AU CŒUR DE LA TEMPETE AU COLLEGE ROMAIN ROLLAND AU
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AU CŒUR DE LA TEMPETE AU COLLEGE ROMAIN ROLLAND AU
AU CŒUR DE LA TEMPETE AU COLLEGE ROMAIN ROLLAND AU HAVRE LE 11 OCTOBRE 2012 Contexte : collège situé au centre de la partie est de la ville haute, concerné par : - le risque toxique pouvant émaner de la ZIP du Havre - un accident de TMD sur axe à grande circulation (station-service à moins de 500 m) - la tempête avec fortes pluies d’orages venant essentiellement du sud-ouest. 10 H 05 : Un message téléphonique (simulation) parvient, après une certaine attente, au bureau de la Principale. Il évoque une forte tempête avec des pluies importantes. L’alerte est aussitôt donnée par téléphone depuis la cellule de crise-tempête vers les différentes zones de l’établissement. La configuration N-S de l’établissement a obligé les personnes présentes à inverser leur schéma d’organisation par rapport au risque d’accident toxique (voir photo cicontre). Pendant 10 minutes, des groupes d’élèves accompagnés d’adultes se déplacent dans le calme vers leur salle de mise à l’abri de destination. Certaines ne sont pas contactées rapidement car des salles inoccupées sont contactées avant ou leur téléphone n’est pas décroché. Les portes coupe-feu qui pourraient diminuer l’impact des vents (escaliers vitrés donnant sur le préau) ne sont pas activées. La zone réfectoire est restée dans l’obscurité (personne ne relève les stores situés au nord) et n’est pas équipée de téléphone…mais des déplacements internes sont possibles. A 10 h 17, les effectifs sont installés dans les salles d’accueil. Les premiers recensements commencent, générés par la cellule de crise. Dans les salles contigües du bâtiment principal, les portes de communication sont ouvertes mais les répartitions des groupes ne s’adaptent pas à la disponibilité des classes inoccupées. Une classe « solitaire » de la tour devant évacuer est toujours restée en place, n’ayant pas intégré que les consignes (affichées) différent du confinement. Cette évacuation nécessitait une mise à l’abri en passant par le réfectoire ouest (pour éviter un passage entièrement vitré, potentiellement inondé et glissant) n’a pu se faire à cause d’un problème de clef. Certaines zones écoutent la radio de façon désordonnée : souvent avec difficulté, s’il s’agit de modèle à dynamo, ou alors sur internet. Certains abandonnent l’écoute en raison du bruit ambiant, de l’absence de message … L’occupation des élèves diffère selon le lieu : dans le réfectoire où sont regroupés près de 110 élèves, les adultes essaient de créer un calme relatif mais la chaleur et le bruit prédominent. Dans d’autres où les élèves étaient déjà installés, les cours se poursuivent, après une brève information. Les adultes présents s’impliquent différemment, certains vérifient consciencieusement l’état des boîtes de confinement et remplissent le questionnaire lié à l’exercice, d’autres présentent les raisons de cet exercice. Les radios à manivelle posent toujours un problème de précision de la fréquence à remédier (bien qu’un marquage soit réalisé), surtout qu’aucune information ne vient étayer l’exercice... Vents de tempête Gaz toxiques LA FIN DE L’ALERTE (au niveau de l’établissement) EST DONNEE A 10 h 55. Plusieurs salles sont « oubliées » en raison d’une répartition de la transmission de fin d’alerte mal intégrée. Le retour en salle d’origine n’a pas posé de problème. LES POINTS QUI SEMBLENT POSITIFS. Elèves et adultes sensibilisés et tâchant de faire au mieux, sans énervement. Signalétique bien distincte entre le risque toxique et le risque tempête Bon déroulement du pointage des effectifs . Les élèves intéréssés par l’exercice. Point sur le matériel et acquisition de bons réflexes. Boîtes de matériel révisées en totalité. Grandeur du réfectoire comme salle d’accueil. LES POINTS A AMELIORER. Une vérification de présence systématique par téléphone doit être faite par la cellule de crise associée à un respect rigoureux des consignes du PPMS Salle de réfectoire sans matériel (resté du côté ouest) Désignation du responsable de zone trop floue Effectif trop important dans ce réfectoire (les salles disponibles du 2 ème étage étaient sous-utilisées) Confusions dues à l’inversion des mouvements de mise à l’abri (a révélé des manques dans l’information) Dotation téléphonique du bâtiment principal insuffisante (doublons par étage pour compenser les vides et accélérer la transmission de l’alerte). Repérage de France Bleu HN sur les radios et l’absence de réception de messages. Portes coupe-feu non fermées . Répartition non rigoureuse du rôle de chaque « indicateur » de fin d’alerte Comme après chaque exercice, les imperfections révélées s’avèrent formatrices pour l’ensemble de la communauté éducative.