, ces états à orientation capitaliste et dominés par les puissances impérialistes, sont distancés de très loin par l’île socialiste de Cuba. En En 2009, le U.S. Census Bureau a annoncé que 14,3% soit près de 44 millions de la population américaine (qui est estimée à environ 300 millions de personnes) vivait en-dessous du seuil de pauvreté. Les populations les plus touchées sont les Hispaniques et les Afroaméricains, avec des taux de près de 25%. Les USA sont pourtant la 1ère puissance économique capitaliste mondiale. Alors comment ne pas s’interroger sur le système capitalisme qui engendre cette paupérisation massive des masses populaire au profit d’une ultra minorité bourgeoise ? Dans les autres pays de l’Amérique latine comme au Mexique le pourcentage de la population vivant en dessous du seuil de pauvreté atteint parfois près de la moitié de la population. « Quelques 47 millions de pauvres au Mexique (44% de la population), et au moins 25,5 millions n’ont pas de quoi à acheter et manger » selon le chercheur José Luis de la Cruz, directeur de recherche à l’Instituto Tecnológico de Monterrey. Selon les données d’Eurostat (Office statistique de l'Union européenne), en 2012, 124,5 millions de personnes, représentant 24,8% de la population, étaient menacées de pauvreté ou d'exclusion sociale dans l'UE, contre 24,3% en 2011 et 23,7% en 2008. En 2012, les plus fortes proportions de personnes menacées de pauvreté ou d'exclusion sociale ont été enregistrées en Bulgarie (49%), en Roumanie (42%), en Lettonie (37%) ainsi 8 Action Tchadienne pour l’Unité et le Socialisme / Parti Révolutionnaire Populaire et Écologique (ACTUS /prpe ) E-mail : [email protected] 9 qu'en Grèce (35%), et les plus faibles aux Pays-Bas et en République tchèque (15% chacun), en Finlande (17%), en Suède et au Luxembourg (18% chacun). Pendant que la crise économique du système capitaliste perdure et frappent des millions de travailleurs des pays occidentaux, Cuba socialiste, progresse imperturbablement et dépasse parfois certains pays industrialisés notamment dans le domaine de la santé et de l’éducation. La misère, le chômage, la faim, les soupes populaires dans lesquels sombrent les pays du sud et des millions de personnes des pays développés, sont inexistants à Cuba socialiste. Malgré les nombreuses données statistiques annuelles de tous les organismes de l’ONU (PNUD, OM, UNICEF, Banque mondiale, UNESCO), et ce malgré le blocus économique des USA, force st de constater que CUBA SOCIALISTE est toujours classé sur la liste des pays à IDH élevé. L’acharnement impérialiste d’anéantir le peuple insoumis se poursuit. Cependant, l’île révolutionnaire tient bon et résiste aux agressions impérialistes multiformes. Les droits à la santé, à l’éducation et au travail sont des droits fondamentaux de l’Homme. Cuba socialiste respecte, applique gratuitement et intégralement ces principes, à l’égard de tous ses citoyens. Cela aurait du pourtant faire taire à jamais ceux qui font l’apologie du capitalisme et déversent inlassablement et à profusion des insanités contre le Leader historique le Commandant Fidel Castro et ses compagnons de la révolution du 1er janvier 1959. Les droits fondamentaux de l’Homme que sont la santé, l’éducation, le droit au travail, à la nourriture sont scrupuleusement respectés et appliqués dans cette île des Caraïbes. Le procès grossier et mensonger de « violations massives des droits de l’Homme à Cuba » ne serait en réalité qu’une campagne de propagande politique qui baliserait une intervention militaire ultérieure des puissances impérialistes capitalistes occidentales. L’objectif premier des USA et leurs alliés serait de détruire le système socialiste à Cuba et de restaurer le capitalisme d’antan de Batista d’avant 195, en recolonisant l’île indépendante, souveraine de surcroît socialiste et dirigée par le Parti communiste de Cuba. L’excellence et la gratuité du système de Santé et d’Éducation à Cuba socialiste, sont plébiscitées par les Nations-Unies. Le Système éducatif et de santé à Cuba socialiste est l’un des plus performants au monde. Il est aussi caractérisé par sa gratuité pour tous les citoyens car c’est la priorité du Parti communiste de Cuba. A tous les niveaux du système éducatif de l’alphabétisation, à l’enseignement élémentaire, primaire, secondaire et supérieur, à tous les stades du système de santé des soins à la formation du personnel médical, de la recherche médicale et pharmaceutique, Cuba socialiste s’est hissé au rang des pays développés industrialisés de l’occident. Les multiples rapports des Nations-unies publiés par ses différents organisations spécialisées (PNUD, OMS, UNESCO, UNICEF, FMI, BANQUE MONDIALE…) confirment si besoin en était encore du succès de la politique sociale menée par le Parti communiste de Cuba au service du bien-être généralisé des masses populaires, et ce malgré l’embargo économique criminel imposé par les USA et la disparition du camp socialiste conséquence de la chute du mur de Berlin en 1989. Rappelons ici en introduction quelques pertinents chiffres rapportés par les Nations 9 Action Tchadienne pour l’Unité et le Socialisme / Parti Révolutionnaire Populaire et Écologique (ACTUS /prpe ) E-mail : [email protected] 10 Unies. Ce sont des éléments qui permettent d’apprécier objectivement les réalités et les performances généralisées socio économique de l’île socialiste : 1- Dans le domaine de l’Education - Taux d'alphabétisation des adultes: 100% à Cuba - Dépenses publiques d'enseignement : 18,3% du PIB à Cuba, contre 13.1% aux USA, Allemagne 10,7%, France 10,4%, Belgique 12,5% - Dépenses par élève du primaire : 49,4 % du PIB par habitant à Cuba, contre 22,9 % aux USA, France 18,7% et Allemagne 18,3% - Dépenses par élève de l’enseignement supérieur : 63,1 % du PIB par habitant à Cuba, contre 21,7% aux USA, France 38,4%, Belgique 35,6% 2- Dans le domaine de la Santé - Dépenses publiques de santé : 11,7% du PIB à Cuba, contre 11,7% en France, Allemagne 11,1%, Belgique 10.5% . . (Source : Banque mondiale, Statistiques 2010-2011) A la 3ème année de la Révolution, le 26 septembre 1961, à l'ONU, le Leader de la Révolution cubaine, le Commandant Fidel Castro s’engage à éliminer l'analphabétisme à Cuba et il affirme : « Cuba sera le premier pays d’Amérique qui, dans quelques mois, pourra dire qu'il n'a ni un seul analphabète. Le plan a été exécuté avec succès. La révolution dispose dorénavant ses fidèles défenseurs instruits et éduqués disposés à se sacrifier pour la patrie socialiste. Depuis 55 ans, l’île révolutionnaire des Caraïbes résiste héroïquement aux multiples agressions impérialistes. Le socialisme est ainsi sanctuarisé, il est irréversible. Selon l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), Cuba dispose de 1 médecin pour 148 habitants. C’est le pays au monde le mieux pourvu dans ce secteur. D’autres pays voire développés, selon le document publié par l’association Médecins du monde, les chiffres sont médiocres ou inquiétants par rapport à la prouesse cubaine. Qui l’eu cru, si les USA première puissance économique impérialiste mondiale affiche un chiffre si ridicule face à Cuba : Usa 1 médecin pour 390, France et Allemagne 1 pour 300 habitants, Belgique 1 pour 220, Qatar 1 pour 470, Brésil, Chili, Paraguay 1 pour 900, Arabie Saoudite, Tunisie, Turquie 750, Bolivie 1 pour 800, Pérou 1 pour 850, Bénin, Tchad, Niger, Somalie1 pour 25 000. Ces chiffres témoignent si besoin est de la suprématie sociale du socialisme sur le capitalisme car Cuba socialiste place la santé de l’Homme au centre de ses actions gratuites tandis que pour les pays capitalistes développés, l’Homme est une marchandise qui doit rapporter que de profits. Le système de santé cubain est d'excellente qualité et de renommée internationale. Il est par ailleurs reconnu par l’OMS. A cet effet, et en reconnaissance de ses efforts, le Commandant Fidel Castro fut le premier chef d'État à recevoir la médaille de la Santé pour tous, décernée par l'Organisation mondiale de la santé. Cette excellente réputation, la compétence des médecins cubains associée au frais très faibles de soins, ont provoqué depuis près de 50 ans, une ruée des patients touristes médicaux du monde entier, les citoyens des pays industrialisés développés (Europe, Usa, Asie) vers les hôpitaux de l’île. Le socialisme cubain est positif et 10 Action Tchadienne pour l’Unité et le Socialisme / Parti Révolutionnaire Populaire et Écologique (ACTUS /prpe ) E-mail : [email protected] 11 humain pour ces mêmes personnes qui naguère le vilipendaient. Selon d’anciens patients des cliniques cubaines, se faire soigner à Cuba, coûte 60 à 80% moins cher qu'aux Etats-Unis. On y pratique toutes les spécialités, mais il y a aussi des points forts, comme la cancérologie, l'ophtalmologie ou la neurologie. Pour cette dernière, citons le CIREN (Centre international de restauration neurologique) crée le 26 février 1989 par le charismatique Leader historique le Commandant Fidel CASTRO. Le Centre effectue des recherches cliniques, de diagnostic médical, sur les maladies cardio-vasculaires, les traumatismes crâniens, les affections de la moelle épinière. Le CIREN dispense aussi des traitements allant de la neurochirurgie à la rééducation des malades en passant par le traitement de la maladie de Parkinson, de l’épilepsie, des dystonies... Le centre occupe par conséquent une place de premier plan en Amérique latine et a acquis une dimension et notoriété internationale. Outre la recherche médicale, l’excellence de la recherche pharmaceutique cubaine rivalise avec celle des grandes multinationales pharmaceutiques occidentales. Ce défi relevé par l’île socialiste démontre à suffisance que la matière grise performante engendrée par l’efficace système éducatif socialiste, sous la direction du Parti communiste de Cuba, est à même de réaliser de prouesses scientifiques avec peu de moyens matériels et financiers. En revanche, la production pharmaceutique serait inversement proportionnelle aux colossales ressources matérielles et financières dont disposent les puissances impérialistes occidentales. Les scientifiques cubains maîtrisent les Biotechnologies. Ils ont découvert plusieurs vaccins qui sont produits par l’industrie pharmaceutiques de l’île qui est par ailleurs en plein essor. Cependant, dans la logique de guerre économique, idéologique impérialiste contre Cuba, les médias bourgeois refusent d’informer objectivement les opinions nationales respectives de ces grandioses réalisations et avancées scientifiques de la révolution socialiste. En effet, ces médias mensonges au service de la politique néolibérale, ont pour mission de ne pas faire des émules de l’a Révolution socialiste à Cuba mais de la rendre hideuse en camouflant ainsi les méfaits du système capitaliste d’exploitation des travailleurs où la santé et l’éducation ne sont pas gratuites Selon David Palling du Quotidien anglais Financial Times du 13 janvier 2001, Cuba socialiste assure gratuitement aux 11 millions d’habitants la vaccination, les traitements du cancer, des maladies cardio-vasculaires et infectieuses. Tous ces médicaments et les kits de diagnostique sont fabriqués sur l’île par l’industrie pharmaceutique nationale. Cette maîtrise de la technologie naguère monopole de l’industrie pharmaceutique occidentale est brisé par l’île socialiste. Ce qui susciterait de la jalousie et scepticisme visant à minimiser cette prouesse scientifique de ce pays du sud, latino américain des caraïbes. La production des médicaments par Cuba a permis au pays d’économiser des millions de dollars d’importation des produits des multinationales pharmaceutiques occidentales. L’indépendance de Cuba sur le problème de santé publique de l’épargne des devises étrangères dans les conditions de l’embargo étatsunien, sont parmi les mesures importantes du Parti communiste de Cuba. Contribuant ainsi efficacement à la défense de l’intégrité et de la souveraineté du pays. A Cuba socialiste, les enfants cubains sont immunisés gratuitement contre 10 maladies par des vaccins produits sur place. 11 Action Tchadienne pour l’Unité et le Socialisme / Parti Révolutionnaire Populaire et Écologique (ACTUS /prpe ) E-mail : [email protected] 12 La mortalité infantile est la plus basse de la région 6 pour 1000, tandis que pour les Usa 8 pour 1000, France 9 pour 1000, Tchad 16 pour 1000, Mexique et Colombie 5 pour 1000, Brésil 6 pour 1000. Il conviendrait de souligner ici que les pays développés capitalistes sont cloués au pilori en matière de la lutte contre la mortalité infantile. En matière de Couverture vaccinale contre la Rougeole Cuba a atteint 99% alors que les Usa 90%, Tchad 28%, et Brésil 97%. L'espérance de vie à Cuba qui était à peine inférieure à celle des États-Unis en 2002, reste depuis lors, néanmoins la plus élevée de toute l'Amérique latine. Elle est même passée de moins de 60 ans en 1959 à 73 ans en 2004, montrant ainsi l’amélioration exponentielle des conditions de vie depuis le début du XXe siècle. En 2012, l’espérance de vie à Cuba socialiste a fait un bond supérieur pour atteindre 79 ans la même que celle des Usa, contre 74 ans en Colombie et 50 ans pour le Tchad. Il est incontestable que le rythme de croissance de l’espérance de vie des cubains placerait cette dernière loin devant celle des états-uniens dans les 5 prochaines années. En conclusion, la révolution socialiste à Cuba a donc investi massivement dans la recherche médicale et pharmaceutique afin de garantir une excellente santé aux citoyens, qui sont par ailleurs des soldats conscients de la défense de la révolution face aux agressions impérialistes. Eu égard à ces deux domaines performants de la Santé et de l’Education qui sont par ailleurs gratuits pour tous, comment s’étonner que le Leader charismatique de la Révolution, le Commandant Fidel Castro ne puisse pas susciter de l’admiration, le soutien et incarner à jamais la volonté et l’espoir des peuples, en lutte de libération contre l’asservissement impérialiste occidental ? L’aide internationaliste de Cuba socialiste en faveur des masses populaires des pays du Sud, un acte révolutionnaire et d’humanisme respecté dans le monde. Dans sa politique d’aide internationaliste, Cuba socialiste apporte son inestimable et efficace contribution dans le domaine de santé aux pays du sud. L’île forme chaque année des milliers de médecins étrangers d’Afrique, d’Amérique latine et même des Usa. En outre, Cuba socialiste a envoyé environ 20 000 médecins auprès de 60 pays du tiers monde. Une performance que tous les pays capitalistes réunis n’auraient jamais atteint cette performance inédite. Cuba socialiste a formé plusieurs milliers de médecins des pays du sud. Selon le quotidien du Parti communiste de Cuba,Granma, rien qu’en 2012, les 15 Facultés de médecine cubaines ont promu 5694 médecins diplômés étrangers. Au total on dénombre plusieurs milliers de médecins étrangers formés à Cuba et qui travaillent aujourd’hui dans près de 80 pays du monde. Cuba socialiste a formé à elle seule en une décennie, plus de médecins africains que ceux formés par l’ensemble des pays impérialistes occidentaux pendant les 60 ans de colonisation et 55 ans de néocolonialisme actuel. Nous avons ici l’exemple concret, utile et efficace de l’aide de Cuba aux peuples d’Afrique. La diabolisation de l’île et son régime politique profondément humaniste par les impérialistes ne ferait qu’exacerber l’indignation des peuples suppliciés des tyrans soutenus par ailleurs par ces mêmes puissances occidentales. D’un côté nous avons Cuba socialiste qui sauve les vies humaines africaines et de l’autre les puissances impérialistes qui assassinent les 12 Action Tchadienne pour l’Unité et le Socialisme / Parti Révolutionnaire Populaire et Écologique (ACTUS /prpe ) E-mail : [email protected] 13 populations par leurs progénitures bras armés que sont les dictateurs, qu’elles intronisent sur le continent. Cette générosité et ce profond humanisme dont fait preuve l’île révolutionnaire dans son aide internationaliste dans les domaines de l’éducation et de la santé aux pays du sud, devraient plutôt inspirer les pays impérialistes, qui au contraire imposent aux peuples africains des criminels dictateurs. Les puissances impérialistes maintiennent encore dans la servitude coloniale des millions des peuples surtout sur le continent africain en soutenant militairement, économiquement et politiquement les tyrans, garants des intérêts des puissances occidentales. Ces dictateurs sont aussi les gardiens du temple du système capitaliste de pillages des ressources de l’Afrique. Citons l’exemple de la Françafrique ou les pays du pré-carré français d’Afrique (Tchad, Centrafrique, Gabon, Togo, Burkina Faso, Mali, Sénégal,…). Dans ce pré-carré, la France maintient l’ordre colonial grâce à ses interventions militaires et la présence de ses bases sur le continent. Le quotidien catholique français La Croix, daté de vendredi 8 février 2008, affirmait par ailleurs que grâce à l’intervention militaire du COS (commandement d’opération spéciale) de l’armée française, le dictateur Général Président Idriss Déby a été sauvé in extremis une nouvelle fois le 3 février 2008, après l’encerclement du palais présidentiel par les forces de résistance nationale. Depuis 24 ans, ce dictateur criminel implacable est maintenu au pouvoir sous le parapluie des bases militaires françaises au Tchad. La France qui s’autoproclame championne de la défense des droits de l’Homme, demeure néanmoins aphone et aveugle face à la tragédie du peuple tchadien et ce, malgré tous les rapports accablants des organisations des Droits de l’Homme sur les violations des droits humains et crimes du régime. La notion des droits de l’Homme des impérialistes est à géométrie variable. Elle ne s’applique pas aux dirigeants soumis du sud par ailleurs valets des puissances prédatrices occidentales. Le régime criminel et criminogène du Général Président Idriss Déby au Tchad est un exemple par excellence. En effet, malgré les colossaux revenus du pétrole engrangés par le pays, celui-ci demeure parmi les derniers pays les plus pauvres au monde (184èmesur187 selon le rapport de l’IDH du PNUD 2012).Les droits fondamentaux de l’Homme que sont la Santé, l’Education et le Travail ne sont pas garantis et leurs taux sont horriblement minables. Pour les puissances impérialistes occidentales, est qualifié de dictateur ou de régime dictatorial, tout dirigeant insoumis aux diktats des capitalistes, par ailleurs soutenu de surcroît par le peuple, tout pouvoir socialiste, révolutionnaire, nationaliste ou simplement patriote, qui défend la souveraineté nationale, l’indépendance et le bien-être des masses populaires. On comprend alors, pourquoi la presse bourgeoise au service de l’impérialisme capitaliste mène sa campagne haineuse de diffamation ordurière en qualifiant « le Commandant Fidel Castro, ses compagnons de dictateurs et le régime socialiste de Cuba de l’un de derniers régimes staliniens de la planète ». Cet acharnement anti cubain a néanmoins le mérite de montrer que le régime du Commandant Fidel Castro et de ses compagnons sont des insoumis aux puissances impérialistes et ce malgré le dessein de leurs auteurs. En effet, les dirigeants cubains sont par conséquent de véritables communistes et leur régime marxiste-léniniste s’oppose au révisionnisme et autres renégats. 13 Action Tchadienne pour l’Unité et le Socialisme / Parti Révolutionnaire Populaire et Écologique (ACTUS /prpe ) E-mail : [email protected] 14 Le Leader historique le Commandant Fidel Castro a par ailleurs, affirmé avec force le 1er décembre 1961: « Je suis un marxiste-léniniste et je serai un marxiste-léniniste jusqu’au dernier jour de ma vie ».Cette déclaration est rassurante et réconfortante pour les militants communistes en lutte. En réaction à la chute du mur de Berlin, en 1989 le 9 novembre 1989, le Commandant Fidel Castro déclara : «Si l’URSS devait être amenée à disparaître, et bien même dans ces circonstances, Cuba, et la révolution cubaine résistera et luttera». L’histoire lui a donné raison avec la restauration du capitalisme dans les ex-pays socialistes avec pour conséquences : la destruction des acquis sociaux du socialisme, qui faisaient naguère le bonheur des peuples. Le Commandant Fidel Castro avec son courage congénital exceptionnel, a donc pris ouvertement partie contre l'évolution des pays du camp socialiste vers l'économie de marché et la démocratie représentative bourgeoise. Depuis 55 ans, il a tenu promesse et Cuba demeure solidement socialiste. Les dirigeants du Parti communiste de Cuba maintiennent haut le drapeau de la construction du socialisme sur l’île dans un océan fou furieux de capitalisme états-unien. Outre la Santé et l’éducation, l’aide internationaliste de Cuba socialiste aux peuples d’Afrique, d’Amérique latine et d’Asie en lutte pour la libération nationale contre la domination impérialiste occidentale a été cruciale. En effet, Le 26 juillet 1964 dans la Déclaration de Santiago, Cuba affirme son droit à soutenir des mouvements révolutionnaires. Depuis lors, ce principe est respecté à la règle. En effet, déjà d’avril à novembre 1965, 200 volontaires cubains dirigés par le compagnon de lutte du Commandant Fidel CASTRO, en l’occurrence le Commandant Che GUEVARA, arrivent en République Démocratique du Congo, ex-Congo belge, indépendant depuis 1960. Cuba socialiste est présente en Afrique sur de nombreux fronts de luttes armées de libération nationale. Que seraient devenus ces pays africains, aujourd’hui indépendants sans l’aide militaire inestimable de Cuba socialiste et des autres pays du camp socialiste avec à sa tête l’ex-URSS ? La disparition du camp socialiste, laissant ainsi le champ libre aux puissances impérialistes occidentales pour recoloniser l’Afrique, devrait plutôt susciter une réflexion profonde sur la défense de la souveraineté et de l’indépendance du continent africain. L’assassinat du Colonel Mouammar Kadhafi le 20 octobre 2011, le kidnapping le 11 avril 2011 du Président de Côte d’Ivoire Laurent Gbagbo, suivi de sa déportation à la Haye (Hollande) respectivement par les forces impérialistes de l’Otan et françaises ne serait-ils pas là le prélude à cette recolonisation de l’Afrique ? Le soutien internationaliste de Cuba socialiste aux mouvements révolutionnaires de libération en Afrique (MPLA, ANC, FRELIMO, FLN, SWAPO, PAIGC,…) est hautement apprécié sur le continent par les peuples. A titre d’exemple, l’aide de Cuba socialiste à l’ANC contre la politique d'Apartheid de la minorité blanche sera reconnue par Nelson Mandela, qui a par ailleurs remercié Cuba socialiste dès sa libération après 27 années d’embastillement. Il y a effectué sa première visite officielle présidentielle le 26 juillet 1991.en signe de profonde gratitude. En novembre 1975, en réponse à l'intervention militaire de l’Afrique de sud de la minorité blanche raciste anti noir,soutenue par les puissances impérialistes occidentales, le Parti communiste de Cuba sous la direction du Commandant Fidel Castro a engagé militairement 14 Action Tchadienne pour l’Unité et le Socialisme / Parti Révolutionnaire Populaire et Écologique (ACTUS /prpe ) E-mail : [email protected] 15 l’armée populaire cubaine aux côtés du Mouvement Populaire de l’Angola, (MPLA) contre le FNLA et l’UNITA, deux mouvements réactionnaires rebelles angolais alliés de l’Afrique du Sud et des puissances impérialistes occidentales : C’était «l’ Opération Carlota ». En 13 ans de guerre, plusieurs milliers de soldats cubains se sont battus héroïquement aux côtés des FAPLA (Forces Armées Populaires de la Libération de l’Angola), branche armée du MPLA. Les lourds sacrifices consentis par les troupes internationalistes cubaines ont conduit à la victoire du Parti révolutionnaire, le MPLA sur les forces réactionnaires pro-impérialistes que furent le FNLA et l’UNITA. En janvier 1988, la « bataille de Cuito Cunavale » a opposé 20 000 soldats de FAPLA et 5 000 soldats cubains à 7 000 soldats de l'armée sud-africaine et leurs alliés forts de 10 000 combattants de l'UNITA. Cette mère de bataille est comparée à la célèbre « bataille de Stalingrad ». En effet, les troupes sud africaines et leurs supplétifs de l’UNITA furent victorieusement anéantis comme le fut l’Armée Nazie à Stalingrad par l’Armée rouge de l’URSS sous la direction du Généralissime Joseph STALINE. Les observateurs avertis mentionnaient par ailleurs que la « bataille de Cuito Cunavale » constitue la plus importante bataille engagée sur le continent africain depuis la Seconde Guerre Mondiale. Cuba a également envoyé des troupes en Éthiopie en 1977 pour soutenir la jeune révolution socialiste. Le Gouvernement militaire provisoire de l'Éthiopie socialiste(DERG) était dirigé par le Lieutenant-colonel Mengistu Hailé Mariam. L’écrivain colombien Gabriel García Márquez, en 1977, révéla au monde, dans un document intitulé Opération Carlota, qu’un « petit pays des Caraïbes avait réalisé la prouesse de transporter plusieurs dizaines de milliers de soldats en Angola pour mener l’une des opérations militaires les plus audacieuses des dernières décennies, les pays latino-américains, plus habitués à supporter les interventions et les ingérences qu’à exporter une révolution, ressentirent une sorte de fierté bolivarienne». Cette fierté bolivarienne fut par ailleurs incarnée quelques décennies plus tard par la révolution bolivarienne dirigée par le regretté Commandant Hugo CHAVEZ au Venezuela, un fidèle ami de Cuba socialiste et des peuples en lutte contre l’impérialisme. Les masses populaires africaines doivent reconnaissance et profonde gratitude au Parti communiste, au gouvernement et au digne peuple de Cuba. C’est pourquoi notre Parti, ACTUS-prpe, a depuis toujours exprimé sa solidarité et son soutien indéfectible à Cuba socialiste, à son Leader historique Fidel Castro et ainsi qu’à tous ses compagnons de la révolution du 1er janvier 1959 : Che Guevara, Raul Castro Camilo Cienfuegos, José Ramón Machavo Ventura, belardo Colomé Ibarra, Ramón Espinosa Martín, Álvaro López Miera, Carlos Rafael Rodriguéz, Lázaro Peña … Dans les années 80, Cuba socialiste a soutenu en Amérique latine un réseau de Partis et organisations révolutionnaires. Le Front Sandiniste de Libération (FSL) au Nicaragua, le Mouvement de la Gauche Révolutionnaire (MIR) au Chili, le Bloc Révolutionnaire Populaire (BPR) au Salvador… Après la victoire du FSL au Nicaragua, plusieurs milliers de conseillers militaires furent envoyés auprès du gouvernement révolutionnaire sandiniste du Commandant Daniel Ortega en lutte contre les terroristes (Contras) soutenus par les USA. 15 Action Tchadienne pour l’Unité et le Socialisme / Parti Révolutionnaire Populaire et Écologique (ACTUS /prpe ) E-mail : [email protected] 16 A travers la propre expérience positive de la Révolution du 1er janvier 1959, Cuba socialiste soutient les luttes de libération des peuples, en perspective d’une révolution permanente. Ce principe révolutionnaire et internationaliste fut affirmé par le Commandant Fidel CASTRO dans son le discours du 26 juillet 1980. Cette volonté du Leader historique de la Révolution cubaine est confirmée par ailleurs par l’écrivain uruguayen, Eduardo Galeano qui écrit : « sa volonté têtue et l'archaïque sens de l'honneur de ce chevalier qui sans cesse s'est battu en faveur des perdants, comme son fameux collègue des campagnes de la Mancha ». Dans la logique internationaliste, de coopération et de solidarité entre les peuples contre la domination impérialiste, Cuba socialiste et la République Bolivarienne de Venezuela ont impulsé à l’initiative du Commandant Fidel Castro et du Président Hugo Chavez la création de l’Alliance bolivarienne pour les Amériques(ALBA) en avril 2005. Cette importante organisation économique sous régionale couvre une superficie de 2.513.230 Kms² et compte 71.479.532 d’habitants. Les pays membres sont : Antigua-et-Barbuda, Bolivie, Cuba, Dominique, Équateur, Nicaragua, Saint-Vincent-et-les-Grenadines, Venezuela. Cette volonté collective des pays latino américain a conduit à la création de la CELAC (Communauté des États latino-américains et des Caraïbes) en décembre 2011 à Caracas au Venezuela du Leader révolutionnaire Hugo Chavez. La CELAC regroupe 33 pays (550 millions d’habitants), dont Cuba, à l’exclusion des États-Unis et du Canada. La CELAC ayant comme noyau les régimes révolutionnaires latino-américains de l’ALBA résisterait politiquement à l’Organisation des États américains (OEA), un instrument de la domination des États-Unis sur le continent latino américain et dont le siège est à Washington. Le soutien inconditionnel des USA aux dictateurs dont ils sont eux-mêmes géniteurs, les guerres multiformes menées étatsuniennes contre les régimes révolutionnaires (Cuba, Venezuela, Nicaragua, Equateur…) ont suscité un scepticisme à l’égard de l’OEA. Le soutien internationaliste de Cuba socialiste aux pays de sud en lutte pour leur libération nationale, l’application d’une politique sociale et économique indépendante au service du peuple et non à celui de l’impérialisme, la résistance contre les agressions multiformes de l’impérialisme notamment états-unien, la défense de l’indépendance, le maintien de l’intégrité territoriale et de la souveraineté nationale…, font de Cuba socialiste et du Leader historique de la Révolution de 1959, le Commandant Fidel CASTRO, une source d’inspiration qui suscitent respect, admiration du monde entier. Les soutiens viennent de nombreuses personnalités politiques toutes tendances confondues, des dirigeants des associations, des intellectuels, cinéastes ayant tous une vision objective de la révolution socialiste à cuba. Ces personnalités sont : la présidente de la Fondation France Libertés et ex première dame Danielle Mitterrand, Georges Marchais ancien Secrétaire du Parti Communistes français , Rosario Ibarra, sénatrice mexicaine, de João Pedro Stedile, président du Mouvement des sans-terre au Brésil, Hebe de Bonafi, présidente de l'Association des mères de la place de Mai en Argentine, Portia Simpson-Miller, ex-Premier ministre de la Jamaïque, le cinéaste Chris Marker, l’acteur français Gérard Depardieu, l’écrivain colombien Gabriel García Márquez, prix Nobel de littérature 1982, le prix Nobel de la paix 1980 l’argentin Adolfo Pérez Esquivel, l’écrivain uruguayen Eduardo Galeano,…Cette liste non exhaustive témoigne si besoin est, de la notoriété internationale dont bénéficient le Commandant Fidel CASTRO et la révolution cubaine du 1er janvier 1959. 16 Action Tchadienne pour l’Unité et le Socialisme / Parti Révolutionnaire Populaire et Écologique (ACTUS /prpe ) E-mail : [email protected] 17 Le soutien national et international qui entoure le Leader historique révolutionnaire cubain, traverse depuis lors les âges et les générations des peuples des cinq continents. A court d’arguments objectifs dans leur croisade de dénigrement contre Cuba socialiste et son Leader charismatique Fidel CASTRO, la presse bourgeoise au service des puissances impérialistes capitalistes occidentales martèlent, stigmatisent inlassablement la longévité de ce dernier au pouvoir. Cependant, cette même presse dite démocratique demeure aphone et aveugle sur la longévité des criminels dictateurs soutenus et imposés aux peuples d’Afrique par les interventions militaires de la France depuis les indépendances nominales des années 60. Les « Présidents africains » ou plus exactement les « Gouverneurs généraux-délégués » de la France en Afrique que l’hexagone intronise ou défait selon l’évolution ses intérêts battent les records de longévité au pouvoir. A l’instar de leurs prédécesseurs (Omar Bongo Ondimba au Gabon 41 ans,Gnassingbé Eyadema au Togo 38 ans , Mobutu en RD Congo 32 ans, Bokassa 27 ans, Léopold Sédar Senghor au Sénégal 20 ans, Moussa Traoré au Mali 22 ans ), les nouveaux emboîtent déjà les pas (Paul Biya au Cameroun 32 ans, Blaise Compaoré au Burkina Faso 31 ans, Denis Sassou Nguesso au Congo 30 ans, Idriss Déby au Tchad 24 ans,...) Contrairement aux dirigeants de Cuba socialistes, ces « Gouverneurs généraux-délégués » n’ont jamais été élus démocratiquement , ils n’ont pas développé leurs pays et enfin ils n’ont pas apporté le bienêtre social aux masses populaires, et ce malgré les revenus colossaux que rapportent la vente des ressources naturelles (pétrole, cuivre, bois, coton, phosphate, diamant, or, …). Pourquoi cette longévité et la dictature criminelle des dirigeants africains soutenus par l’impérialisme français, ne font-elles pas les choux gras de la presse bourgeoise? La haine viscérale que les puissances occidentales vouent à l’égard de certains dirigeants politiques du sud qui leurs sont insoumis, de plus, impossibles d’être « normalisés » suivant leurs normes, est aussi confirmée à travers la guerre médiatique déclanchée contre ces derniers. Ce sont notamment les cas du Leader historique Fidel Castro à Cuba, d’Hugo Chavez au Venezuela, du Colonel Kadhafi en Libye, de Robert Mugabe au Zimbabwe, de Mahmoud Ahmadinejad en Iran, de Kim Il-sung en Corée, de Bachar Al Assad en Syrie, Mengistu Hailé Mariam en Ethiopie, d’Evo Moralès en Bolivie… Contrairement aux « Gouverneurs généraux-délégués » de la France en Afrique (qui préfèrent mourir au pouvoir), le Leader historique de la révolution, le Commandant Fidel CASTRO, lui, a démontré qu’il ne voulait pas s’agripper au poste d’une quelconque présidence à vie. A cet effet, avec honneur, il a quitté volontairement et dignement toutes ses fonctions politiques en 2008 pour raisons de santé. A ce Grand Révolutionnaire Communiste du 20ème siècle, la patrie des peuples en lutte de libération reconnaissante. La très profonde gratitude du peuple cubain à l’égard du Commandant Fidel CASTRO, a été confirmée par le président de l'Assemblée Nationale de Cuba Ricardo Alarcón de Quesada en ces termes :«Sa légitimité historique,ses qualités personnelles,[...] son autorité, son prestige au niveau international expliquent l'unanimité qu'il fait auprès des citoyens»;« il n'a jamais menti au peuple et ne s'est pas enrichi à ses dépens.[...] Pourquoi cesserions-nous d'élire un homme d'une stature aussi exceptionnelle?» 17 Action Tchadienne pour l’Unité et le Socialisme / Parti Révolutionnaire Populaire et Écologique (ACTUS /prpe ) E-mail : [email protected] 18 Au sujet de la longévité des dirigeants politiques au pouvoir dans les pays dits démocratiques en occident, force est de constater que nombre d’entre eux battent des records. Pourtant, ces faits n’ont pas attiré les foudres des journaux bourgeois toujours prompts à déverser quotidiennement depuis des décennies, des mensonges s’il s’agit de Cuba ou de tout autre pays du sud, dont les dirigeants sont insoumis aux diktats des puissances impérialistes. En revanche, cette même presse bourgeoise est aphone et aveugle à l’égard des dictateursPrésidents imposés par France en Afrique et dont la moyenne d’âge au pouvoir est de 22 ans. L’objectivité politique à l’égard des pays et leurs dirigeants insoumis, demeure le talon d’Achille des pays capitalistes industrialisés. Cela porte en effet, gravement préjudice à la paix mondiale, à la coopération pacifique mutuellement avantageuse entre les états dans le respect du système politique que chacun aurait librement choisi et non imposé après un tapis de bombes. En France, n’est-il pas fréquent de constater que certains hommes politiques [Sénateurs, Députés, Maires, Conseillers, Présidents des Conseils d’administration des organismes étatiques…] battent des records de longévité dans leurs fonctions respectives? Certains ne sont-ils pas de véritables cumulards de plusieurs fonctions (avec des mandats au niveau communal, départemental, régional et national) ? Mieux encore, de véritables fiefs monarchiques ne se sont-ils pas constitués et où les enfants et autres dauphins de ces cumulards barons sont intronisés après leurs parents? Aux USA, les Présidents (Bush père et fils) se sont succédés. Le second, George W. Bush aurait même été proclamé vainqueur à la présidentielle très controversée et comique de 2000, pour cause de tripatouillage des bulletins de vote. L’impérialisme français (la Françafrique) n’aurait-il pas institué la « Monarchie familiale dynastique présidentielle » en Afrique notamment au Togo et au Gabon ? En effet, dans ces deux pays, les présidents défunts Omar Bongo et Gnassingbé Eyadéma gardiens modèles de la Françafrique ont été remplacés par leurs fils respectifs Ali Bongo et Faure Gnassingbé après des hold up électoraux ensanglantés. Selon le rapport du Haut-Commissariat aux droits de l’homme des Nations-Unies de septembre 2005, entre 400 et 500 personnes ont été tuées par les forces de l’ordre au Togo car la population manifestait contre ce pouvoir imposé de l’extérieur. Pourquoi la France omniprésente dans ces pays africains, demeure toujours aphone et aveugle face à ces hold up électoraux et ces massacres des populations? La France et ses alliés de l’Otan notamment les USA n’avaient-ils pas justifié leur expédition coloniale punitive en Libye pour assassiner le Colonel Kadhafi en prétextant la défense et l’instauration de la démocratie et la protection des populations massacrées par le régime libyen ? Depuis lors les puissances impérialistes ont détruit sciemment la Libye : ce pays africain, naguère riche et dont les populations avaient un haut niveau de vie, est devenu en l’espace de deux années un champ de ruines, un sanctuaire pour terroristes d’Al qaeda, contrôlé par une multitude de hordes de milices. L’apparition de la mendicité sur les lieux publics, la paupérisation croissante des masses populaires rongées par des maladies éradiquées, impressionnent les quelques rares et furtifs voyageurs. Où est cette prétendue démocratie qui serait installée à la foulée de l’assassinat du Colonel Kadhafi et de la mort de quelques 100.000 libyens qui ont péri sous les intenses bombardements des puissances impérialistes ? Nous avons à faire une gigantesque imposture intellectuelle qui ne pourrait 18 Action Tchadienne pour l’Unité et le Socialisme / Parti Révolutionnaire Populaire et Écologique (ACTUS /prpe ) E-mail : [email protected] 19 jamais convaincre tout homme dotée de rationalité un peu soit-elle. Susciter ou Créer le chaos pour justifier une intervention militaire, suivie d’une occupation coloniale de rapine, seraient la nouvelle stratégie pour recolonisation de l’Afrique par les puissances occidentales. Avec les mêmes justifications « libération des peuples, transition démocratique, instauration de la démocratie,défendre les vies des civils…», les forces impérialistes et leur instance internationale le Conseil de sécurité adopte des résolutions d’interventions militaires contre les régimes insoumis en Yougoslavie de Milosevic en 1995 ou en Irak de Saddam Hissein en mars 2003. Cette imposture intellectuelle des puissances impérialistes, qui institutionnalisent la primauté de la force sauvage et brutale sur la force du droit international, est insupportable. Les mensonges et les desseins de ces puissances impérialistes sont mis à nu. Pourquoi persistent-elles encore à croire que les peuples opprimés du sud sont immatures et qu’ils devraient être dupés par leurs interminables grotesques mensonges sans cesse recyclés ? A Cuba socialiste, la démocratie populaire est une réalité intangible, car le Leader historique de la révolution, Fidel CASTRO et tous les dirigeants politique du pays sont démocratiquement élus par le peuple et non imposés par les puissances impérialistes. De plus, la confiance témoignée à l’égard du Commandant Fidel CASTRO pour la défense des intérêts du pays et du bien-être des masses populaires, a conduit à ses réélections successives au poste de 1er Secrétaire du Parti communiste de Cuba, de Président du Conseil d’état et des ministres jusqu’en 2008. Son digne successeur le Commandant Raúl CASTRO, l’un de ses compagnons de lutte de libération et de la révolution du 1er janvier 1959, fut aussi démocratiquement élu par les instances du Parti Communiste de Cuba sans aucune ingérence extérieure. Il est l’un des acteurs majeurs de la construction du socialisme à Cuba, alors pourquoi son élection démocratique irrite tant les impérialistes ? Ces derniers accepteraient-ils de voir Cuba s’ingérer dans leur politique intérieure en désignant leurs dirigeants, imposer son modèle de société ou soutenir les terroristes contre leurs états? Chaque état a le droit et le devoir de veuiller à sa sécurité en défendant sa souveraineté et son indépendance par tous les moyens. A cet effet, les cinq (5) patriotes et héros nationaux cubains (Gerardo Hernández, Ramon Labañino, René González,Fernando González et Antonio Guerrero) étaient en en mission aux USA pour essayer de découvrir les auteurs d’expéditions terroristes vers Cuba, menées à partir de groupes para-militaires (formés par l’administration étasunienne) d’exilés anti-cubains à Miami, un haut lieu de regroupement de bon nombre d’exilés cubains. Des attentats commis par ces terroristes avaient fait près de 2000 morts et des dommages très importants sur des installations touristiques, des aéroports cubains. Luis Posada Carriles et Orlando Bosch, coupables de sabotage en plein vol d’un avion civil, avec à la clé 73 morts, sont, à ce jour, toujours impunis. Ils vivent gracieusement aux USA. A leur arrestation, les cinq patriotes cubains sont qualifiés d’espions. Ils sont accusés d’avoir porté atteinte à la sécurité des USA. Jugés le 10 décembre 2000, le verdict démesuré et injuste tombe, les peines sont très lourdes : Hernandez Nordello : détention à vie; Labanino Salazar, Antonio Guerrero Rodriguez : perpétuité ; Fernando Gonzalez et Gonzalez 19 Action Tchadienne pour l’Unité et le Socialisme / Parti Révolutionnaire Populaire et Écologique (ACTUS /prpe ) E-mail : [email protected] 20 Schwerert : respectivement 19 et 15 ans de prison dans des cellules disciplinaires en unités spéciales d’isolement (en violation des règlements pénitentiaires US. Ce jugement injuste, sordide et criminel discrédite à jamais les USA, car ils sont eux-mêmes géniteurs du terrorisme contre CUBA en formant les unités para militaires qui ont commis des attentats sur l’île socialiste. Les USA ont toujours été producteurs et alliés des terroristes. En effet, n’avaient-ils pas créé Al qaeda de Ben Laden dans les années 70 afin de lutter contre le communisme et l’Ex-Urss en Afghanistan? Au Nicaragua dans les années 80, n’avaient-ils pas encore créé les terroristes (les Contras) contre le gouvernement populaire sandiniste dirigé par le Commandant Daniel Ortega ? A travers ces deux derniers exemples de terrorisme états-unien et celui des attentats commis à Cuba par les terroristes formés par les USA, ne serait-il pas plus raisonnable de juger plutôt les USA pour actes de terrorisme ayant causé la mort de centaines milliers de morts rien que dans ces trois pays ? Quelle imposture intellectuelle quand au nom de la lutte contre le terrorisme, les USA et leurs alliés de l’Otan mènent des opérations militaires en Afrique, en Amérique latine, au Moyen orient et en Asie ? Nous profitons de cette déclaration pour réitérer notre solidarité aux cinq (5) patriotes et héros cubains, victimes de l’injustice, de cette inique justice états-unienne. Les cinq (5) citoyens cubains qui n’ont commis ni crime, ni attentat terroriste sur le sol états-unien, ni porté atteinte à la sûreté des USA, doivent être libérés immédiatement et sans conditions. Ils doivent aussi par conséquent, être dûment indemnisés pour injustice caractérisée qui leur est infligée, préjudice moral et physique subis. La volonté des puissances impérialistes à vouloir imposer leur modèle politique aux autres pays, est un mépris, un déni de leur existence sociale, culturelle et politique. N’est-ce pas là une dictature notoire, contraire au principe de la démocratie que ces mêmes puissances impérialistes prétendent défendre et imposée au prix, s’il le faut par des expéditions punitives coloniales militaires? Ces faits confirment si besoin en était, ce que Lénine avait déjà écrit en 1920 : « L’impérialisme, state suprême du capitalisme, c’est la guerre ».Ce constat reste toujours d’actualité brûlante. La soif insatiable du capitalisme pour les profits ayant conduit à la destruction de la biodiversité, la conduirait-elle aussi à anéantir les diversités culturelles, socio économiques et politiques qui constituent une autre richesse de l’humanité ? La normalisation du monde suivant les normes de surprofits du capitalisme est une dictature de la pensée unique que les pays impérialistes voudraient mondialiser au besoin par la force militaire. Quelles terrifiantes «valeurs de démocratie» que ces puissances occidentales chantent les louanges à satiété ? Cuba socialiste, un excellent défenseur et modèle de l’écologie et du développement durable. Le système capitaliste caractérisé par sa soif congénitale insatiable du profit financier et du rendement, est poussé à piller en surexploitant les ressources naturelles, à polluer l’environnement. A Cuba, le Parti communiste quant à lui, a institué une économie socialiste 20 Action Tchadienne pour l’Unité et le Socialisme / Parti Révolutionnaire Populaire et Écologique (ACTUS /prpe ) E-mail : [email protected] 21 basée sur le développement durable c'est-à-dire répondant aux besoins essentiels des populations et respectueuse de l’environnement. Les ressources naturelles sont protégées, rationnellement exploitées en tenant aussi compte des générations futures qui hériteront une partie de ces richesses non renouvelable et d’un environnement sain et non pollué. A ce effet, le Commandant Fidel Castro qui attache une importance capitale aux questions écologiques a déclaré dans son discours à la Conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement à Rio de Janeiro, Brésil, le 12 Juin, 1992 : « Une importante espèce biologique court le risque de disparaître à cause de la liquidation rapide et progressive de ses conditions naturelles de vie : l’homme [...].Il est nécessaire de signaler que les sociétés de consommation sont les responsables fondamentales de la destruction atroce de l’environnement [...]. Avec seulement 20% de la population mondiale, elles consomment les deux tiers des métaux, les trois-quarts de l’énergie que l’on produit dans le monde. Elles ont pollué les mers et les fleuves, elles ont pollué l’air, elles ont affaibli et perforé la couche d’ozone, elles ont saturé l’atmosphère de gaz qui altèrent les conditions climatiques avec des effets catastrophiques dont nous commençons à souffrir. Les forêts disparaissent, les déserts s’étendent, des milliards de tonnes de terre fertile finissent chaque année dans la mer. De nombreuses espèces disparaissent [...]. Si l’on veut sauver l’humanité de cette autodestruction, il faut mieux distribuer les richesses et les technologies de la planète. Moins de luxe et moins de gaspillage dans quelques pays pour qu’il y ait moins de pauvreté et moins de faim sur une grande partie de la Terre [...]. Appliquons un ordre économique international juste [...] Payons la dette écologique et non la dette externe [...]. Demain il sera trop tard pour faire ce que nous aurions dû faire il y a longtemps ». [Source: Granma, 3 février 2007]. Les différents Rapports susmentionnés des organismes spécialisés des Nations Unies (PNUD, OMS, UNESCO, UNICEF…) dominés par les puissances occidentales, ont malgré l’hostilité de leurs gouvernements respectifs à l’égard de Cuba socialiste, ont reconnu que l’IDH de cette île latino-américaine rivalise avec ceux des pays développés. A ce fait majeur et glorieux de ce pays du sud, viennent s’ajouter les différents rapports sur l’Empreinte écologique publiés par WWF (Fonds mondial pour la nature) et GFN (Global Footprint Network) qui sont aussi des ONG occidentales. L’Empreinte écologique (IE) permet d’estimer la durabilité environnementale. Quant à l’IDH, il permet d’estimer la durabilité sociale et économique. En établissant une corrélation entre l’IE et l’IDH, on obtient une zone de développement durable dans lequel Cuba socialiste y figure en bonne place tandis que les USA et nombre de pays occidentaux sont disqualifiés. Cette fois-ci l’Empreinte écologique qui est définie comme étant la surface productive nécessaire pour fournir toute l’énergie et les matières premières consommées par la population et pour éliminer tous les déchets engendrés, accablerait et accuserait les USA et les pays autres pays développés de crime contre l’environnement et les générations futures. En effet, les Empreintes écologiques (IE) des pays à IDH élevés et très élevés sont : Cuba socialiste 1 hectare par habitant, USA 12 hectares par habitant, France et Allemagne 5 hectares par habitant. Le WWF dans son Rapport écrit : « en 2050, si nous ne faisons rien, l’empreinte écologique sera deux fois supérieure à la capacité mondiale ». 21 Action Tchadienne pour l’Unité et le Socialisme / Parti Révolutionnaire Populaire et Écologique (ACTUS /prpe ) E-mail : [email protected] 22 Le manque de terre et de ressources afin de garantir les surprofits des capitalistes, ne contraindrait pas les puissances impérialistes à recoloniser militairement les pays du sud ? La colonisation de l’Afrique n’aurait-elle pas déjà commencé en Libye et en Côte-d’Ivoire au cours de l’année 2011? La société de consommation insatiable engendrée par le capitalisme ne conduirait-elle pas l’humanité à une mort lente, précédée des guerres de conquêtes territoriales et de rapine ? La crise économique survenue à Cuba à partir des années 1990 suite à la disparition du camp socialiste et de son marché commun, le COMECOM, avait permis à l’île socialiste Cuba d’innover en développant l’agriculture biologique et mieux encore l’agriculture urbaine que découvre timidement ces dernières années certaines grandes villes occidentales. Selon le quotidien Granma, « l’île totalise environ 400 000 exploitations agricoles urbaines, qui couvrent quelque 70 000 hectares de terres jusqu’alors inutilisées et produisent plus de 1, 5 millions de tonnes de légumes biologiques car produits sans engrais chimiques ni pesticides, on utilise le compost à la place des premiers et la lutte biologique en remplacement des seconds. L’impact de cette révolution verte est multiple : réduction de la contamination des sols, de l’air et de l’eau, recyclage des déchets, augmentation de la biodiversité, diversification des productions, amélioration de la sécurité alimentaire, du niveau de vie et de la santé, création d’emplois notamment pour les femmes, les jeunes et les retraités» La conférence de l'ONU sur le climat du 24 au 29 décembre 2009 à Copenhague, où plus de 190 pays doivent unir leurs efforts contre le changement climatique, a démontré la mauvaise volonté des pays industrialisés capitalistes de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, et ce malgré leur .responsabilité historique dans le changement climatique. D'après les experts du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat), il leur faudrait diviser par quatre leurs émissions de gaz à effet de serre d'ici 2050, voire davantage.Or, les propositions mises aujourd'hui sur la table par les Etats-Unis, l'Union européenne et le Japon sont très loin de cet objectif. En effet, ces derniers s’octroient le droit de polluer suivant le principe du système communautaire d'échange de quotas d'émission de gaz à effet de serre. Ils payent leur quota de marché carboné en achetant les parts des pays du sud non industrialisés. Cette imposture écolo diplomatique suit toujours la logique de la soif insatiable des surprofits de l’économie capitaliste, qui elle-même a engendré la société de consommation effrénée. La contribution concrète de Cuba socialiste en faveur du développement durable, de l’écologie, pour la défense de l’environnement mondiale (protection de la biodiversité, la lutte contre les pollutions industrielles, le réchauffement climatique,…), mérite d’être reconnue par les puissances impérialistes, qui en revanchent, détruisent systématiquement l’environnement au nom des surprofits capitalistes toujours illimités. Pourquoi tant de haine, tant de subjectivité, tant d’agressions multiformes à l’égard de Cuba socialiste, qui malgré tout continue imperturbablement sa marche vers l’approfondissement du socialisme et le développement exponentiel du pays pour le bien-être de son peuple ? 22 Action Tchadienne pour l’Unité et le Socialisme / Parti Révolutionnaire Populaire et Écologique (ACTUS /prpe ) E-mail : [email protected] 23 Ne serait-il pas temps aux ennemis de la révolution cubaine de se rendre à l’évidence que leur guerre anti cubaine qui dure depuis 55 ans est vouée irréversiblement à l’échec ? Cuba socialiste vaincra car sa cause est juste mais aussi parce que son peuple et la révolution du 1er janvier 1959 ne forment qu’une seule et unique entité. Cette fusion organique entre le Parti communiste de Cuba, le peuple et les dirigeants, est indestructible. ►Vive le 55ème anniversaire de la victoire de la Révolution socialiste à Cuba. ►Vive le Parti Communiste de Cuba pour que vive la République Socialiste de Cuba, prospère Internationaliste et puissante, dans la continuité avec le Commandant Raúl Castro. ►Hommage à la Révolution socialiste cubaine dirigée par le fin stratège, Leader historique, le Commandant Fidel Castro. ►Hommage aux compagnons du Commandant Fidel Castro : Che Guevara, Raúl Castro, Camilo Cienfuegos, José Ramón Machavo Ventura, belardo Colomé Ibarra, Ramón Espinosa, Álvaro López Miera, Carlos Rafael Rodriguéz, Lázaro Peña… ►Hommage socialiste. à tous les martyrs de la Révolution, au vaillant et digne peuple de Cuba ►Que le slogan lancé par le Commandant Che Guevara «La Patrie, le Socialisme ou la Mort», puisse guider et inspirer les luttes de libération des peuples contre l’impérialisme. Le Secrétaire Général de ACTUS / prpe Dr LEY-NGARDIGAL Djimadoum Le 1er janvier 2014 23 Action Tchadienne pour l’Unité et le Socialisme / Parti Révolutionnaire Populaire et Écologique (ACTUS /prpe ) E-mail : [email protected]