suupplement derniere minute

SUPPLÉMENT de DERNIÈRE MINUTE
Un « communiqué » concernant les prochains travaux d’assainissement collectif émanant d’une partie des
«candidats non-élus lors des dernières élections municipales » est paru dans la presse quotidienne (Ouest
France le 06/03/2012) et hebdomadaire (Le TRÉGOR le 08/03/2012).
Il n’est pas dans l’habitude de la municipalité de répondre à ce genre d’attaque mais, cette fois ci, le texte
peut jeter le trouble et la confusion chez bon nombre de Trélévernais qui eux, sont de bonne foi. Il faut
donc rétablir la vérité.
1) Les travaux relatifs à l’assainissement collectif n’ont rien à voir avec les impôts locaux. Le budget de
l’assainissement est indépendant des finances communales. De plus l’assainissement est géré depuis
2011 par Lannion Trégor Agglomération.
2) La commune de Trélévern bénéficie en 2012 d’une opportunité sans précédent que nous avons su
saisir. Les installations d’assainissement du camping devaient être rénovées. Au départ, et jusqu’il y a
quelques mois, il était envisagé d’assainir le camping municipal au moyen d’une installation autonome
neuve, située au camping (comme le camping privé). Puis, les Services de Lannion Trégor Agglomération
ont proposé une solution technique et financière idéale qui permet de raccorder le camping au réseau
d’assainissement collectif tout en prenant au passage le foyer logement, le futur lotissement et environ 70
habitations immédiatement riveraines (Hent ar palud en partie, lotissement des fontaines, Kermarquer, Prad
Meur et le lotissement Woas Wen). De plus, cette solution permet de rester dans une enveloppe
budgétaire déjà très importante et de ne pas augmenter de façon démesurée la redevance que payent
les assainis collectifs. On peut d’ailleurs remercier Lannion Trégor Agglomération à ce sujet.
3) Bien sûr, il est évident que chaque propriétaire souhaite voir, à terme, sa maison raccordée au réseau
collectif plutôt que de subir les contraintes liées à l’assainissement individuel. C’est légitime.
Mais, de là à aller jouer les « pieds nickelés » en trompant les honnêtes gens et en leur faisant croire qu’il
n’y «YAKA» poser un tuyau en parallèle du tuyau de refoulement qui monte du camping, il y a une marge
que seule l’incompétence récurrente des signataires du « communiqué » peut excuser.
En effet, le tuyau de refoulement qui va passer sous l’accotement de la montée de Port l’Épine est un
tuyau souple en PVC, d’un seul morceau, de 7cm de diamètre et sous pression. Si une canalisation de
collecte (tuyau rigide de 900 m de longueur avec pente imposée, constante et calculée et de minimum 20cm
de diamètre, sans coude et sans fausse pente) devait passer le long de cette route, ce n’est pas sous
l’accotement qu’elle passerait : c’est sous la chaussée avec des tranchées comparables à celles qu’on a pu
voir dans le bourg, sans compter les regards de visite et les branchements. La nature de ces travaux serait
alors sans commune mesure avec la solution proposée par LTA et incompatible avec l’équilibre budgétaire
du système.
4) Les Trélévernais ont de la mémoire, contrairement aux auteurs du « communiqué ». L’assainissement
collectif à Trélévern est un des plus beaux fiascos de la gestion (1983 – 1995) de nos prédécesseurs (station
d’épuration). Lors du précédent mandat, nous avons réussi à sortir de ce cauchemar en raccordant, à
moindre frais, le réseau de Trélévern à la station de Louannec. Il en coûte quand même, depuis 2009, une
surtaxe de 85 euros par an à chaque raccordé. Et cela aurait pu être bien pire encore. Voilà le prix que
payent les assainis collectifs pour réparer les sottises de nos prédécesseurs.
Il convient de ne pas recommencer les mêmes erreurs.
Pour conclure, nous nous permettons quand même de penser que l’un des signataires du « communiqué »
aurait pu avoir l’élégance de s’abstenir de signer un tel papier alors que, en tant qu’élu municipal
responsable entre 1983 et 1995, il est un des principaux responsables de la faillite du système
d’assainissement collectif de Trélévern…