Tombé du ciel Synopsis de l`émission La critique TV de Télérama du

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Tombé du ciel Synopsis de l`émission La critique TV de Télérama du
Tombé du ciel
Magazine de société
La religion : un tabou dans l'entreprise ?
Synopsis de l'émission
De plus en plus sollicités, les managers d'entreprise tentent timidement de gérer les
engagements confessionnels de leurs salariés. En effet, le port des signes religieux, le respect
des fêtes rituelles ou d'un régime alimentaire sont des revendications auxquelles les chefs
d'entreprise doivent faire face aujourd'hui. Et, lorsque la religion fait son entrée dans
l'entreprise, cela peut se révéler explosif.
La critique TV de Télérama du 24/07/2010
Proposé et présenté par Agnès Vahramian (France, 2010). 26 mn. Inédit. Invité : Patrick
Banon.
Si le domaine privé reste le lieu d'expression privilégié de la foi, l'on ne se départ évidemment
pas de ses croyances une fois franchi le seuil de la maison. Comment, dès lors, concilier
spiritualité et vie professionnelle ? Du côté des employeurs, la question est épineuse et les
réponses, multiples. Certaines sociétés commerciales - ici, pris en exemples, une abbaye
jurassienne fabriquant du matériel technologique de pointe et un restaurant suivant les
préceptes halal du financement jusqu'à l'assiette - ont choisi, pour permettre à leurs salariés de
vivre pleinement leur croyance, d'adapter leurs horaires à ceux de la prière et de recruter sur le
critère de l'appartenance religieuse. Quitte à basculer dans le communautarisme et la
discrimination, met en garde le sociologue des religions Patrick Banon, passé maître dans l'art
de conseiller les entreprises en proie à des conflits de cet ordre. Fructueuse présence sur le
plateau de Tombé du ciel que cet interlocuteur volubile et renseigné qui parvient, à l'aide
d'exemples pertinents et concrets, à redessiner contours légaux et grands principes laïcs dont
relèvent les sujets abordés. Articulé autour de quelques rubriques sobres et efficaces, le
rendez-vous bimensuel des spiritualités orchestré par Agnès Vahramian confirme sa tenue
mais fait regretter son format, que l'on aimerait voir plus développé.
Emilie Gavoille

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