Je suis un emmerdeur

Vendredi 20.4.2007
DR
Michel Perret
Stéphane de Sakutin/AFP
SIMONGAD
TOM JONES
MICHEL SERRES
Nouveau single
L’ex-candidat
de «Nouvelle Star»
est de retour p. 28
Saut à Genève
La star galloise
a fait la (sex)
bombe! pp. 28-29
Indiscrétions
Le philosophe répond
à nos questions
intimes
p. 30
«Je suis un
emmerdeur»
TÉLÉVISION
Ivan Frésard revient sur
le petit écran avec une
nouvelle émission,
«Le Labo».
A découvrir dès
demain soir,
à 20 h 25,
sur TSR2
k
Dominic Favre
IVAN FRÉSARD
Claude Baumgartner
[email protected]
Attention impertinence! Ivan
Frésard débarque sur TSR2, le
samedi à 20 h 25, avec un nouveau talk-show: «Le Labo».
Dans le décor d’une boîte de
nuit feutrée – l’émission est
enregistrée au Zapoff à Lausanne –, lustres, sièges Louis
et quelques, couleurs chaudes, œuvres d’art, ce talkshow, imaginé par Frésard, bouscule les habitudes de la TSR: «Sans que
cela soit pareil, Le Labo est de la
même famille que les émissions
d’Ardisson ou de Ruquier. Le
concept est d’accueillir deux invités puis de les entourer de
chroniqueurs… de créer une
complicité. La différence est
que «Le Labo» est fait par des
gens de chez nous, pour des
gens de chez nous.»
Sur Internet
Comme avec «la Soupe est
pleine» sur la Première, l’un
des objectifs d’Ivan Frésard
est découvrir de nouveaux talents: «Aujourd’hui, tous les
gens de «La Soupe» sont connus.
k
Ivan Frésard
se sent
comme chez
lui au Zapoff,
à Lausanne.
Un état
d’esprit qu’il
veut partager
avec les
téléspectateurs. DR
Pour la TSR, il est intéressant de
répéter ce concept, mais par la
télévision.» Une sorte de Coups de
cœur d’Ivan Frésard: «Sauf que là,
mes coups de cœur sont les chroniqueurs. Sans être une «Star-Ac’»
des chroniqueurs, le public pourra
voter sur Internet et laisser des
commentaires: ça ne sera pas sans
incidence sur l’émission.»
Sans concession
«La Soupe», ou «Les Patriotes» sur
la radio Rouge FM, sont la preuve
que l’animateur ne se contente pas
de caresser ses invités dans le sens
du poil. Pourtant, la vénérable (et
sage!?) TSR n’a pas hésité à lui
confier un prime time: «Au départ,
«Le Labo» était prévu en fin de
soirée. Mais même si l’horaire a été
changé, personne ne nous a demandé d’édulcorer l’émission.
Cela fait vingt ans que je fais ce
boulot et ils savent très bien que je
suis une grande gueule, un chieur,
un emmerdeur… que je ne suis
pas là pour faire des concessions!
Avec des gens comme Marchand
(directeur de la TSR) ou Ventouras
(responsable des divertissements),
on n’en est plus au stade de la
drague… on peut se parler cash!» ■
k
k
www.tsr.ch