Catastrophe aérienne en Russie 113 MORTS
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Catastrophe aérienne en Russie 113 MORTS
Catastrophe aérienne en Russie 113 MORTS L’avion effectuait la liaison entre la capitale arménienne Erevan et Sotchi, dans le sud de la Russie. Il s’apprêtait à effectuer un atterrissage lorsqu’il a disparu des écrans de contrôle à 2h15 heure locale à un peu moins de six kilomètres des côtes russes. Il s'est abîmé après avoir effectué un virage en direction de l'aéroport d'Adler, près de Sotchi. Un responsable d'Armavia, la compagnie aérienne propriétaire de l'avion, déclare que l'autorisation d'atterrir lui avait été dans un premier temps refusée en raison des fortes pluies, mais que la tour de contrôle avait ensuite changé d'avis. La piste terroriste est exclue Les responsables de la compagnie aérienne pensent que le mauvais temps est à l'origine de l'accident. Mais Sergueï Koubinov, du ministère russe des Situations d'urgence, estime que l'âge de l'appareil et d'autres facteurs techniques ont pu jouer un rôle. L’avion, construit en 1995 et mis en service en février 2002, avait subi une révision complète l'année dernière. «La situation technique de l'appareil était idéale, l'équipage était bien qualifié», a assuré Andreï Aghajanov, directeur commercial adjoint de la compagnie. Les enquêteurs ont en tout cas exclu la piste terroriste. Des débris de l'appareil ont été retrouvés à proximité des côtes. Selon le ministère russe des situations d’urgence, les 113 personnes qui se trouvaient à bord, dont six enfants, sont mortes. L’avion transportait 95 passagers et huit membres d'équipage, dont 85 arméniens, 26 russes un géorgien et un ukrainien. A la fin de la journée de mercredi, les équipes de secours avaient repêché près de la moitié des corps, mais toujours pas les boîtes noires de l'appareil. Aucun des cadavres ne portait de gilet de sauvetage, ce qui semble indiquer que les passagers n'ont pas eu le temps de les revêtir. La température de l'eau est de 12 degrés Celsius. Un robot sous-marin doit être utilisé pour récupérer la boîte noire de l'appareil. Sa carlingue repose à 300 mètres de profondeur. Les experts russes ont commencé à «déchiffrer les conversations entre l'équipage de l'avion et les aiguilleurs du ciel», selon le ministre Russe des Transports, Igor Levitine. Elles indiquent que les pilotes ont un instant envisager de retourner à Erevan avant de changer d'avis à l'annonce d'une éclaircie. Deuil national La Russie et l'Arménie ont décrété une journée de deuil national commune le vendredi 5 mai. L'Arménie a étendu le deuil au samedi 6 mai. Les deux chefs d'Etat ont adressé leurs condoléances aux proches des victimes. Le Pape Benoît XVI a envoté un message de soutien aux familles, qui devraient, d'après l'agence de presse russe Itar-Tass, toucher 20.000 dollars de dédommagement par victime. Des enquêteurs français sur place Le Bureau français d'enquêtes et d'analyses a décidé d’envoyer une équipe, accompagnée d'experts d'Airbus, sur le site de l'accident. L'enquête sera « conduite par l'organisme responsable des enquêtes techniques en Russie, conformément aux dispositions internationales », ajoute le Bureau, qui rappelle qu' «il appartient à l'autorité responsable de l'enquête de diffuser des informations sur les circonstances et les causes de l'accident ». Aucun occupant de l'Airbus A320 de la compagnie arménienne Armavia n’a survécu. L’appareil 1/2 Catastrophe aérienne en Russie 113 MORTS s’est abîmé par mauvais temps tôt mercredi matin au large de la station balnéaire russe de Sotchi. Alors qu'un deuil national a été décrété pour la journée de vendredi en Russie et en Arménie, les secouristes russes ont repêché près de la moitié des corps des victimes. Sources: lefigaro.fr 2/2