RUY BLAS - Théâtre de l`Enfumeraie

Transcription

RUY BLAS - Théâtre de l`Enfumeraie
d
RUY BLAS
de
Victor HUGO
Par la compagnie K
DOSSIER PEDAGOGIQUE
Le choix de l’œuvre n’est pas moindre : il s’agit d’une pièce éminemment connue d’un
auteur qui ne l’est pas moins, puisque son nom évoque à la fois un mouvement littéraire et
artistique important, le Romantisme, dont il est l’une des figures emblématiques, mais
aussi une période, un siècle, le XIXème, qu’il a marqué par son engagement politique.
L’ambition de ce projet est donc de rendre accessible cette œuvre en la transposant au
XXIème siècle, tout en respectant le plus possible le texte de V. Hugo. Sa richesse, son
humour, sa passion et son intrigue, encore d’actualité d’après nous.
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RESUME D’après D. Bonnefon
Don Salluste, ministre du roi d'Espagne, vient de tomber en disgrâce et d'être exilé par
ordre de la jeune reine. Il jure de se venger et songe un moment à se servir dans ce but de son
cousin, don César de Bazan, homme perdu de débauches ; mais celui-ci, apprenant qu'il s'agit
de tendre un piège à une femme, se récrie et refuse avec fierté. À défaut de son cousin,
Salluste se servira de Ruy Blas, son laquais, ancien camarade de don César. Une conversation
qu'il a écoutée entre ces deux amis lui fait surprendre un secret qui suffira pour ourdir la trame
infâme qui doit perdre son ennemie, Ruy Blas vient d'avouer à don César, chose inouïe, qu'il
est amoureux de la reine. Le plan de Salluste est dès lors tout tracé. Il fait quitter à Ruy Blas
sa livrée, le revêt du costume de grand d'Espagne et l'introduit auprès des seigneurs de la cour
sous le nom de don César dont il a châtié la hardiesse par l'exil. Le laquais, qui s'est laissé
faire, s'engage en retour, par un billet, à servir son maître en toute occasion comme un bon
domestique ; puis le ministre se borne, en s'éloignant, à donner au nouveau seigneur, qui ne
comprend rien aux intentions de son maître, un seul ordre: plaire à la reine et s'en faire aimer.
Les vœux de Salluste ne tardent pas à se réaliser. Les circonstances favorisent la
fortune de Ruy Blas ; la reine l'élève aux plus hautes dignités et en fait son ministre d'État.
Cette élévation rapide excite l'étonnement et la jalousie des conseillers du roi ; Ruy
Blas les surprend en séance dans la salle du gouvernement, se partageant les revenus du
royaume. Tout à coup, il s'avance et flétrit leur cupidité ; puis, songeant à la grandeur passée
et à la décadence actuelle de l'Espagne, il interpelle dans un monologue célèbre Charles Quint
dans sa tombe. Au moment où les conseillers foudroyés se retirent, la colère dans le cœur, une
tapisserie se soulève et la reine apparaît rayonnante ; elle a tout entendu du cabinet obscur qui
communique à ses appartements et elle félicite son courageux ministre. Mais pendant qu'elle
s'éloigne, laissant Ruy Blas ivre d'extase et de bonheur, un homme, vêtu d'une livrée, est entré
par la porte du fond et vient brusquement lui poser la main sur l'épaule ; c'est don Salluste.
Après avoir rappelé à Ruy Blas ses anciennes fonctions, il lui ordonne d'aller l'attendre le
lendemain dans sa petite maison avec carrosse attelé ; le ministre, qui soupçonne un piège
contre la reine, se débat et refuse ; mais Salluste le menace de tout découvrir et lui rappelle la
promesse qu'il lui a faite autrefois de lui obéir aveuglément. Ruy Blas, humilié, brisé
d’émotion s'incline et promet.
Nous le retrouvons, en effet, dans la maison de Salluste. Là il songe avec accablement
à son élévation et à sa chute prochaine, mais surtout aux dangers que court la reine. Pour
éviter les pièges, il lui a fait dire de ne sortir du palais sous aucun prétexte ; mais le message
n'a pas été rempli ; au contraire, don Salluste a fait parvenir à la reine un billet par lequel le
ministre, menacé d'un grand danger, l'appelle à son secours. La reine n'hésite pas, et, au risque
de se compromettre, se rend seule, de nuit, dans la maison de Ruy Blas. À sa vue, le ministre,
épouvanté, la supplie de fuir ; elle s'y refuse et montre la lettre. L'odieuse trame est découverte
; le monstre qui s'était caché apparait lui-même; sa vengeance est complète : il apprend à la
reine que le ministre qui a sa confiance n'est qu'un laquais et la menace de dévoiler cette
entrevue nocturne qui doit la perdre à jamais.
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Après un vif échange, Ruy Blas, qui s'était contenu avec peine, se précipite sur don Salluste,
lui arrache son épée et la lui plonge dans le cœur ; puis, ne pouvant survivre à son déshonneur,
il avale une fiole de poison et meurt sous les yeux mêmes de la reine, après avoir obtenu son
pardon.
[D. Bonnefon. Les écrivains modernes de la France]
Note d’intention
Ruy Blas de Victor Hugo (pièce écrite en 1838)
« Trois espèces de spectateurs composent ce qu'on est convenu d'appeler le public :
premièrement, les femmes ; deuxièmement, les penseurs ; troisièmement, la foule
proprement dite. Ce que la foule demande presque exclusivement à l'œuvre dramatique, c'est
de l'action ; ce que les femmes y veulent avant tout, c'est de la passion ; ce qu'y cherchent
plus spécialement les penseurs, ce sont des caractères. […] le mélodrame pour la foule ; pour
les femmes, la tragédie qui analyse la passion ; pour les penseurs, la comédie qui peint
l'humanité. » (cf Préface de Ruy Blas de V. Hugo).
Le théâtre d’aujourd’hui doit être proche des gens et cette œuvre peut-être
accessible à tous, c’est pourquoi je transpose le contexte historique avec lequel V. Hugo
imagine ce drame romantique à celui du 21ème siècle, comme il l’a fait lui-même en utilisant
la chute de l’Empire espagnol du 17ème siècle pour dénoncer le déclin de la France du 19 ème
s. Utiliser ces mots, le souffle hugolien, pour questionner le monde actuel me parait très
intéressant : « Bon, appétit ! Messieurs !… », ouragan de lettres, de mots, qui transforme un
laquais en héros de la nation. Le théâtre est là pour donner vie à tous nos fantasmes, comme
celui d’imaginer un simple ouvrier entrer à Wall Street, au Cac 40 ou au Parlement et dire ces
mots. Ou encore, imaginer ce même ouvrier, en train de rêver à l’amour d’une reine des
temps modernes puis ajouter à tout cela des duels épiques, des rebondissements et une fin
à la Roméo et Juliette.
Dans cette pièce, l’humour est aussi un facteur essentiel. Les personnages comme
Don César, Don Guritan, ou Don Salluste ont une richesse comique, ce qui est un des atouts
majeurs de cette oeuvre. C’est pourquoi le choix de mes acteurs s’est porté sur leurs
potentiels comiques et leurs fortes complicités. Un soin tout particulier sera également
apporté à l’histoire d’amour de Ruy Blas et la Reine. C’est par cette romance - voisine des
contes de fées - que je veux dépeindre le monde de la finance, du pouvoir et des stars, mais
aussi tenir en haleine les spectateurs.
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I. Mise en scène
Lorsque l’on s’intéresse à ce grand classique, celui-ci nous semble démesuré voir
irréalisable pour une petite troupe, il conviendrait seulement aux compagnies
subventionnées, qui, elles, auraient les moyen d’engager le nombre de comédiens
nécessaire à l’ensemble des personnages et, bien sûr, l’expérience nécessaire pour
s’attaquer à des rôles d’une dimension telle que Don Salluste et Ruy Blas. En effet, les
indications de V.Hugo sur le décor et la scénographie sont monstrueuses tout comme le
nombre de comédiens nécessaires à cette pièce de cinq actes (30 comédiens pour 3 heures
et demi de jeu !). Ces contraintes ont néanmoins grandi ma motivation quant à monter cette
pièce. Mon Ruy Blas est interprété par 7 comédiens, 6 chaises et du papier en 1h45. Dans
cette adaptation, j’introduis du masque (commedia dell’arte), car cette forme d’art vivant
permet une accessibilité aux spectateurs et s’adapte à toutes sortes de lieux en dehors du
théâtre comme une rue, un jardin, une église, une salle de classe etc. La proximité avec les
spectateurs est un axe important de notre travail. Je ne crois pas à l’existence du 4eme mur
au théâtre, j’aime quand le public fait partie intégrante du spectacle, il n’y a pas de fossé
entre l’acteur et le spectateur.
Je souhaite utiliser le moins possible de machineries et de décors. Il est important de
montrer, par peu d’éléments, la richesse et le pouvoir. L’imaginaire du spectateur y est
d’autant plus sollicité. Je ne veux qu’aiguiller le spectateur vers des endroits, des ambiances,
des températures et des sensations. Chacun imaginera son palais, ses villes, ses chambres et
tout ce que la démence financière peut créer autour d’elle. Et c’est aussi à l’acteur d’inventer
cet univers pour que du rien jaillisse l’abondance, l’excès, le luxe et l’opulence. Cela vient en
écho au matérialisme, au désir de possession et à l’invention des nouveaux besoins que
l’homme se crée aujourd’hui.
II. La scénographie
A. Le propos
Les indications de V. Hugo veulent reproduire à l’identique les palais et le goût
espagnols du 17ème siècle. Ces notes sont très précises et pratiquement chaque acte se
passe dans un nouveau lieu. L’ellipse temporelle de 6 mois qui sépare l’Acte II de l’Acte III
est marquée par la reconstruction intégrale de l’intérieur de la salle du gouvernement (palais
du roi à Madrid).
Nous travaillons sur un décor à base de papier blanc. J’ai choisi cette couleur car c’est
une couleur du jeu d’échecs, du damier. Ruy Blas est une partie d’échecs avec ses pions (les
laquais) et ses figures (le fou : Don César, La tour : Don Guritan…) avec plusieurs joueurs qui
font eux même partie de l’échiquier (Don Salluste, La reine). La deuxième couleur du jeu
d’échecs est le noir que nous utilisons sur le sol (tapis de danse noir ou sol naturel noir). Le
jeu d’échecs est un reflet du monde et son image est indéfiniment métaphorique : monde
politique, dramatique, romantique, érotique… L’esthétisme et l’imaginaire du jeu d’échecs
ont ouvert bien des travaux comme ceux de Kandinsky (le processus d’abstraction) et ceux
de Duchamp (convergence entre l’art et les échecs) qui m’ont beaucoup aidé.
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Le blanc représente également, quand il y en a trop, le vide, le rien. Le papier quant à
lui, est une matière, un support où l’homme a inscrit depuis 600 ans : ses données, ses
codes, ses informations, son argent. Lorsqu’un empire chute, il cherche à détruire ses
informations, il rassemble toutes ses données inscrites sur du papier puis les détruits ou les
jettent. Ruy Blas commence par un empire qui s’écroule, et aujourd’hui nous sommes
justement dans un monde en crise économique. L’argent régit ce monde, les démocraties
sont dépendantes du capitalisme, nous utilisons un système qui est basé sur une main
invisible. Les biens financiers qu’un état, ou un individu possède sont inscris sur une feuille,
un écran. Le capital, la monnaie d’un pays n’est plus indexée sur la réserve d’or de celui-ci
mais sur le dollar qui est lui-même indexé sur rien. La valeur de nos écritures scripturales
(billet, monnaie) ne correspond à rien. Voici un exemple qui m’a marqué : Si l’ensemble de la
population mondiale voulait retirer son argent des banques et le détenir de façon matérielle,
seul 10% de celle-ci serait satisfaite. Les bourses mondiales tiennent une économie mondiale
avec des équations que très peu de personnes comprennent. Lorsqu’une crise économique
arrive, on voit de loin à wall-street, au Nasdaq, au Cac 40 des gens crier très fort et agiter des
bouts de papier, ce qui, trois jours après, fait augmenter le prix du pain, de l’eau, de
l’essence… Je pense que le blanc et le papier sont de bons supports pour questionner et
montrer ce « rien » qui influe malgré tout sur notre vie.
B. La réalisation
Nous travaillons avec des élèves de scénographie et de l’école d’architecture de
Nantes. Nous voulons fabriquer une structure en papier d’environ 2 mètres de haut et de 4
mètres de large, déplaçable sur le plateau et complètement démontable. Celle-ci
ressemblera à une montagne qui tombe sur scène. Elle sera entièrement recouverte de
papier, les comédiens pourront entrer et sortir de cette structure, un escalier permettra à la
reine d’arriver par le haut de la montagne. Les trois acteurs qui utilisent le masque pour les
scènes avec les ministres et les comtes sortiront la tête et les bras de cette montagne de
papier. Le coeur de ministres prendra naissance et vit dans cette structure, 9 masques seront
manipulés par trois comédiens. Celle-ci se déplacera lorsque la pièce de V. Hugo change de
lieu et offrira ainsi une face différente pour chacun des lieux (le bureau de Don Salluste, la
salle de la reine, le palais des ministres et la maison de Ruy Blas).
Cette montagne est très métaphorique, elle représente le monde administratif,
économique où certains personnages appartiennent à ce monde. Mais chaque spectateur
pourra y donner sa signification, je ne veux pas lui imposer de sens précis. Dans chaque lieu,
elle pourra représenter une image, une métaphore différente.
Ensuite nous utilisons une paire de chaise différente pour chaque lieu. Elles
appartiennent au personnage et évoquent donc leurs caractères, leurs situations, leurs
fonctions. La première paire pour le bureau de Don Salluste ce sont des chaises froides et
rigides et luxueuses comme leur propriétaire, elles seront donc en verre transparent et en
métal. Celle de la reine en revanche bien que luxueuses aussi, seront plus raffinées et très
élégantes avec un coussin bleu et quelques rubans (couleur de la reine). Enfin, la troisième
paire, pour la maison de Ruy blas, seront des chaises d’appartement beaucoup plus modeste
faites en bois simple. Utiliser des chaises différentes pour chaque lieu permettra au
spectateur d’imaginer le lieu et de l’identifier au personnage.
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III. Les costumes
V. Hugo utilise le vêtement comme symbole d’appartenance aux différentes classes
de la société du 17eme siècle. Notamment pour montrer l’ascension sociale et l’usurpation
(La livré pour les laquais, les manteaux de soie pour les nobles, les insignes de la royauté
pour la famille royale, etc.)
Les vêtements démarquent également les différentes couches sociales de notre
siècle. Nous travaillons sur les évolutions des codes vestimentaires et nous mêlons les
couleurs et l'esthétisme du jeu d'échecs. Par exemple la livré de Ruy Blas : ce vêtement
marque l'appartenance à une classe pauvre du 17ème siècle, il se transformera en habit de
serveur ou d'employé de bureau avec un nom inscrit sur la chemise. Les robes de la reine
ainsi que le costume D. Salluste seront fait sur mesure par les costumières.
Ce sont des costumes qui doivent montrer le luxe, l'opulence, le raffinement et l’excentricité
des créateurs de mode de notre époque. Mais nous voulons rester dans une certaine
intemporalité, les nouvelles technologies sont très peu utilisées. Le mélange des indications
historiques avec les codes vestimentaires et sociaux du 21ème siècle est très intéressant.
Nous travaillons avec plusieurs costumiers (théâtre de l’Enfumeraie, la compagnie
des Z’artmateurs…) et des jeunes costumières en BTS au lycée de Locminé.
IV. Le son
Nous utiliserons une radio intégrée dans la structure en papier, qui diffusera des
informations sur l’actualité réelle et des informations liées à Ruy Blas. Celle-ci appartient à ce
monde de papier qui la dirige et la contrôle. Comme une vrai radio elle diffusera de la
musique : Ruy Blas ouverture op. 35 de Felix Mendehlsonn (Musique spécialement créer pour
la création de Ruy Blas en 1838), Tamacun de Rodrigo y Gabriela et Santa Maria de Gotan
Project. Les stations seront changées par les acteurs. Il est intéressant de mêler des
musiques classiques et des musiques contemporaines très latines qui rappellent l’ambiance
espagnole de la pièce. Les informations diffusées permettent aux spectateurs de situer
l’action de la pièce dans le temps réel et dans le temps de l’oeuvre (environ 6 mois
s’écoulent)
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V. Les masques
Nous intégrons des masques de types « commedia dell' art ». Trois comédiens
contrôlent 9 masques donc 9 personnages. Chaque comédien a un masque sur le visage et
un masque dans chaque main. Ils forment un coeur. Ils représentent les ministres et les
comtes de la pièce. Ils apparaissent dans 2 scènes mais sont présents tout au long de Ruy
Blas.
Les masques sont en cours de fabrication par la compagnie et sont en papier journal
et en cuir, nous voulons utiliser la couleur grise qui représente le mélange du noir et du
blanc. Les masques ne représentent pas des individus en particulier mais des archétypes. Le
type fixe de
« Commedia dell' art » sur lequel nous travaillons est le « Pantalon ». L'idée est de
représenter les puissances financières mondiales du 21ème siècle. Pour moi ce ne sont pas
des états mais les grandes multinationales qui n'appartiennent plus à une nation mais des
capitaux disséminés dans le monde entier qui appartiennent à des actionnaires, une marque,
un individu etc. Ceux-ci décident de notre avenir, de nos orientations politiques,
économiques, écologiques, sociales. Nous nous inspirons des scènes économiques lors de la
crise dans les places boursières.
Hugo parle bien évidemment des députés et des successeurs de Napoléon qui se sont
succédés et partagés les restes de la France au 19ème siècle (deuxième moitié). Cette
transposition est complètement compatible avec notre époque actuelle ; les mots et les
intentions de l'auteur sont intemporels.
VI. Le texte, l'alexandrin
Nous avons effectués quelques coupes et supprimés quelques personnages. Nous
gardons l'essentiel du texte que nous respectons entièrement.
Pour l'alexandrin, nous nous inspirons entre autres des méthodes de Jean Marie
Villégier et de Roland Barthe. Le vers de V. Hugo ne ressemble pas à celui de Racine ou de
Molière, c'est un style particulier qui laisse beaucoup de liberté à l'acteur pour trouver des
intentions. Chaque phrase, chaque alexandrin cache des millions de tiroir de jeu. On parle de
souffle Hugolien. Le texte de Ruy Blas est comparable au vent, parfois c'est une petite brise
et d'autrefois il emporte tout sur son passage comme un ouragan.
Les mots de V. Hugo sont intemporels, le personnage de Ruy Blas résonne
aujourd'hui dans nos oreilles : l'avenir doit appartenir au peuple. Cet homme en conflit avec
son être et son paraître soulèvera de tous temps des questions universelles.
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IX. Distribution de Ruy Blas
Ruy Blas : Pomier Boris
La reine : Renaudin Amandine
Don Salluste : David Perrot
Don César : Bacheviller Pierre
Don Guritan, comtes et ministres : Besnard Mael
Les pages, laquais, huissiers, comtes et ministres : Pujol Thomas
Comtes et ministres : Buchou Lola
Assistante Metteur en scène : Boudie Laure
Création sonore : David Nicolas
Création lumière : Kerlo Nolwenn
Costumes : Buchou Lola et Le Boulch Guislène
Aide artistique : Larue Pascal et Midoux Martine(Cantatrice, comédienne, chanteuse lyrique)
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