Pour une couverture des besoins en sélénium : une alternative
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Pour une couverture des besoins en sélénium : une alternative
8 Corinne Paillex Pour une couverture des besoins en sélénium : une alternative naturelle efficace existe Le sélénium joue un rôle essentiel dans le métabolisme des ruminants. Il assure une croissance optimale, indispensable à la reproduction, il neutralise les radicaux libres et renforce les défenses naturelles contre les infections. Malgré la pratique traditionnelle de supplémenter l’alimentation du ruminant avec du sélénium inorganique, les insuffisances en sélénium demeurent très répandues et, finalement, coûtent aux producteurs en terme de santé globale, de reproduction et de rentabilité des élevages. KeLeKi De nombreux oligo-éléments et vitamines sont indispensables dans la neutralisation des radicaux libres et aux activités enzymatiques, mais le sélénium, associé à la vitamine E, reste l’oligo-élément essentiel pour assurer le bon fonctionnement du système antioxydant. Une couverture optimale des besoins permet d’assurer la performance et la santé de l’animal. Une carence légère ou sub-clinique est difficile à mettre en évidence (confusion avec d’autres éléments) y compris par des profils métaboliques. Les principaux effets d’une carence en sélénium peuvent se manifester par : Une fonction immunitaire affaiblie qui se caractérise par des difficultés à faire face aux stress oxydatifs, tels que la mise base, les maladies, les attaques virales, etc Une augmentation des pathologies chez la vache (taux cellulaire élevé, mauvaise délivrance, sensibilité accrues aux mammites) et une carence prononcée chez le jeune animal (entretien de l‘intégrité musculaire, vitalité, tonicité). Une baisse de la fertilité (aptitude à féconder, c’est une composante de la fécondité), par des rétentions placentaires, des métrites, etc. Une spermatogénèse à faible mobilité Une augmentation du taux de mortalité et morbidité du veau : myopathie-dyspnée (symptôme de la langue gonflée), mort subite. La première source de sélénium des ruminants sont les végétaux, car ils contiennent naturellement du 9 sélénium, et sous sa forme organique, la plus assimilable par l’animal. La teneur en sélénium dans les plantes, donc dans les fourrages et les matières premières, est directement liée à la teneur en sélénium du sol, qui est liée aux caractéristiques physico-chimiques dudit sol (type de roche mère, lessivage, etc). En Suisse, les sols sont généralement pauvres en sélénium* et pour compenser ce manque, les rations de tous les ruminants doivent être supplémentées en sélénium. Ce qui, dans la pratique, se traduit généralement par l’apport d’un aliment minéral adapté à la ration, enrichi en sélénium. L’apport optimal de sélénium est de 0.3 mg /kg de MS ingérée. L’organisme de l’animal est conçu pour utiliser la forme organique du sélénium (cela est également valable pour les autres oligos-éléments tels que le cuivre, le zinc ou le manganèse). Or, jusqu’à récemment (2007), pour compenser cette faible teneur, seule la source de sélénium inorganique (le sélénite ou sélénate de sodium) était utilisable dans l’alimentation des ruminants. Ils absorbent difficilement ces sources, le stockage dans les tissus (muscles et foie) est pourtant primordial pour couvrir les besoins nécessaires en période de vêlage, de lactation, de maladie ou de stress thermique. C’est la raison pour laquelle, PhysiO® à travers ses gammes SILVER et GOLD a fait le choix d’apporter du sélénium sous forme organique dans tous ses minéraux. Ce sélénium issu d’une culture de levures, se présente sous la même forme que celle naturellement Swissgenetics présente dans les végétaux. Ainsi l’organisme de l’animal peut facilement l’assimiler, le stocker et l’utiliser. Sa biodisponibilité est 3 fois supérieure au sélénium inorganique. Supplémenter une vache gestante permet également de diminuer les pathologies sur le veau. Dans la gamme PhysiO® GOLD, vous retrouverez systématiquement 10% de sélénium organique et 50% d’oligo-éléments organiques de cuivre, zinc et manganèse. L’apport d’oligos-éléments se traduit par un bénéfice de rentabilité pour l’éleveur, et de santé pour l’animal : 1. Une augmentation du taux de réussite en première insémination artificielle 2. Une réduction du taux de cellules somatiques 3. Une diminution des interactions néfastes entre les minéraux 4. Une meilleure biodisponibilité 5. Une diminution des rejets (écologie) N’hésitez pas à prendre contact avec nos spécialistes « ruminants ». Ils sont à même de vous démontrer, grâce à notre plan « Synchropanse », quel est le minéral le mieux adapté à votre ration globale (ration de base et aliments) et la quantité à distribuer. * référence ALP communiqué de presse 12.2.01, apports déficitaires en minéraux chez les bovins P.S. la gamme Sow Pack « truies » de melior est également supplémentée en sélénium organique. Les avantages sont identiques. Patty Jones