Revue mensuelle – Février

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Revue mensuelle – Février
MARS 2015
Revue mensuelle – Février
Les actions canadiennes et américaines ont donné un élan aux
marchés en février, progressant respectivement de 3,98 % et
3,96 %. Les obligations avaient légèrement fléchi à la fin du mois,
soit de 0,13 %, tandis que le prix du brut a effacé les pertes de
janvier, grimpant de 1,57 %.
INDICE ($ CA)†
Les données économiques au Canada sont contradictoires.
La publication d’une série de données économiques canadiennes en
février a offert un portrait contrasté, quoique généralement positif,
de l’économie canadienne. Les données sur le PIB de novembre
ont été publiées et révèlent que la production a diminué, en raison
de la faiblesse du secteur manufacturier. Les données sur l’emploi
ont révélé que 35 400 emplois ont été créés en janvier, ce qui est
supérieur aux attentes; le taux de chômage a ainsi chuté à 6,6 %,
laissant entrevoir la vigueur du marché de l’emploi.
Même si les données ont été en grande partie positives, la première
sous-gouverneure de la Banque du Canada, Carolyn Wilkins, a indiqué
que l’économie canadienne ne tournait pas à plein régime et que la
récente baisse des prix du pétrole brut constituait un revers, mais elle
croit que l’amélioration de l’économie américaine et le repli du dollar
canadien pourraient aider l’économie canadienne à réaliser son
plein potentiel.
L’économie américaine progresse, mais est confrontée à des
problèmes. L’économie américaine a inscrit une croissance de 2,2 %
en rythme annuel au quatrième trimestre (les prévisions initiales
étaient de 2,6 %), les produits importés ayant augmenté plus
rapidement que les exportations, peut-être parce que la vigueur du
dollar américain a réduit la demande étrangère pour les produits
américains. La force du dollar a constitué un thème dominant pour les
sociétés ayant publié leurs bénéfices; les multinationales qui génèrent
un important chiffre d’affaires à l’étranger ont annoncé que leurs
bénéfices avaient souffert de la vigueur du billet vert.
Les données sur l’emploi ont indiqué que l’économie avait créé
257 000 emplois en janvier, contre des prévisions de 228 000, et
le taux de chômage a augmenté, passant de 5,6 % à 5,7 %, car
plus de gens étaient à la recherche de travail.
Ailleurs dans le monde, on observe des réductions de taux,
une faible inflation et un prolongement des plans de sauvetage.
Certaines banques centrales ont réduit leurs taux d’intérêt en février
pour tenter de stimuler la croissance de leur économie. La Banque
de réserve de l’Australie a réduit son taux directeur à 2,25 % afin
de soutenir davantage la demande au sein du pays, qui est riche en
ressources. La Suède a abaissé son taux directeur, le faisant passer
de 0,0 % à -0,1 %, et a mis en place un programme d’achat
d’obligations visant à endiguer une spirale déflationniste. La Banque
du Japon a maintenu son taux directeur, mais a indiqué que la faible
inflation représentait un sujet d’inquiétude, et la zone euro a affiché
un taux d’inflation négatif de 0,6 %, le plus bas niveau depuis 2009.
L’Europe a reçu quelques bonnes nouvelles, la Grèce et ses créanciers
européens ayant convenu de prolonger le plan de sauvetage du
pays de quatre mois, de sorte que les deux parties puissent tenter
d’élaborer un plan d’action à plus long terme.
Variation (%)
1 mois Cumul annuel
1 an
Niveau de
l’indice
Bons du Trésor (indice
bons du Trésor 60 jours
FTSE TMX Canada)
0,05
0,17
0,92
157
Obligations
(indice obligataire
universel FTSE TMX
Canada)
-0,13
4,49
10,38
1 004
Actions canadiennes
3,98
(indice composé S&P/TSX)
4,55
10,29
15 234
Actions américaines
(indice S&P 500)
3,96
10,47
30,11
2 632
Actions mondiales (indice
MSCI Monde)
4,13
12,04
22,50
2 217
Marchés émergents
(indice MSCI Marchés
émergents)
1,33
11,66
18,78
1 238
Variation (%)
1 mois Cumul annuel
1 an
DEVISES†
$ CA/$ US
1,81
-7,08
Taux de
change
-11,08
0,80
$ CA/euro
2,66
0,44
8,92
0,71
$ CA/livre sterling
-0,77
-6,19
-3,82
0,51
$ CA/yen
3,59
-7,24
4,10
95,59
Variation (%)
PRODUITS DE BASE ($ US)† 1 mois Cumul annuel
1 an
Prix
Or au comptant ($/once)
-5,17
2,38
-9,11 1 213,10
Pétrole WTI ($/baril)
1,57
-8,29
-45,49
49,76
Gaz naturel ($/MBTU)
1,75
-5,10
-31,96
2,73
Au 28 février 2015. Sources : Bloomberg.
†
Le saviez-vous?
Environ 1 Canadien sur 3 détient actuellement un
compte d’épargne libre d’impôt (CELI), même si ce
dernier n’est offert que depuis 2009.
Sources : Statistique Canada, décembre 2014.
MARS 2015
Plus il y en a, mieux c’est
Bien que bon nombre croient que le CELI et le REER
sont aussi différents que des pommes et des oranges, ils
peuvent en fait être utilisés pour épargner pour un seul et
même objectif – la retraite. Le CELI en étant à ses débuts
(ou presque, existant depuis 6 ans), beaucoup de gens ont
donné leur opinion sur ce qu’ils croyaient être le meilleur
placement; toutefois, peut-être ne faut-il pas choisir
l’un ou l’autre, mais bien les deux en vue d’atteindre ses
objectifs de placement.
Avec des droits de cotisation
cumulés de 36 500 $ jusqu’en
2015, la tendance à comparer le
CELI au REER s’est accentuée.
Voici notre point de vue :
Payer maintenant, payer
plus tard
L’une des principales différences
entre le REER et le CELI réside
dans la possibilité de reporter
l’imposition sur les cotisations au
REER. Lorsque vous cotisez au REER, vous pourriez
être en mesure de réduire votre revenu imposable*
aujourd’hui, dans votre tranche d’imposition actuelle.
Cependant, vous devrez vraisemblablement payer cet
impôt plus tard, lorsque vous tirerez un revenu de ce
régime (probablement sous forme de versements d’un
FERR).
Par contraste, la même cotisation au CELI ne vous
procure pas de déduction fiscale immédiate et
n’entraînera pas de versement imposable à l’avenir.
Les deux régimes fonctionnent toutefois de façon
identique entre le moment de la cotisation et celui des
retraits. Durant cette période, vous ne payez aucun impôt
sur le revenu gagné à l’intérieur du REER ou du CELI.
Les droits de cotisation
Autre différence importante entre les deux régimes,
les cotisations au CELI ne dépendent pas du revenu
gagné contrairement à celles du REER. Les droits de
cotisation sont les mêmes pour tout le monde, peu
importe le revenu. Ceci peut avoir son importance si votre
revenu prend une autre forme qu’un revenu d’emploi
traditionnel.
Les habitudes d’épargne n’ont
pas à cesser à la retraite
Tandis que le REER doit être
converti en source de revenu
l’année de vos 71 ans, le CELI n’a
pas de date d’expiration et vous
pouvez continuer indéfiniment d’y
déposer des fonds et de mettre
votre revenu à l’abri de l’impôt.
En définitive, vous n’avez peutêtre pas à choisir entre les deux
régimes. De fait, le CELI complète très bien un REER et
d’autres régimes enregistrés comme le régime enregistré
d’épargne-études (REEE) et même le fonds de revenu de
retraite (FERR). Comme les autres régimes enregistrés, le
CELI n’est pas simplement un compte (comme le « C »
de son nom pourrait le faire croire), mais un régime où
vous pouvez investir dans un large éventail de placements
comme des fonds communs et des CPG afin d’atteindre
vos objectifs.
L’avènement du CELI a créé une multitude de possibilités
qui dépassent de loin le simple choix entre ce régime et
le REER.
* La situation fiscale de chacun est différente. Veuillez consulter
votre conseiller en fiscalité pour discuter de votre situation.
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