Management International C. VOYNNET FOURBOUL
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Management International C. VOYNNET FOURBOUL
Constance BUSSEREAU Rémi DAVID Michaël LE MENTEC Marie-Laurence RAYNAL Aude JEANNOTIN Barthélémy BALAŸ Delphine PEHE Laurie SCOTT Management International C. VOYNNET FOURBOUL Ouvrages : o Hodgetts Luthans Doh, International Management, 2005 , 610 p. o Waxin, MF. et Barmeyer, C. , Gestion des ressources humaines internationales, éditions Liaisons Sociales, 2008 Articles : o Home & Away, employee benefits, Confessions of a benefits manager , May 2008 , p.74 Sites Internet : o www.france-expatries.com 2 Cadre économique nouveau o Entreprises qui se développent à l’international o Multiplication des fusions dans un cadre mondial La gestion du personnel notamment le recrutement doit suivre, o Des statuts multiples : expatriés, détachés… o Une tendance nouvelle : les VIE Le management RH est amené à repenser ses pratiques 3 I. II. III. Les choix stratégiques RH pour l’international Les critères de sélection et conditions de succès Une gestion spécifique des profils internationaux 4 1. 2. Les ressources humaines internes Le choix stratégique de l’outsourcing 5 • Des managers qui vivent et travaillent Les « expatriés » en dehors de leur pays d’origine. Exemple • La BNP expatrie un manager français en Chine • commuting Les « nationaux tiers » •Des managers issus d’un pays tiers qui travaillent dans un pays dans lequel s’est implantée l’entreprise. Exemple •La BNP envoie un salarié américain travailler en Chine Avantages : contrôle financier, véhicule de la culture d’entreprise… Avantages : moins menaçant pour les hôtes, coût équilibré, plus facile à convaincre car moins de choix ds leur pays d’origine Inconvénients : le coût, risque d’échec, tension avec l’Etat hôte, dual career, vision CT, discontinuité Inconvénients : vision CT, pb de rapatriement, parfois choisi sur critère de langue et non d’expertise 6 premier test in situ avant embauche, un sas pour les candidats à l'expatriation. Possibilité de missions de 12 mois, ensuite expatriés : Stéphane Vallée BBI Avec ses 500 missions, la Société Générale constitue le premier consommateur de VIE : ces derniers sont recrutés selon les mêmes modalités que les CDI (validation des compétences métier et de la maîtrise de la langue avec un manager ; entretien RH). « Nous les suivons aussi à leur retour, ce qui nous permet de créer un vivier de profils internationaux » VIEENBREF 23 000 jeunes envoyés à l'étranger, depuis 2001 6 452 jeunes actuellement, dans 139 pays 89 % bac + 5 et plus 32 % de jeunes filles Destinations : États-Unis (750), Chine (650), puis les pays de l'UE (Allemagne, Royaume-Uni, Belgique, Italie) 45 000 inscrits Taux de croissance : 15 à 17 % par an 70 % des VIE sont embauchés à l'issue de leur mission UN VIVIER DE PROFILS AT YP I Q UE S internationaux à un coût très attractif, Vivier de profils grande appétence pour l'international forte capacité d'adaptation grande autonomie capacités de prise de décision et de responsabilité, en plus de leur mobilité Profil jeunes professionnels diplômés, pour 6 mois à 2 ans, dans un contexte assez protecteur pour le jeune et assez souple pour l'entreprise (les VIE ne sont pas comptabilisés dans sa masse salariale). Les « locaux » • Un manager local qui est embauché par l’entreprise sur place • Salarié étranger qui vient travailler dans Les « impatriés » le pays d’origine de l’entreprise Exemple • La BNP emploie un Chinois pour son siège en Chine • La BNP fait venir un cadre Chinois à son siège à Paris Avantages : Coût, connaissance du marché et de la culture locale, bonne acceptation locale, vision à LT Inconvénient : Risque de disparités dans le pilotage de la stratégie, contrôle plus délicat, moindre possibilité de carrière, réseau HQ faible Exemple Avantages : Expertise et diversité Inconvénient : fidélisation difficile 8 Career management systems represent formal LT HR planning (inappropriate in Islamic countries vs determinant in Europe) France: computerized system: engineering approach In US, concrete results = criteria for selection & promotion UK France (school & family background) In Japan job descriptions are vague & flexible to fit uncertainty to strengthen the bond Individual / Cie US F specified : more job mobility between organizations F values maths & science diplomas US UK , HR generalists Europeans more internationally oriented than US IBM avoid power accumulation of managers by moving them every 2 years (I’ve Been Moved) Italian: more political than instrumental oriented Boot camp tactics of IBM to create professional armies of corporate soldiers not well accepted in Europe Artifacts of corporate culture (US) seen in Europe as an intrusion into the private realm of the individual US: Formal, impersonal control Europe informal, personal control Ann-Wil Harzing 1999 Parent Country Cie Level of uncertainty avoidance Host Country Political risk Industry Industry Bank – printing publishing Advertising – computer equipment- food Likelyhood of PCN in managing director position at subsidiary Subsidiary Characteristics Majority ownership Parent Country Cie Formal control Culture Cultural distance between parent and host country Likelyhood of HCN in managing director position at subsidiary Subsidiary Characteristics Age, performance Host Country Education level – cost of living – govt restriction 11 Control and coordination of operations 56% Transfer of skills and knowledge 28 % Managerial development 11% Graduate trainees 4% What percentage of expatriates fall into the following categories? Source PwC 1996 12 Bonache Fernandez 2004 Implementor Autonomous unit Globally integrated unit Learning unit Control Transfer of knowledge; co-ordination Career development Main expatriates' roles Transfer of knowledge Source of recruitment Internal labour market Internal labour market Internal labour market Dominant sélection criteria Technical competence Cultural adaptability; language skills Technical competence; cross- Motivation and cultural potential communication Team vs. individuals Teams and individuals Individuals Teams and individuals Individuals Renards Medium emphasis on extrinsic and intrinsic rewards High emphasis on extrinsic rewards High emphasis on intrinsic rewards High emphasis on intrinsic rewards External labour market 13 Factor Most frequently cited Career risk 5.8 Dual-career problem 25.5 Children's education 29.8 Domestic/family concerns 36.9 Security risks 1.5 Cultural differences 2.3 Language 3.6 Source: Prise Waterhouse 1996 14 The traditional expatriate profile is changing Moving away from the traditional career expatriate model, usually by white, middle-class, male employees from headquarters the modern expatriate population include: o from outside the headquarters country: third-country nationals and inpatriates o more women: 2 and 15 per cent (Adler. 1986) o Women continue to face numerous barriers to participation 'dual-career couples' has increased significantly. an international assignment presents a series of challenges Fewer partners, male or female. are prepared to accept a trailing role — act as (typically) “hostess for corporate functions”. Partners now more frequently have their own career, and expect to work in the new Country The expatriate population is now better educated increasing demands for expatriates to deliver value during assignments 15 BUT : développement personnel du bénéficiaire, tenant finalement peu compte du coût pour l'entreprise, Danone la structure du package était rigoureusement identique, que le salarié soit muté à Bruxelles ou à Shanghai. la mobilité s'adressait davantage aux DG qu'aux jeunes cadres. « Les politiques riches du passé » Alstom Avant Politique différenciée selon la fonction et la destination, les pays émergents constituant une priorité, et les jeunes une cible privilégiée. Danone L'Oréal propose, plutôt que le remboursement du logement une allocation qui représente 20 % du salaire brut, que le collaborateur affecte à sa résidence ou à ses voyages. Les jeunes n'ont ni les contraintes familiales, ni les comportements de leurs aînés, et peuvent, par exemple, faire le choix de la colocation. 20 % d’économies générées par ce dispositif : développement d’outil d'estimation des coûts Chez Danone, le montant du package jeune « revu » est réduit de 30 % A partir de 2005 16 Réflexion des entreprises pour diminuer la part des expatriés (pays émergents) Danone : 580 expatriés mais quelles opportunités de carrière pour les locaux ? Alstom : 100 expatriés en Chine 17 Comment différencier le grand voyageur du commuter ? o Difficulté à résoudre par le gestionnaire o Pb: identifier le commuter o Exp: un salarié italien travaillant en France peut avoir sa résidence fiscale en France : faire une déclaration de retenue à la source Comment estimer la durée d’une mission (cela échappe aux gestionnaires) ? Intérêt pour le commuter (ne pas bouleverser les habitudes familiales) Chez Decathlon à Lille, 40 % des collaborateurs en mobilité viennent d’asie du sud est (18 mois à 3 ans) : carte de séjour destinée aux salariés en mission De retour en Chine ils managent des français 18 Ernst&Young Mécanisme incitatif à l’accueil de collaborateurs étrangers Nouveau régime fiscal art 155 B du CGI : exonération fiscale des salaires au delà du montant du salaire local équivalent Concerne aussi le retour de l’expat français + 5ans résidence fiscale hors territoire français Résidence fiscale : 183 jours de présence en France 19 William Seemuller chargé de l’intl un groupe mondial de services à l'environnement dont les activités à l'international ne cessent de se renforcer. 350 000 collaborateurs dans 75 pays, •avec un contrat d'expatriation négocié « haute couture » Le dirigeant 850 expatriés, 2 000 salariés en mission. Augmentation considérable de dirigeants non français dans les entités. Les 850 expatriés du groupe sont gérés par 9 collaborateurs en ETP (équivalent temps plein). « Il se produit une rupture organisationnelle entre 800 et 1 000 expatriés » qui contraint l'organisation «à se structurer d'un back-office encore plus puissant ». •Un segment « challengé sérieusement », •objectif : construire un contrat international équilibré Le manager ou expert, âgé de 35 à 40 ans « la génération Erasmus », •éviter de procurer ce qui n'est pas indispensable, effort à l'égard des couvertures diverses : retraite demeure toujours en France •informer très précisément le salarié sur le coût réel de son expatriation •les cadres qui sollicitent une mobilité, ceux que appelle ou encore les salariés en VIE (volontariat international en entreprise), « formidables en termes d'intégration ». •Ces collaborateurs se voient proposer des contrats locaux. Définition : Opération qui consiste à confier à un partenaire externe tout ou partie d’une fonction d’une organisation Permis par : o Les nouvelles technologies et les progrès des systèmes éducatifs locaux Avantages : o Un coût réduit Dangers : o La perte de contrôle o Risque de détérioration de l’image de l’entreprise auprès du public 21 1. 2. 3. Enjeux de la sélection et constitution du vivier de candidats Critères de sélection pour la mission internationale Méthodes d’appréciation de ces critères 22 Enjeux de la sélection: succès de la mission internationale Objectifs: évaluer si le candidat possède les compétences et la motivation, minimiser les risques d’échec, réussir l’affectation optimale des candidats o o o Constitution du vivier de candidats: Affichage du poste Bases de données internes Systèmes de recommandations 23 A) Analyse des points stratégiques du profil pour réaliser un premier filtrage 2 . Santé physique et psychique 1 . Facilités d’adaptation 7 . Epoux, enfants,… Critères de la mobilité internationale 3 . Age, expérience et diplômes 4 . Connaissances linguistiques 6 . Motivation 5 . Aptitude à diriger B) Recours à des méthodes complémentaires pour aboutir à un choix définitif L’entretien : la plus populaire mais pas nécessairement la plus efficace pour « resserrer les mailles du filet ». Passation de tests de référence : pour identifier les candidats présentant les degrés de communication et d’adaptabilité requis. Recours à des « assessment centers » : pour évaluer tout l’éventail des compétences techniques et relationnelles du candidat. Les formulaires de demande d’emploi et les CV: la collecte d’informations Les entretiens: o Plus ou moins structurés selon les pays o Individuels ou par panels Les tests de sélection o Tests psychométriques, de personnalité, physiques o Une conception difficile et un coût élevé mise en situation, habiletés Les centres d’évaluation: un coût élevé Les références: obtenir une évaluation du candidat auprès de tierces parties Les autres méthodes: exemple de la graphologie 25 La volonté d’occuper un poste à l’international clairement affichée dès son entrée chez l’Oréal Le rôle de la gestion des carrières: identifier les potentiels au sein de leur population L’entretien avec le patron de la zone L’importance de la solidité du couple dans la réussite de l’expatriation 26 4. L’ADAPTATION AUX CHANGEMENTS CULTURELS 2 - OPTIMISME : Enchantement et excitation suscités par la découverte d’un nouvel environnement. « LUNE DE MIEL » 1 - UTOPIE : Sentiment que le déménagement est un rêve. 4 - RETOUR A LA REALITE : Ne se sent pas intégré. Réalise qu’il est un étranger dans un environnement qui ne lui est pas familier : mal du pays. CHOC CULTUREL 3 - DESILLUSIONS : Découverte plus approfondie de l’environnement. Constat des différences fondamentales avec son pays d’origine. 6 - ANALYSE : Compréhension de ses succès et échecs. Création de nouvelles valeurs/théories personnelles. RECONCILIATION CULTURELLE 5 - EXPERIENCES : Phase pratique. Tente d’aborder les problèmes différemment. « Feedback ». 7 - INTEGRATION : Nouvelles connaissances, nouveaux comportements. Acceptation du nouvel environnement. AVANT LE DEPART S’informer sur le pays d’accueil. Suivre, le cas échéant, un stage de formation interculturelle proposé par son entreprise. AREVA VEOLIA envt Effectuer un voyage de reconnaissance. Apprendre la langue du pays d’accueil (ou au moins ses rudiments). Recourir, le cas échéant, au service de « coaching » parfois mis en place par l’employeur (possibilité de poursuivre l’accompagnement sur place). UNE FOIS SUR PLACE Aller vers les autres afin de comprendre les us et coutumes. Parler le plus souvent possible la langue du pays d’accueil. Privilégier les activités sociales, prendre contact avec le tissu associatif local. Essayer de vivre au même rythme que les autochtones. Partager ses expériences au sein d’une « communauté d’expatriés ». Profiter de son activité professionnelle pour nouer des contacts avec des locaux. Encourager son conjoint, ses enfants à être « acteurs » de leur adaptation pour leur éviter un sentiment d’isolement. 1 = Pourquoi prendre en compte la famille et le conjoint ? A) Le constat Le principal frein à l’expatriation et la principale cause d’échec : la famille et les conjoints de l’expatrié. Si la famille proche de l’expatrié n’est pas heureuse, répercussions sur le travail de l’expatrié : Baisse de la productivité de l’expatrié Moindre performance pour l’entreprise. B) Les craintes de la famille Le conjoint est très souvent obligé de quitter son emploi : c’est un choix difficile car celui-ci peut être soucieux de ne pas sacrifier sa carrière. La scolarisation des enfants. C) Les risques d’une expatriation non réussie Pour l’expatrié : - Risque que l’expatrié retourne dans son pays avant la fin de sa mission. - Retour de l’expatriation : licenciement ou démission. Pour l’entreprise : - Expatriation non rentabilisée. - Risque de perdre un collaborateur d’où perte de compétences. A) « L’euro commuting » Le salarié passe la semaine dans un pays européen et retrouve domicile et famille le vendredi soir. Pratique courante pour les pays voisins tels que l’Angleterre ou la Belgique. B) L’expatriation virtuelle Le salarié part pour quelques jours et reste en contact permanent, jusqu’à son retour dans son pays d’origine, grâce au téléphone et à Internet. Cette formule est plus développée dans les entreprises de haute technologie qui utilisent beaucoup les réseaux et les banques de données (ex: Kodak France). C) Les freins à ce nouveau type d’expatriation Pas applicable pour toutes les fonctions ni pour toutes les entreprises. Vise surtout les salariés expérimentés et les cadres confirmés. Impossible pour ceux dont la présence physique est incontournable: personnel hôtelier, chefs de chantier… A) Approche « Adaptibility-Screening » Processus qui vise à évaluer : La cohésion d’une famille. La capacité d’adaptation d’une famille à un nouveau cadre de vie. La capacité de résistance d’une famille au stress provoqué par une expatriation. B) Résultats de cette approche reprise et approfondie par BORSTOFF Les salariés non mariés sont plus volontaires que les autres pour une expatriation. Les salariés mariés, sans enfant ou avec des enfants qui ne sont pas en bas âge sont les plus susceptibles de bouger. Une expérience internationale précédente favorise la volonté de se porter candidat à l’expatriation. Les individus les plus carriéristes et les plus impliqués dans leur entreprise sont les plus motivés à partir. Les carrières et attitudes des conjoints vont avoir un impact significatif sur la volonté des salariés à se porter candidat pour une expatriation. La perception des salariés et de leurs époux respectifs concernant le soutien et l’accompagnement de l’entreprise pendant l’expatriation a un impact significatif sur la décision de s’expatrier. A) Les nouveaux outils RH Entretiens avant l’expatriation avec l’expatrié et son conjoint. Aide à la recherche d’emploi (cabinet d’outplacement, mise à disposition de son réseau d’entreprises, accords plus ou moins formels entre grandes entreprises). Assistance logistique (recherche d’un logement, inscription scolaire, informations sur le tissu associatif local, club de loisirs…). Formations linguistiques. Formations interculturelles : ces formations sont déterminantes car elles permettent de réfléchir sur le projet d’expatriation en famille. Parfois, elles peuvent révéler l’adhésion plus ou moins forte de la famille au projet d’expatriation. B) Deux modalités offertes aux entreprises Soit les grandes entreprises structurées s’occupent directement de cet accompagnement au départ car elles ont intégré l’étape internationale dans les parcours professionnels de leurs agents. Soit les entreprises décident de sous-traiter cet accompagnement à des agences spécialisées. 1. 2. Le package de l’expatrié : une rémunération spécifique La gestion du retour 33 Depuis quelques années, déclin du nombre d’expatriés coût élevé que représente une expatriation : en moyenne, un expatrié « coûte » de 2 à 5 fois plus cher qu’un salarié dans son pays d’origine dans la plupart des grandes villes, le coût de la vie est très élevé : il faut en tenir compte dans les compensations attribuées aux expatriés Effet de la crise Révision, optimisation des process (Alsthom L'Oréal Danone) La compliance, l’harmonisation fiscale et sociale croissante entre pays oblige à déclarer les revenus perçus dans le pays d’accueil Objectif : Définir un package rentable pour chaque partie et juste Les différents éléments : o Le salaire de base o La couverture sociale o Allocations diverses (coût de la vie, frais d’expatriation et d’éducation, prime de pays difficile) o Primes o Prise en charge du différentiel fiscal Statut extrêmement avantageux qui peut être problématique vis-à-vis d’un local au même niveau de responsabilité 35 complexité des situations liées au package de rémunération et à la gymnastique fiscale complexe qui s'en suit o stock options, les actions gratuites, l'épargne salariale ou les compléments de retraite fourniture indispensable d'une information très claire au salarié prise de conscience de plus en plus aiguë des entreprises de la nécessité d'être « aux normes » Certains sont candidats à l'expatriation dans des pays bien précis parce qu'ils connaissent l'optimisation possible. À l'inverse, d'autres pays ne trouvent pas preneur du fait de l'imposition des stock options par exemple... » problèmes de double, voire de triple imposition en cas de mobilité internationale ». LA MISE EN CONFORMITÉ des plans de rémunération à l'international, dans 60 pays (rémunération d'expatriation, rémunération différée, stock options et actions gratuites, plan d'épargne entreprise, intéressement, etc.).« Nous avons mis en place des flux d'information automatisés sur certains pays, explique le responsable Avantages sociaux, mobilité internationale et rémunération à la Société Générale. Les responsables RH locaux sont systématiquement informés, et peuvent ainsi remplir leurs obligations déclaratives. » De plus, une base d'information mondiale, qui rassemble tous les bénéficiaires de stock options, est accessible aux RH, à la fois en France et sur place. « est très important d'impliquer les correspondants RH locaux sur ces problématiques » D'autant que le risque financier (les pénalités liées au non paiement de l'impôt) se double pour les entreprises d'un risque en termes d'image et de réputation 36 Package défini au cas par cas 5 approches prévalent : (Hodgetts Luthans Doh) Balance-sheet approach Localization Lump-sum method Cafeteria approach Regional system 37 L’expatriation d’un point de vue financier : o Expatriation moins intéressante financièrement aujourd’hui. o Europe : harmonisation progressive des niveaux de vie. o Salaires en Lettonie : + 30 à 40% / an actuellement. 38 Périphériques L’Oréal « expatrié » Salaire de référence L’Oréal Paris Primes liées au statut « expatrié » Logement « supérieur » payé Déménagement complet Mutuelle internationale familiale Accompagnement de l’épouse à hauteur de 3 000 € Frais de téléphone portable Prime de « pays difficile » Prime de « rideau » Salaire brut de référence en France (servant de base aux cotisations) Salaire traduit en « net local » : - 6% dans son cas 39 Principales raisons du retour : o Fin de la mission à l’étranger o Problèmes d’intégration o Echec de la mission Problèmes de réadaptation : o Changements d’organisation durant leur absence o Réadaptation aux standards de vie du pays d’origine o Espoirs déçus de promotion Stratégie pour une bonne transition : o Contrat qui prévoit les modalités de retour o Maintenir le contact avec le siège par le biais de missions pendant l’expatriation o Accompagnement de la famille o Communiquer sur les attentes de chacun tout au long du processus pour éviter les déceptions 40 Un retour peu anticipé : Son retour n’a pas été prévu à l’avance, pas de clause de rapatriation prévoyant son futur poste Le terme de la mission n’a pas été fixé En revanche, le lien avec Paris a bien été entretenu : Une réunion à Paris tous les 3 mois Des évènements corporate réguliers 41 Principe : un retour réussi est avant tout un départ réussi. Seuls les cadres en situation de réussite professionnelle doivent partir : ainsi leurs références de carrière les aideront à leur retour. Le projet personnel d’expatriation doit s’appuyer sur un projet familial. Un poste potentiel au retour doit être défini avant le départ grâce à un dialogue entre l’expatrié et le gestionnaire de carrière. Ce dernier a un rôle crucial: il doit proposer des postes pour lesquels la candidature restera attractive sur le marché interne de l’emploi. Il appuiera la candidature lorsque la carrière est recevable. Un « voyage de retour » est organisé avant la fin de l’expatriation : il s’agit de prendre contact avec les décideurs ayant des postes à pourvoir avant l’échéance du contrat. Un bilan de fin de mission est dressé : il convient d’évaluer la mission pour valider l’orientation de carrière au retour et donner au cadre un support pour exposer ce qu’il a fait. Résultats : dans les deux mois du retour, 95% des expatriés ont un poste. managing an international workforce : o Expatriates, frequent commuters, crosscultural team members and specialists involved in intl knowledge transfer. International HRM Concerns managing Intl activities through the application of global rule-sets to HRM processes. Most organizations are gradually making this transition Global HRM 43