Le compte rendu de l`exercice au collège Romain Rolland du Havre
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Le compte rendu de l`exercice au collège Romain Rolland du Havre
AU CŒUR DU CONFINEMENT DU COLLÈGE ROMAIN ROLLAND AU HAVRE LE 7 OCTOBRE 2010 Contexte : collège situé au centre de la partie est de la ville haute, concerné par le risque toxique pouvant émaner de la ZIP du Havre. 10 MINUTES AVANT L’ALERTE : par anticipation et avant tout appel, la Vie Scolaire déclenche les portes coupe-feu et place le fléchage informatif pour les gens de l’extérieur… A PARTIR DE 9 h 05 : l’alerte est donnée par téléphone vers les différentes zones de l’établissement. Pendant 12 minutes, des groupes d’élèves accompagnés et d’adultes se déplacent dans le calme vers leur salle de confinement de destination, certaines ne sont pas contactées rapidement car des salles inoccupées sont contactées avant ou leur téléphone n’est pas décroché. Les porte coupe-feu, déployées par anticipation gênent la progression. A 9 h 17, les effectifs sont installés dans les salles d’accueil. Les premiers recensements commencent, générés par la cellule de crise. Les portes du préau, des bas d’escalier et quelques portes coupe-feu récalcitrantes n’ont pas été fermées. Dans les salles contigües du bâtiment principal, les portes de communication sont ouvertes mais les effectifs ne sont pas déconcentrés. L’occupation des élèves diffère selon le lieu : dans certaines zones un rappel des raisons de cet exercice est présenté, dans d’autres où les élèves étaient déjà installés, quelques jeux calmes s’organisent, voire des discussions ou des siestes pour rattraper une nuit brève pour certains. Les adultes présents s’impliquent différemment, certains vérifient consciencieusement l’état des lots de confinement et remplissent le questionnaire lié à l’exercice, d’autres présentent les raisons de cet exercice. Les radios à manivelle posent un problème de précision de la fréquence à remédier. Au fur et à mesure que le temps passe dans les zones chargées en effectifs, la remarque unanime se répercute : qu’est-ce qu’il fait chaud ! (même sans chauffage). VERS 9 h 30, une classe en EPS, accompagnée de son professeur, de retour du stade, s’installe tranquillement sous le préau et dans la cour (côté est donc exposée au risque) pour des activités de plein air… Ils sont virtuellement décédés dommage : un espace d’accueil est normalement prévu et clairement identifié sauf par la collègue pourtant dûment informée au préalable ! Petite problème à la cellule de crise : celle-ci veut joindre le réfectoire en utilisant le téléphone de la cuisine horszone au lieu de contacter le réfectoire des professeurs. LA FIN DE L’ALERTE EST DONNEE A 9 h 35. Plusieurs salles confinées ne sont pas aérées correctement. Dans la plupart des cas, la ventilation des zones non confinées n’est pas envisagée avant le retour des effectifs dans leurs salles. Bilan de l’exercice PPMS en page suivante LES POINTS QUI SEMBLENT POSITIFS. Elèves et adultes sont sensibilisés et tâchent de faire au mieux, sans énervement. Les élèves on eu de l’intérêt pour l’exercice. Les élèves sont restés calmes en faisant des jeux. L’exercice permet de faire le point sur le matériel et d’acquérir de bons réflexes. Les boîtes de confinement ont été révisées en totalité. La grandeur du réfectoire comme salle d’accueil. LES POINTS À AMÉLIORER. 1 Boîte de confinement incomplète. Le repérage de France Bleu HN sur les radios Certaines portes de classe n’ont pas été fermées. Toutes les portes coupe-feu n’ont pas été fermées et l’ensemble a été déclenché avant l’alerte. Il est difficile de connaître rapidement les effectifs des salles confinées. Des collègues attendaient une sirène plutôt qu’un appel téléphonique. La collègue d’EPS n’a pas rejoint le sas d’accueil et a rompu le confinement sous le préau de manière définitive. Comme vous pouvez le lire, les observations révèlent des imperfections qui peuvent se corriger au fil des exercices formateurs pour l’ensemble de la communauté éducative.