Pour une couverture des besoins en sélénium : une alternative

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Pour une couverture des besoins en sélénium : une alternative
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Corinne Paillex
Pour une couverture des besoins
en sélénium : une alternative
naturelle efficace existe
Le sélénium joue un rôle essentiel dans le métabolisme des ruminants. Il assure une croissance optimale,
indispensable à la reproduction, il neutralise les radicaux libres et renforce les défenses naturelles contre
les infections. Malgré la pratique traditionnelle de supplémenter l’alimentation du ruminant avec du
sélénium inorganique, les insuffisances en sélénium demeurent très répandues et, finalement, coûtent aux
producteurs en terme de santé globale, de reproduction et de rentabilité des élevages.
KeLeKi
De nombreux oligo-éléments et vitamines sont indispensables dans la neutralisation des radicaux
libres et aux activités enzymatiques, mais le sélénium, associé à la vitamine E, reste l’oligo-élément
essentiel pour assurer le bon fonctionnement du
système antioxydant. Une couverture optimale
des besoins permet d’assurer la performance et la
santé de l’animal.
Une carence légère ou sub-clinique est difficile à
mettre en évidence (confusion avec d’autres éléments) y compris par des profils métaboliques.
Les principaux effets d’une carence en sélénium
peuvent se manifester par :
Une fonction immunitaire affaiblie qui se
caractérise par des difficultés à faire
face aux stress oxydatifs, tels que la mise base,
les maladies, les attaques virales, etc
Une augmentation des pathologies chez la
vache (taux cellulaire élevé, mauvaise
délivrance, sensibilité accrues aux mammites)
et une carence prononcée chez le jeune
animal (entretien de l‘intégrité musculaire,
vitalité, tonicité).
Une baisse de la fertilité (aptitude à féconder,
c’est une composante de la fécondité), par
des rétentions placentaires, des métrites, etc.
Une spermatogénèse à faible mobilité
Une augmentation du taux de mortalité et
morbidité du veau : myopathie-dyspnée
(symptôme de la langue gonflée), mort subite.
La première source de sélénium des ruminants sont
les végétaux, car ils contiennent naturellement du
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sélénium, et sous sa forme organique, la plus assimilable par l’animal. La teneur en sélénium dans
les plantes, donc dans les fourrages et les matières
premières, est directement liée à la teneur en sélénium du sol, qui est liée aux caractéristiques
physico-chimiques dudit sol (type de roche mère,
lessivage, etc). En Suisse, les sols sont généralement pauvres en sélénium* et pour compenser ce
manque, les rations de tous les ruminants doivent
être supplémentées en sélénium. Ce qui, dans la
pratique, se traduit généralement par l’apport
d’un aliment minéral adapté à la ration, enrichi en
sélénium. L’apport optimal de sélénium est de 0.3
mg /kg de MS ingérée.
L’organisme de l’animal est conçu pour utiliser la
forme organique du sélénium (cela est également
valable pour les autres oligos-éléments tels que
le cuivre, le zinc ou le manganèse). Or, jusqu’à
récemment (2007), pour compenser cette faible
teneur, seule la source de sélénium inorganique (le
sélénite ou sélénate de sodium) était utilisable
dans l’alimentation des ruminants. Ils absorbent
difficilement ces sources, le stockage dans les
tissus (muscles et foie) est pourtant primordial
pour couvrir les besoins nécessaires en période
de vêlage, de lactation, de maladie ou de stress
thermique.
C’est la raison pour laquelle, PhysiO® à travers
ses gammes SILVER et GOLD a fait le choix
d’apporter du sélénium sous forme organique
dans tous ses minéraux.
Ce sélénium issu d’une culture de levures, se présente sous la même forme que celle naturellement
Swissgenetics
présente dans les végétaux. Ainsi l’organisme de
l’animal peut facilement l’assimiler, le stocker et
l’utiliser. Sa biodisponibilité est 3 fois supérieure
au sélénium inorganique. Supplémenter une vache
gestante permet également de diminuer les pathologies sur le veau.
Dans la gamme PhysiO® GOLD, vous retrouverez
systématiquement 10% de sélénium organique et
50% d’oligo-éléments organiques de cuivre, zinc et
manganèse. L’apport d’oligos-éléments se traduit
par un bénéfice de rentabilité pour l’éleveur, et de
santé pour l’animal :
1. Une augmentation du taux de réussite
en première insémination artificielle
2. Une réduction du taux de cellules
somatiques
3. Une diminution des interactions néfastes
entre les minéraux
4. Une meilleure biodisponibilité
5. Une diminution des rejets (écologie)
N’hésitez pas à prendre contact avec nos spécialistes « ruminants ». Ils sont à même de vous démontrer, grâce à notre plan « Synchropanse », quel
est le minéral le mieux adapté à votre ration globale
(ration de base et aliments) et la quantité à distribuer.
* référence ALP communiqué de presse 12.2.01,
apports déficitaires en minéraux chez les bovins
P.S. la gamme Sow Pack « truies » de melior
est également supplémentée en sélénium
organique. Les avantages sont identiques.
Patty Jones