DOSSIER DE PRESSE Soirée Choro

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DOSSIER DE PRESSE Soirée Choro
DOSSIER DE PRESSE
Musique du monde
Soirée Choro
José Barrense-Dias / Yamandú Costa Trio (Brésil)
Location
Théâtre Forum Meyrin
1, place des Cinq-Continents
Du lun au sam de 14h à 18h
ou par téléphone au 022 989 34 34
(14h - 18h)
Achat des billets en ligne sur
www.forum-meyrin.ch
Relations Presse
Ushanga Elébé
+41 (0) 22 989 34 00
[email protected]
Théâtre partenaire
Vendredi 10 octobre à 20h30
Le Théâtre Forum Meyrin accueille deux maîtres de la guitare brésilienne, l’un résidant en Suisse - José Barrense-Dias - et l’autre
en provenance directe du Brésil, Yamandú Costa. Si on ne présente plus le premier, le second a été révélé au grand public par le
documentaire Brasileirinho du réalisateur finnois Mika Kaurismäki.
Le choro
Première partie
Guitare, voix, berimbau
José Barrense-Dias
Né à Rio dans la seconde moitié du XIXème siècle, le choro est
une musique populaire instrumentale antérieure à la samba et à
la bossa-nova – dont il est une des sources. Considéré comme
l’expression la plus riche de la musique brésilienne, le choro est
aujourd’hui en partie écrit, mais laisse ouvertes les possibilités
d’improvisations mélodiques, de variations harmoniques et d’ornementations rythmiques.
Deuxième partie
Guitare
Yamandú Costa
Violon
Nicolas Krassik
Contrebasse
Guto Wirtti
Durée: 2h20 entracte compris
Dans le cadre du
festival JazzContreBand
Programme complet sur le
www.jazzcontreband.com
Yamandú Costa
Le destin le fait naître à Passo Fundo, dans le sud du Brésil, et ses
parents — tous deux musiciens — choisissent pour lui le prénom
Yamandu, le « précurseur des eaux » en tupi-guarani, la langue
des indiens du Brésil.
Entouré de sa mère, la chanteuse Clari Marson, et de son père, Algacir Costa, trompettiste, guitariste et leader du groupe « Os Fronteiriços » (les Frontaliers), Yamandu grandit dans la chaleureuse
ambiance de la musique populaire que l’on joue dans la région du
Rio Grande do Sul, là où le Brésil est bordé par l’Argentine, l’Uruguay et le Paraguay.
Evoquant ses souvenirs d’enfance, Yamandu se rappelle combien
la guitare paternelle a pu lui sembler effrayante lorsqu’ils étaient
tous les deux de la même taille… Vers l’âge de sept ans, l’instrument et lui sont définitivement amis. C’est l’époque des premiers
accords sur la guitare à laquelle succède bientôt celle de la curiosité intuitive propre aux musiciens précoces.
Cela donne à Algacir l’idée d’emmener son gamin âgé d’une dizaine d’années faire un voyage en mobile-home. Pendant deux ans,
cet extraordinaire éducateur parcourt le pays en tous sens et fait
découvrir à son jeune fils le langage musical de chaque région du
Brésil. Cette profonde connaissance de la musique populaire, sur le
terrain, sera complétée par une ouverture sur la musique argentine
auprès du guitariste Lúcio Yanel et par les disques soigneusement
sélectionnés que son père lui offre régulièrement. Astor Piazzolla,
Radamés Gnattali, Tom Jobim et Hermeto Pascoal alimentent l’univers sonore du jeune garçon, puis c’est Baden Powell, Raphael
Rabello et, plus tard, le jazz et le flamenco ! Une formation classique lui est aussi proposée, mais la musique populaire est pour
Yamandu un choix délibéré.
A l’âge de 17 ans, il s’est présenté pour la première fois à São
Paulo, en participant au «Circuito Cultural Banco do Brasil» (Circuit
Culturel de la Banque du Brésil), produit par le Studio Tom Brasil.
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Yamandu, à partir de ce moment, est devenu le prodige de la guitare brésilienne.
L’un de plus grand «phénomène» de la musique du Brésil de tous
les temps, le jeune Yamandú confirme et mérite tous les éloges
qu’il reçoit quand il joue avec sa guitare.
Seul sur scène il est capable d’émerveiller les spectateurs les plus
avertis et d’émouvoir le grand public. Toutes ses interprétations
semblent réinventer la musique, grâce à son intimité avec sa guitare, une sorte de magie pénètre son âme. Toutes les marques de
reconnaissance qu’il reçoit reflètent sa très bonne relation avec le
public.
Yamandu joue du choro (la samba classique des années 20), de la
bossa-nova et il se passionne pour toutes les musiques. Il est aussi un gaucho qui aime les milongas, tangos, zambas et chamamés
et encore d’autres rythmes qui font partis de sa culture régionale.
Guitariste et compositeur qui ne se classe dans aucun courant
musical, il est un mélange de tous ces courants, créant en même
temps par son étonnante personnalité et sa guitare à 7 cordes, son
propre style.
Il viendra à Meyrin accompagné de deux musiciens, Nicolas Krassik au violon et Guto Wirtti à la contrebasse.
José Barrense-Dias
José Barrense-Dias dit avoir toujours été fasciné par la musique.
Sa découverte, un soir dans un bar de São Paulo, du guitariste
Paulinho Nogueira marque le tournant véritable de sa vie. Il quitte
alors le Brésil pour la Suisse, où sa carrière prend son envol. Parallèlement aux cours qu’il donne au Conservatoire, il est à la fois
compositeur, guitariste, chanteur et peintre.
Il viendra à Meyrin en première partie de Yamandú Costa Trio nous
présenter ses propres compositions et celles, connues, de quelques compositeurs brésiliens.
Entretien avec José Barrense-Dias
Sylvain De Marco: A quand remonte votre rencontre avec le
choro?
José Barrense-Dias : A Bahia, dans ma région, il y avait des solistes de choro qui avaient une virtuosité extraordinaire. J’assistais
à des formes de duels entre guitaristes. Tous les grands musiciens
brésiliens sont passés par le choro, parce que c’est l’équivalent de
la musique classique pour le rythme, la technique et l’improvisation.
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Comment se fait-il qu’une musique si incontournable au Brésil soit si peu connue en Europe ?
Beaucoup de choses issues du Brésil, quand elles arrivent ici, sont
appelées samba. Au début, le choro était instrumental; ensuite,
on a commencé à y ajouter des paroles. Mais peu de chanteurs
étaient capables de les chanter : ça allait trop vite! Alors qu’en
samba, vous pouvez chanter… Tom Jobim, Baden Powell, et bien
d’autres grands musiciens brésiliens ont composé des choros que
les gens considèrent comme de la samba ou de la bossa-nova.
Où donc est la frontière ?
C’est une question de spécialistes. Le choro a été beaucoup influencé par le classique, et surtout par Bach. Moi, je peux vous dire
immédiatement en écoutant un morceau si c’est un choro, mais il
m’est très difficile de l’expliquer…
Au fait, que veut dire choro ?
Ca vient de pleurer, parce qu’à l’époque, les musiciens jouaient
avec le style ancien – c’est-à-dire beaucoup de vibrato. Les instruments pleuraient comme les chanteurs.
Nous avons surtout parlé de choro. Peut-être pourrions-nous
conclure avec un événement déterminant de votre carrière…
En 1985, je suis allé assister au festival de jazz de Montreux pour
entendre Joao Gilberto et Antonio Carlos Jobim. Or, aucun d’eux
ne voulait débuter la soirée. Le directeur du festival est venu me
supplier d’assurer, au pied levé, la première partie. Sans même
avoir eu le temps d’accorder ma guitare, je me suis retrouvé sur
scène. C’était un pari insensé, mais le public commençait à manifester son impatience; j’ai attaqué une première mélodie dans le
brouhaha. Au troisième morceau, il n’y avait plus un bruit : c’était
magique. Cette aventure m’a démontré que ma musique n’est pas
réservée aux petites salles, et que je peux tout aussi bien captiver
un auditoire de plusieurs milliers de spectateurs. Quelle que soit la
taille de la salle, je reste exactement le même. C’est une question
d’état d’esprit.
Claude Nobs a dit un jour : « José Barrense-Dias, pour moi, est le
seul artiste brésilien capable de faire une synthèse de la musique
brésilienne en trente minutes. » Au long de ma carrière j’ai aussi
partagé la scène avec de grands noms de la guitare comme Paco
de Lucia, John Mc Laughlin, Barney Kessel, Stanley Jordan, Charlie Bird, Baden Powelll, Rosinha de Valenca, Paulinho Nogueira,
Toninho Ramos et beaucoup d’autres.»
Propos recueillis par Sylvain De Marco
Extrait de Si n°1, publication commune du Théâtre Forum Meyrin
et du Théâtre de Carouge-Atelier de Genève
Revue de presse
RENSEIGNEMENTS ET LOCATION
Théâtre Forum Meyrin
1, place des Cinq-Continents
Du lun au sam de 14h à 18h
ou par téléphone au 022 989 34 34
(14h - 18h)
Achat des billets en ligne sur
www.forum-meyrin.ch
Au Service culturel Migros
7 rue du Prince
Du lun au ven de 10h à 18h,
ou par téléphone 022 319 61 11
A Migros Nyon-la-Combe
6, rue de la Morâche, Nyon
Du lun au ven de 8h30 à 18h30,
Ven de 8h30 à 20h, sam de 8h à 17h.
Sur place uniquement.
Au stand Info Balexert
27, av. Louis-Casaï
Lun, ma, mer de 9h à 19h. Jeu de 9h à 21h.
Ven de 9h à 19h30. Sam de 8h30 à 18h.
Sur place uniquement.
Accès
En voiture
Direction aéroport-Meyrin
Sur la route de Meyrin, après l’aéroport,
prendre à droite direction Cité Meyrin ; puis
suivre les signalisations
Bus No 28 / 29 / 55 / 56
Arrêt Forum Meyrin
PRIX DES BILLETS
Plein tarif : Fr. 39.- / Fr. 32.Prix réduit : Fr. 30.- / Fr. 25.Prix étudiant, chômeur : Fr. 18.- / Fr. 15.-
Partenaire Chéquier culture: les chèques
culture sont acceptés à nos guichets.
Yamandú Costa
« Le légendaire guitariste brésilien Yamandú Costa tire de sa sept
cordes des trésors d’inventivité. Une ébouriffante traversée du
Brésil en compagnie d’un guitariste au talent peu commun. On y
entend son Brésil natal, mais aussi des échos des musiques populaires d’Argentine, la folie virevoltante du swing manouche et, de
manière plus feutrée, du jazz ou du flamenco. »
cinergie.be, le 28 mai 2008
« (...) Le choro est au Brésil ce que le flamenco est à l’Espagne ou
le fado au Portugal. C’est d’ailleurs ce que nous montre le magnifique documentaire musical Brasileirinho (2005) de Mika Kaurismäki, dans lequel on peut apprécier la présence de Yamandú Costa.
Ce jeune guitariste à l’honneur s’inscrit dans la lignée directe de
Baden Powell. »
Isabelle Porto San Martin, Radiofrance, 12 mars 2007
« Yamandú Costa débarque en Europe, précédé d’une réputation
qui l’annonce comme le nouveau virtuose de la guitare. Tour à tour
mélancoliques, dramatiques, voire carrément impétueux et explosifs, son jeu tout comme son phrasé rappellent aux bons souvenirs
de tous que du côté de Rio, il existe depuis bien longtemps une
grande tradition de musique instrumentale, où la guitare tient le
premier rôle (...) »
Flagey, 16 septembre-20 octobre 2007
José Barrense-Dias
« (..) Le gaucher brésilien possède ce don inné de l’intimité, réduisant la salle de concert la plus froide aux dimensions d’un salon
douillet dans lequel il vient jouer entre amis quelques bossas (...).
»
La Tribune de Genève
« (...) A vrai dire, ce n’est pas à un récital de virtuose que l’on est
convié ici, mais plutôt à la fantaisie d’un homme dont le talent d’instrumentiste refuse de prendre le pas sur ce qui semble être pour lui
l’essence de la musique: son caractère populaire. Installez-vous,
votre place est réservée. »
Paroles-Musique
« (...) Tendre et sauvage sorcier dont le charme opère instinctivement, parce qu’il sourd tout naturellement de l’âme. »
Presse Riviera